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PoetPoet a écrit:
Il a fait une faute, c'est incontestable. Maintenant, il faut avancer.
Il fait des propositions... La réponse qui lui est faite est une véritable tartufferie.
Ton abnégation à attaquer mordicus toute action de la nouvelle municipalité n'est-elle pas, elle aussi, une sacrée tartufferie?
Outre le fait qu'il soit impossible de reconstruire à l'identique un ouvrage aussi vieux.
Tu dis qu'il faut avancer? Effectivement, il faut que le devenir de ce lieu trouve un projet digne d'être soutenu, par d'autres personnes donc. Là on avancera. Recommencer avec des brigands, c'est reculer. Qu'ils dégagent.
La verrue démolie, n'était pas d'origine... Elle n'avait aucun intérêt architectural. Cette affaire est politique c'est un moyen trouvé par la nouvelle municipalité pour faire capoter le projet qu'elle ne voulait pas..
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Que vaut-il mieux pour la Villa Vaimer et pour Marseille, que l'édifice ne devienne qu'un hôtel de plus, confié aux soins d'un hôtelier qui parait avoir une vision très personnelle de la conservation du patrimoine ? Ou que la Ville en fasse un projet qui aura sans doute la chance de rayonner au delà des frontières du pays, en en faisant une résidence d'artistes qui pourrait, si elle est intelligemment gérée et avec les bons mécènes et partenaires, entrer dans le réseau prestigieux d'autres résidences dont la mairie semble vouloir s'inspirer ? Les réputations et rôles des Villa Médicis, Kujoyama, Arson, Lena, feu Vassilieff et Molitor ne sont plus à faire.
Reste à définir si le site est adapté à ce type d'usage.
Bien sur mais pour cela il faudrait que la Ville ait des projets
On peut tourner autour du pot, la destruction de la partie en question n'est légalement qu'une non conformité au permis de construire, a partir de la le promoteur risque une amende et peut essayer de sortir de la situation par deux moyens:
- La remise en conformité avec le PC : c'est la reconstruction "à l'identique" qui est assez ridicule dans le cas qui nous occupe
- L'obtention d'un PC modificatif qui valide à posteriori les travaux non conforme. La dessus on voit mal la mairie l'approuver.
La non conformité des travaux ne peut à priori en aucun cas entrainer l'annulation du permis de construire. Les seuls motifs pouvant l'entrainer étant que le PC soit en contradiction avec le code de l'urbanisme ou le PLU.
A ce titre le promoteur a plutôt raison, s'il reconstruit à l'identique le PC est respecté et l'AIT n'a plus aucune raison d’être.
La question suivante est de savoir si la "faute" est de nature à permettre à la mairie de dénoncer le bail emphytéotique. La position de la mairie est que oui, celle du promoteur que non. Ca va tourner à la bataille d'avocats pendant quelques années avant d'avoir une réponse. Sachant qu'il y a de nouvelles élections dans à peine plus de 4 ans, il est probable que ca se joue sur la mandature suivante...
Marseille : après l'Intercontinental Hôtel Dieu, IHG annonce l'ouverture prochaine d'un Crown Plaza près du Dôme
Le groupe IHG annonce l'ouverture prochaine d'un Crown Plaza
(...)
À ce jour, il est prévu pour le deuxième trimestre 2022, à côté du Dôme. C'est l'une de nos marques haut de gamme. Il comptera 147 chambres, des espaces de coworking, des salles de réunion, un fitness center, une piscine et un parking. Ce sera un produit haut de gamme qui répondra à la clientèle affaires de réunion et séminaire, mais aussi plus loisir ou des séjours mixtes que l'on surnomme "bleisure", entre business et loisir.
(...)
https://www.laprovence.com/article/edit … eille.html
C'est l'immeuble en construction à côté de la Calanque de Jean Nouvel non ?
Oui
C'est un changement d'enseigne alors car il était prévu d'être exploité par Hilton sous la marque Garden Inn.
Villa Valmer : la Ville et l’État face à l’hôtelier au tribunal
17 novembre 2021
(...)
La rapidité, c’est justement le but de cette procédure en référé lancée par l’hôtelier (par ailleurs promoteur sur d’autres projets). Une voie d’urgence pour relancer le chantier au plus tôt. Si la décision n’a pas été rendue ce mardi 16 novembre, elle devrait être connue « dans moins d’une semaine », estime maître Grimaldi.
(...)
Marseille - Villa Valmer : la requête de l’hôtelier rejetée
(...)
