Charleville-Mézières - Site Corvisart

C'est un autre projet que celui qui est prévu sur l'hôtel Dieu ou il est étendu à la friche annexe ? J'ai checké rapidement leur site, on est sur du haut standing.

Ah je pense que c'est la friche

Oui j'ai vérifié, ils s'occupent de la réhabilitation de l'hôtel Dieu et construisent sur la friche, dans l'immédiat nous n'avons que des rendus de la réhabilitation mais rien sur ce qui se construira. J'ai hâte de voir ce qui se fera, les matériaux et l'aspect général du projet seront certainement de qualité.

Du logement pur ? Pas de logement étudiant ou de résidence senior ?
Pour le prix au m2, la source provient d'où ? C'est énorme pour Charleville ! Qui mettra ce tarif.

Oui c'est énorme. Les parisiens et les Lillois dans l'ardennais.

Senior a écrit:

Oui c'est énorme. Les parisiens et les Lillois dans l'ardennais.

Ok c'est ce dont on parlait, logements de standing. Mais je ne pensais pas qu'il y aurait que ça sur place, je pensais qu'il y avait la place pour un autre programme derrière l'hôtel Dieu.
Je comprends l'abandon de projet hôtelier, avec les deux programmes en cours c'est assez logique.

Quand le journal parle de "grand parking privé"... j'ai du mal à comprendre, ce parking sera réservé aux habitants de la réhabilitation de l'Hôtel Dieu et sera situé à la place de l'ancien hôpital démoli il y a quelques années ?

Ben5108 a écrit:

Quand le journal parle de "grand parking privé"... j'ai du mal à comprendre, ce parking sera réservé aux habitants de la réhabilitation de l'Hôtel Dieu et sera situé à la place de l'ancien hôpital démoli il y a quelques années ?

Oui ce sera le parking de l'immeuble.
J'ai regardé la plaquette, 4000 € du m2 c'est les prix plancher, ça monte jusqu'à 6000 € du m2 pour un T3. Je veux bien que la ville soit en train d'enchaîner les signaux positifs (chômage au plus bas depuis 40 ans, plus de 2000 emplois créés récemment, une vie culturelle vraiment chouette, un cadre de vie de grande qualité, une belle accessibilité, un campus universitaire avec une croissance à +70% en 4 ans et un marché immobilier dynamique) mais on reste à Charleville-Mézières, une préfecture d'un département faiblement peuplé ; on n'est pas à Lille ou Lyon... ou de tels prix sont la norme.

Bref curieux de voir si ça va prendre à ces prix-là, mais j'en doute.

Ah d'accord, donc un parking... Un peu dommage quand même, on aurait pu espérer autre chose comme une touche de vert par exemple, notamment pour mettre en valeur l'église par un espace vert devant, surtout que cette rue est quand même pas mal bétonné/urbanisé.

Quant aux prix, même constat, on peut arriver à 300 ou 400 000 euros pour un T3 pas bien grand. Alors d'accord, ce sont des acheteurs hors Ardennes apparemment et la ville ne va pas si mal mais de tels prix, c'est assez osé ! Le projet à la place de l'ancien siège de EDF avait déjà des prix élevés mais alors là...!

Pour ceux qui ne l'ont pas lu, voici l'article dans son intégralité, on apprend au final que les appartements se dédient à de la location après achat en se calquant sur les prix du marché local.

Treize ans que la vile attendait ça ! Depuis la fermeture de l'ancien hôpital Corvisart et de l'hôtel-Dieu, en plein centre en 2010, les riverains et amoureux du patrimoine désespéraient de voir émerger un bâtiment, ou pourquoi pas un parc, à l'angle des rues d'Aubilly et de l'Hôpital. Le groupe parisien BDM, qui devait réaliser une résidence non médicalisée pour les seniors, a fini par jeter l'éponge après plusieurs années de tergiversations. « J'ai abandonné la promesse et quelqu'un d'autre a racheté », a laconiquement réagi le patron de cette société, André Des-rosiers, à qui nous avions consacré un portrait en octobre 2019.
"On se demandait ce qu'il allait advenir de cette friche. On y est tous attachés "Damien, riverain
Le terrain est presque collé à l'église Saint-Rêmi. Il y a visiblement eu de l'eau dans le gaz. Mais ni lui, ni la municipalité n'ont souhaité s'étaler sur les raisons de ce divorce conclu par un départ. En 2022, c'est le solide groupe CIR, originaire de Bordeaux et dirigé par Luc Marin, qui a racheté ce permis à l'hôpital. Un groupe qui se présente comme celui qui reconquiert des bâtisses de cœur de ville. Ce qui est exactement le cas de ce que le groupe présente comme la requalification de l'hôtel Saint-Louis sur son site internet. L'architecte carolomacérien lean-Marc Charlet, et son cabinet Zoom, à qui l'on doit notamment le campus de Charleville-Mézières, ont été sélectionnés pour la réalisation de ce projet. Cinquante logements dans deux bâtiments rénovés, et 95 places de parking en rez-de-chaussée. Il n'y aura point d'hôtel de luxe, comme il avait été envisagé à l'origine. Les travaux, qui ont commencé il y a quelques se-maines, concernent pour le moment le déblaiement et le nettoyage du site, selon un ouvrier rencontré à la sortie du chantier, lundi après-midi. Et les voisins n'ont pas manqué de s'en rendre compte. "On se demandait ce qu'il allait advenir de cette friche. On y est tous attachés, car c'est un morceau de l'histoire de Charleville-Mézières. Ma mamie y est décédée", confie, curieux, Damien un riverain. "j'aurais bien aimé voir émerger un parc, car on en manque dans le centre, mais il faut voir ce que ça va donner", s'interroge Philippe De-vallet, médiateur numérique qui travaille à deux pas du chantier.
La mairie se frotte en tout cas les mains d'accompagner, enfin, une reprise de ce site emblématique. "On est heureux de voir ce groupe arriver en ville. Ils vont rénover à l'identique l'Hôtel-Dieu, ce qui est intéressant du point de vue patrimo-nial. Ils vont faire de beaux petits appartements", apprécie Alain Bar-thélémy, adjoint au maire chargé de l'urbanisme. De "beaux petits appartements" pour lesquels il faut débourser environ 4 000 euros du mêtre carré, défiscalisation dé-duite. Plus de deux fois le prix du marché du neuf. Une somme essentiellement investie par des acheteurs parisiens et lillois qui, dans le cadre de la loi Malraux, bénéficient d'avantages fiscaux très intéressants. À la location, en re-vanche, le coût du loyer sera conforme au marché carolomacérien.

