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Ce sont hors ligne de métro il me semble les 450M€. (D’après l’article posté le rerefr)
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exclu : métro.
Il y a bien d’autres projets. par exemple le PEM de la gare de Carhaix.
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Une enveloppe de 200 millions d’euros du plan France Relance est dédiée aux projets de nouvelles lignes de métro dont les travaux débutent avant la fin de l’année 2022. Pour ces derniers les demandes de subvention devront être déposées avant le 15 janvier 2021.
Qui à part Toulouse ?
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Effectivement, greg59 à mal lu l'article et mal interprété
D'après l'article, il y a une enveloppe de 450millions hors Paris et hors projet métro.
Donc avec une enveloppe de 200 millions en plus pour tout projet de métro, hors Paris, dont les travaux démarrent avant fin 2022.
Le dossier de demande doit être déposé avant le 15 janvier 2021.
Lille, non
Rennes, non
Marseille : un prolongement de métro dont les travaux demarreraient avant fin 2022 ? Les études sont elles aussi avancées ?
Lyon : un prolongement de métro ou une 5eme ligne? Les études sont elles aussi avancées que la 3eme ligne de métro avec début des travaux avant fin 2022?
Effectivement, à part la 3eme ligne de métro de Toulouse je ne vois pas. C'est intéressant de voir que le montant correspond pile-poil à la demande pour boucler le financement de la 3eme ligne de métro TAE.
Dernière modification par oc31 (20-12-2020 13:59:50)
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Bonjour à tou.te.s,
Je pose ça ici,
L’absurdité du projet pharaonique d’hyperloop marseillais
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Voilà qui paraît pour le moins prématuré alors que la technologie est loin d'être au point, que l'on ne connaît pas le coût d'investissement ni de fonctionnement en définitive, que l'on ne sait pas si cela peut être utile et viable pour des dessertes locales. Je ne vois même pas comment on peut oser une estimation financière, même grossière.
... Si j'étais un peu grinçant, je dirais qu'il s'agit là d'un moyen de récolter de l'argent et de se positionner comme les premiers à y avoir penser, au cas où un jour ce type de moyen de transport venait à devenir mature, sachant que pour l'instant il ne s'agit que de particuliers, quand bien même leur CV est ronflant. Il n'y a derrière cette proposition aucun acteur sérieux et solide du transport (constructeurs, délégataires et gestionnaires).
Dans tous les cas, le présenter comme une solution de court terme n'est pas très sérieux et il y aurait tant d'autres solutions plus simples et immédiates à proposer pour améliorer les transports à Aix-Marseille (ou ailleurs).
Dernière modification par Ptiloulou (04-01-2021 16:17:03)
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C'est se tromper de cible que de proposer ce type d'infra comme mode de transport métropolitain. On est plus sur du TGV de luxe que sur du métro en terme d'usage. L'argument principal étant la vitesse (théorique), c'est vraiment contre-intuitif de proposer des trajets courts avec plusieurs arrêts, qui multiplient les phases d'accélération/décélération et font perdre l'avantage de la prise de vitesse. Un Marseille-Paris à 1000 km/h ça peut se justifier (ça se justifierait plus s'il n'y avait déjà pas le TGV), mais un Marseille-Aix avec quatre arrêts intermédiaires, je ne vois pas comment ça peut se substituer efficacement à un métro ou un train régional.
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Sur le sujet dédié au projet de Loop dans le forum de Marseille, un des entrepreneurs du projet répond aux questions et défend son projet, pour les curieux
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Ce dimanche, Elon Musk visité le Méga tunnel Vegas Loop , construit par sa société de forage The Boring Company . Avec ça tunnel souterrain , le magnat cherche à révolutionner transport touristique , car il emmènera les gens d’un bout à l’autre de la ville en utilisant Véhicules Tesla.
urban fusions
Heureusement qu'Elon Musk, l'homme aujd le plus riche du monde, a des millions à dépenser, mais est-ce que ça fait rêver ? des tunnels pour véhicules électriques autonomes, à quel prix ? quel impact écologique ? quelle capacité ?
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C'est clairement une mobilité pensée pour une niche de gens riches. Cette hype autour des projets d'Elon Musk me fatigue parfois.
