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Oui surtout que ça permettrait de sécuriser les gardes corps, c’est peut être mon côté papa poule mais je trouve ça hyper dangereux pour les enfants
PoetPoet a écrit:
Tu iras parler de ça à l'institutrice qui a filé deux crêpes à un gamin lors du carnaval de l'école...
Institutrice qui était au courant de l'allergie du môme, et qui a justement été condamnée pour l'erreur fatale qu'elle a commise. CQFD.
PoetPoet a écrit:
Voilà, dans le doute, on en arrive a ne plus accepter le moindre risque... et une condamnation par la Halde ou autre, c'est toujours plus acceptable qu'une quelconque responsabilité (ne serait-ce que morale) dans un accident impliquant un gosse.
Ben non, c'est pas acceptable, la preuve même l'équipe Gaudin a réussi à se conformer à la loi sur ce sujet.
Marseille change... ou pas.
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85 millions d’euros à décrocher pour la rénovation de 5 groupes scolaires marseillais
30 mars 2021
La majorité municipale lance le premier acte de son « grand plan écoles d’avenir », avec la rénovation de 5 groupes scolaires à Marseille, soit 11 écoles “geep”. Elle compte sur des subventions de l’Anru et sur « France relance » pour financer les travaux évalués à 85 millions d’euros.
(...)
Cette restructuration marque le lancement effectif du « grand plan écoles d’avenir » du Printemps marseillais avec les premiers grands travaux programmés. Il s’agit d’une réhabilitation complète qui comprendra une phase de « désamiantage. La structure sera quasiment désossée, puis ensuite renforcée pour la rendre résistante au feu, imperméable à l’eau et nous allons reconstruire la structure avec des matériaux nobles et bio-sourcés. Il y a aura un mieux-être thermique et phonique », détaille Pierre-Marie Ganozzi, qui insiste sur le fait que cette « restructuration » vise aussi à « garder le patrimoine qu’il y a dans notre ville ».
(...)
Tous les services sont sur le pont pour arriver à boucler ce premier dossier avant fin avril. « C’est un défi financier, mais aussi humain, d’arriver à répondre en aussi peu de temps à ce projet, poursuit l’adjoint à l’Éducation. On demande aux services énormément de travail, pour rendre un dossier complet en moins d’un an
(...)
Il travaille également au lancement d’études sur les futures cours végétalisées dans dix écoles de Marseille, qui n’ont pas encore été sélectionnées. L’ambition est de lancer les travaux en 2022 ou 2023. Là encore, c’est une course contre la montre pour décrocher « le maximum de subventions possibles, en répondant à l’appel à projets de l’Agence régionale de l’eau », poursuit Pierre-Marie Ganozzi, attentif à ce qui se passe dans d’autres villes. « Paris a réussi à obtenir 5 millions d’euros grâce à l’Union européenne » pour ce type de projets.
(...)
La rénovation des 5 groupes scolaires constitue le premier acte d’un plan plus ambitieux de rénovation et reconstruction d’écoles marseillaises, dont le projet devrait figurer dans le contrat Etat-Ville qui semble de se dessiner.
Benoît Payan doit d’ailleurs revoir Emmanuel Macron dans le courant du mois de mai. « Nous sommes aujourd’hui en train d’avancer sur le choix des écoles, les montants que cela va coûter… L’objectif est de présenter un grand projet clé en main, pour que l’État puisse rapidement donner son aval »
(...)
Sur le même sujet
https://www.20minutes.fr/societe/301058 … ver-ecoles
« Nous retournons avec Benoît Payan voir le président de la République au début du mois de mai, prévient Pierre-Marie Ganozzi. S’il nous permet de financer 600 millions, ce sera parfait. Si on n’a que 100 millions, on sera mécontent… »
Et moi, en tant que contribuable national qui n'est plus marseillais, je serais très mécontent que la Ville obtienne 600 M€ de l'Etat pour ses écoles, c'est beaucoup trop et une totale rupture d'égalité avec les autres communes de France qui elles font le job. Il faut que les élèves travaillent dans de bonnes conditions mais c'est à la Ville d'assumer ses responsabilités et d'être mieux gérée, comme toutes les autres communes.
