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Grand Lyon - Discussion générale

 
11-04-2005 18:58
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KRIS69
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L'autoroute A 89 oui normalement début des travaux vers 2008 pour une mise en service vers 2010-2012. Pour le  contournement ouest, toujours en atente d'une décision de l'Etat et d'un accord avec lesc les riverains.

11-04-2005 19:01
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Grumpy
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est qu'on a déjà une idée ou elle sera construite ?

11-04-2005 19:36
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KRIS69
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Pour le contournement ouest? Non car personne n'en voeu. Proximité des vignes du Beaujolais et cadre de vie privilégié.

13-04-2005 11:45
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Grumpy
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...et le réseau du tram/métro ?
quelle est la situation actuelle de LEA & leslys ?

13-04-2005 18:01
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KRIS69
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Ca avance doucement. A6

13-04-2005 23:47
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Grumpy
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http://www.u-blog.net/urbanity/img/Reseau-ferre.jpg

en quelle année sera ce réseaux en service.... F8

14-04-2005 00:03
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Grumpy
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on revait en 1925

http://forums.grandlyon.com/download.php?id=95

14-04-2005 00:11
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Boris_F
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Eh bien !!! Qui a construit ce plan ?


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14-04-2005 00:21
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Grumpy
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ça je ne sais pas , je vais voir sur le site web des archives municipales

15-04-2005 11:54
yukikaze
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MyNight a écrit:

Eh bien !!! Qui a construit ce plan ?

il est de claudius condamine, c'etait pour un concours ...
les archives sont une vraie mine d'or ! on y trouve des plan de lyon avant la "construction" du quartier de perrache, quand le confluent etait bien plus haut, au niveau de l'abbaye d'ainay ... a l'epoque les lyonnais voyaient grand , tres grand !


Colonia Copia Felix Munatia Lvgdvnvm

20-04-2005 15:06
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Boris_F
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Batiactu, 19/04/2005

Lyon : le quartier de la Duchère prend un coup de jeune

Les huit équipes de promoteurs/concepteurs ont été sélectionnées lundi pour la réhabilitation de la Duchère. Cette opération s’inscrit dans le cadre du Grand Projet de Ville (GPV) signé en 2001.

Outre les qualités urbaines et architecturales de leur projet, les lauréats (cf. liste ci-dessous) ont également été sélectionnés pour leur souci de l’environnement. Une première tranche de 500 logements ne dépassant pas 6 étages devrait ainsi être construite d’ici à 2008. L’objectif du projet est clair: il s'agit de créer une coupure entre le centre-ville et certains quartiers périphériques.

Réparti sur 120 hectares, le plateau de la Duchère compte aujourd’hui 5200 logements, dont 80% de HLM. Au terme de la réhabilitation du quartier, cette part devrait être ramenée à 60 %, alors que l’habitation en accession à la propriété ou en locatif non aidé représentera les 40 % restants. Pour cela, sur un total de 4060 logements sociaux, le projet de réhabilitation de la Duchère nécessite la démolition de 1500 d’entre eux d’ici 10 à 15 ans, dont près de 750 en 2005. Le montant global de ce chantier est estimé à 21 millions d’euros sur une enveloppe totale du GPV de 250 millions d’euros.

Les huit équipes de promoteurs/concepteurs lauréates sont les suivantes:
- Ilot n°1 : Concours Archinova-Alliade ; Petit Didier/Prioux et Clément Vergély
- Ilot n°2 : Marignan ; agence Devillers ; Yoon Ta-Hoon ; Terre Eco (HQE)
- Ilot n°3 : Nexity / Georges V ; Jacques Anzuitti
- Ilot n°4 : Spirit Grand Sud ; Franck Hammoutène-HTVS ; O. Poëtte ; Etamine (HQE)
- Ilot n° 5: Cogedim – RIC ; O.P.E.R.A - Hamonic et Masson ; F. Gruson et B. Vernay
- Ilot n°6 : Nexity / Georges V et Rhône Saône Habitat ; AABD Dumetier et Clément Vergely ; Adret (HQE)
- Ilot n°7 : Nexity / Georges V ; Gilles Perraudin et Elisabeth Polzella ; Adret / Planche (HQE)
- Ilot n°8 Cogedim – RIC ; Patricia Leboucq
( 19/04/2005 )


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20-04-2005 17:06
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virg
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Il y a quelques nouvelles photos des tours de Lyon sur emporis. De nombreuses photos de Rennes également!

21-04-2005 17:01
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Boris_F
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Le Monde, 21/04/2005

Lyon met 2000 vélos à la disposition de la population
LE MONDE | 21.04.05 | 15h16  •  Mis à jour le 21.04.05 | 15h44
Lyon de notre correspondante

[...]

La communauté urbaine, qui pilote, avec la société JC Decaux, le dossier, s'est inspirée du modèle de Vienne pour élaborer son plan.

[...]

