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A l'horizon 2050, il faudra déplacer 300 000 personnes de Dunkerque qui est sous le niveau de la mer.
Voila qui fera grossir l'UU Lilloise.
(Humour)
Pour rebondir sur les Aires Métropolitaines qui englobent les AAVs centrales et les villes sous influence directe et pour abonder dans le sens des lillois, j'ai fait une vérification entenant compte des AAVs gravitant autour des métropoles.
Pour Lyon par exemple (je n'ai pas intégré l'AAV de Grenoble car elle a sa propre AM alpine en direction de Chambéry, Annecy, Albertville...etc)
AAVs Lyon, Bourg en Bresse, Mâcon, Chatillon sur Chalaronne, St Didier /Chalaronne, Belleville en Beaujolais, St Georges de Renneins, Amplepuis, Thizy les bourgs, Cours, Roanne, Feurs, St Etienne, Montbrison, Roussillon, Annonay, Romans sur Isère, Valence, Beaurepaire, La Côte St André, St Jean de Bournay, La Tour du Pin, Lagnieu, Ambérieu en Bugey).
Pour Lille :
AAVs Lille, Hazebroock, Merville, Béthune, Dunkerque, Steenvoorde, Lens-Liévin, Arras, Douai, Noeux les mines, Bruay, Auchel-Lillers, Aire sur la Lys, Somain, Valenciennes, Cambrai, Solesmes Pôle, Caudry, Le Cateau Cambresis, Maubeuge, Avesnes/Helpe.
Je ne connais pas les chiffres que l'on prendre en compte pour l'équivalent des AAVs belges de Courtrai, Tournai et Mouscron (combien faudrait-il ajouter?)
Pour Marseille :
AAVs Marseille-Aix, Salon de Provence, St Martin de Crau, Arles, St Rémy de Provence, Beaucaire, Cavaillon, Avignon, L'Isle sur la Sorgue, Carpentras, Sarrians, Orange, Apt, Mallemort, Manosque, Toulon, Brignoles.
Pour Toulouse :
AAVs Toulouse, Montauban, Castelsarrasin, Moissac, Valence, Cahors, Auch, St Gaudens, Lannemezan, Tarbes, St Girons, Pamiers, Foix, Mazères, Castelnaudary, Carcassonne, Mazamet, Castres, Revel, Graulhet, Albi, Gaillac, Rodez.
2013 - 2018
AM Lyon : 3 672 174 - 3 806 659
AM Lille : 3 359 386 - 3 375 719
AM Marseille : 3 200 899 - 3 278 322
AM Toulouse : 2 506 011 - 2 617 217
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Ca sort d'où cette notion d'influence directe ? Et ça implique quoi ?
Parce qu'encore une fois on est dans l'absorption absurde de territoires bien lointains, me semble-t-il.
Pour parler des territoires que je connais bien, à aucun moment Montbrison ou les aires urbaines du centre de la drôme (plaine de Valence) ne sont dans une influence lyonnaise. Valence est une aire urbaine suffisamment loin de Lyon pour que son influence n'y soit pas sensible, et Romans, malgré sa proximité avec la gare TGV qui la rapproche aussi de Lyon en temps, fonctionne sur le gradient Valence - Grenoble, et a beaucoup plus de lien avec cette dernière qu'avec Lyon. Pour les autres villes citées, notamment celles situées à l'Est de l'agglomération lyonnaise, l'influence est plus perceptible, mais pour les villes comme Beaurepaire on est clairement dans un fonctionnement rural isolé des grandes agglos. Et une grande partie des villes situées à l'ouest (Feurs, Montbrison, Roanne, et, donc, Montbrison) sont sous influence stéphanoise ; ça n'est pas parce que Saint-Etienne a des liens forts avec Lyon que les villes sous influence stéphanoise sont sous influence lyonnaise.
Pour Marseille, encore une fois c'est tout aussi absurde d'intégrer des villes comme Orange ou Brignoles, en fait la majorité des villes citées, à l'exception des agglos à l'Ouest de l'étang de Berre (St Martin de Crau, Salon, St Rémy voire Arles) voire éventuellement le Luberon (Marseille reste la métropole la plus influente pour Mallemort ou Manosque), on n'est pas du tout dans une notion d'influence marseillaise pour les autres. Orange ou Carpentras sont clairement polarisées par Avignon, et, comme pour Saint-Etienne, malgré les liens qu'Avignon a avec Marseille, ça me semble un peu fumeux d'en conclure que ces villes sont sous "influence directe" de Marseille.
Je connais assez mal Toulouse et Lille pour pouvoir émettre le même regard mais si la méthode est la même, ça doit pas être plus pertinent. En tout cas, vu de loin, je me trompe peut-être mais il y a des villes citées qui sont à 100 bornes de la ville centre et qu'à aucun moment j'aurais associé à une quelconque notion d'influence.
Le simple résultat d'ailleurs suffit à relativiser la pertinence de l'indicateur, quand le chiffre final se rapproche de la population totale de la Région...
On aurait presque 4 millions de gens sous influence directe lyonnaise dans une ancienne région Rhône-Alpes de 6,5 millions ; on aurait presque 3,5 millions de gens sous influence directe lilloise dans une ex région Nord Pas de Calais de 4 millions d'habitants ; on aurait presque 3,3 millions de gens sous influence directe marseillaise dans une ex région PACA de 5 millions d'habitants ; on aurait plus de 2,6 millions de gens sous influence directe toulousaine dans une ex région Midi Pyrénées de 3 millions d'habitants.
A un moment c'est un peu grotesque cette course à l'échalotte pour toujours se faire plus gros.
Je vous rejoins dans votre analyse, cependant effectivement avec méconnaissance des aires d'influence directe des métropoles lyonnaises, marseillaise par exemple, ou j'ai plutôt additionné des AAVs contigües.
Mais je me doutais un peu que certain es d'entre-elles n'étaient pas très influencées.
Comme vous le dîtes effectivement, certaines ne sont pas sous influence de la métropole centrale du fait d'être sous influence de la grande ville, elle même sous influence (exple Montbrison avec St Etienne alors que St Etienne a de forts liens avec Lyon).