Bilo a écrit:
Sur le même sujet
https://www.20minutes.fr/societe/301058 … ver-ecoles« Nous retournons avec Benoît Payan voir le président de la République au début du mois de mai, prévient Pierre-Marie Ganozzi. S’il nous permet de financer 600 millions, ce sera parfait. Si on n’a que 100 millions, on sera mécontent… »
Et moi, en tant que contribuable national qui n'est plus marseillais, je serais très mécontent que la Ville obtienne 600 M€ de l'Etat pour ses écoles, c'est beaucoup trop et une totale rupture d'égalité avec les autres communes de France qui elles font le job. Il faut que les élèves travaillent dans de bonnes conditions mais c'est à la Ville d'assumer ses responsabilités et d'être mieux gérée, comme toutes les autres communes.
On peut aussi argumenter que l'État a une part de responsabilité pour avoir fermé les yeux et laissé faire la dégradation des locaux scolaires depuis une vingtaine d'années.
Les alertes des parents et des enseignants étaient récurrentes, les services locaux de l'État (rectorat, préfecture) auraient pu et dû sommer bien plus tôt la ville de garantir la sécurité et la salubrité de ses locaux pour les enfants et les personnels.
Et de toute façon, si la ville est défaillante, le dernier recours est une mise sous tutelle, donc encore une fois c'est l'État (donc la solidarité nationale) qui paye.
reuze a écrit:
On peut aussi argumenter que l'État a une part de responsabilité pour avoir fermé les yeux et laissé faire la dégradation des locaux scolaires depuis une vingtaine d'années.
Sauf que nous sommes dans une république décentralisée et que cela ne relève donc pas de sa responsabilité.
reuze a écrit:
Et de toute façon, si la ville est défaillante, le dernier recours est une mise sous tutelle, donc encore une fois c'est l'État (donc la solidarité nationale) qui paye.
Non, la mise sous tutelle, c'est l'Etat qui décide, pas forcément qui paye.
C'est trop facile de mal gérer et après d'appeler à la solidarité nationale. Ce n'est pas comme s'il y avait eu une catastrophe naturelle ou une branche économique qui s'était effondrée.
J'espère juste, comme il s'agit d'un propos oral, que Pierre-Marie Ganozzi pensait plus qu'il serait "déçu" que "mécontent" comme il a dit, ce qui sinon n'est pas une bonne manière pour solliciter une aide d'un tiers que rien n'oblige.
Il va falloir que cette municipalité se donne les moyens de financer grandement par elle-même ses projets même si ça prendra du temps de dégager des marges de manœuvre budgétaires et que c'est un travail besogneux de chasser les économies et d'améliorer l'organisation interne.
Si ca peut te rassurer Bilo, je doute fortement au vu du contexte politico économico sanitaire qu'un tel montant soit attribué en subvention à la Ville de Marseille pour la réalisation de travaux d'entretien d'équipement scolaire. Quelque soit le contexte par ailleurs, et même dans le cadre du programme France Relance. 600 millions c'est un chiffre complétement hallucinant. C'est assez inquiétant par ailleurs qu'un adjoint au maire balance qu'ils ont besoin d'obtenir un tel montant de subvention pour réaliser leur programme politique.
Si ils arrivent à capter autant d'argent, je dis mille fois bravo, je leur souhaite franchement de réussir. Mais ca me parait totalement aberrent. Jusqu'à présent, le premier financeur de très très loin c'était le CD avec 150 millions d'euros mis sur la table sur la totalité du dernier mandat. L'Etat a toujours jusqu'à présent participer avec parcimonie aux opérations de la ville, même dans le cadre de la politique de la ville (DPV). Peut-être aussi dans le cadre des programmes ANRU, mais les dossiers mettent un temps fous à être montés et validés dans les plus hautes instances.
600 millions pour une ville de 850 000 habitants ça revient à demander 7M€ pour une ville de 10 000 habitants ! important mais pas déconnant non plus !
Marseille championne du doublon métro/tram... Pour un des réseaux les moins extensifs de France...
