Innovation technologique dans les transports

J'ai l'impression qu'il y a un concours de l'innovation la plus absurde possible. Ce truc marie les inconvénients du rail avec ceux de la route en même temps. Inconvénient du rail car l'exploitation est très rigide. C'est d'autant plus vrai que ce système a l'air de s'intéresser aux voies ferrées abandonnées ou peu utilisées, dont la signalisation est souvent archaïque (block manuel...). Inconvénient de la route car on emporte peu de passagers. On mélange le tout et on obtient une infrastructure ferroviaire monopolisée par une seule voiture (je rappelle la signalisation archaïque) emportant deux ou trois passagers.

J'espère au moins que l'argent public n'est pas gaspillé dans ce nouveau techno-bullshit ? 

Bonsoir,

Lambig a écrit:

J'ai l'impression qu'il y a un concours de l'innovation la plus absurde possible. Ce truc marie les inconvénients du rail avec ceux de la route en même temps. Inconvénient du rail car l'exploitation est très rigide. C'est d'autant plus vrai que ce système a l'air de s'intéresser aux voies ferrées abandonnées ou peu utilisées, dont la signalisation est souvent archaïque (block manuel...). Inconvénient de la route car on emporte peu de passagers. On mélange le tout et on obtient une infrastructure ferroviaire monopolisée par une seule voiture (je rappelle la signalisation archaïque) emportant deux ou trois passagers.

J'espère au moins que l'argent public n'est pas gaspillé dans ce nouveau techno-bullshit ? 

Le système le plus avancé est celui du Japon. Des bus de 20/25 places sur roulettes escamotables. Il n'y a ainsi pas de "bricolage" de roue. 

y'a un peu de ça https://commons.wikimedia.org/w/index.p … 515297.ogv

Perso j'y vois quand même un usage potentiellement intéressant.
Sur des anciennes lignes de chemin de fer, notamment sans caténaire, on peut faire circuler ces bus sans signalisation, simplement en conduite à vue (puisqu'il y a un conducteur du bus, c'est comme conduire sur la route sans avoir à toucher au volant). On peut ainsi avoir une vitesse de circulation élevée sans risque pour les passagers.
Ca permet d'avoir un site propre totalement indépendant de la circulation et des piétons, sans pour autant cannibaliser des emprises ferroviaires (i.e. remplacer les rails par une route). Si la fréquentation de la ligne augmente, on peut alors l'électrifier et la "reconvertir" en vrai chemin de fer sans toucher à la plateforme et aux rails.

Sur des anciennes lignes de chemin de fer, notamment sans caténaire, on peut faire circuler ces bus sans signalisation, simplement en conduite à vue (puisqu'il y a un conducteur du bus, c'est comme conduire sur la route sans avoir à toucher au volant).

Je ne connais pas trop ce système de bus sur rail, mais on considère qu’ils sont équipés d’essieu et donc d’un freinage fer/fer?
Si c’est le cas j’ai du mal à imaginer un réseau sans cantonnement, avec une conduite « à vue ».. au TER plus l’engin est léger plus le freinage est mauvais (voir x73500/z23500). Alors là avec des voitures ou des minibus, s’il pleut la conduite à vue risque d’être un poil risqué.

Bonsoir

cmoiromain a écrit:

Perso j'y vois quand même un usage potentiellement intéressant.
Sur des anciennes lignes de chemin de fer, notamment sans caténaire, on peut faire circuler ces bus sans signalisation, simplement en conduite à vue (puisqu'il y a un conducteur du bus, c'est comme conduire sur la route sans avoir à toucher au volant). On peut ainsi avoir une vitesse de circulation élevée sans risque pour les passagers.
Ca permet d'avoir un site propre totalement indépendant de la circulation et des piétons, sans pour autant cannibaliser des emprises ferroviaires (i.e. remplacer les rails par une route). Si la fréquentation de la ligne augmente, on peut alors l'électrifier et la "reconvertir" en vrai chemin de fer sans toucher à la plateforme et aux rails.

M4x a écrit:

Sur des anciennes lignes de chemin de fer, notamment sans caténaire, on peut faire circuler ces bus sans signalisation, simplement en conduite à vue (puisqu'il y a un conducteur du bus, c'est comme conduire sur la route sans avoir à toucher au volant).