Concernant Toulouse, le seul bémol que j'aurais mis c'est Tarbes, qui est souvent en binôme avec Pau en faisant la ville la moins sous influence toulousaine (et encore quoi que).
Pour toutes les autres, exple de Cahors, Castelsarrasin ou Moissac, ne sont pas "parasitées" par Montauban face à l'influence toulousaine.
Idem pour Mazamet qui fonctionne avec Castres mais qui est nettement sous influence toulousaine, comme Rodez non parasitée par Albi.
A la différence de Lyon et Marseille entourées de grandes villes, qui peuvent faire un "barrage" à l'influence directe, Toulouse est entourée de villes moyennes qui ne permettent pas de faire barrage ou de détourner l'influence toulousaine (même en deuxième couronne des villes moyennes jusqu'à plus de 100km).
Pour Lille, la densité régionale, et la présence du bassin minier, détourne t-il l'influence de Lille vis à vis d'Arras, Maubeuge par exemple ? ou est-ce que le bassin minier (comme les villes moyennes autour de Toulouse) n'a pas d'influence majeure permettant d'effacer quelque peu l'influence de la métropole lilloise en "2ème couronne" ?
Ceci dit, bien évidemment, je reste convaincu que le potentiel de développement métropolitain (même s'il est intéressant d'intégrer "l'interland" et l'aire d'influence), le PIB produit et le développement économique métropolitain est très souvent le fait d'une développement urbain et non péri-urbain ou "péri-métropolitain", bien que pour Toulouse par exemple, il y a un desserement économique de la logistique par exemple en direction de Montauban ou même Castelnaudary, ou de certains pôles de recherche vers Albi, Foix, Auch..; Montauban, mais aussi avec un redéploiement de sous-traitants aéronautiques vers l'Ariège (Mazères, PAmiers), le Gers (Gimont) , le Lot (Figeac) ou les Htes-Pyrénées (Tarbes) par exemple...
Auquel cas, les villes moyennes périphériques peuvent aussi participer quelque peu à la production économique de la métropole.
Je connais assez mal Toulouse et Lille pour pouvoir émettre le même regard mais si la méthode est la même, ça doit pas être plus pertinent. En tout cas, vu de loin, je me trompe peut-être mais il y a des villes citées qui sont à 100 bornes de la ville centre et qu'à aucun moment j'aurais associé à une quelconque notion d'influence.
L'INSEE (qui semble être l'indéboulonnable et surtout l'indiscutable juge de paix ici) a en tout cas planché sur la question. A ma connaissance, l'aire métropolitaine de Lille est la seule abordée en France par l'INSEE et reconnue par l'Etat. Je ne trouve rien d'officiel concernant les autres. Je me trompe peut-être : mais je n'ai rien trouvé.
Dans le dossier INSEE en suivant le lien ci-dessous vous pourrez voir apparaître quelques éléments de réponse.
Je ne connais pas les chiffres que l'on prendre en compte pour l'équivalent des AAVs belges de Courtrai, Tournai et Mouscron (combien faudrait-il ajouter?
Oc31 tu as le périmètre de l'AML dans le dossier si tu veux. Voici la répartition :
Population totale : 4 040 573 (2018) dont :
Partie française : 2 943 719 (72,86 %)
Partie belge : 1 096 854 (27,14 %)
Superficie totale : 7 217 km² dont :
Partie française : 4 467,1 km² (61,89 %)
Partie belge :2 749,9 km² (48,11 %)
Densité : 560 hab au km²
dont :
Partie française : 659 hab au km²
Partie belge : 400 hab au km²
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1290463
Tout ça pour dire que contrairement à ce que beaucoup disent : c'est quand même bien réel cette histoire d'échanges. Sinon ce sujet ne ferait pas l'objet d'études.
D'ailleurs dans une autre étude on s'aperçoit que 17% des actifs de Douai-Lens travaillent à Lille. Je serai curieux de connaître la part pour les autres territoires évoqués plus tôt dans le fil.
120 000 actifs de l'AML se rendent chaque jour à Lille pour travailler, dont 36 000 belges (on ne parle ici que d'emploi).
Détail qui a son importance pour appréhender la puissance démographique de cet espace (et de se rendre compte de l'écart) :
L'AML de Lille avec ses 4,04 millions d'habitants en 2018 ne s'étire que sur 7200 km2 (c'est la taille d'un département français). Soit approximativement la taille de l'AAV de Toulouse qui ne compte que 1,43 million d'habitants.
on aurait presque 3,5 millions de gens sous influence directe lilloise dans une ex région Nord Pas de Calais de 4 millions d'habitants
Tu oublies un élément TRES important : quid de la partie belge ?
La part de la région qui est concernée est donc de 2,9 millions sur 4,1 millions. "Région" qui rappelons-le n'était constituée que de 2 départements.
(D'ailleurs c'est assez rarement abordé mais le département du Nord est de TRES loin le département le plus peuplé de France, devant Paris. Devançant de plus de 430 000 habitants le dauphin).
Comme j'aime ne pas m'arrêter aux simples chiffres de l'INSEE (ce qui m'est toujours reproché) je dirai qu'intégrer Arras, Maubeuge ou encore Cambrai à l'AML de Lille est une hérésie. A eux 3, ces agglos ne pèsent que 5000 actifs vers Lille... les flux sont quand même bien moins importants il faut le reconnaître. Il en va surement de même pour Ath côté Belge mais je n'ai pas de chiffres.
- Arduinna - Rijsel - Estocolmo -
J'ai essayé de parcourir un peu ce document de présentation/promotion du territoire des "réseaux de villes" des Hauts-De-France. Vous me direz ce que vous en pensez mais j'en retiens plusieurs choses qui recoupent avec ce qu'on s'est dit. Cela permet de nuancer ou appuyer certains arguments.
Premièrement, il faut arrêter une bonne fois pour toute sur la supposée "jalousie" des lillois qui s'arrangerait des données pour faire monter Lille dans le classement. Je n'ai aucun problème avec les comparaisons, et je connais la réalité du territoire lillois, et je n'ai franchement aucun complexe à dire que Toulouse ou Lyon sont des territoires plus riches que Lille (1/3 de mes messages c'est "pourquoi à Lyon ils ont réussi à faire et pas nous"). Donc une fois qu'on a dépassé ça, j'espère juste qu'on pourra rentrer dans un débat plus intéressant.
source: https://www.adu-lille-metropole.org/wp- … ysTerr.pdf
Je cite quelques passage que je trouve intéressant.