L'opération ne coûtera pas un sou à la communauté urbaine. La société JC Decaux a pris en charge la fabrication des vélos, le coût de l'installation, sa maintenance, et même la collecte des gains qui seront reversés au Grand Lyon. Cette initiative s'inscrit, en effet, dans le cadre du renouvellement du marché du mobilier urbain. En 2004, alors que le contrat arrivait à terme, la communauté urbaine avait décidé de faire jouer la concurrence et d'imposer aux candidats de nouvelles contraintes. Le cahier des charges prévoyait, notamment, en échange de l'utilisation des panneaux des Abribus et des "sucettes" d'affichage, l'installation d'un système de location de vélos.

Deux concurrents étaient en lice : JC Decaux, le concessionnaire sortant, et Clear Channel. Le premier a été reconduit, mais à des conditions moins avantageuses qu'auparavant. Jean-Claude Decaux s'est notamment vu imposer une redevance d'occupation du domaine public de 18,3 millions d'euros sur treize ans.

[...]

Parallèlement à cette offre de vélos, la communauté urbaine a entrepris la réalisation d'axes verts. Jusqu'à présent, la ville ne disposait d'aucune piste cyclable sécurisée. Les cyclistes étaient obligés d'emprunter les voies de circulation et de zigzaguer entre les bandes blanches, souvent discontinues.

[...]

Sophie Landrin
Article paru dans l'édition du 22.04.05


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29-04-2005 19:25
Stickyesman
Modère-à-tort
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Lyon lance la rénovation de la cité de la Duchère

LE MONDE | 29.04.05 |

Le quartier ressemble encore à ces grands ensembles construits dans les années 1960 : un alignement de tours uniformes et grises de dix-sept étages concentrant 80 % de logements sociaux. Une cité ghetto de 120 hectares, éloignée du coeur de Lyon, dans le 9e arrondissement, où vit une population d'immigrés âgés et des ménages captifs, trop modestes pour vivre ailleurs.

[...]

Perchée sur une colline ­ la troisième de Lyon, après la Croix-Rousse et Fourvière ­, la Duchère est un belvédère qui embrasse d'un côté la ville, de l'autre les monts du Lyonnais. Jusque dans les années 1950, cet îlot, composé de prés et de vergers, abritait quelques belles propriétés bourgeoises et même un château, détruit en 1973 faute d'avoir été classé, où séjourna Henri IV.

[...]

La pierre angulaire du projet de rénovation des urbanistes architectes, Alain Marguerit et Bernard Paris, consiste à créer une "centralité" qui fait défaut aujourd'hui. Une rue principale va être bâtie entre le lycée La Martinière-Duchère, le plus grand établissement de la région, et un ancien fort militaire qui abrite des équipements sportifs, dont une piscine et un stade.

[...]

Sophie Landrin
Article paru dans l'édition du 30.04.05


PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D

~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~

30-04-2005 00:16
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Le Monde, 29/04/2005

La mairie fait passer l'art du sous-sol à la rue
LE MONDE | 29.04.05 | 13h47  •  Mis à jour le 29.04.05 | 13h48
Lyon de notre correspondante
   
La mairie de Lyon vient d'acquérir, pour 80 000 euros, le Flower Tree, une sculpture de 6 mètres de haut du Sud-Coréen Jeong-Hwa-choi, exposée pendant la dernière Biennale d'art contemporain, en 2003.

[...]

Son adjoint à la culture, Patrice Beghain, explique qu'il veut "que les oeuvres d'art réinvestissent l'espace public" . La mairie de Lyon a, par ailleurs, passé commande auprès de l'artiste Xavier Veilhan de six statues monumentales de 8,20 mètres de haut, qui viendront en 2006 rythmer l'espace intérieur de la Cité internationale et du nouveau Palais des congrès de l'architecte Renzo Piano, en plein chantier.

[...]

Cette démarche culturelle, qui se veut volontaire et novatrice, n'est pas tout à fait nouvelle à Lyon. Sous la mandature de Michel Noir, maire (RPR) de 1989 à 1995, et sous l'impulsion de son adjoint à l'urbanisme, Henry Chabert, la municipalité lyonnaise avait associé systématiquement des artistes aux chantiers d'aménagement des places publiques, des parkings et des stations de métro. Une sorte d'art underground en est issu.

"Nous avions voulu étendre l'art à toute la ville, en surface et en sous-sol, dans un esprit vivant. C'était une action globale. Nous avions introduit l'art jusque dans les jardins, avec les pocket gardens qui associaient une oeuvre, un arbre et un banc" , commente M. Chabert.

[...]

S. La.
Article paru dans l'édition du 30.04.05


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30-04-2005 23:22
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Grumpy
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Grande maquette de Lyon au 1/1000e

Disposée verticalement sur trois niveaux 21, place des Terreaux, la grande maquette de Lyon, conçue et réalisée par l’Atelier Fau, installé à Tassin-la-Demi-Lune (69160), comprend actuellement quarante modules reproduisant fidèlement au 1/1000e la ville de Lyon. Un escalier courant sur toute sa hauteur permet au public de la découvrir. Cet outil pédagogique constitue un guide pour tous ceux qui, visiteurs de passage et habitants, veulent comprendre la ville.

