Wallonie

julien851 a écrit:

Le panneau Maestricht dans la région de Visé à été remplacé il y a quelques années pour Maastricht (il me semble que c'était le dernier).

La graphie "Maestricht" étant tombée en désuétude, ce n'est pas trop grave. Il me semble toutefois qu'il existe encore une "rue de Maestricht" à Visé. Un peu comme l'avenue de Tervueren à Bruxelles, alors que la langue française adopte de plus en plus souvent le nom Tervuren. (Et je ne mentionne pas le cas de Crainhem/Kraainem, source d'un conflit communautaire dans une commune qui n'en manque pas.)

Attention que 3 communes de la Province de Liège sont trilingues via les facilités (l'E40 passe par Welkenraedt). Ça ferait trop de noms de villes.

Baelen, Plombières et Welkenraedt le sont uniquement pour ce qui est de l'enseignement. Pour devenir une commune à facilité sur le plan administratif (ce qui nous concerne ici, pour l'emploi des langues sur une communication officielle, à savoir la signalisation routière), une décision du conseil communal, puis un arrêté royal et enfin une loi sont nécessaires.

En Allemagne, l'échangeur de Wittlich indique Lüttich (Liège) (voir ici) puis l'autoroute indique Lüttich (Liège) B (voir ici). Mais fait amusant le "B" manque parfois pour St-Vith... En Allemagne toujours, on écrit "Luxembourg L".

Oui, et en France les villes flamandes sont - comme en Flandre - indiquées dans la langue locale entre parenthèse et en italique, à côté du nom en français.

En Wallonie, il me semble que le nom des villes flamandes est en français mais le nom des villes étrangères est dans la langue du pays sans autre traduction (y compris les Pays-Bas). Je pense que c'est un signal très cordial envers la Flandre...

Oui, c'est ce que j'explique.
En somme, les deux régions s'envoient un message réciproque : on est prêt à traduire les noms étrangers, mais pour ce qui est de l'autre communauté, "allez vous faire f...". Puéril à souhait.
C'est pour ça que je fais une recommandation qu'à l'égard de la seule région wallonne. Attendre un pas de l'autre est peine perdue, et c'est la certitude que rien ne changera. La Wallonie serait bien inspirée de prendre les devants en se montrant plus ouverte.
Quant à l'utilisation des lettres pour identifier les pays, la seule région qui le fait, c'est la Région bruxelloise.

Pour le Luxembourg on semble perdu.

Le Grand-Duché applique lui-même une règle simple : le français (seul) est utilisé pour l'ensemble de sa signalisation routière. Ce serait donc un peu étrange que la Wallonie adopte une traduction en luxembourgeois alors que les Luxembourgeois eux-mêmes ne le font pas. Cela dit, ce serait une étrangeté qui ne me dérangerait pas.

julien851 a écrit:

Je suis rentré en Belgique pour les fêtes et j'ai vu des nouveaux panneaux sur l'autoroute : la SPI à signalé tous les zonings industriels de la Province de Liège (Ostbelgien comprise *). L'initiative est bonne mais la signalétique est typique du code graphique de la SPI et n'est pas cohérente à ce qui se fait ailleurs en Wallonie.

En passant par Charleroi aujourd'hui, j'ai remarqué qu'en Hainaut aussi, des panneaux ont été mis pour indiquer les zonings en bord d'autoroute. Ils sont similaires à ceux présents en provinces de Namur et Luxembourg, si ce n'est la partie central où est indiquée le nom du zoning en question.

Drôle de définition en effet.
Par contre, donner des subsides en tenant compte du nombre d'habitants de la commune est pour une fois équitable. Cela devrait être plus systématique. Beaucoup de projets privilégient trop certaines villes pour des raisons électorales... Et peut-être que ça en motiverait certaines communes à fusionner.

RTBF :

Le plan piscines wallon n’a pas permis d’augmenter la surface disponible ; un 2e plan est annoncé

Belga
Publié le lundi 07 juin 2021 à 21h33

Le plan piscines wallon n’a pas permis d’augmenter la surface des plans d’eau accessibles au sud du pays, ressort-il d’une évaluation réalisée par l’administration régionale à la demande du ministre wallon des Infrastructures sportives, Jean-Luc Crucke.

Un second plan est dans le pipeline. "Nous avons reçu l’évaluation de l’administration le 2 juin. Il en ressort que, malheureusement, le plan piscines n’aura pas permis d’augmenter le nombre de m² de plan d’eau, ce qui n’est pas une surprise car ce plan initié par mes prédécesseurs visait essentiellement la rénovation du parc existant, ce qui était une réelle nécessité", a expliqué le ministre Crucke, lundi, en commission du parlement régional.

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RTBF :

Quels sont les avantages des bus express ?