Marseille 13 km sur 19,2 soit 68% de doulon (stations de tram à - de 500m d'une station de métro).
Lille 5 km sur 17,5 soit 29% de doublon. Lyon 4 km sur 66 soit 6% de doublon. Toulouse 0 km sur sur 17 soit 0% de doublon.
Bilo a écrit:
reuze a écrit:
On peut aussi argumenter que l'État a une part de responsabilité pour avoir fermé les yeux et laissé faire la dégradation des locaux scolaires depuis une vingtaine d'années.
Sauf que nous sommes dans une république décentralisée et que cela ne relève donc pas de sa responsabilité.
En théorie oui, en pratique non.
Ronaldo a écrit:
600 millions c'est un chiffre complétement hallucinant. C'est assez inquiétant par ailleurs qu'un adjoint au maire balance qu'ils ont besoin d'obtenir un tel montant de subvention pour réaliser leur programme politique.
Il a commencé à être dit en début d'année qu'il faudrait budgétairement deux mandats et non pas un seul pour réaliser ce programme de réhabilitation. Ce chiffre de 600 M€ est donc juste une clarification, qui est de bon aloi.
marseillebouge a écrit:
600 millions pour une ville de 850 000 habitants ça revient à demander 7M€ pour une ville de 10 000 habitants ! important mais pas déconnant non plus !
Je ne conteste pas le besoin. L'école est un facteur important d'égalité des chances et dans l'accomplissement futur des individus.
S'il y a un programme d'aides national, il est normal que Marseille y ait droit. Je contesterais par contre un traitement de faveur outrancier, même si les premières victimes dans cette histoire sont les enfants, ce qui est très dommageable mais n'est pas la faute d'un habitant de Roubaix ou d'Albi. Un coup de pouce par contre, pas de problème, pour récompenser les bonnes initiatives.
Bilo a écrit:
reuze a écrit:
On peut aussi argumenter que l'État a une part de responsabilité pour avoir fermé les yeux et laissé faire la dégradation des locaux scolaires depuis une vingtaine d'années.
Sauf que nous sommes dans une république décentralisée et que cela ne relève donc pas de sa responsabilité.
Sur les 300 rapports de la commission sécurité incendie dans les écoles publiques communiqués par la ville en janvier, le collectif des écoles de Marseille dénombrait environ 80 avis défavorables.
Quand une commmission de sécurité donne un avis défavorable à l'ouverture de locaux scolaires, c'est effectivement au maire de faire les travaux nécessaires et sinon, de prendre un arrêté de fermeture. S'il ne le fait pas, les textes prévoient que le Préfet le met en demeure d'agir puis se substitue à lui en agissant au nom de la commune. Donc l'État est bien dans la chaîne de responsabilité.
Et ces écoles ne se sont pas subitement dégradées, les alertes qui remontaient aux services de l'État auraient dû déclencher une procédure bien avant.
Bilo a écrit:
reuze a écrit:
Et de toute façon, si la ville est défaillante, le dernier recours est une mise sous tutelle, donc encore une fois c'est l'État (donc la solidarité nationale) qui paye.
Non, la mise sous tutelle, c'est l'Etat qui décide, pas forcément qui paye.
C'est trop facile de mal gérer et après d'appeler à la solidarité nationale. Ce n'est pas comme s'il y avait eu une catastrophe naturelle ou une branche économique qui s'était effondrée.
J'espère juste, comme il s'agit d'un propos oral, que Pierre-Marie Ganozzi pensait plus qu'il serait "déçu" que "mécontent" comme il a dit, ce qui sinon n'est pas une bonne manière pour solliciter une aide d'un tiers que rien n'oblige.
Il va falloir que cette municipalité se donne les moyens de financer grandement par elle-même ses projets même si ça prendra du temps de dégager des marges de manœuvre budgétaires et que c'est un travail besogneux de chasser les économies et d'améliorer l'organisation interne.
La mise sous tutelle d'une commune ne se fait pas sans y consacrer des moyens RH et, dans le cas d'une ville aux finances exsangues, financiers.