De Lugdunum à Lyon, comment la ville s’est-elle constituée ?

Au rez-de-chaussée, sont retracées les principales étapes de la formation urbaine de la ville : Lyon capitale des Gaules, Lyon à l’époque médiévale, Lyon à la Renaissance, Lyon à la veille de la Révolution française, Lyon au milieu du XIXe siècle, Lyon dans la première moitié du XXe siècle et la ville contemporaine. Chaque section historique est associée à des projets urbains ou architecturaux. Des cartes historiques et leurs commentaires permettent de comprendre la formation et le développement de la ville.
Cette maquette n'est accessible au public que lors des expositions (cf actualités).

source : ville de Lyon
http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/urba … uette_de_l

http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/urbanisme_logement/maquette.jpg

30-04-2005 23:31
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Histoire de l'urbanisation de Lyon

par le professeur Jean Pelletier (2001)

L'Antiquité gallo-romaine. Lyon : capitale des Gaules

C'est au cours du IIe siècle, à l'époque des empereurs de la dynastie antonine et sous le règne d'Hadrien que le Lyon gallo-romain présente sa physionomie la plus étendue et la plus monumentale. Le site primitif de l'oppidum de la colline de Fourvière concentre les fonctions de direction politique et administrative depuis la fondation de la ville en 43 avant Jésus Christ. Du forum (160 x 61,5 m.), partent les grandes voies mises en place dès le règne d'Auguste par Agrippa vers l'Aquitaine, la Narbonnaise, la Germanie et la Bourgogne. Tout autour, les demeures patriciennes côtoient les grands monuments visibles de très loin en raison de leur revêtement de pierres blanches : le théâtre, l'odéon, les temples d'Auguste et de Cybèle, les thermes et probablement un palais impérial.
   
L'alimentation en eau de cette partie haute perchée à 140 mètres au dessus de la Saône est assurée par quatre aqueducs, ceux dans l'ordre de leur construction : des Monts d'Or, de l'Yzeron, de la Brévenne et du Gier. Leur longueur cumulée n'est dépassée dans le monde romain que par celle des aqueducs de la capitale : Rome. Au pied de la colline, la Saône est parcourue par un trafic dense de bateaux chargés de vins, d'huile, de bois et de pierres, gouvernés par les membres de la puissante corporation des nautes. Ses rives sont animées par de nombreux ports et des ateliers de potiers.

Les pentes de la Croix-Rousse, à l'emplacement de la Condate gauloise, sont le site de deux édifices qui symbolisent la fonction de capitale des Gaules assurée à l'époque par Lugdunum : le sanctuaire fédéral et l'amphithéâtre. Ce dernier sert aux jeux du cirque (y compris en 177 aux exécutions de chrétiens comme sainte Blandine) mais aussi de lieu de réunion pour les représentants des tribus qui y possèdent des places désignées.

La Presqu'île, comme le montrent les découvertes récentes, est un des éléments fondamentaux de la vie de la cité. Loin de l'image réductrice que peut évoquer son nom de Canabae, liée à son utilisation originelle comme camp militaire, c'est un lieu où habitat et activités se mêlent. Des restes de mosaïques montrent la présence de grandes et luxueuses habitations sans doute de marchands prospères. Les traces de grands ateliers de poteries ont été repérés et de vastes entrepôts devaient occuper une part de cet espace malgré les menaces d'inondation venues surtout du Rhône. Le fleuve, peu favorable à la navigation malaisément franchissable, est une frontière entre les provinces Lyonnaise et Narbonnaise.

Enfin, on sait depuis peu que le faubourg de Vaise, au nord-ouest, était lui aussi un site d'habitat de qualité comme la découverte d'un trésor l'a montré il y a quelques années. Jusqu'au sac de la ville par les troupes de Septime Sévére en 197, sac qui marque le début d'un déclin économique et politique, Lugdunum est bien la ville la plus importante du monde gallo-romain.   

Le Lyon médiéval

Après la chute de l'Empire romain, Lyon, ruinée par les invasions barbares (les vandales passent en 406), est soumise à des dominations diverses et successives : Burgondes, Carolingiens et fait ensuite partie du Saint Empire Romain-Germanique jusqu'à son rattachement au royaume de France sous le règne de Philippe le Bel, en 1307.

Dès le IVe siècle, la ville s'est repliée au bord de la Saône autour de la cité épiscopale et des églises Saint-Etienne et Sainte-Croix. Malgré un net renouveau à l'époque du règne de Charlemagne, sous l'impulsion de ses évêques au IXe siècle elle demeure de petite taille.

Son développement, nécessairement lié à l'utilisation de sa position de carrefour terrestre et surtout fluvial va coïncider avec les nouvelles possibilités de franchissement de ses deux cours d'eau. Un pont de pierres, largement empruntées aux monuments romains, indestructible car il est solidement fondé sur un énorme affleurement rocheux, est édifié sur la Saône en 1070. Ce pont permet de réunir la ville épiscopale à la Presqu'île où se développe le pouvoir civil des échevins autour de l'église Saint-Nizier. Le Rhône, très difficile à franchir pose un défi majeur aux constructeurs de pont. Après l'écroulement de celui qui existait au XIIIe siècle on entreprend la construction du pont de la Guillotière, construction confiée d'abord aux frères Pontifes. Il sera utilisé dès le XVe siècle mais il ne sera définitivement édifié en maçonnerie qu'au milieu du XVIe.

