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Le Pyralène, poison des poissons du Rhône
Par Ophélie Neiman (Rue89) 13H30 01/09/2007
La consommation des poissons du fleuve est interdite de Lyon jusqu'à la mer. La faute à un polluant cancérigène.
Le Rhône à Guilherand-Granges (kiknok/Flickr).
Dans un communiqué qui doit être rendu public la semaine prochaine, l'organisation pour la protection de l'environnement WWF évoque "un Tchernobyl à la Française". Les produits toxiques retrouvés dans les poissons du Rhône révèlent une pollution qui s'étendrait aujourd'hui jusqu'à la Méditerranée.
Depuis quelques mois, les arrêtés préfectoraux tombent un à un: interdiction de consommer les poissons du Rhône à Lyon, dans l'Ain, la Drôme, l'Ardèche, et depuis le début du mois dans le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône.
[...]
http://rue89.com/2007/09/01/le-pyralene … s-du-rhone
Edit du renard (16/07/2012) : refonte sujet [Le Rhône (fleuve)] --> [Environnement en Auvergne et Rhône-Alpes]
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
On déterre le sujet pour caser le barrage de Loyettes, lui aussi resorti des cartons de la CNR.
Consultation lancée pour Rhonergia
-> https://concertation-rhonergia.fr/fr/
https://www.cnr.tm.fr/ingenierie/rhoner … e-et-lain/
Rhônergia, un projet d’aménagement hydroélectrique entre l’Isère et l’Ain
L’opportunité d’un nouvel aménagement hydroélectrique sur le Rhône à l’étude
... l’Etat a demandé à CNR d’étudier l’opportunité d’un projet de nouvel aménagement hydroélectrique sur le Rhône, entre l’Isère et l’Ain.
Les fondamentaux
Les ouvrages principaux se situeraient en amont de la confluence du Rhône et de l’Ain, dans le périmètre géographique des communes de Saint Romain de Jalionas et de Loyettes.
Avec une puissance évaluée à 37 MW pour une production supplémentaire d’énergie hydroélectrique de CNR estimée à 140 Gwh/an, ce nouvel aménagement permettrait de répondre aux besoins énergétiques d’environ 60 000 habitants.
Il représenterait un investissement d’environ 230M€, montant estimé en 2018.
Le périmètre d’étude
La zone d’implantation étudiée a été définie en fonction des caractéristiques géologiques et du non empiétement sur la zone classée de la confluence de l’Ain.
Ce sont également des critères de moindre emprise sur les terres agricoles de la plaine de l’Ain et de compatibilité de fonctionnement avec la centrale nucléaire du Bugey qui sont pris en considération dans cette analyse de faisabilité.
Dates clés
Fin 2023
Participation du public
Information et participation réglementaire du public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).
2024
Positionnement de l’Etat
Arbitrage par l‘Etat sur l’opportunité du projet au vu de l’ensemble des arguments objectifs et contextualisés réunis lors des phases d’études de faisabilité et de concertation.
le cas échéant
.Autorisations et travaux
.Demandes d’autorisations nécessaires au démarrage des travaux aux autorités compétentes par CNR.
2033
Réception de l’ouvrage
Mise en service dans un délai, fixé dans le cadre de la concession, à 11 ans maximum à compter de l’entrée en vigueur de la loi relative à l’Aménagement du Rhône.
https://www.francebleu.fr/infos/societe … ne-4018967
Projet de barrage à Saint-Romain-de-Jalionas : cela serait "bafouer l'histoire de notre commune"
Noémie Philippot - 12 juillet 2023
La Compagnie Nationale du Rhône mène des études pour réaliser un barrage hydroélectrique sur l'une des dernières portions non-aménagées du fleuve, entre Saint-Romain-de-Jalionas en Isère et Loyettes dans l'Ain. Le maire de la commune nord-iséroise s'oppose fermement au projet.
Ce secteur du fleuve a été identifié comme intéressant pour construire un barrage dès les années 30, aux origines de la concession à la CNR. Le Rhône y est puissant et il y a assez de place pour construire une chute d'eau de plusieurs mètres, nécessaire à la production d'électricité. Construire ce barrage mènerait à son terme le programme d'aménagement du Rhône pour produire de l'hydroélectricité, lancé par l'Etat au début du XXe siècle.
Autrement dit, un projet d'un autre temps pour le maire de Saint-Romain-de-Jalionas, Jérôme Grausi. "Ce qui me gène aujourd'hui, c'est que ce projet a été décidé en 1934. On est en 2023 et on n'est pas capable de faire autre chose que bousiller le dernier endroit naturel du Rhône." La construction du barrage irait avec son lot de travaux pour aménager ces abords, où la terre cache des marques de l'histoire et notamment des tombes gallo-romaines. "Il y a toute une histoire qui jalonne notre commune. Faire cet ouvrage-là, c'est tout simplement bafouer l'histoire de notre commune."
"Quand on vit au bord du Rhône, on connaît surtout des infrastructures qui ont été construites à partir de la fin de la Seconde guerre mondiale, jusque dans les années 80", le dernier barrage en date étant celui de Sault-Brénaz, à la limite entre l'Ain et l'Isère, mis en service en 1986.
"Ce sont des aménagements qui correspondent à une époque et qui n'ont rien à voir avec ce qu'on utilise aujourd'hui. Aujourd'hui, on utilise un aménagement compact, qui n'a pas une emprise foncière importante, et donc un impact à mesurer mais limité, le plus possible, vis-à-vis de la biodiversité" assure le directeur du projet.
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