L'argument du périmètre du territoire Lillois:
1000 hab/km²
100 hab/km²
QUELQUES ÉLÉMENTS DE CADRAGE
L’espace métropolitain lillois dans son acception large présente une structure multipolaire qui n’a guère d’équivalent en France sauf peut-être autour de Marseille et Aix, et l’apparente aux grands systèmes métropolitains d’Europe du nord-ouest (Carte 1). L’étalement résidentiel et le développement de larges zones industrielles ou commerciales ont conduit à la constitution progressive d’une nappe urbanisée presque continue d’Arras et Cambrai au sud, jusque Roulers et Waregem en Belgique. Les confins de cet ensemble se confondent avec ceux d’autres systèmes urbains de nature assez similaire, organisés l’un autour de Bruxelles, Gand et Anvers, l’autre autour de Mons et Charleroi ; le système littoral Calais, Dunkerque, Ostende est à peine plus éloigné. Les relations internes au sein de cet ensemble vont croissant en intensité et s’étendent géographique-ment ; elles concernent le marché de l’emploi et celui de l’immobilier, mais aussi ceux de la formation, du commerce, des services, des loisirs, etc. Elles sont complexes, multi-polarisées et présentent des varia-tions sensibles suivant les thématiques et les terri-toires concernés. Aucune d’entre elles ne peut être définie comme un strict rapport centre-périphérie, même s’il s’agit indéniablement d’un phénomène croissant de métropolisation
Emplois dans la région
4000 emplois
2000 à 4000 emplois
Trajet domicile-travail
Trajet transfrontalier
LA MÉTROPOLE LILLOISE DANS LES CLASSEMENTS EUROPÉENS
Les travaux sur les systèmes urbains en Europe et, depuis une vingtaine d’années, sur les réseaux urbains à l’échelle européenne, sont nombreux, et la question de leur structuration interroge scientifiques et acteurs de l’aménagement des territoires. Pourtant, dans la plupart de ces travaux, ce sont les métropoles qui sont au centre des questionnements parce qu’elles sont considérées comme les moteurs majeurs du développement.
(...)
Ces travaux fournissent certes des modèles intéressants pour comprendre comment les villes se positionnent dans les économies mondiales, nationales et régionales. Toutefois, ils offrent une vision incomplète et tronquée des systèmes urbains puisque seules les villes, les plus grandes, sont prises en considération. Les approches typologiques qui les sous-tendent occultent l’idée même de réseau urbain. Rien n’est en effet dit sur le rôle de ces villes et des pôles dans la formation des espaces concernés puisque les dyna-miques qui concourent à la mise en réseau ne sont pas analysées. Il est donc conseillé de ne pas sur-interpréter les résul-tats de ces classements dans les réflexions qui doivent guider la mise en œuvre de politiques publiques et de stratégies de développement.
UNE NOUVELLE LECTURE DES RELATIONS AU SEIN DU TERRITOIRE RÉGIONAL
Répondre à la question de l’enjeu des villes dans un système mondialisé de flux et, en particulier de la place de Lille dans ce contexte, c’est revenir sur cer-tains postulats qui sont au fondement des théories urbaines, des principes d’action de l’aménagement et du développement des territoires12.
(...)
LES SYSTEMES URBAINS DES SYSTEMES URBAINS POUR CROISER LA VILLE TERRITOIRE ET LA VILLE RESEAU
Intégrer pleinement la réalité mobile dans les stratégies de développement territorial
Tous les experts s’accordent à penser que l’espace est réseau mais force est de reconnaître que l’intégration de la mobilité et du lien reste encore incomplète dans nos conceptions des dynamiques territoriales et sur-tout dans nos savoir-faire et savoir-gouverner. Quelle alternative proposer ? Il est proposé ici de réfléchir au développement territorial au prisme d’une approche par système urbain. Une approche où le fondement même de l’urbain est le lien, une approche qui conçoit les territoires explicitement par les relations qui articulent les villes entre elles. En termes de politiques publiques cela renvoie à une réflexion sur les partenariats, les complémentarités, les coopérations entre territoires.
› Métropolisation & systèmes territoriaux au sein de la région Hauts-de-FranceAgence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole41LES SYSTEMES URBAINSDES SYSTEMES URBAINS POUR CROISER LA VILLE TERRITOIRE ET LA VILLE RESEAUIntégrer pleinement la réalité mobile dans les stratégies de développement territorialTous les experts s’accordent à penser que l’espace est réseau mais force est de reconnaître que l’intégration de la mobilité et du lien reste encore incomplète dans nos conceptions des dynamiques territoriales et sur-tout dans nos savoir-faire et savoir-gouverner.Quelle alternative proposer ? Il est proposé ici de réfléchir au développement territorial au prisme d’une approche par système urbain. Une approche où le fondement même de l’urbain est le lien, une approche qui conçoit les territoires explicitement par les relations qui articulent les villes entre elles. En termes de politiques publiques cela renvoie à une réflexion sur les partenariats, les complémentarités, les coopérations entre territoires .Aujourd’hui, nos connaissances des configurations spatiales et territoriales des systèmes urbains sont partielles voire partiales. Les travaux sur la réalité des fonctionnements en réseau des villes françaises sont nombreux, il n’en demeure pas moins qu’ils sont épars et dispersés pour deux raisons :› les travaux restent toujours segmentés selon la nature du lien entre les villes ou par l’échelle (à l’échelle locale, on privilégie les navettes domicile-travail ; à l’échelle mondiale, on observe les flux aériens). On reste donc focalisé sur une seule dimen-sion de l’échange ;› Les échanges sont appréhendés de manière secto-rielle selon le mode de transport (on distingue sou-vent le transport routier du ferroviaire, etc.).Un changement de perspective dans nos conceptions des territoires et de leur développement est néces-saire pour montrer que d’autres formes existent et participent des dynamiques spatiales. Des formes plus réticulées où les liens en connexité, à distance, joue aussi leur rôle de structuration territoriale. Pour cela, deux pistes sont proposées :› Dépasser la prise en compte systématique des seuls flux considérés comme structurants au principe d’une lecture économique du développement ter-ritorial. Il est nécessaire de prendre en compte des flux souvent perçus comme non structurants pour changer de perspectives et modifier nos lectures des dynamiques territoriales ;› Développer systématiquement des approches englo-bantes et intégrées qui prennent simultanément en compte la grande diversité de l’échange.