P. Buchkremer, F. Dussart
Publié à 07h57

Voyager rapidement d’une ville wallonne à une autre en bus, c’est possible depuis un an et la création du réseau TEC Express. Neuf nouvelles lignes sont actives en Wallonie depuis la rentrée de septembre. Mais il faut bien reconnaître que le démarrage est assez lent. Nous avons testé le circuit Mons-Binche au départ de la gare, et jusqu’au terminus, une seule personne est montée à bord du bus. Il arrive même que le véhicule tourne à vide, mais ce n’est pas toujours le cas : "On a environ 10 ou 15 voyageurs par trajet, explique Audrey Le Pape, responsable communication du TEC-Hainaut. Ça dépend des voyages et des horaires. Mais bien sûr les chiffres vont encore évoluer avec la rentrée universitaire et la rentrée scolaire".

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RTBF :

BELGIQUE

Wallonie : vers de nouvelles fusions de communes

il y a 3 heures
•
1 min
Par Philippe Walkowiak

A l’image de ce qui se fait en Flandre depuis plusieurs années, la Wallonie va elle aussi renouer avec les fusions de communes.

Dans la province de Luxembourg, les communes de Bertogne et Bastogne s’apprêtent à unir leurs destinées. Les conseils communaux des deux localités sont appelés à se prononcer dans ce sens.

Le projet commun a déjà été présenté : Ensemble, plus forts !

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DH/Les Sports + :

Trois-Ponts dit "non" à la fusion avec Stavelot

Liège

LC
Publié le 15-06-22 à 09h00

Le conseil communal de Trois-Ponts s’est réuni lundi soir. Les élus ne veulent pas d’une fusion avec Trois-Ponts.

Les élus trois-pontois se sont prononcés à l’unanimité lundi soir, lors du conseil communal, il n’y aura pas de fusion avec Stavelot. Cette dernière avait adressé un courrier à sa commune voisine, Trois-Ponts, en mai dernier, afin de discuter d’une éventuelle fusion entre les deux communes.

"Nous ne sommes pas contre Stavelot, mais nous sommes contre une fusion qui ne serait pas équitable. Nous voulons que chacun garde une représentativité communale, explique le bourgmestre de Trois-Ponts, Francis Bairin. Nous ne voulons pas d’une fusion basée sur l’aspect financier et la rationalisation du personnel."

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De quoi contredire l'article posté en février dernier, un peu plus haut. La fusion des communes en Wallonie est plus laborieuse que jamais. Le seul dossier qui semble un peu avancer (la fusion Bastogne / Bertogne) est fortement contesté dans la plus petite des deux communes. Toutes les autres initiatives sont soit au point mort (Rochefort / Marche-en-Famenne ?, Hélécine / Lincent ?), soit tuées dans l'œuf (Stavelot / Trois-Ponts, ou l'appel lancée par Jodoigne le mois passé).

La Wallonie va donc probablement garder ses communes intactes, avec une multiplication de partenariats (d'intercommunales, aussi)...

Le Soir :

La Wallonie en mal d’ambition architecturale

L’inertie de certains acteurs, le manque de courage politique et les réglementations en vigueur brident la créativité des architectes et participent à une architecture banale et sans audace.

Carte blanche -
Par Philippe Meilleur, président du Conseil francophone et germanophone de l’Ordre des Architectes; Sébastien Mouffe, secrétaire du Conseil francophone et germanophone de l’Ordre des Architectes; Frédéric Devlieger, responsable de la Chambre wallonne.
Publié le 24/10/2022 à 13:38 Temps de lecture: 4 min

Un constat alarmant : la Région wallonne manque d’audace voire d’ambition architecturale.

Les autorités politiques (et parfois administratives) ne semblent pas avoir confiance dans les architectes (de leur région) lesquels sont souvent tenus de présenter des projets qui ne peuvent s’écarter d’une vision architecturale et/ou urbanistique prédéfinie.

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RTBF :

Une trentaine de radars tronçons supplémentaires en 2023 en Wallonie (carte interactive)

12 janv. 2023 à 16:45 • Temps de lecture 2 min
Par Adrien Demet

De nouveaux radars tronçons vont être installés cette année en Wallonie. Trente-trois exactement. C’est ce que révélaient les journaux du groupe Sud Presse ce mercredi. Le cabinet de Valérie De Bue, la ministre wallonne en charge de la Sécurité routière, confirme ces nouvelles installations sur les routes en Wallonie. Il s’agit de la continuité du "plan radars" initié par son prédécesseur, Carlo Di Antonio.

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Le Soir :

Villas quatre façades, zones commerciales... coup de frein wallon à l’étalement urbain

Les réformes du code et du schéma de développement territorial renforcent la lutte contre l’étalement urbain pour l’habitat et les entreprises. Les objectifs s’étendent aux implantations commerciales.

Article réservé aux abonnés
Par Eric Deffet
Publié le 4/04/2023 à 14:02 Temps de lecture: 4 min

La Wallonie veille jalousement sur une de ses richesses : son territoire. Elle a adopté une trajectoire visant à ralentir l’artificialisation des sols dès 2025 et à l’arrêter en 2050. Depuis les années cinquante, l’extension des zones habitables, au sens large du terme, s’est faite au détriment des terres agricoles et des cœurs de villes devenus moins attractifs. Entre 1985 et 2021, l’urbanisation a gagné 562 km2, soit plus de trois fois la superficie de la ville de Namur.

[...]