La tutelle de l'Etat est un terme qui revient souvent notamment quand on parle de Marseille. Pourtant la tutelle administrative a priori de l'Etat sur les collectivités ne s'exerce plus depuis les lois Defferre. La mise sous tutelle d'une collectivité est a posteriori et rentre dans le cadre du contrôle budgétaire, il faudrait que la CT vote un budget en déséquilibre, ou présente un compte administratif déficitaire, pour qu'en dernier recours la chambre régionale des comptes (si ses préconisations ne sont pas suivies par la CT) confie au préfet l'exécution du budget.
reuze a écrit:
La mise sous tutelle d'une commune ne se fait pas sans y consacrer des moyens RH et, dans le cas d'une ville aux finances exsangues, financiers.
Je ne suis pas familier de ce type de procédure, mais avec la nomination de quelques hauts fonctionnaires par arrêté préfectoral à la place de tout le conseil municipal, le blocage des investissements, des baisses de subventions, des économies dans tous les services municipaux voire des augmentations d'impôts, je ne suis pas certain que l'Etat mette beaucoup d'argent dans ce type de procédure, peut-être une aide par rapport à la renégociation des prêts.
De toute façon, à Marseille on n'en est pas là. Une stratégie donnant-donnant me paraît plus convaincante, c'est-à-dire que la Ville devrait montrer à l'Etat les efforts de gestion qu'elle fait et serait alors récompensée en retour, mais je ne suis pas certain que cela soit le scénario privilégié ici (au nom de l'idée que la première priorité est de répondre aux besoins sociaux de la population plutôt que de diminuer le budget de fonctionnement).
Bilo a écrit:
ce qui est très dommageable mais n'est pas la faute d'un habitant de Roubaix ou d'Albi
L'habitant moyen de Roubaix, voire peut-être même d'Albi, est probablement plus subventionné par la communauté nationale qu'il n'y participe - ce qui doit d'ailleurs valoir pour une très grosse part des communes du pays mis-à-part Paris, quelques îlots métropolitains et leurs banlieues riches, ou des stations thermales / sports d'hiver.
Alors l'on peut tout à fait prôner une décentralisation à l'extrême, où la richesse produite sur un territoire y reste, comme les problèmes qui y sont générés - personnellement j'y suis assez favorable, mais ce n'est pas le paradigme actuel -, ou bien un modèle de solidarité nationale avec forte péréquation des richesses comme des ennuis - ce qui est plus proche de ce qui se fait aujourd'hui.
Et puis j'aime à croire que Marseille a, en d'autres époques, rendu quelques services au pays aussi.
Fracasse a écrit:
un modèle de solidarité nationale avec forte péréquation des richesses comme des ennuis - ce qui est plus proche de ce qui se fait aujourd'hui.
Oui, je ne remets pas en cause une certaine péréquation, juste qu'ici ça serait juste Marseille la bénéficiaire.
Si l'on considère un quart-de-siècle sous le gang LR local comme une catastrophe naturelle, alors tout paraît plus légitime !
Fracasse a écrit:
Si l'on considère un quart-de-siècle sous le gang LR local comme une catastrophe naturelle, alors tout paraît plus légitime !
Oui, surtout avec le gang PS en alternative.
Mais il y a pas mal d'autres territoires pauvres (par ex. suite à une désindustrialisation), aussi mal gérés (où certaines communes ont pour le coup connu une vraie tutelle budgétaire) avec parfois également des politiques avec des casseroles, qui n'ont eux ni la mer ni le soleil, moins hauts en couleur et un peu moins peuplés donc certes moins visibles au niveau national mais pas moins légitimes.
Après, au-delà de mon point de vue, la Ville de Marseille a entièrement raison de faire du lobbying si elle veut récupérer des sous, qui ne tente rien n'a rien.
Il ne faut pas perdre de vue que Marseille est la ville de France qui accueille le plus de secteur REP+ de France. (une trentaine de collèges et près de 150 écoles pour la seule ville de Marseille). Cela veut dire qu'il y a "très beaucoup" de pauvres donc beaucoup d'enfants à scolariser et peu de rentrées fiscales.
L'état fait un peu d'efforts pour les REP+ en terme de postes de prof mais aucun en terme de locaux.