Les systèmes urbains - nouveau paradigme pour penser le développement territorial et la métropolisation
La prise en compte de la grande diversité des types de liens et leur analyse conjointe permet de proposer un changement de paradigme pour appréhender les organisations des territoires, leur développement et les processus de métropolisation à l’œuvre.Dans une étude récente effectuée pour la DATAR13, a été mise en œuvre une approche relationnelle englo-bante en intégrant simultanément plusieurs types d’échanges. C’est une approche originale et inédite en France et également en Europe. Sept types de liens ont été analysés conjointement entre toutes les 350 aires urbaines françaises. Il s’agit : › des mobilités des populations avec les navettes domi-cile-travail, les migrations résidentielles, les mobilités de loisirs à travers les résidences secondaires ;› des liens de la société de la connaissance via les par-tenariats scientifiques ;› ceux de l’économie à travers les liens entre sièges et établissements d’entreprises ;› et la grande vitesse avec un indice cumulé train-avion.Ces mobilités sont représentatives des trois facettes de nos sociétés contemporaines14 : › la société mobile et de loisirs ;› la société de la connaissance et de l’information ;› et la société économique et financière
--> Jusqu'à présent, j'essaie de montrer que c'est pas une question d'égo d'envisager un autre modèle. Visiblement, on n'est pas que 4 forumeurs lillois à l'avoir envisagé.
Les systèmes urbains français
Parce que oui il n'y a pas que Lille qui est au coeur d'un "système" urbain.
Le système urbain de proximité de Lille ›
Etendue du système
Le système urbain de proximité de Lille s’étend de Boulogne-sur-Mer à l’Ouest à Fourmies à l’Est et de Dunkerque au Nord à Cambrai au Sud. Le système s’in-sère dans le maillage régional du Nord - Pas de Calais. Neuf aires urbaines dépassent les 100 000 habitants ; le système lillois totalise dans son ensemble 3 600 000 habitants
(...)
Nature des liens qui font le système urbain de proxi-mité de Lille
- quels liens font système ?
Dans cette organisation territoriale, les liens entre Lille d’une part et Douai-Lens, Béthune et Valenciennes sont structurants puisqu’ils affichent de fortes valeurs sur au moins cinq indicateurs de l’échange pris en compte dans l’étude.
Le système urbain de Lille dans le processus de métropolisation - comparé aux autres systèmes urbains français
La qualification de la métropolisation est donc effec-tuée de manière inédite à l’échelon des systèmes urbains de proximité. L’analyse de la métropolisation s’effectue classiquement au niveau des villes, aires urbaines et agglomérations.La spécificité des profils métropolitains conduit à dis-tinguer sept groupes de systèmes urbains (Figure 30) :
›Sans surprise, le système urbain de Paris se distingue très fortement par son poids exceptionnel tant par son niveau de métropolisation que par la diversité des indicateurs couverts ;
› Le système urbain de Lyon-Grenoble affiche une posi-tion remarquable qui se détache nettement des autres systèmes urbains en émargeant sur tous les indica-teurs, révélant ainsi un profil métropolitain complet ;
› Les systèmes de Marseille-Aix, Toulouse, Nice et Strasbourg arrivent en troisième position et présentent des modèles de métropolisation très différenciés : rela-tivement complet pour Marseille et plus spécialisé pour les trois autres. Ce résultat montre que la construction d’une dynamique métropolitaine peut aussi bien se jouer grâce à une stratégie de développement diversi-fié qu’avec une spécialisation économique ;
› Les systèmes urbains de Bordeaux, Nantes-Saint-Nazaire et Lille correspondent au quatrième groupe et affichent des valeurs significatives sur plus de la moitié des 14 indicateurs. Lille présente un profil un peu plus spécialisé que les deux autres.Le système urbain de Lille est caractérisé par une forte ouverture internationale pour les entreprises, aussi bien pour le contrôle d’établissements étrangers par les sièges français (groupes industriels et entreprises financières), que pour l’attractivité en termes d’inves-tissements étrangers. Cette ouverture s’allie au poids du système, traduite ici par la masse salariale. A l’inverse, le système urbain de Lille apparaît en net retrait dans sa capacité à s’inscrire dans la société de la connaissance, avec les faibles proportions d’emplois dans les industries de haute-technologie ou dans les services innovants et une faible attractivité pour les étudiants ERASMUS. Enfin, le système urbain de Lille est moins connecté aux autres systèmes urbains :
› Non loin derrière, le cinquième groupe, avec Rennes, Orléans-Tours et Montpellier, se caractérise par des valeurs moyennes sur l’ensemble des indicateurs et donc un degré de métropolisation plus faible.
(...)
Les huit systèmes urbains les plus métropolisés montrent, en effet, que le poids démographique n’est pas suffisant pour « faire métropole » (Figure 31). En effet, Lille avec ses 3,3 millions d’habitants affiche un degré de métropolisation équivalent à celui de Bordeaux et Nantes-Saint-Nazaire pourtant bien plus petits (1,8 million).
LA MÉTROPOLE, CAPITALE DE LA RÉGION HAUTS-DE-FRANCE - LES DÉFIS
Lille et sa métropole, comme capitale régionale, doivent relever trois principaux défis :
› Le défi de l’innovation : entraîner le développement de la nouvelle région ;
› Le défi de l’équilibre territorial : être un territoire clé des partenariats de développement et des coopéra-tions territoriales ;
› Le défi de la gouvernance : jouer un rôle de leader régional de systèmes de gouvernance intégrés à plu-sieurs niveaux et à plusieurs échelles.