Il faut noter qu'il existe encore beaucoup de champs et de prés qui sont malgré tout des zones constructibles (selon les outils officiels de l'urbanisme). Cela crée souvent de la confusion voire de la colère chez le citoyen.

Dans sa lutte contre l'étalement urbain, la Région introduit donc les concepts d’optimisation spatiale et de centralité, dans trois dimensions à savoir la centralité villageoise, la centralité urbaine et la centralité de pôles. On ne vise donc pas seulement les centres villes ou de village, mais aussi et surtout les lieux bien équipés (commerces, écoles, transports).

Enfin, les implantations commerciales nécessiteront désormais aussi un permis d'urbanisme, ce qui n'était pas le cas auparavant.

Le Soir :

Les villages wallons se révoltent face au « Stop béton »

Le projet de schéma de développement du territoire wallon fixe des objectifs pour limiter l’extension urbaine. A l’horizon 2050, ils valent pour les villes mais aussi pour les communes rurales où la notion de « centralité » fait hurler de nombreux élus.

Article réservé aux abonnés
Par Eric Deffet
Publié le 20/08/2023 à 17:10 Temps de lecture: 3 min

Comme un orage de fin de journée en plein cœur de l’été, la colère gronde dans de nombreuses communes rurales de Wallonie. En cause : le projet de schéma de développement du territoire (SDT) porté par le gouvernement PS-MR-Ecolo. Il s’agit, en très résumé, du document d’orientation qui déterminera la stratégie territoriale de la Wallonie à l’horizon 2050. Une première version avait été approuvée en 2019, mais n’est jamais entrée en vigueur. Le ministre Willy Borsus a donc remis l’ouvrage sur le métier. En parallèle, l’exécutif a toiletté le code du développement territorial (CODT) qui fixe, quant à lui, les normes, au-delà des principes.

[...]

À la lecture de l'article, les Communes rurales ne sont pas tant opposées au principe des centralités qu'à leur mise en application. La Région wallonne limiterait un peu trop le nombre de villages concernés, à leur goût.

À mon avis, il faudra analyser au cas par cas, Commune par Commune. Parmi les exemples cités dans l'article, certains font sens : des villages disposant d'une gare ou d'une halte ferroviaire, qui comptent pas mal de "dents creuses", devraient être considérés comme des centralités.

La Libre Belgique :

Voitures électriques : près de 2.500 points de recharge en Wallonie d'ici 2026

Un total de 2.448 points de recharge pour voitures électriques seront installés, pendant deux ans, à partir de l'été 2024, en Wallonie, annonce le journal Le Soir mardi.

Belga
Agence
Publié le 29-08-2023 à 07h29 - Mis à jour le 29-08-2023 à 07h30

La localisation de ces bornes découle d'un vaste travail de cartographie et de la prise en compte d'une série de critères comme la densité de population, le type d'habitat, la présence de commerces, de centres commerciaux, sportifs ou culturels, de gares, etc.

[...]

RTBF :

Journée sans voiture : à Bruxelles et en Flandre mais presque aucune en Wallonie, pourquoi cette différence ?

hier à 09:53 - mise à jour il y a 17 minutes • Temps de lecture 3 min
Par Miguel Allo sur base d'une interview de Sophie Brems via La Première

Ce dimanche 17 septembre se déroule la journée sans voiture dans la capitale. Bruxelles se transforme radicalement pour laisser la place aux transports en commun, aux piétons, cyclistes, etc. En Wallonie, la semaine de la mobilité est plus discrète, il n’y a aucune ville qui organise de journée sans voiture sauf Ath (Hainaut) et à Ans (Liège), alors qu’en Flandre, par exemple, des dizaines de villes le font. Pourquoi cette différence ?

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L'article soulève des éléments de réponse intéressant. Je me souviens qu'il y a une quinzaine d'années, Ottignies-Louvain-la-Neuve participait en fermant quelques rues du centre d'Ottignies (à Louvain-la-Neuve, pas besoin grâce au piétonnier), mais in fine ça a été abandonné car cela avait peu d'impact, n'attirait pas grand monde. Bref : un flop.

Si les journées sans voiture sont plus pertinentes quand le périmètre touché est plus grand. Et surtout en milieu urbain, où la différence se fera plus ressentir. Fermer la circulation motorisée sur une commune rurale, ça donne pour résultat des villages morts. Fermer la circulation en ville, cela fera une nette différence pour les habitants, qui sont généralement habitués à plus de circulation. En ville, on peut aussi plus facilement organiser des festivités, des actions de sensibilisation.

Les villes wallonnes loupent le coche, selon moi, car je suis sûr qu'une telle action fonctionnerait très bien à Liège ou Namur. Cette dernière invoque les fêtes de Wallonie comme excuse.
Bruxelles a cependant un avantage que les grandes villes wallonnes n'ont pas : une frontière clairement identifiable. Même dans les coins où l'agglomération déborde, comme du côté de Stockel vers Crainhem et Wezembeek, les gens du coin savent quand on passe d'une région à l'autre, quand on entre officiellement à Bruxelles. C'est souvent moins évident pour les communes wallonnes.