Liège - Musée de la Boverie

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De nouveaux aménagements au parc de la Boverie, le "Central Park" liégeois
Vous l'aurez peut-être constaté en vous y promenant: des aménagements sont en cours à la Boverie à Liège. Après la rénovation du musée et l'installation d'une nouvelle passerelle, c'est le cheminement dans le parc qui a été  repensé.
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Ce dimanche, je suis venu visiter le musée, afin notamment de découvrir l'expo temporaire consacrée aux sculptures hyperréalistes.
La grande foule avait fait le déplacement. Si on peut saluer le succès de cette expo, il met aussi en lumière l’exiguïté du hall d'entrée lors d'un tel événement. La signalisation laisse elle aussi un peu à désirer. Le vestiaire est caché derrière une grande porte identique à celle permettant l'entrée vers les collections et l'expo.

La rénovation du bâtiment a été soignée. L'espace du rez-de-chaussée est bien utilisé. C'est là qu'on retrouve les expositions temporaires. L'annexe contemporaine s'intègre bien au bâtiment initial. Les grands espaces permettent d'accueillir des œuvres dites "monumentales". J'ai pu remarquer qu'une partie du rez-de-chaussée n'était pas utilisée. Le musée est ainsi polyvalent, et peut donc accueillir des expos plus grandes encore. De plus, le rez-de-chaussée accueille un petit espace "jeunes artistes", très sympa lui aussi.

Les collections permanentes sont placées au -1.
D'un côté, la collection des Beaux-arts de la Ville. La Ville a pu acquérir au fil des ans des œuvres de Magritte, Delvaux, Picasso, Alechinsky... On est ici dans un musée classique, avec une scénographie à l'ancienne qui retrace l'histoire de l'art selon un ordre chronologique. C'est propre et net, mais cruellement ennuyeux. À cet égard, je recommanderais aux conservateurs de tels musées de visiter le tout nouveau Mudia, dans le petit village de Redu. Ce "Musée didactique d'art" est une petite merveille qui retrace sept siècles d'histoire de l'art avec une scénographie intelligente, didactique mais aussi ludique.
De l'autre côté, c'est la galerie noire, consacrée aux dessins et gravures. Même si la collection est réduite, j'ai préféré cette galerie à la première. Mais on peut mieux faire quand même.
Enfin, coincé entre les deux galeries, on retrouve un couloir en cul de sac où sont exposés les bustes. C'est à la fois mal pensé et sans intérêt.

In fine, La Boverie semble donc avant tout miser sur ses expos temporaires. Vu que visiblement ils n'ont de toutes façons aucune inventivité pour mieux exploiter leur collection permanente, je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal. De plus, qui dit expos temporaires dit renouvellement, et donc le public d'habitués  est invité à revenir. Pour ceux qui, comme moi, n'auraient pas fait le déplacement pour un musée classique, les expos temporaires sont aussi un moyen d'attirer un public nouveau. Les expos temporaires permettent au musée de se réinventer, de varier les propositions, et de lui faire une publicité régulière. Bref, d'être dynamique.

RTBF :

Patrimoine : l’histoire de la Boverie, "le Versailles sur Meuse"

Chloé Hannon
Publié à 10h57

Chaque semaine, le magazine Télépro met un bâtiment du patrimoine belge à l’honneur dans ses pages. Sous la plume de Barbara Witkowska, on découvre la Boverie sous toutes ses coutures. Le rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire, Julien Bruyère, était sur les ondes de Liège Matin pour retracer l'histoire du musée, le cadre du projet "#Restart", le plan de la RTBF lancé en soutien à la culture et aux médias, secteurs durement touchés par la crise du Covid-19.

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