Economie - Emploi par département depuis le début de la crise en 2008

"Nouvelles zones d'emploi de 2020"

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Source : INSEE

Emploi total par zones d’emploi  en 2017

- Paris==== 3 536 417
-Lyon==== 864 822
-Toulouse==== 660 364
-Bordeaux====570 547   
-Marseille==== 506 266   
-Nantes==== 487 579   
-Lille====400 043
-Nice===== 376 059
-Rennes==== 359 149
-Montpellier==== 282 799   
-Strasbourg ===== 281 804

Selon la structure des métropoles, l'INSEE distingue plus ou moins artificiellement des zones d'emploi au sein même d'une métropole. Pour Lille, qui regroupe en une seule unité urbaine Lille Roubaix et Tourcoing dans un tissu urbain par définition continu et dense, avec un réseau de transport intégrant complètement ces 3 villes, cela reflète certes des disparités de structure d'emploi, Roubaix et Tourcoing n'étant pas du même type que Lille, mais le "classement" fait ci-dessus par Thomas3 ne reflète pas la réalité des métropoles. Rien qu'en additionnant Lille et Roubaix-Tourcoing, cela fait donc déjà 555.000. Je pense qu'il en va de même pour Marseille.

Il n'est donc pas étonnant de lire dans la présentation de l'INSEE des énoncés comme

De plus, la part d’actifs résidant et travaillant dans la zone d’emploi de Lille est l’une des plus faibles de la catégorie : elle est de 78 % quand elle atteint 90 % dans la moitié des zones à forte concentration de fonctions métropolitaines françaises

... Forcément, quand on sépare Lille et Roubaix-Tourcoing, alors que de nombreuses personnes vivant dans la ZE de Roubaix-Tourcoing travaillent dans la ZE de Lille!

Ce n’est pas un classement fait par moi ce sont les chiffres de l’INSEE je n’y peux rien moi après je comprends ce que vous voulez expliquer.

La zone d’emploi de Marseille c’est la zone de Marseille - Aubagne.

Mais si! L'INSEE ne fait aucun classement! Elle présente et explique les caractéristiques des ZE, c'est tout. Pourquoi toujours vouloir tout classer???

On respire un bon coup, ça va passer. Ce sont des chiffres, ils ne font pas de mal. 

Il serait intéressant de regarder les petites ZE qui, d'après le résumé de l'Insee, sont beaucoup moins nombreuses qu’auparavant, alors que les ZE moyennes sont plus nombreuses, suggérant des agglomérations de certaines petites ZE entre elles ou avec d'autres plus grandes. Faudra regarder cela de plus près.

On respire un bon coup, ça va passer. Ce sont des chiffres, ils ne font pas de mal

Tout va bien, et je ne m'étranglais pas, on peut discuter, c'est un forum ...

Il serait aussi intéressant de voir l'évolution du nombre d'emplois et de la population de ces nouvelles zones d'emplois.

On trouve quelques explications méthodologiques sur la délimitation de ces zones d'emploi de 2020 qui diffère de 2010, avec semble-t-il une volonté de limiter l'accroissement démesuré des zones d'emploi des grandes métropoles qui nuit ensuite à l'analyse territoriale de l'emploi, sa structure et ses évolutions :

https://insee.fr/fr/information/4652957

L'INSEE devrait s'affranchir des limites régionales pour ses zones d'emploi.
Cela créer des incohérences très étranges.

Parmi les plus grosses zones d'emplois :
- Troyes
- Châteauroux
- Guéret
- Chaumont

Parmi les plus petites :
- Sète
- Agde
- Roubaix/Tourcoing
- Forbach

On ne connaîtra probablement pas les détails de l'algorithme utilisé, mais c'est vrai qu'en regardant de près les découpages proposés, il y a quand même de nombreuses incongruités dans le choix des limites .

rerefr a écrit:

L'INSEE devrait s'affranchir des limites régionales pour ses zones d'emploi.

C'est déjà le cas ! Depuis celles de 2010 en tout cas (voir Alençon).

https://www.insee.fr/fr/statistiques/2134435
Premières statistiques sur l'effet de la crise sanitaire sur l'emploi.
En reprenant le fichier excel des évolutions de l'emploi salarié par département :
1/1/2019 - 1/1/2020 - 1/07/2020 (en milliers) et évolution sur premier semestre 2020.

06 :...407,1...412,2...391,5 soit -20,7 sur premier semestre 2020, -5,0%

13 :...817,1...829,3...808,1 soit -21,2 et -2,55%

31 :...617,8...631,3...620,4 soit -10,9 et -1,72%

33 :...649,2...662,2...648,0 soit -14,2 et -2,14%

34 :...391,0...400,8...387,7 soit -13,1 et -3,27%

35 :...446,3...453,9...443,1 soit -10,8 et -2,38%

38 :...467,6...474,2...462,6 soit -11,6 et -2,44%

44 :...590,9...602,0...586,6 soit -15,4 et -2,56%

59 :...977,0...985,1...962,8 soit -22,3 et -2,26%

62 :...453,3...457,0...443,7 soit -13,3 et -2,91%

67 :...459,6...462,2...451,5 soit -10,7 et -2,31%

69 :...899,7...915,5...892,2 soit -23,3 et -2,54%

76 :...468,2...469,0...455,3 soit -13,7 et -2,92%

83 :...334,4...339,6...328,9 soit -10,7 et -3,15%

IDF:.5893,3.5986,1.5807,5 soit -178,6 et -2,98%

En gros, les gains de l'année 2019 ont été effacés par la crise sanitaire, voire même ceux de 2018 en plus pour certains départements.

C'est violant la   

Optimisme français. 

(PS : Il s'agit de titres d'articles du Monde des derniers mois que Claude Weill a compilés pour s'amuser)

Bonjour

Tout simplement +5 à 7% de personnes en catégorie C. Le nombre de travailleurs précaires a augmenté (contrat cdd, intérim , prestation façon uber ...)

Couplée une instabilité du changement d'emploi + une incertitude sur la durée du chômage / période d'emploi + nouvelles règles d'indemnisations chômages ...

https://dares.travail-emploi.gouv.fr/pu … estre-2021
https://www.service-public.fr/particuli … its/F13240