Le défi de l’innovation - entraîner le développement de la région Hauts-De-France
› Conforter le cœur métropolitain en accueillant et développant services et équipements
› Impulser le développement des filières écono-miques régionales en privilégiant notamment la recherche et l’innovation ainsi que les industries créatives
› Poursuivre et développer au profit du territoire l’innovation dans le domaine du développement urbain et territorial (lieu de conception et de mise en œuvre d’approche innovante en matière d’amé-nagement urbain) ;
› Etre un levier d’attractivité en jouant un rôle-clef pour l’image et le rayonnement de la région via notamment ses très grands équipements et les évè-nements qu’elle organise ou abrite
› Rendre opérationnelle la mise en réseau des acteurs et des territoires (transfert d’expériences et de savoir-faire, etc.).Le défi de l’équilibre territorial – être un territoire clé des partenariats de développement et des coopérations territoriales
› Favoriser l’excellence et la différenciation des profils des territoires en identifiant et en exploi-tant les potentiels de chacun (sélection contre dis-persion ; entre spécialisation et spécificités) ; en recherchant un équilibre dans l’aire fonctionnelle de Lille avec les agglomérations du bassin minier, dont Valenciennes ; et en étant une métropole au cœur d’un système régional ;
› Conforter le cœur métropolitain dans un système multi-polarisé ;
› Développer les liens entre les deux « systèmes urbains » celui de Lille et celui d’Amiens ; (d'où l'idée du SEM jusqu'à Amiens?)
› Considérer à l’échelle du système urbain les dispa-rités sociales en étant en capacité d’avoir une offre d’emplois qui permette l’intégration de tous et en développant une nouvelle approche des territoires en difficulté que ce soit dans les grands secteurs urbains ou ceux de pauvreté diffuse en milieu rural ;
› Valoriser la capacité d’accès aux ressources plutôt que leur implantation territoriale ;
› Baser le dialogue et la coopération sur le projet plus que sur le territoire ;› Exploiter les atouts de sa situation géographique particulière (transfrontalier, proximité Belgique et Europe du Nord-Ouest) au bénéfice de la région notamment en jouant le rôle de « gateway » de Lille et de sa métropole ; en renforçant les connexions de transports internationales, régionales et internes à la métropole ; et en développant une politique d’at-tractivité et de marketing territoriale.
Ma compréhension de tout ça en l'ancrant dans le débat qu'on a eu, c'est que:
- Oui, ce n'est pas si déconnant d'envisager d'élargir le périmètre de Lille, on voit bien que les liens sont là et sont forts. Le modèle de système urbain de Lille met en évidence des liens très forts avec le bassin-minier (et la Belgique).
- On est loin d'une métropole du grand Nord, et d'ailleurs sous ce paradigme d'un modèle de "système urbain", on voit que Marseille, Lyon ou encore Toulouse ont un éco-système plus "solide" que celui de Lille.
- Est-ce qu'on additionne les PIB de Lille et Douai/Lens/Valenciennes, peut-être, peut-être pas? Je pense personnellement que oui, en tant donnée que la "réalité urbaine" dont je parle a tout de même un périmètre beaucoup plus restreint et plus "urbain". Là le modèle "système urbain" dont il est question est tout de même (très) vaste, cela dit je trouve que c'est très intéressant de considérer les choses sous un autre angle. Je vous invite vraiment à parcourir le document, même en diagonale.
- Que ça soit à l'échelle des métropoles, des UU, des AU, ou du "système urbain", Lille a beaucoup de travail pour aux catégories supérieures en terme d'attractivité économique et je dirais même de "qualité de vie".
Il existe le même style d'étude pour le SMT* qui reprend grosso-modo les AAVs que j'ai intégré au système métropolitain toulousain.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4233508
Le système métropolitain toulousain vu à travers les migrations et les parcours résidentiels
De Tarbes à Rodez, d’Agen à Carcassonne, ce système métropolitain, constitué uniquement de l’aire urbaine de Toulouse et des aires urbaines de ces villes moyennes, rassemble 2,3 millions d’habitants (figure 1). Il se distingue des autres systèmes, tels ceux de Bordeaux, Nantes, Rennes ou Lyon, par un fort monocentrisme, avec la prépondérance de l’aire urbaine toulousaine, 12 fois plus peuplée que la deuxième aire du système (Tarbes).
* Le système métropolitain toulousain est constitué de Toulouse et de l’ensemble des villes fonctionnant en réseau autour de la capitale régionale, à l’instar d’autres systèmes centrés autour de nombreuses métropoles (Paris, Lille notamment). Il comprend Toulouse, 15 aires en Occitanie (Albi, Auch, Cahors, Carcassonne, Castelsarrasin, Castres, Figeac, Foix, Mazamet, Millau, Montauban, Pamiers, Rodez, Saint-Gaudens, Tarbes) et 2 en Nouvelle-Aquitaine (Agen et Villeneuve-sur-Lot). Cet ensemble ne comprend pas les espaces interstitiels (espaces ruraux, petites villes et leurs zones d’influence).
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4234441
Système métropolitain toulousain : étudiants et actifs en emploi au cœur des échanges migratoires
u sein de l’ensemble formé par Toulouse et les 17 villes moyennes qui l’entourent, quelque 20 500 personnes déménagent d’une aire urbaine à l’autre durant l’année 2014, dont un quart d’étudiants. En dehors de ces derniers, les échanges se révèlent plutôt équilibrés : il y a presque autant de mouvements de Toulouse vers une des aires urbaines proches que dans l’autre sens. Les profils de ceux qui déménagent depuis Toulouse varient selon l’aire de destination : à Montauban, plutôt des couples et des cadres et à Auch, des cadres ainsi que des personnes seules. En revanche, à Saint-Gaudens ou Tarbes, les ouvriers sont plus nombreux parmi les nouveaux arrivants depuis Toulouse. Fortes d’une offre de formation variée, Toulouse principalement, mais aussi Albi et Tarbes, captent la majorité des déménagements des étudiants.
Cette classification par aires métropolitaines se rapproche par ailleurs des "régions métropolitaines" allemandes (EMR: Europäische Metropolregionen ), qui comprennent les 11 métropoles les plus importantes du pays. Leur superficie varie d'environ 5.000 km2 (Rhein-Neckar) à 30.000 km (Berlin) pour une populations allant de 2,4 à 10 millions d'habitants.
