Rennes - Autrefois

Des images de la limite 1990/2000 de ce qu'il y avait à la place des immeubles récents le long du quai Saint-Cyr entre la rue Vaneau et le Mail. Ça commence par la Vaneau et ça finit par le Mail :
La première image est une ancienne usine de taillanderie

Piscine tournesol : Cesson Sévigné

À la place de l'actuel siège d'Yves Rocher :



(c) Inventaire général, ADAGP

Les deux immeubles sont à l'angle rue de l'Alma / boulevard de Beaumont, la maison seule est derrière l'immeuble en brique et donc le long de la rue de l'Alma, et l'entrepôt est à l'angle Beaumont/Dautry

Raphifou a écrit:

Des images de la rue de l'Alma datant de fin 1990 - début 2000 par "Inventaire général, ADAGP" : il y a des maisons à regretter...
https://zupimages.net/up/21/27/v9cr.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/1uvg.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/dsbi.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/hwjq.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/1zc1.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/umkd.jpeg
https://zupimages.net/up/21/27/ca5w.jpeg

J'aime toujours autant regarder ce genre de photos. 

Ce que tu nous montre là Raphifou ça me rend ... fou. Non mais guettez deux minutes les anciennes façades à l'angle Alma/Beaumont mais quel saccage !

Désolé de te faire souffrir  . Mais effectivement on aurait pu rêver à une rénovation et à la place de l'entrepôt, le siège d'Yves Rocher qui aurait donc pris plus de place en hauteur

Trois maisons qui n'existent plus rue de Lorient :

- entre Lorient/Marbeuf/Kerviler, actuel An Oriant



- juste en face, là où est la résidence Henry de Montfreid :


- à l'angle de la rue Kerviler, l'ancien bar Le Kerviler qui a donné sa place à un immeuble du même nom (il avait changé de nom entre la photo (1998) et la démolition (début années 2010)



(c) Inventaire général, ADAGP

Ancienne usine Grenier construite dans la deuxième moitié du 19ème siècle, entre le Mail Mitterrand, la rue Geoffroy de Pontblanc, la rue du Pré du Mail et l'Ille :





(c) Inventaire général, ADAGP

Ce qui fût l'hippodrome des Gayeulles construit en 1905 et encore une fois détruit en 1978 au lieu d'être restauré.







Tiens tiens ça me dit quelque chose ! 

Peut-être eût-il été préférable de garder le centre de la tribune, pas l'hippodrome.

L'ancienne maison du 134 avenue Maginot, construite en 1913 par l'architecte Eugène Guillaume, aussi architecte de l'immeuble Ouest-France rue du Pré Botté :

(c) Inventaire général, ADAGP

Une maison qui avait survécu pendant un siècle aux bombardements et dont la bêtise humaine a eu raison. Ce jour là , Eugène Guillaume est mort une deuxième fois ...

Et à côté, on y trouvait la maison éclusière de la Chapelle Boby :
(c) Inventaire général, ADAGP

Rue de Redon, à cet endroit on pouvait autrefois y trouver cet hôtel particulier de 42 pièces construit en 1840 par l'entrepreneur Pierre-Julien Lignel :



(c) Inventaire général, ADAGP

Au nord de la caserne Foch se tenait autrefois un arsenal et caserne qui a donné son nom au quartier. Elle a été détruite pour construire le skatepark ainsi que les immeubles autour du Mail Anne Catherine et du cours Raphael Binet, à l'ouest du boulevard de la Tour d'Auvergne.

La reconstitution du 19e siècle donne une première représentation du sanitat, de plan en L, qui semble correspondre à son état après l'extension de 1657, mentionnée par Guillotin de Corson. La construction du canal qui relie l'hôpital à la Vilaine (actuel boulevard Sébastopol), constitue la deuxième étape de l'aménagement du site.

En 1778, la construction de l'aile est, reliant l'hospice des religieux construit en 1767, donne à l'édifice un plan en U. La chapelle reste une construction isolée au centre de la cour ; de vastes jardins permettent l'approvisionnement du sanitat devenu hôpital général.

Après son affectation à usage d'arsenal et de caserne (précisé sur le plan de 1854), l'édifice subit d'abord des agrandissements puis des transformations importantes.

Bien que Guillotin de Corson situe la démolition de la chapelle en 1839, celle-ci n'apparaît plus sur le plan de 1830. Les agrandissements de 1846, signalés par Guillotin de Corson, semblent correspondre au plan de 1846 où apparaissent ateliers et magasins. Le plan de 1854 ne figure pourtant que deux ateliers à l'ouest. Deux nouveaux bâtiments, figurés sur les plans de 1861 et 1877, sont construits à l'est.

Dans le dernier quart du 19e siècle, l'édifice fait l'objet de profondes modifications comme le montre la comparaison des plans de 1877 et de 1880 ; l'ensemble est alors relié à la cartoucherie de la Courouze par une voie ferrée. Les plans du 20e siècle attestent des agrandissements ultérieurs jusqu'à sa démolition dans le dernier quart du 20e siècle.