Du XIe au XVIe siècle, Lyon va se développer de manière assez continue mais subira de graves crises dues aux vicissitudes politiques comme celles liées à la guerre de cent ans aux cours de laquelle la ville sera constamment fidèle au roi légitime et surtout aux épidémies. Les plus terribles, dont celles de la peste noire, interviendront au XIVe siècle. Après celle de 1347, la ville a perdu la moitié de sa population et régresse à 40 000 habitants.
   
La physionomie urbaine oppose plusieurs territoires bien individualisés. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse, où émergent des restes des monuments antiques utilisés comme carrières, sont retournées à la ruralité; les vignes et les vergers y dominent, parsemés de recluseries d'ermites. La Saône est plus que jamais l'axe de vie de la cité. Sur sa rive droite, la cité épiscopale entourée d'une enceinte a vu s'édifier, du XIIe au XVe siècle, la cathédrale Saint-Jean, romane puis gothique, devenue la primatiale car le comte archevêque est primat des Gaules. Saint-Paul est construite plus au nord. Métropole religieuse, Lyon accueille plusieurs conciles.

La Presqu'île se développe autour du débouché du pont de pierre à Saint-Nizier, sur la rive gauche et le long des voies (rue Mercière) qui mènent vers le pont de la Guillotière. Elle accueille les activités de l'artisanat et des commerces regroupés le long de rues étroites et sinueuses (Poulaillerie, des Bouquetiers). Le pouvoir civil des échevins s'affirme après de longues luttes avec l'archevêque par l'octroi de franchises au XIIIe siècle et prend le contrôle de l'institution charitable de l'Hôtel-Dieu. Mais la Presqu'île est loin d'être entièrement bâtie; elle l'est vers la Saône où les maisons bordent la rivière mais peu vers le Rhône dont on se défend par des murailles. Au sud, les établissements religieux et leurs vastes jardins : Célestins, Capucins et surtout le grand territoire de l'abbaye d'Ainay imposent un caractère rural. La future place Bellecour n'est encore qu'une prairie très humide envahie périodiquement par les eaux de crue.

Au Moyen-Âge, Lyon n'occupe qu'une faible partie de son site, bien moins qu'à l'époque gallo-romaine.



Lyon au milieu du XVIe siècle : l'époque de la Renaissance

Au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, Lyon connaît un très fort développement économique et démographique. Les rois de France Louis XI, Charles VIII, François Ier favorisent la ville. Ils lui accordent des privilèges de foires et François Ier attire à Lyon les activités de la soierie pour lutter contre les Génois. De plus, de la fin du XVe siècle à 1559,les monarques s'engagent dans les guerres d'Italie ; Lyon leur sert en quelque sorte de base arrière et la cour y réside souvent.
   
L'économie est alors florissante, particulièrement dans le domaine de l'échange de marchandises (cuir, fourrures objets métalliques y compris les armes, vin et surtout de l'argent. Les banquets italiens : Lombards, Florentins (les Médicis), Siennois dynamisent les activités du Change et de l'échange des monnaies européennes dont les parités sont établies lors des grandes foires. Ils édifient de grosses fortunes, s'allient aux familles locales et investissent sur place comme les Gadagne (Guadagni). D'autres Italiens mettent en place les activités de la soierie, inventent de nouvelles techniques (turquet : le peluchage de la soie). La ville est très cosmopolite : Allemands, Italiens, Flamands se côtoient dans Myrelingues : là où l'on parle beaucoup de langues.
   

La population, pratiquement épargnée par la peste au XVIe siècle, croit rapidement dans les deux parties de la ville toujours unies par le pont de pierre. En rive droite de la Saône, Saint-Jean et Saint-Paul, le quartier du change, constituent la ville du pouvoir politique, celui de l'archevêque et du gouverneur royal, la cité de la justice rendue au palais-prison de Roanne; la primatiale vient d'être enfin achevée. En rive gauche, les échevins s'installent dans l'hôtel de ville de la rue de la Poulaillerie (aujourd'hui musée de l'imprimerie). Les activités du commerce et de l'artisanat sont très florissantes : le mélange des cultures et le bouillonnement intellectuel qu'il engendre (Rabelais médecin à l'Hôtel-Dieu écrit et publie à Lyon Gargantua et Pantagruel) font de Lyon une des capitales européennes de l'imprimerie et de l'édition.

Lyon est alors une véritable capitale culturelle et économique de l'Occident et le demeurera jusqu'au coup d'arrêt donné à partir de 1562 par les guerres de religion qui amènent des destructions importantes (Saint-Just) et l'émigration de nombre de familles fortunées.