Il existe onze régions métropolitaines en Allemagne comprenant les villes les plus densément peuplées du pays et leurs zones de chalandise . Ils représentent les centres politiques, commerciaux et culturels de l'Allemagne. Les onze régions métropolitaines d'Allemagne ont été organisées en unités politiques à des fins de planification.
https://stringfixer.com/fr/Metropolitan … in_Germany
On a finalement des superficies et populations pas si éloignées de certaines de nos métropoles, avec en Allemagne aussi des systèmes urbains très variés, et on voit bien l'intérêt de cet outil pour planifier des politiques publiques d'investissement. C'est précisément le cas pour le SEM lillois, qui épouse quasiment parfaitement les contours de l'AML.
Yoda59 a écrit:
On a finalement des superficies et populations pas si éloignées de certaines de nos métropoles, avec en Allemagne aussi des systèmes urbains très variés, et on voit bien l'intérêt de cet outil pour planifier des politiques publiques d'investissement. C'est précisément le cas pour le SEM lillois, qui épouse quasiment parfaitement les contours de l'AML.
On a également à peu près le même principe d'adéquation entre le futur SEM toulousain en lien avec l'Aire Métropolitaine ou toutes les villes sous influence directe de Toulouse sont intégrées à l'étoile ferroviaire.
https://www.mobilitesmagazine.com/post/ … ouse-suite
https://www.emploi-territorial.fr/detai … opolitains
2 études intéressantes sur les "cities" de Bordeaux et Toulouse qualifiés de pôles régionaux supérieurs.
On y trouve aussi Lille, Lyon et Nantes.
La city toulousaine, entre dynamisme économique et défis liés aux mobilités
Parmi les métropoles européennes, la city de Toulouse se classe dans les pôles régionaux supérieurs au même titre que 14 autres cities qui se situent essentiellement en France, au Royaume-Uni et en Espagne. La city de Toulouse se distingue par son dynamisme économique et son cadre de vie, à mettre en perspective avec les difficultés générées par les déplacements domicile-travail.
Les atouts de la city toulousaine la distinguent non seulement au sein des pôles régionaux supérieurs, mais aussi dans l'ensemble des cities européennes. Elle polarise les emplois, en attirant des travailleurs résidant au-delà : pour une personne habitant la city de Toulouse et partant travailler en dehors, près de quatre personnes viennent y travailler, soit une personne de plus en moyenne que dans les 103 métropoles européennes. La dynamique de l’emploi est aussi plus favorable qu’ailleurs avec une croissance de 1,6 % par an sur la période 2013-2018. En parallèle, le niveau de qualification est particulièrement élevé. Avec plus de la moitié des 25-64 ans diplômés du supérieur, Toulouse pointe à la 8e place des métropoles les plus qualifiées, derrière Oxford ou Amsterdam. Le revenu annuel disponible médian, de 21 000 euros, devance de plus de 1 700 euros celui des pôles régionaux supérieurs et de l’ensemble des 103 cities.
Bordeaux, une métropole européenne parmi les grands pôles régionaux supérieurs
Au sein de l’espace européen, Bordeaux se classe parmi les « pôles régionaux supérieurs » par sa taille et son influence avant tout régionale. Les emplois publics y sont surreprésentés, illustrant l’absence d’une spécialisation marquée dans les autres activités économiques. Dans sa catégorie, Bordeaux obtient des performances mitigées sur le marché du travail, néanmoins elle dispose d’un potentiel humain et entrepreneurial dynamique. Son principal atout réside dans sa forte capacité à attirer les populations résidentielle et touristique. Cette attractivité engendre cependant deux défis concernant la qualité de vie dans la métropole : la préservation du cadre de vie et le développement d’une offre culturelle adaptée. L’ouverture à l’international et le renforcement des activités métropolitaines, qui rapprocheraient Bordeaux des « technopôles attractifs », peuvent représenter des perspectives.
Dans le paysage européen, la métropole bordelaise se situe à la 40e place des 103 cities pour la taille de sa population et à la 41e pour son volume d’emplois. Elle est classée dans le groupe des « pôles régionaux supérieurs » (figure 1) dont l’influence s’exerce avant tout sur un territoire relativement proche ; c’est le cas des métropoles françaises de Toulouse et Nantes comme celles un peu plus peuplées de Lyon et Lille. Au niveau européen, elle se situe dans le même groupe qu’Aarhus au Danemark, Vilnius la capitale de la Lituanie, Eindhoven aux Pays-Bas, Séville et Bilbao en Espagne et enfin Cardiff, Édimbourg, Glasgow, Bristol et Newcastle au Royaume-Uni.
Ce qui est bizarre, c'est la mention des 104 "cities" mais l'INSEE sur ses cartes ne mentionne aucune "city" "pôle régional supérieur" italienne ou allemande. J'ai du mal à comprendre comment aucune ville de ces pays ne serait dans ce groupe dont la caractéristique est "un rayonnement régional" et "une position avancée dans l'économie de la connaissance".
Et pourquoi n'a t-on pas Aix-Marseille ou Nice? Il me semble que la place de la recherche et de "l'économie de la connaissance" y est également importante.