Conçu pour abriter les pestiférés et donc implanté à l'écart de la ville, le lazaret, doté d'un aménagement hydraulique qui permet son alimentation en eau, est affecté à un nouvel usage après la disparition des épidémies. Dès le début du 17e siècle, on y enfermera les mendiants et les vagabonds, de plus en plus nombreux, qui rendent nécessaire la construction de nouveaux bâtiments. Les lettres patentes de 1679, qui lui donnent le statut d'hôpital général dont la création fait suite à l'édit de 1656, ne fait qu'officialiser une pratique déjà engagée à la suite d'un arrêt municipal de 1608. L'édifice constitue un exemple des mutations propres au patrimoine hospitalier. Tout en reflétant les priorités de la période révolutionnaire, son affectation à usage d'arsenal correspond au recentrement des fonctions hospitalières, qui permet de libérer de vastes terrains, aux abords de la ville.

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusio … a30230802c








(c) Inventaire général, ADAGP

Les anciens bâtiments de la rue de Saint-Brieuc :

L'ancien octroi au début de la rue, aujourd'hui rénové et accompagné d'une construction :


Au 82 rue de Saint Brieuc :


Trois maisons aux 84-86-88 :


Au 98, derrière la station-service aujourd'hui transformée en boulangerie, une maison de 1951 :



(c) Inventaire général, ADAGP

Les anciennes constructions de l'angle Aristide Briand / Strasbourg (dans l'ordre) :

- Au 131, une maison du début du XXe siècle et au 133, une maison de la fin du XIXe :


- Au 135, une maison du début du XXe :


- Au 137, à l'angle, un immeuble de 1886 :


- Coté Boulevard de Strasbourg, quatre maisons du début du XXe :



(c) Inventaire général, ADAGP

Entre la rue François Lanno et le boulevard Volney, la clinique Sainte-Anne, détruite vers 2005 :


(c) Inventaire général, ADAGP

Les bâtiments disparus de la rue de Vern, entre son début et son croisement avec le boulevard Léon Bourgeois, grâce au site de l'inventaire général du patrimoine de Bretagne :

- deux maisons  aux 9 et 11 rue de Vern, remplacées par Numéro 9 :



- un ancien restaurant des années 1930 au 52, détruit cette année pour construire une maison (bâtiment blanc à gauche de la photo) :


- aux 62-64, Le Symphony avait remplacé un bâtiment en schiste et un ensemble de hangars formant un magasin :

+ Street View pour voir les hangars : https://goo.gl/maps/wWLrP46PWwKu3jzJ6

- deux maisons en grès, schiste et briques aux 68-70, détruites pour Rhapsody, qui aura repris quelques pauvres pierres de grès sur son rez-de-chaussée :
voir les maisons sur Street View : https://goo.gl/maps/duMxPvnuYJhJXHsd6

C'était mieux avant, surtout le parking voitures 

D'ailleurs au passage , en parlant de l'époque de la bagnole conquérante ou c'était mieux avant, je viens d'apprendre que le projet de rénovation du quartier Colombier devait initialement comprendre 3 tours de 100 mètres !
La Tour l'Eperon devait donc avoir deux sœurs jumelles ! La nouvelle réglementation sur les IGH intervenue au cours de la moitié des années 1970 a contribué à n'édifier qu'une seule tour ! Enfin bon on était quand même beaucoup plus ambitieux qu'aujourd'hui.

Petit bonus.  Je ne savais pas non plus mais à la place de l'esplanade de Gaulle actuelle se tenait avant 1966 une caserne (ancien couvent des Visitandines) dont le puits et les arcades ont été déplacés la même année Square Guy Houist à Bourg l'Evêque ainsi notamment qu'à Maurepas. Si vous vous posiez la question de ce que c'était , voici la réponse ! 

Ce n'est qu'une formalité pour les connaisseurs mais à quel endroit de la Ville correspond cette photo ?

Place Hoche côté ouest, les 4 immeubles sur la gauche ont leur fiche PSS

Le Mail des Champs Elysées : 1887

Ici une statue allégorique de la Bretagne se donnant à la France érigée dans la niche centrale dans l'axe du Beffroi de la Mairie en 1911 par Jean Boucher sur l'initiative du Maire de la Ville Jean Janvier.







On y aperçoit en premier plan la Duchesse Anne de Bretagne jurant fidélité au Roi de France Charles VIII l'accueillant dans ses bras.
Derrière eux se trouve une femme plaçant ses enfants sous l'égide protectrice de la mère patrie. On y distingue notamment un celte casqué, un guerrier, des marins pêcheurs, un homme en costume traditionnel représentant les départements bretons.
On y voit également le maire Jean Janvier.
La niche centrale, dans l’axe du beffroi, était vide depuis qu’en 1793 le groupe en bronze de Louis XV escorté de deux allégories, la Bretagne et la Santé, érigé en 1754 par Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), avait été fondu.



L'érection de la statue provoqua de virulentes protestations et de nombreux écrits vilipendèrent l'attitude humiliée incarnée par la Bretagne vis à vis de la France au sein de ce monument.
Cette série d'indignation des autonomistes bretons vaudra à l'œuvre un attentat par plastiquage le 7août 1932.