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La crise du Covid-19, va-t-elle renforcer l’utilisation de la voiture individuelle ? C’est la crainte de certains opérateurs de transport, notamment au regard des résultats de l’observatoire de la mobilité 2020, réalisé par l’Union des transports publics et ferroviaires. Il en ressort que « 31 % des voyageurs comptent délaisser partiellement ou totalement le transport public et se reporteraient à 29 % sur les modes actifs (marche, vélo…) et/ou la voiture individuelle (16 %). »
https://www.20minutes.fr/societe/296409 … ent-keolis
Résultat de l'étude : https://www.utp.fr/sites/default/files/ … te2020.pdf
Dernière modification par greg59 (01-02-2021 14:06:17)
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62 dossiers ont été déposés pour l'appel aux projets de TCSP
62 autorités organisatrices de la mobilité adhérentes (AOM) du GART se sont d’ores et déjà déclarées intéressées pour proposer un ou plusieurs projets au 4e appel à projets transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux (hors Île-de-France) #1 pic.twitter.com/99ITkZfuu2
— GART (@GART_officiel) February 18, 2021
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Ça voudrait donc dire que les collectivités ne sont pas trop das l'attentisme concernant leurs investissements, ce qui est une bonne nouvelle même si c'est un peu plus risqué en ce moment.
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Covid-19 : à Paris comme dans les autres métropoles mondiales, les transports en commun sont désertés
-50% à Paris, Madrid ou Istanbul, -60% à Berlin et New York, -70% à Milan et Lisbonne, -80% à Londres… Ce ne sont pas les soldes dans les capitales de la mode, mais les chiffres de la désaffection pour les transports en commun. Le Covid-19 est passé par là, et, dans ces pays, tous plus ou moins confinés ou sous-couvre-feu, la fréquentation des métros, bus et trains s'en ressent.
[....]
Pour la capitale française, l'affluence dans le métro, remontée à près de 70% de son niveau de 2019 en septembre 2020, est redescendue à 50% au second confinement de novembre, et reste stable depuis.
Ce n'est pas le cas pour Londres par exemple, qui était aussi à 50% en novembre, avant de chuter logiquement depuis le reconfinement de fin décembre pour tomber à 23% en février.
Les New-Yorkais ont aussi déserté leur métro puisqu'ils n'étaient plus que 40% à l'emprunter en janvier, toujours par rapport aux niveaux de 2019. C'est d'ailleurs en Amérique du Nord que les baisses sont les plus fortes : la fréquentation stagne autour de 20% à San Francisco, Ottawa ou Montréal.
En Europe, la situation diverge en fonction du confinement ou non des pays. Avec un niveau de restrictions similaire à la France, Barcelone, Madrid, Bruxelles, Budapest ou Istanbul affiche aussi, peu ou prou, une affluence divisée par deux par rapport au monde d'avant.
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Un nouveau guide de recommandations pour l’évaluation socio-économique des projets de transport collectif sous maîtrise d’ouvrage locale
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Le 11 avril dernier, une tribune est parue dans le JDD, dans laquelle les maires de Paris, Montpellier et Dunkerque, ainsi que deux présidents ou vice-président de département, de même qu'Audrey Pulvar, candidate à la présidence de la région IDF, manifestent leur volonté de rendre les transports collectifs gratuits, tout en se calquant sur le modèle luxembourgeois, mais aussi sur d'autres exemples à l'international (Chine, USA, Brésil et Estonie notamment). Qu'en pensez-vous de cette initiative ?
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ … 7900018881
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Si elle devait se généraliser, cette (fausse) "gratuité" ne me semblerait viable ni pour l'investissement (surtout quand le PIB baisse, le niveau d'imposition demeure l'un des plus élevé au monde et de nombreuses entreprises vont disparaître), ni pour le fonctionnement des transports publics (des moyens de transport parfois déjà saturés au moment où les personnes en ont besoin).
Sur le principe, pourquoi rendre gratuit le déplacement motorisé alors que l'accès à la justice, la nourriture, le logement, l'instruction ou la santé ne le sont que pour très peu de personnes ?