Je ne connais pas trop ce système de bus sur rail, mais on considère qu’ils sont équipés d’essieu et donc d’un freinage fer/fer?
Si c’est le cas j’ai du mal à imaginer un réseau sans cantonnement, avec une conduite « à vue ».. au TER plus l’engin est léger plus le freinage est mauvais (voir x73500/z23500). Alors là avec des voitures ou des minibus, s’il pleut la conduite à vue risque d’être un poil risqué.

Le cas du Peugeot utilisé par Akka Technologie est un véhicule classique avec roues spéciales rail/route.

Au Japon c'est carrément un paire de roulette en plus des pneus. Comme les roulettes des engins qui font l'entretien des voies : https://www.cmar.fr/detail_article.php?ID_ARTICLE=31

En Amérique du sud , c'est plus du "bricolage". L'essieu du train est littéralement monté à la place de l'essieu des roues .

Bonsoir

On reparle des draisines ! En esperant que cela puisse "porter" ... Amérique du Sud ou Asie , ce type de matos y circule la bas .

https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/economie/quel-est-ce-transport-public-ferroviaire-a-la-demande-qui-pourrait-etre-teste-en-auvergne_14654596/?fbclid=IwY2xjawJBKhFleHRuA2FlbQIxMAABHQYUrO-ewjHIK1l6RH-7sugg0REqyVYY0wIfTb_tjy9bnEoBlNKWgGCCGQ_aem_KuoYhBNe1EYae9IDkp_w1A

Véhicule sur rails : cet étonnant transport public, unique en France, pourrait être testé dans le Puy-de-Dôme
La ligne ferroviaire du Livradois-Forez entre Courpière et Ambert pourrait accueillir dès la fin de l’année les essais de la Ferromobile. Un nouveau type de transport public ferroviaire à la demande qui n’a pas encore été commercialisé. Une première au niveau national.

Au départ de Pont-de-Dore et jusqu’à Darsac en Haute-Loire et Estivareilles dans le Loire, les 150 km de voies ferrées traversant le Livradois-Forez du nord au sud entrent-ils, au moins pour une partie, dans une nouvelle ère ? C’est-ce que souhaite le Syndicat ferroviaire du Livradois-Forez et la Sicef. Le propriétaire de la voie et la start-up (voir encadré) viennent de s’accorder pour mettre en place une expérimentation prévue à la fin de l’année entre Courpière et Ambert et qui pourrait, à terme, révolutionner le transport dans le territoire. Son nom : La Ferromobile.

De quoi s’agit-il ? Ce transport public à la demande ferroviaire est censé faire revivre les petites lignes qui ne sont plus exploitées. « 5.600 km de lignes qui concernent 10 millions de personnes », expliquait à ce propos Arnaud Montebourg en 2022, chez nos confrères de BFMTV. Le service, toujours en phase expérimentale, utilise non pas des trains mais des véhicules électriques préexistants de constructeurs automobiles (Etravellers de PSA) sur lesquels a été ajouté un mécanisme pour rouler sur les voies ferrées.

https://www.sncf-reseau.com/fr/a/mars-l … de-vitesse

MARS LGV : une avancée technologique majeure pour la sécurité des Lignes à Grande Vitesse
Publié le 10 avril 2025 / Mis à jour le 14 avril 2025
Chaque matin, avant l’ouverture des lignes à grande vitesse (LGV), des rames TGV effectuent des marches de reconnaissance pour garantir la sécurité et la sûreté du réseau. Une opération essentielle mais qui présente certains inconvénients

Ces marches de reconnaissance doivent être réalisées avant le début des circulations à vitesse maximale sur LGV
Ces opérations ont un coût non négligeable en termes financier et énergétique.

Avec le système MARS LGV (Mobiles Autonomes de Reconnaissance en Sécurité), SNCF Réseau disposera à partir de 2030 d’une solution révolutionnaire pour optimiser la mission de reconnaissance. Elle sera supervisée à distance par un centre opérationnel qui recevra en temps réel des informations en provenance d’une flotte de mobiles autonomes dédiés à cet usage.

Les dates clés du projet
- 2025-2026 : Conception du prototype
- 2027 : Fabrication et livraison du prototype
- 2028-2029 : essais et tests du prototype sur le terrain
- Mi 2029 : fin des tests et validation du prototype