Lyon au début du XXe siècle

La seconde moitié du XIXe siècle fait véritablement entrer Lyon dans la modernité. La ville s'agrandit administrativement lorsqu'en Mars 1852, le prince président Napoléon lui annexe autoritairement les faubourgs un peu remuants de la Croix-Rousse, de la Guillotière et de Vaise. La ville se transforme sur le plan économique et urbain d'une manière quasiment continue dans un esprit d'aménagement à peu près identique de 1852 à 1870, sous le Second Empire et les trente premières années de la Troisième République, c'est-à-dire jusqu'en 1905 et l'arrivée à la mairie d'Edouard Herriot.

Les activités profitent pleinement de la position de carrefour fluvial et surtout ferroviaire, même si la gare de perrache coupe pour longtemps le sud de la Presqu'île du centre ville, de l'abondante main d'½uvre venue des campagnes voisines et du savoir faire financier (création du Crédit lyonnais en 1860) d'une bourgeoisie rompue au négoce. Lyon devient une grande ville industrielle avec le côté négatif que l'on a tendance à lui attribuer à l'époque dans ses aspects sociaux et matériels : une ville noire, sans attrait vouée au profit.

Les industries se diversifient. La soierie demeure puissante malgré des crises périodiques et donne naissance aux activités de la teinture et corollaire de la chimie organisées par la famille Gillet, à l'origine de Rhône-Poulenc. La métallurgie la concurrence toujours avec ses fonderies et se trouve surtout à l'origine de l'industrie automobile à la fin du siècle avec les Rochet-Schneider et Marius Berliet. Les frères Lumière inventent le cinéma, des produits pharmaceutiques et les plaques photographiques, y compris en couleur, qui font leur fortune.

Ville de plus en plus active et peuplée, plus étendue aussi, Lyon va se transformer de manière décisive sous l'impulsion de grands administrateurs, tels le préfet Vaïsse sous le Second Empire et le maire médecin Gailleton de 1881 à 1900, aidés par une pléiade d'ingénieurs de grand talent. Durant plus de cinquante ans, la politique générale urbaine ne changera guère. Il faut rénover, c'est-à-dire détruire des quartiers anciens dont on discerne mal l'intérêt historique, aérer et percer des voies pour faciliter la salubrité par la pénétration de l'air et de la lumière, permettre la circulation des véhicules (les tramways électriques à partir de 1890) et le déplacement éventuel des troupes. La Troisième République y ajoutera les équipements au service de la population surtout dans le domaine scolaire.
   
A la timide mise en place de quelques voies nouvelles des années 1820-1848, le préfet Vaïsse et son ingénieur Bonnet substituent en parallèle et non à l'imitation de son contemporain Haussmann, une partie politique de rénovation menée par des compagnies financières (la rue Impériale) mais surtout par les Pouvoirs Publics. Dans la Presqu'île, on perce les deux grands axes des rues Impériale (rue de la République) et Impératrice (Edouard Herriot). A Saint-Jean, la cathédrale est dégagée par la création de l'actuelle place Adolphe Max; en rive gauche, on crée le cours Gambetta au delà de la place du Pont (Gabriel Péri) et l'avenue de Saxe à la Guillotière. La grande inondation de 1856 est l'occasion de terminer les quais, de les rehausser pour les transformer en digues insubmersibles et de mettre en place un efficace système d'égouts. La même année, s'engage la construction du Palais du Commerce et la mise en place du Parc de la Tête d'Or sur les plans de Denis Buhler, dernière opération qui assure à la population un nouveau territoire de jeu en remplacement des espaces agrestes de la Guillotière désormais occupés par les industries.
Parc de la Tête d'Or
Parc de la Tête d'Or

La Troisième République continuera cette politique. Dans le Vieux Lyon, les abords de la gare et de l'église Saint-Paul épargnent miraculeusement la rue Juiverie tandis que dans la Presqu'île, se met en place le quartier Grolée. Les communications sont rendues plus faciles par le remplacement des ponts suspendus par quatre superbes ponts métalliques dont il nous restent les ouvrages dédiés à Lafayette et l'Université. Enfin, rive gauche, les percements de l'avenue Félix Faure et du cours Albert Thomas permettent l'expansion vers l'est.

Les équipements pour l'éducation sont l'objet d'un énorme effort : la ville construit l'Université, l'Ecole de Santé Militaire, une bibliothèque municipale, le Lycée de Jeunes Filles ainsi qu'un grand nombre d'écoles primaires admirablement édifiées en pierres. A l'arrivée d'Edouard Herriot en 1905, les bases matérielles de la grille des équipements urbains est en place.   

Lyon dans la première moitié du XXe siècle

En 1905, Edouard Herriot devient maire de Lyon et le demeurera jusqu'en 1957. Il s'appuiera sur son ingénieur de la voirie Camille Chalumeau et l'architecte Tony Garnier pour transformer profondément la ville par la mise en place d'équipements dignes de la dimension qu'elle est en train d'acquérir.