Rappelons que le PIB luxembourgeois par habitant (101 640 €) est en 2020 triple du français (33 690 €) et que la superficie de ce pays (2 586 km²) est 249 fois moindre (213 fois si l'on s'en tient à la France métropolitaine). L'économie luxembourgeoise se fonde d'ailleurs essentiellement sur une "optimisation fiscale" qui prive ses voisins des ressources utiles à développer leur offre de transports publics, entre autres.
Par ailleurs, en matière de transports publics, les Etats-Unis ou le Brésil sont-ils des modèles ?
Ceci étant dit, toute expérimentation locale est intéressante.
Dernière modification par Samuel S (19-04-2021 08:47:33)
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C'est un problème qui me semble faussement compliqué. Il y a des cas bien particuliers où la gratuité peut jouer en faveur des TC et le reste du temps ça ne marcherait pas, voire serait détrimentaire au maintien d'un certain niveau de service et à l'investissement.
De la manière dont je vois les choses, il faut se poser deux questions :
1. Est-ce que la fréquentation d'un réseau de TC est inférieure à ce que l'on pourrait attendre, compte tenu de la population, fréquence des déplacements, étendue du réseau, etc. ?
Si oui, :
2. Est-ce que le tarif constitue une barrière d'entrée majeure pour un nombre important de personnes et usagers potentiels ?
Si encore oui, alors on peu réfléchir à rendre les transports gratuits pour toute ou partie de la population, afin de les rendre plus accessibles et augmenter leur fréquentation.
Selon ce schéma, il me semble inutile d'implémenter un régime de gratuité si un réseau est déjà bien fréquenté, voire en saturation, et si la barrière tarifaire ne constitue pas un frein majeur à l'utilisation des TC.
Après, bien entendu, il y a énormément de paramètres à prendre en compte lors de l'étude de la fréquentation, donc loin de moi l'idée de vouloir sur-simplifier la chose. Je veux toutefois dire que la question doit se poser localement, selon les besoins de chaque territoire et selon ses capacités en TC. De toute façon, on a largement dépassé la question de principe, puisqu'il y a déjà des territoires en France où la gratuité existe. Reste donc à évaluer son impact potentiel sur chaque réseau/territoire. Il y a plein de territoires où les TC sont sous-utilisés et empruntés principalement par des catégories de population à faibles moyens (jeunes ou pauvres tout simplement). D'un autre côté, un réseau qui coûte des milliards à faire marcher et qui transporte des millions de gens chaque jour, avec plusieurs lignes à saturation et où une part importante des abonnement voyageurs est payée par les entreprises, j'ai du mal à imaginer en quoi la gratuité apporterait un changement majeur, sans même parler de bénéfice.
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totalement pour ! il n'y a pas de raisons qu'on puisse rouler gratuitement sur les routes payées par nos impots mais qu'on ne puisse pas prendre des transports en commun sans payer de sa poche ! le deuxième service est bien plus "public" !
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Personne ne roule gratuitement sur les routes, la TICPE ça ne vous dit rien ?
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La gratuité totale ne me semble pas une bonne idée. En revanche, la gratuité partielle comme à Montpellier, seulement pour les habitants, qui peuvent par ailleurs être contribuables, me semble des plus intéressantes.
Cela permet d'éviter que le contribuable n'ait par ailleurs à payer en tant qu'usager là où l'usager venant de l'extérieur n'a pas contribué. Cela permet donc de revenir sur cette injustice.
Et plutôt de de faire reposer 33% du prix du billet sur un certain nombre d'usagers locaux, il ne me paraît pas absurde de le faire reposer sur un plus grand nombre (a priori) de contribuables.
Cela évite également tout effet de seuil lié à l'âge ou aux ressources avec des distinctions complexes entre les usagers, avec cette idée que "ce sont toujours les mêmes qui paient". Ce sera aussi le cas, avec le contribuable, mais la contrepartie me semble quand même plus évidente.
Et puis nous sommes à l'ère de la mobilité post-covid. On veut sans doute tous croire que les gens reviendront en masse vers les TC, que ces derniers connaitront les mêmes progressions pour qu'on puisse s'en plaindre et demander des infrastructures plus performantes ( ), mais ça ne va pas de soi. Même les acteurs des transports en commun semblent plus inquiets qu'ils ne le laissent paraître.
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MiKL-One a écrit:
la gratuité partielle comme à Montpellier, seulement pour les habitants, qui peuvent par ailleurs être contribuables, me semble des plus intéressantes.