Donc, selon moi, il n'est pas illogique de faire jouer la solidarité nationale. Surtout que les communes riches à proximité font leur maximum pour ne pas accueillir leur part de pauvreté en préférant payer des amendes plutôt qu'en construisant du logement social (entre autre aussi afin de maintenir le prix du foncier et ne pas perdre à la revente).
Ça s'appelle la péréquation et Bilo n'a pas fini de se poser des questions sur ses impôts s'il n'adhère pas à ce concept de cohésion entre les territoires. D'autant que l'UE adopte le même principe.
On peut en effet estimer que ces dernières décennies Marseille n'a pas pleinement profité des crédits qu'elle aurait pu obtenir. Certes c'est dû au manque de volontarisme des élus locaux mais un rattrapage éventuel ne serait pas scandaleux. Il est aussi de la responsabilité de l'Etat d'offrir aux enfants les meilleures chances de réussite à l'école de la République. Quand on en est au point que des faux plafonds s'effondrent sur les élèves...
On pourrait également évoquer les maires qui ont laissé construire en zone inondable. Une fois la catastrophe arrivée, c'est bien l'Etat qui paye une bonne partie de l'addition. La situation catastrophique des écoles marseillaise peut presque s'y apparenter. A présent seul l'Etat a la surface pour qu'une action rapide se concrétise.
pastis a écrit:
Ça s'appelle la péréquation et Bilo n'a pas fini de se poser des questions sur ses impôts s'il n'adhère pas à ce concept de cohésion entre les territoires.
La péréquation entre communes existe déjà à l'échelle nationale. La Ville de Marseille est ainsi bénéficiaire en 2020 de la dotation nationale de péréquation de 12,9 M€, sans compter une dotation spécifique au titre de la Ville (DSUCS) à hauteur de 77,3 M€ si j'en crois les documents budgétaires sur Internet.
La Métropole a aussi eu droit à un bonus exceptionnel de 50 M€ par an à partir de sa création, lui conférant une dotation par habitant plus élevée que les autres métropoles à compétences équivalentes.
Pour moi la péréquation est donc déjà active.
Oui mais la péréquation est ajustable selon la situation d’un territoire par cette DSUCS fluctuante.
Marseille reçoit déjà plus par habitant que les communes du même rang. On ne peut pas y voir du favoritisme sauf à être opposé au principe de solidarité. Pour les aides exceptionnelles j’y vois le même principe si la situation est impérieuse. Où trouve-t-on ailleurs en France des dizaines d’écoles dans une telle situation de délabrement alors même que les effectifs augmentent dans des quartiers parmi les plus paupérisés d’Europe ? Dans un contexte où l’intégration et la lutte contre l’échec scolaire sont redevenus de grandes priorités pour les derniers gouvernements et en particulier l’actuel.
Pour autant l'Etat ne donnera pas ce que demande la ville de Marseille. L'aide directe sera probablement très mesurée et des leviers indirects seront activés pour faciliter le bouclage budgétaire du projet.
La métropole marseillaise qui a tardé à se constituer, d’abord refusée par Defferre puis freinée par Gaudin et in fine par Joissains, a fait perdre des dotations et du temps à la 3ème agglomération de France contrairement aux lilloise et lyonnaise. Rappelons qu’outre le bonus, dans un souci de rattrapage l’Etat s’est dit ouvert à un accompagnement appuyé des grands projets (notamment en matière de mobilité), ultime carotte pour convaincre les réfractaires. Parce qu’il est aussi de l’intérêt de l’Etat de pousser au développement des grandes métropoles dans un contexte où les « homologues » européennes sont pour la plupart plus dynamiques.
Les travaux de réhabilitation de l'école élémentaire des Abeilles dans le quartier Chapitre vont débuter avant la fin de l'année pour une durée de 16 mois. Le projet prévoit la création de 7 classes, d’ateliers, d’une bibliothèque, d’une salle de restauration ainsi que d’une salle sportive couverte.