Grenoble, on comprend mieux, l'un des critères est rempli, mais pas le 2ème (rayonnement régional)
les enjeux d'un réseau intégré REGL-REM-SDIT pour Lille - nouvelle étude - avril 2020 - mon projet de RER Lillois réactualisé avril 2019
Yoda vous avez tous les tableaux sur le site de l’Insee
Typologie des cities européennes de plus de 400 000 habitants
Code cities Libellés cities Classe Noms des classes
DK001C1 København 1 Villes-monde
ES001C1 Madrid 1 Villes-monde
FI001C2 Helsinki 1 Villes-monde
SE001C1 Stockholm 1 Villes-monde
FR001C1 Paris 1 Villes-monde
NO001C1 Oslo 1 Villes-monde
UK001K2 London 1 Villes-monde
EE001C1 Tallinn 2 Capitales ouvertes
LV001C1 Riga 2 Capitales ouvertes
EL001C2 Athina 2 Capitales ouvertes
UK560C1 Oxford 3 Cités internationales
CH004C1 Bern 3 Cités internationales
CH003C1 Basel 3 Cités internationales
BE001C1 Bruxelles 3 Cités internationales
CH001C1 Zürich 4 Pôles financiers
CH002C1 Genève 4 Pôles financiers
IE001C1 Dublin 4 Pôles financiers
DE005C1 Frankfurt 4 Pôles financiers
LU001C1 Luxembourg 4 Pôles financiers
IT007C1 Firenze 5 Destinations de voyage
ES010C1 Palma de Mallorca 5 Destinations de voyage
CY001C1 Lefkosia 5 Destinations de voyage
MT001C1 Valletta 5 Destinations de voyage
ES003C1 Valencia 6 Ports de commerce
BE002C1 Antwerpen 6 Ports de commerce
FR203C1 Marseille 6 Ports de commerce
NL003C2 Rotterdam 6 Ports de commerce
UK006C1 Liverpool 6 Ports de commerce
ES006C1 Málaga 6 Ports de commerce
DE002C1 Hamburg 6 Ports de commerce
IT006C1 Genova 6 Ports de commerce
BE005C1 Liège 7 Pôles productifs
ES005C1 Zaragoza 7 Pôles productifs
ES007C1 Murcia 7 Pôles productifs
UK002C1 Birmingham 7 Pôles productifs
UK014C1 Leicester 7 Pôles productifs
DE502C1 Mannheim 7 Pôles productifs
DE012C1 Bremen 7 Pôles productifs
DE010C1 Dortmund 7 Pôles productifs
NL002C2 Amsterdam 8 Technopôles attractifs
ES002C1 Barcelona 8 Technopôles attractifs
DE003C1 München 8 Technopôles attractifs
PT001C1 Lisboa 8 Technopôles attractifs
PT002C1 Porto 8 Technopôles attractifs
IT002C1 Milano 8 Technopôles attractifs
IT001C1 Roma 8 Technopôles attractifs
IT004C1 Torino 8 Technopôles attractifs
AT001C1 Wien 8 Technopôles attractifs
DE009C1 Dresden 9 Métropoles résidentielles
SE002C1 Göteborg 9 Métropoles résidentielles
DE001C1 Berlin 9 Métropoles résidentielles
FR205C2 Nice 9 Métropoles résidentielles
CZ001C1 Praha 9 Métropoles résidentielles
UK012C2 Belfast 9 Métropoles résidentielles
UK007C1 Edinburgh 10 Pôles régionaux supérieurs
LT001C1 Vilnius 10 Pôles régionaux supérieurs
FR004C2 Toulouse 10 Pôles régionaux supérieurs
UK004C1 Glasgow 10 Pôles régionaux supérieurs
UK011C1 Bristol 10 Pôles régionaux supérieurs
UK009C1 Cardiff 10 Pôles régionaux supérieurs
FR008C1 Nantes 10 Pôles régionaux supérieurs
DK002C1 Århus 10 Pôles régionaux supérieurs
FR003C2 Lyon 10 Pôles régionaux supérieurs
FR007C1 Bordeaux 10 Pôles régionaux supérieurs
ES019C1 Bilbao 10 Pôles régionaux supérieurs
NL005C2 Eindhoven 10 Pôles régionaux supérieurs
ES004C1 Sevilla 10 Pôles régionaux supérieurs
UK013C1 Newcastle 10 Pôles régionaux supérieurs
FR009C1 Lille 10 Pôles régionaux supérieurs
UK008C1 Manchester 11 Métropoles de réseau
DE007C1 Stuttgart 11 Métropoles de réseau
FR006C2 Strasbourg 11 Métropoles de réseau
UK010C1 Sheffield 11 Métropoles de réseau
EL002C1 Thessaloniki 11 Métropoles de réseau
DE035C1 Karlsruhe 11 Métropoles de réseau
NL001C2 La Haye 11 Métropoles de réseau
UK003C1 Leeds 11 Métropoles de réseau
DE013C1 Hannover 11 Métropoles de réseau
UK029C1 Nottingham 11 Métropoles de réseau
IT009C1 Bologna 11 Métropoles de réseau
DE004C1 Köln 11 Métropoles de réseau
DE040C1 Saarbrücken 11 Métropoles de réseau
DE014C1 Nürnberg 11 Métropoles de réseau
DE008C1 Leipzig 12 Métropoles régionales intermédaires
HU001C1 Budapest 12 Métropoles régionales intermédaires
SI001C1 Ljubljana 12 Métropoles régionales intermédaires
BG001C1 Sofia 13 Métropoles à rayonnement national
PL001C1 Warszawa 13 Métropoles à rayonnement national
PL003C1 Kraków 13 Métropoles à rayonnement national
PL004C1 Wroclaw 14 Métropoles peu influentes
PL005C1 Poznan 14 Métropoles peu influentes
PL006C1 Gdansk 14 Métropoles peu influentes
HR001C1 Zagreb 14 Métropoles peu influentes
PL007C1 Szczecin 14 Métropoles peu influentes
PL010C1 Katowice 14 Métropoles peu influentes
PL002C1 Lódz 14 Métropoles peu influentes
IT008C1 Bari 14 Métropoles peu influentes
IT003C1 Napoli 14 Métropoles peu influentes
IT005C1 Palermo 14 Métropoles peu influentes
RO001C1 Bucuresti 14 Métropoles peu influentes
SK001C1 Bratislava 14 Métropoles peu influentes
CZ002C1 Brno 14 Métropoles peu influentes
CZ003C1 Ostrava 14 Métropoles peu influentes
Les cities en France sont Lyon , Toulouse, Lille, Bordeaux et Nantes
Et bien sur Marseille qui est considéré comme un port de commerce et
Paris comme une villes-monde ( logique 😉) .
Ce classement rejoint ce que j’ai dit l’autre jour que les seules villes qui mérite véritablement le statut de métropole sont celle-ci.
Merci Thomas3, mais ce qui m'interroge, ce n'est pas la liste, mais la classification entre "métropoles intermédiaires", "métropoles résidentielles", "pôles régionaux supérieurs", "métropoles de réseau" etc.