Sauf que les personnes extérieures à l'agglomération ne représentent pas grand monde sur le réseau et donc pas beaucoup de recettes, alors que conserver une tarification représente un coût en termes exploitation (systèmes billettiques, équipes de contrôle). Au-delà de la symbolique, ce n'est pas très pragmatique.
Pour les grands réseaux comme celui de Montpellier, tirer un trait sur presque 40 M€ de recettes commerciales va se payer à long terme (plus de dépenses de fonctionnement = moins d'investissements), même si à court terme on va quand même sortir quelques projets pour faire croire que ça n'a pas d'impact.
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Les touristes ne sont-ils pas à l'origine de retombées économiques autrement plus importantes que des tickets de transport en commun ? Ne peuvent-ils pas se sentir un peu discriminés s'ils sont les seuls à payer directement ?
A mon sens, il y a tant d'investissements encore à réaliser pour le transport et le reste dans nos agglomérations que je trouve dommage de réduire les ressources.
Dernière modification par Samuel S (20-04-2021 15:57:01)
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Bilo a écrit:
Sauf que les personnes extérieures à l'agglomération ne représentent pas grand monde sur le réseau
A Bordeaux, on parle de 50% des usagers.
alors que conserver une tarification représente un coût en termes exploitation (systèmes billettiques, équipes de contrôle)
Le système de billettique, ok. Etant entendu que c'est quand même très utile d'avoir des statistiques et donc d'inviter à valider. Je ne sais pas ce que représente ce coût quand on parle aujourd'hui de smartphone, d'application, de dématérialisation, de MaaS... Peu de chose j'imagine.
Quant aux équipes de contrôle, leur mission serait en partie diversifiée. D'ailleurs, le contrôle des titres n'est déjà qu'une partie de leur mission. Ce coût doit-il être pris en charge par le contribuable ou par l'usager ? C'est la seule question. Je n'ai pas la réponse parce que ni l'une ni l'autre de ces solutions ne me choque.
Pour les grands réseaux comme celui de Montpellier, tirer un trait sur presque 40 M€ de recettes commerciales va se payer à long terme
Il ne s'agit pas de tirer un trait sur 40M€ de recettes mais d'en appeler au contribuable. Il faut voir si c'est soutenable et ce que représente 40M€ par rapport au nombre d'usagers payant et par rapport au nombre de contribuables.
Samuel S a écrit:
Les touristes ne sont-ils pas à l'origine de retombées économiques autrement plus importantes que des tickets de transport en commun ? Ne peuvent-ils pas se sentir un peu discriminés s'ils sont les seuls à payer directement ?
Ah mais les touristes sont des contribuables. Si la qualité de contribuable suffit, on peut imaginer la gratuité pour eux aussi. Il n'est plus très compliqué de démontrer que l'on s'est acquittés de la taxe de séjour. Quitte d'ailleurs à augmenter cette taxe de séjour.
A mon sens, il y a tant d'investissements encore à réaliser pour le transport et le reste dans nos agglomérations que je trouve dommage de réduire les ressources.
Je suis très partagé sur deux modèles très différents : celui où le financement repose essentiellement sur l'usager ou celui où il repose sur le contribuable. L'avantage du second pour moi est surtout de permettre de distinguer le centre et la périphérie. Alors si on veut bien réaliser cette distinction en augmentant les tarifs des seconds avec un zonage... Je ne suis pas fondamentalement contre. Ca me semble plus compliqué politiquement.
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Bonjour,
A mon sens la gratuité peut intervenir dans 2 cas de figures :
1) une petite agglo comme Dunkerke ou Calais (que des bus , pas métro ni tram)
2) un hyper centre ou les grandes radiales convergentes de tram/métro/bus sont rentables . Entre le terminus de l’hypercentre et une station à 5/6 station de la c'est gratuit. Au delà c'est payant car la balance gratuité/nombres d'utilisateurs ne tient plus financièrement.
Je ne serai pas choqué de voir, des arrêts de tram entre le grand boulevard et Lille Flandres gratuit (si on sait qu'au délà , il y a assez d'utilisateur qui montent et descendent.
Je ne sais pas si vous voyez clairement l'idée ?
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