L'ensemble de l'îlot Flégier/Abeilles/Farjon est concerné par l'opération avec les sauvegardes suivantes :
- Bâtiment rue Flégier : conservation et restauration du RDC et du R+1 constitués de maçonnerie de moellons enduite et d'éléments de modénature en pierre.
- Bâtiment rue des Abeilles : entièrement conservé et restauré, il présente au dessus de l'entrée un fronton décoré d'un bas-relief intégrant le blason de la Ville.
Volumétries (Ville de Marseille - Direction Etudes et Grands Projets de Construction - José Morales Architecte)
Perspective depuis la rue des Abeilles (DEGPC - José Morales Architecte)
Perspective depuis la cour de création haute en R+2. L'autre cour existante au RDC sera désimperméabilisée en partie avec la conservation de l'arbre existant. (DEGPC - José Morales Architecte)
« N’importe qui, de n’importe quelle couleur, peut descendre d’un bateau et se fondre dans le flot des autres hommes. Marseille appartient à ceux qui l’habitent. » (J.C Izzo)
pastis a écrit:
PoetPoet a écrit:
La verdure dans une école, en 2021, c'est au moins aussi compliqué que la cantine....
Entre les normes, les lois, les allergies, les risques phytosanitaires, les risques sanitaires, la recherche de responsabilité au moindre pépin et la judiciarisation à outrance de notre société, le boulot devient un peu difficile...
La jurisprudence de ces 20 dernières années plaide plus pour ce type d'aménagements que pour un beau jardin arboré. C'est malheureux mais c'est compréhensible.Dans ce cas on peut aussi interdire toute classe verte et autres sorties scolaires dans des lieux en contact avec la nature...
S'il est si difficile de végétaliser les écoles, pourquoi on assiste au mouvement inverse un peu partout en France avec des projets rapidement lancés et concrétisés ?Ville de Paris : 28 nouvelles cours d’école «oasis» à la rentrée 2019
Si les places et voies sur berge seront «vertes», les écoliers de la capitale ne sont pas oubliés. Les cours de récréation vont verdir d’ici la rentrée de septembre.
Dans le cadre du même programme, la ville de Barcelone développe également un projet pour ses cours d’écoles « Vert, bleu, gris, adapter les cours d’école au changement climatique ».
Plusieurs partenaires sont réunis pour mener à bien ce projet :
Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Paris (CAUE 75)
La Fédération de Paris de la Ligue de l’Enseignement
Le Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies Demain (LIED), rattaché à l’Université Paris VII Diderot et à l’ESIEE Paris, École de l’innovation technologique de de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
Le Laboratoire Interdisciplinaire d’Évaluation des Politiques Publiques de Sciences Po (LIEPP)
Météo-France
Il est évident qu'on ne peut pas faire n'importe quoi et que dans les années 1990 la facilité de bétonner pouvait s'entendre face aux nouvelles normes et au manque d'habitude de travailler des projets municipaux au-delà de leur fonction propre. Mais aujourd'hui, alors que justement le moindre projet developpe toute une série d'études d'intégration à un contexte avec des professionnels très bien rodés aux normes, je vois mal le problème. Et la plupart des élus des grandes métropoles non plus a priori vu l'enjeu climatique.
Rennes. La végétation, en lien avec le changement climatique, était le point de départ des réflexions dans la conception de ces nouvelles cours. Car la ville compte atteindre 30 % de végétalisation dans les écoles et lutter contre les îlots de chaleur urbains.Entre cette école nantaise (2012)...
Ouverte sur le parvis sud des Nefs, sa conception en fait l'un des éléments du parc des Chantiers, notamment grâce au traitement végétal significatif développé en toiture. L'école est avant tout un jardin, dont le toit herbeux peut être utilisé dans le cadre des activités pédagogiques.
Et cette école marseillaise... Penser qu'un projet aussi minéral est compréhensible en 2021...
Nous proposons un bâtiment minéral et solide, avec une présence forte à l’entrée Nord du « Parc habité »
Dernier exemple…
Brrrrr, Estrosi, ce fameux écolo-fasciste qui verdit ces écoles, développe ses TC, pose des pistes cyclables partout, et restreint la circulation voiture dans sa ville ! Non à la dictature verte des élus LR !!
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