Lyon progresse en effet dans tous les domaines, bien que plus lentement de 1919 à 1950. La population augmente au même rythme que la croissance industrielle. Cette dernière s'appuie toujours sur les activités textiles; la crise de 1930 sonne le glas de la fabrique traditionnelle fondée sur la soie naturelle mais les textiles artificiels (la rayonne) prennent le relais. Cependant, elles sont dépassées par les industries métallurgiques qui se diversifient : camions Berliet, fonderies, Câbles de Lyon, appareillage électrique (Delle-Alsthom), montage de grues.


La chimie, implantée en bord du Rhône dans le couloir auquel elle donne son nom à Saint-Fons, se modifie profondément; elle produit toujours des colorants mais aussi des acides, le phénol, les produits pharmaceutiques (Rhône-Poulenc, Aguettant) et vétérinaire (début des activités de la société Mérieux). Une pléiade d'entreprises dans l'alimentaire (pâtes à l'origine de Panzani, semoules, biscuits) le travail du bois, les imprimeries, les tanneries, les activités du bâtiment et des travaux Publics donnent à Lyon une image de ville industrielle polyvalente.

Ces industries ne trouvent plus de place suffisante dans le noyau dense et se localisent en périphérie vers le nord à Vaise, au sud, en rive gauche et droite du Rhône (Oullins, Pierre-Bénite) et surtout vers l'est et le sud-est ou Villeurbanne, Saint-Fons, Vénissieux, Saint-Priest deviennent de véritables banlieues industrielles.

Plus importante que les autres, la ville de Villeurbanne opère un remarquable effort de structuration de son centre par la construction du quartier des Gratte-Ciel et de son Hôtel de Ville.

Lyon, après les grandes rénovations chirurgicales du XIXe siècle, cherche à présent à améliorer son cadre de vie. La société d'embellissement organise des concours pour des réalisations urbaines (ponts, reconstruction des pentes de Fourvière dévastées par l'éboulement de 1930). Edouard Herriot s'attachera surtout aux grands équipements nécessaires à la vie sociale, particulièrement celle du monde du travail auquel cet homme de gauche s'intéresse au premier chef. Camille Chalumeau anime la commission qui élabore le plan d'extension et d'embellissement adopté en 1926 et obtient un grand prix d'urbanisme en 1937. Ce plan très classique, prévoit des anneaux de circulation semi circulaires dans les parties les plus plates et des boulevards de corniches dans les parties hautes. Peu seront commencées, seul, avec l'appui du département sera réalisé le boulevard extérieur dit de ceinture, Laurent Bonnevay.

L'½uvre de Tony Garnier, que le maire chargera de missions successives, sera beaucoup plus marquante car elle est essentiellement constituée de monuments isolés chargés chacun d'une fonction spécifique. En tant qu'urbaniste, l'auteur du projet de cité industrielle réalisera notamment la cité des Etats-Unis. Celle-ci devenue véritable musée vivant est un chef d'½uvre de fonctionnalité qui n'exclut pas l'invention décorative.

Mais c'est la réalisation de grands équipements publics qui le retiendra le plus; ces équipements font légitimement sa gloire. Le stade de Gerland ne conserve de lui que sa coque tant l'intérieur a été profondément modifié pour les besoins modernes. Les abattoirs et leurs marchés aux bestiaux, toujours à Gerland, construits en 1912 sont opérationnels en 1924; désaffectés en 1965 ils sont aujourd'hui détruits mais il nous en reste la grande halle qui, sans piliers, couvre 1,6 hectare. L'hôpital Edouard Herriot, inauguré en 1926, a conservé intacts ses bâtiments isolés dans la verdure et reliés par des couloirs souterrains.

D'autres travaux marquent la ville : démolition de l'Hospice de la Charité dont il nous reste la tour, pour construire l'Hôtel des Postes, édification du Palais de la Mutualité, de la Bourse du Travail et mise en place de plusieurs cités-jardins, de logements sociaux à Gerland comme à Perrache. Mais ce sont des monuments isolés, moins emblématiques que l'½uvre dispersée mais cohérente de Tony Garnier.

La ville contemporaine

A Lyon, la deuxième moitié du XXe siècle se caractérise par des changements radicaux dans de nombreux domaines. L'extension de l'agglomération dans toutes les directions amène la création de la Communauté Urbaine compétente dans les domaines concernant les grands équipements et l'urbanisme. Le poids démographique du centre ville s'articule autour de 450 000 habitants sur les 1 million 200 000 que compte le Grand Lyon, toutefois, son rôle directionnel demeure pratiquement intact.

L'évolution de la nature de ses activités est en effet révélatrice. Les industries quittent massivement le centre ville pour essaimer en périphérie des zones industrielles où elles trouvent des équipements et des complémentarités. Seules demeurent celles à haute valeur ajoutée appuyées sur la recherche et la haute technologie comme dans le technopole de Gerland. Elles laissent leurs terrains disponibles pour l'habitat.
   