Lors de l’audience le mardi 16 novembre, la Ville et la préfecture des Bouches-du-Rhône ont soutenu que "la condition d’urgence n’est pas satisfaite" et "qu’aucun des moyens soulevés n’est de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision en litige", relève l’ordonnance.Outre le rejet de la requête en référé, le juge a décidé le versement à la Ville de Marseille par la société La Villa Valmer de la somme de 2 500 euros. "On reste combatifs", réagit hier Pierre Mozziconacci. "Nous allons faire appel devant le Conseil d’État", indique-t-il. "La décision d’aujourd’hui confirme le droit de la Ville à suspendre les travaux", note pour sa part la municipalité. Qui se dit "pleinement engagée dans la procédure en cours" et qui "réaffirme sa volonté de protéger le patrimoine des Marseillaises et des Marseillais".
ah ah
Marseille change... ou pas.
C’était totalement prévisible, j'ai vu des référés rejetés sur le même motif "pas d'urgence" pour des sujet bien plus évidents et urgents, de type servitude de passage documentée dans les titres de propriété mais non respectée.
Dans tous les cas ça ne présume de rien sur le fond.
Au 11 rue Lafon, les travaux du M Gallery au sein de l'Hôtel du Baron Amédée Armand semblent enfin débuter, le permis est pour le moins affiché et plusieurs utilitaires se sont succédés hier devant le futur 5 étoiles.
Bonne nouvelle, par conséquent savez-vous quels sont les travaux en cours en haut de la rue dieudé ?
A noter que le bâtiment mitoyen, vétuste hôtel Première Classe (2 étoiles) a été transformé en Ibis 3 étoiles.
La chaine hôtelière berlinoise vient d'ouvrir (en avance) rue de Forbin. Le résultat est de meilleure facture que je l'imaginais lors de la construction. Je pensais qu'il s'agissait d'une résidence hôtelière assez classique et répandue à Marseille donc le concept mi-hôtel mi-auberge est une bonne surprise et complète bien l'offre de la zone;
Plus d'infos:
Marseille : l’hôtel Meininger de la Joliette lèvera le rideau en février 2022
L’hôtelier allemand Meininger ouvrira son premier établissement marseillais le 1er février 2022. Cet hôtel de 194 chambres au concept hybride, mi-hôtel/mi-auberge de jeunesse, est situé rue de Forbin, au coeur d’Euroméditerranée.
(...)
Le bâtiment de 6 860 mètres carrés de plancher conçu par l’agence Rougerie + Tangram est situé rue de Forbin (2e), au coeur du quartier de la Joliette. Cet écrin de six étages certifié HQE niveau « Excellent » a été acquis en Vefa (Vente en état futur d'achèvement) par BNP Paribas REIM au début 2020, pour le compte de la SCPI Accimmo Pierre (montant de la transaction : 26,1 M€).
(...)
Coffim, maître d’ouvrage de l’opération, a ainsi dû répondre à un cahier des charges particulièrement précis pour permettre à Meininger de développer son concept d’hôtel hybride. Ces exigences ont notamment porté sur la hauteur sous plafond de 2,70 mètres, afin d’accueillir des lits superposés au sein des 112 chambres multi-lits (60 de 3 couchages, 42 de 4 couchages et 10 de 6 couchages).
(...)
J y suis allé à Lyon, c est pas mal dans le sens où tu peux te faire à manger. Chambre basique mais avec cette possibilité de repas, budget super eco
Pace e Salute
Marseille change... ou pas.
Certains ici avaient prédit que cela serait impossible...
Pas dans le cas où le promoteur ferait de lui même n’importe quoi
Il faut voir ce que ça veut dire exactement, un procès sur le fond ne peut pas aller aussi vite a priori,
AkarSarren a écrit:
Pas dans le cas où le promoteur ferait de lui même n’importe quoi
La destruction sans autorisation d'un bâtiment, c'est pas nécessairement n'importe quoi ?
Marseille change... ou pas.
Je confirme que j'avais beaucoup de mal a y croire, j'aimerais bien avoir plus d'information parceque dit comme ca on ne sait quand même pas vraiment ce qu'ils ont gagné.
Cela dit sur le fond, tout ce qui peut débloquer la situation est bon à prendre. Reste à savoir quel est le projet pour le lieu.
Geronimo a écrit:
Il faut voir ce que ça veut dire exactement, un procès sur le fond ne peut pas aller aussi vite a priori,
AkarSarren a écrit:
Pas dans le cas où le promoteur ferait de lui même n’importe quoi
La destruction sans autorisation d'un bâtiment, c'est pas nécessairement n'importe quoi ?
Bah si, à partir de là c’était devenu complexe pour le promoteur
C'est un référé suspension du promoteur qui a été rejeté.
Donc aucun jugement sur le fond.
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