TheoElba a écrit:

Pour ceux qui ne l'ont pas lu, voici l'article dans son intégralité, on apprend au final que les appartements se dédient à de la location après achat en se calquant sur les prix du marché local.

Treize ans que la vile attendait ça ! Depuis la fermeture de l'ancien hôpital Corvisart et de l'hôtel-Dieu, en plein centre en 2010, les riverains et amoureux du patrimoine désespéraient de voir émerger un bâtiment, ou pourquoi pas un parc, à l'angle des rues d'Aubilly et de l'Hôpital. Le groupe parisien BDM, qui devait réaliser une résidence non médicalisée pour les seniors, a fini par jeter l'éponge après plusieurs années de tergiversations. « J'ai abandonné la promesse et quelqu'un d'autre a racheté », a laconiquement réagi le patron de cette société, André Des-rosiers, à qui nous avions consacré un portrait en octobre 2019.
"On se demandait ce qu'il allait advenir de cette friche. On y est tous attachés "Damien, riverain
Le terrain est presque collé à l'église Saint-Rêmi. Il y a visiblement eu de l'eau dans le gaz. Mais ni lui, ni la municipalité n'ont souhaité s'étaler sur les raisons de ce divorce conclu par un départ. En 2022, c'est le solide groupe CIR, originaire de Bordeaux et dirigé par Luc Marin, qui a racheté ce permis à l'hôpital. Un groupe qui se présente comme celui qui reconquiert des bâtisses de cœur de ville. Ce qui est exactement le cas de ce que le groupe présente comme la requalification de l'hôtel Saint-Louis sur son site internet. L'architecte carolomacérien lean-Marc Charlet, et son cabinet Zoom, à qui l'on doit notamment le campus de Charleville-Mézières, ont été sélectionnés pour la réalisation de ce projet. Cinquante logements dans deux bâtiments rénovés, et 95 places de parking en rez-de-chaussée. Il n'y aura point d'hôtel de luxe, comme il avait été envisagé à l'origine. Les travaux, qui ont commencé il y a quelques se-maines, concernent pour le moment le déblaiement et le nettoyage du site, selon un ouvrier rencontré à la sortie du chantier, lundi après-midi. Et les voisins n'ont pas manqué de s'en rendre compte. "On se demandait ce qu'il allait advenir de cette friche. On y est tous attachés, car c'est un morceau de l'histoire de Charleville-Mézières. Ma mamie y est décédée", confie, curieux, Damien un riverain. "j'aurais bien aimé voir émerger un parc, car on en manque dans le centre, mais il faut voir ce que ça va donner", s'interroge Philippe De-vallet, médiateur numérique qui travaille à deux pas du chantier.
La mairie se frotte en tout cas les mains d'accompagner, enfin, une reprise de ce site emblématique. "On est heureux de voir ce groupe arriver en ville. Ils vont rénover à l'identique l'Hôtel-Dieu, ce qui est intéressant du point de vue patrimo-nial. Ils vont faire de beaux petits appartements", apprécie Alain Bar-thélémy, adjoint au maire chargé de l'urbanisme. De "beaux petits appartements" pour lesquels il faut débourser environ 4 000 euros du mêtre carré, défiscalisation dé-duite. Plus de deux fois le prix du marché du neuf. Une somme essentiellement investie par des acheteurs parisiens et lillois qui, dans le cadre de la loi Malraux, bénéficient d'avantages fiscaux très intéressants. À la location, en re-vanche, le coût du loyer sera conforme au marché carolomacérien.

Oui c'est de l'acquisition loi Pinel. Mais peu importe, le prix au m2 reste complètement déconnecté du marché. Je ne vois pas bien qui va pouvoir être intéressé pour acheter au même prix que dans d'autres grandes villes avec des loyers, et donc un retour sur investissement, moins généreux que dans ces mêmes autres grandes villes. Fort à parier que les prix baisseront au fil des mois.
En tout cas la chose essentielle que je vois, c'est ma réhabilitation d'un bâti ancien en cœur de ville, et ça c'est toujours bon à prendre.

Gma sur place collée à l'ancien hôtel dieu.

Les 14 logements rue d'Aubilly, 50 mètres plus haut.