L'emploi devient massivement celui du secteur tertiaire : service de toutes natures : publics et privés, commerces métropolitains desservant un périmètre étendu, voire régional ou de proximité. Cette branche d'activité bénéficie pleinement des nouveaux moyens de transport mis en place durant cette période. Plus que jamais, Lyon devient le centre d'une étoile d'autoroutes, voit arriver le TGV qui la relie à Paris en 2 heures et dispose de l'aéroport international de Lyon Satolas dédié depuis à Saint-Exupéry. Sur le plan interne, elle met en place un réseau de lignes de métro et deux tramways dans le cadre d'un plan de déplacements urbains qui favorise les transports en commun et n'oublie pas les automobilistes grâce à la mise en place de parcs de stationnement centraux. Ces fonctions tertiaires ont une localisation originale dans une métropole, car elles sont situées dans deux centres distincts qui sont plus complémentaires que concurrents.

La Presqu'île a conservé le commerce de haut niveau, les boutiques de luxe et des fonctions directionnelles par la présence de l'Hôtel de Ville et du Palais du Commerce. La Part-Dieu, autour de son centre régional axé sur des galeries marchandes, est devenu grâce au TGV un lieu privilégié pour l'implantation des bureaux et possède des fonctions administratives importantes : l'Hôtel de la Communauté Urbaine, le nouveau Palais de Justice, qui s'ajoutent à la présence proche de la Préfecture. La métropole régionale est désormais totalement constituée.

En même temps, le Vieux Lyon, jusqu'alors quartier paupérisé et peu visité, est classé secteur sauvegardé. Au cours de trois décennies, il se réhabilite lentement et avec soin. Les maisons Renaissance sont débarrassées de leurs ajouts parasites, qui encombraient leurs cours; les façades sont recrépies ou repeintes, les ouvertures reviennent à leur physionomie primitive. Le quartier devient un élément important du tourisme dans la ville, qui perd enfin sa réputation de noirceur et de laideur.

Ailleurs, les besoins en logements et équipements d'une population croissante et surtout avide de conforts nouveaux génèrent une véritable fièvre de construction surtout sous l'égide du maire constructeur Louis Pradel, successeur en 1957 d'Edouard Herriot. Lyon participe à la politique des grands ensembles notamment par la construction du quartier de La Duchère. Toutefois, l'essentiel de la progression de l'habitat se fait de manière plus ponctuelle, les autres grandes cités se mettant en place dans les communes périphériques : Vénissieux et Vaulx-en-Velin. De petits ensembles d'H.L.M. s'implantent de manière isolée surtout dans le IIIe et le VIIIe arrondissements (Mermoz). Tous les espaces laissées libres par le départ des industries ou peu occupés par des constructions basses ou des ateliers sont utilisés par les promoteurs pour des logements modernes, en particulier dans le 6e et le 3e arrondissements. La ville se densifie rapidement avec des clivages sociaux nettement apparents.

Cette densification et la généralisation de l'usage de l'automobile posent des problèmes de stationnement et de circulation dans une ville à la topographie pittoresque mais génératrice d'obstacles. La ville devient celle des tunnels : celui de la Croix-Rousse est ouvert en 1948, puis vient celui de Fourvière et le périphérique nord.

Cette prédominance des grands ensembles et du béton s'infléchit dans la dernière décennie au profit d'une nouvelle prise en compte de la qualité de vie comme on l'avait déjà observé au début du XXe siècle après l'époque des grandes percées. L'automobile n'est plus l'instrument privilégié. Les espaces publics sont l'objet de nombreuses réhabilitations (place des Terreaux), de nouveaux parcs s'ajoutent à celui de la Tête d'Or : le parc des Hauteurs à Fourvière et le parc de Gerland.

Lyon prend place dans les villes françaises attirantes en raison de sa qualité de vie.

source : ville de Lyon
http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/urba … de_lurbani

D2

30-04-2005 23:35
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01-05-2005 08:52
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vive les tours
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des petit projets pour le grand Lyon (grand n'a que le nom). Cette ville me saoiule tellement que je me suis cassé à Montréal, là il y a des tours, des vrais!
Ca fait quatre ans -1 que j'ai vécu dans la capitale de Guignol, que je passe davant le trou de la futur tour. Même pas une érection, c'est vraiment une ville impuissante! (un peut d'humour ne fait pas de mal!). Ils vont le boucher ou quoi, et pas avec un musé de merde au moins. Non par-ce qu'a L'EAL ils les font bosser sur un projet de musé là justement. J'espère que Colomb ne va pas avoir une idée de ... de la sorte. On l'occupa avec son basard du confluant, à raser dans 20 ans, et dire qu'à l'origine il y avait un projet de tours à cet endroit. C'est vraient une ville de N.... Surtout les années Noir/Noire.

Je lui ferait manger ses tuiles, regardez les saloperies que ça a donné dans les rues de la ville, c'est grandiose toutes ces horreurs roses bonbon. Il est ou le temps de Pradel, ça c'était du maire!


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01-05-2005 12:51
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Boris_F
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Franchement, Vive les tours, ton point de vue est défendable, mais je te demande seulement de modérer tes propos s'il te plaît et de soigner ton vocabulaire, merci...