Ces classements sont nouveaux pour moi, et il y a certainement des critères précis, mais je ne les appréhende pas bien :
Copenhague ou Helsinki "villes-monde?" vraiment?
Mais Budapest "métropole régionale intermédiaire?"
Si Cologne est "métropole de réseau", alors pourquoi pas Lille dont on a dit longuement qu'elle se situait dans un système urbain dense?
En fait, il y a tellement de dénominations qu'elles finissent par ne plus rien dire, comme si un "technopole productif " (Munich,Barcelone) ne pouvait pas être en même temps "métropole à rayonnement national"?
Bref, encore une classification européenne avec laquelle j'ai beaucoup de mal.
les enjeux d'un réseau intégré REGL-REM-SDIT pour Lille - nouvelle étude - avril 2020 - mon projet de RER Lillois réactualisé avril 2019
Copenhague et Helsinki seraient des "villes-monde" au même titre que Londres ou Paris, mais Rome serait un "technopôle attractif" et Berlin une "métropole résidentielle" ??
Ce sont des Danois qui ont fait l'étude ?
Copenhague et surtout Helsinki comme "villes mondes", c'est très surévalué, non ?
Il existe un tas de classement des villes mondiales, tous discutables, car souvent il y a un prisme financier trop fort je trouve, mais dans aucun on ne retrouve Helsinki en ville monde. Copenhague est très au-dessus ceci étant.
Mais Francfort, Munich, Madrid, Milan, Berlin, Barcelone, Bruxelles, Hambourg, Vienne, Rome ont largement plus leur place dans un concept de "ville mondiale" je trouve, quitte à ne pas les mettre en "alpha".
Je dois en oublier évidemment.
La Valette (7 000 habitants, 100 000 dans l'agglomération, 450 000 dans tout le pays) dans les "cities" européennes de plus de 400 000 habitants" ? Nicosie, ça ne semble pas plus sérieux.
Samuel S a écrit:
La Valette (7 000 habitants) dans les "des "cities" européennes de plus de 400 000 habitants" ? Nicosie, ça ne semble pas plus sérieux.
« Si c’est l’Insee qui le dit !» on l’a souvent lu ici même.
Mais oui tout à fait d’accord avec toi. Preuve qu’il faut souvent creuser plus loin.
- Arduinna - Rijsel - Estocolmo -
En effet, et de l'autre côté, plein de villes française de plus de 400.000 habitants ne figurent pas dans ce "classement", même si on s'en tient aux seules UU: Grenoble, Rouen, St-Etienne, Rennes, Toulon, Montpellier devraient y figurer.
Faudrait jeter un oeil sur leur méthodologie, mais ce n'est pas très transparent. Tout ça doit être compilé par Eurostat j'imagine.
Yoda59 a écrit:
En effet, et de l'autre côté, plein de villes française de plus de 400.000 habitants ne figurent pas dans ce "classement", même si on s'en tient aux seules UU: Grenoble, Rouen, St-Etienne, Rennes, Toulon, Montpellier devraient y figurer.
Faudrait jeter un oeil sur leur méthodologie, mais ce n'est pas très transparent. Tout ça doit être compilé par Eurostat j'imagine.
Sur le tableau des "cities" 'Eurostat, pour Rennes, seuls les habitants de la commune (pas ceux des autres communes de l'UU) sont comptés, ce qui n'est pas le cas pour d'autres villes.
Arthur Lyod vient de sortir son baromètre annuel de l'attractivité des métropoles française (hors paris) :
Pour les très grandes métropoles : Lyon, Bordeaux, Toulouse
Pour les grandes métropoles : Nantes, Grenoble, Strasbourg
Pour les métropoles intermédiaires : Brest, Tours, Clermont
Pour les agglos de taille moyenne : Valence, Angoulême, Niort
Comme chaque année étude très fourni et téléchargeable.
Source : Arthur Lyod
Marché de bureaux T1 2023 : Lille, Toulouse et Lyon
Marché de bureaux en régions : Lille en pôle position
Avec 53 000 m² placés, Lille prend la première place du classement régional. Toulouse surperforme en deuxième position avec 45 000 m² placés (+ 74 % par rapport au premier trimestre 2022), suivie de près par Lyon avec 44 000 m² mais en fort recul (-41 %).
Investissement : les métropoles régionales prennent du poids
Lyon reste en tête du classement, malgré une baisse de 26%. Toulouse redécolle pour se positionner avec 103 millions d'euros placés, un volume trois fois supérieur à l’an dernier. Dans le top 10 suivent Nantes (64 M€), Lille (51M€), Nice (47M€), Bordeaux (22M€), Montpellier (20M€), Rennes (15M€) Aix-Marseille (8M€) et Metz.
L'endettement des grandes villes françaises grossit et menace l'investissement vert
Toulouse, Montpellier et Lyon, les mieux classées
Toulouse se distingue comme la ville la plus rigoureuse financièrement. La ville gérée par la figure LR Jean-Luc Moudenc présente un taux de désendettement de trois ans en 2021,
Nice est en dernière position. La ville de Christian Estrosi (Horizons) présente une durée de 52,9 années pour 2021, largement dépassant le seuil de vigilance fixé à 10 années et le seuil d’alerte fixé à 12 années par la loi de programmation des finances publiques pour 2018-2022. Pour l’année 2023, cette durée est estimée à 19 années pour la cité niçoise.
Lille dédie la moitié de ses investissements à des projets écologiques
https://42mag.fr/2023/07/augmentation-d … montaigne/
L'attractivité perçue des 12 métropoles les plus peuplées :
https://www.stanfrance.com/publications … tonoffices
pour les chefs d'entreprise ;
1. Bordeaux, 2. Lyon, 3. Lille, trio qui se détache,
4. Strasbourg, 5. Rennes, 6. Toulouse, 7. Nantes, 8. Montpellier, 9. Nice, 10. Paris, 11. Aix-Marseille,
12. Rouen, en retrait
pour les salariés :
1. Bordeaux, 2. Toulouse, 3. Montpellier, 4. Lyon, 5. Lille, 6. Strasbourg, 7. Nice, 8. Rennes, 9. Nantes,
10. Aix-Marseille, 11. Rouen, 12. Paris
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