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01-05-2005 20:08
Tachon69
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bonjour,

moi, je trouve que tu est un peu dur, je vis dans cette ville depuis 14 ans et c'est la premiere année que je la vois autant evolué, c'est extraordinaire, en plus, il y a la tour oxygene, c'est deja pas mal 120metre ca fera deja mieu et en plus c'est vers la gare donc si il y a des hommes d'affaires ou autres rechercheur de bureau, ca fera bien ville dynamique et il se diront que ce serait une bonne affaire de s'installé ici. bien sur, la defense aussi  fait une grande ombre a la part dieu, c'est vrai la part dieu a une tour alors que la defense en a plein D9  D9


think different, think tachon69

01-05-2005 23:46
yukikaze
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vive les tours a écrit:

des petit projets pour le grand Lyon (grand n'a que le nom). Cette ville me saoiule tellement que je me suis cassé à Montréal, là il y a des tours, des vrais!
Ca fait quatre ans -1 que j'ai vécu dans la capitale de Guignol, que je passe davant le trou de la futur tour. Même pas une érection, c'est vraiment une ville impuissante! (un peut d'humour ne fait pas de mal!). Ils vont le boucher ou quoi, et pas avec un musé de merde au moins. Non par-ce qu'a L'EAL ils les font bosser sur un projet de musé là justement. J'espère que Colomb ne va pas avoir une idée de ... de la sorte. On l'occupa avec son basard du confluant, à raser dans 20 ans, et dire qu'à l'origine il y avait un projet de tours à cet endroit. C'est vraient une ville de N.... Surtout les années Noir/Noire.

Je lui ferait manger ses tuiles, regardez les saloperies que ça a donné dans les rues de la ville, c'est grandiose toutes ces horreurs roses bonbon. Il est ou le temps de Pradel, ça c'était du maire!


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ton pradel , tu peux te le garder !!!
si tu trouves que l'echangeur de perrache c'est grandiose alors je doute de ta capacite a discerner le bon du mauvais !
quand on sait qu'il a voulu demolir le vieux lyon ! merci Malraux !

il faut du raisonnable ! pas du prententieux. une tour de 400 m a lyon ne sert a rien et ferai tache dans le paysage. des tours oui ! mais a la dimension de lyon. le crayon est parfait !

je prefererais que l'on fasse disparaitre les vaux en velin , st priest st fons et autres deja, qu'on les rehabilitent.
le projet confluence me plait parce qu'il va dans ce sens.
et si il n'y pas de tour, ce n'est pas grave ! je veux quelque chose d'humain .

j'aime cette ville telle qu'elle est ( malgre ses defauts ) et je ne veux pax voir une foret de beton pousse partout et n'importe comment comme le voulait pradel. ses deux seuls merites : le crayon et le musee gallo romain sinon le reste c'est de la merde ! et encore je suis poli !

encore une chose ! je prefere les toits rouges de lyon , au gris de paris !


Colonia Copia Felix Munatia Lvgdvnvm

07-05-2005 23:43
G
Grumpy
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vive les tours a écrit:

des petit projets pour le grand Lyon (grand n'a que le nom). Cette ville me saoiule tellement que je me suis cassé à Montréal, là il y a des tours, des vrais!
Ca fait quatre ans -1 que j'ai vécu dans la capitale de Guignol, que je passe davant le trou de la futur tour. Même pas une érection, c'est vraiment une ville impuissante! (un peut d'humour ne fait pas de mal!). Ils vont le boucher ou quoi, et pas avec un musé de merde au moins. Non par-ce qu'a L'EAL ils les font bosser sur un projet de musé là justement. J'espère que Colomb ne va pas avoir une idée de ... de la sorte. On l'occupa avec son basard du confluant, à raser dans 20 ans, et dire qu'à l'origine il y avait un projet de tours à cet endroit. C'est vraient une ville de N.... Surtout les années Noir/Noire.

Je lui ferait manger ses tuiles, regardez les saloperies que ça a donné dans les rues de la ville, c'est grandiose toutes ces horreurs roses bonbon. Il est ou le temps de Pradel, ça c'était du maire!


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Si vous voulez je te donne des exemplaires pour les comparer c'est deux villes.
La nature aux alentours de Lyon est vraiment magnifique vous pouvez choisir quelle genre de nature vous aimerez visiter  mais à Montréal on n'a pas grande chose.

pardonnez moi mais vous exagerer   B9

08-05-2005 19:50
Tachon69
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bon, a votre avis, dans combien de temps, apres ou pendant la construction de oxygene, va t-il y avoir un autre projet de tour a la part dieu??? c'etait quoi les seize autre projet de tours a la part dieu?? grand-petit??


think different, think tachon69

08-05-2005 20:36
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virg
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J'espère que la possible construction de la Tour Oxygène va entraîner d'autres projets à la Part-Dieu (par exemple: quel sort pour la tour UAP? Ou encore l'autre fameux lot, le J je crois).

Ils y avaient toutes sortes de projets (grands et petits). Je sais juste que le dernier projet était la fameuse Tour Lumière de 142m.

 

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