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...Le pole Entreprises de l'Agence Soyez a accompagné la Société ERE spécialiste du poste de transformation HT/BT depuis 1944, concepteur et fabricant d'enveloppes préfabriquées en béton , dans la recherche de leur nouveaux locaux pour leur antenne Nord de France.
L'activité débutera prochainement sur une surface de 1.800m² équipée de ponts roulants....
Facebook Agence Soyez
La photo sur Facebook montre l'immense entrepôt Sacsum le long de l'A23 entre Valenciennes Nord et Petite Forêt qui fait partie du groupe Cochez. Du coup je me demandais si ça signifiait que Cochez serait déjà en cours de déménagement vers la friche Vallourec à St Saulve qu'ils ont racheté?
Réindustrialisation : les quatre sites « clés en main » sélectionnés par l’État dans le Nord et le Pas-de-Calais
L’État a développé un nouveau concept : accueillir des activités industrielles et logistiques sur des plateformes déjà aménagées, et donc, exemptées des questions d’archéologie et des enjeux liés à la faune, la flore et l’habitat. D’où la création du label « sites clés en main France 2030 », qui doit participer à la réindustrialisation du pays. Parmi les 55 sites retenus en France, qui se partageront une enveloppe de 450 millions d’euros, quatre sont situés dans le Nord et le Pas-de-Calais.
Escaudain : parc premium des Soufflantes
Une nouvelle zone d’activités va voir le jour à Escaudain, dans le Valenciennois, sur un ancien site d’Usinor : Les Soufflantes, soit 40 hectares situés en bordure de l’autoroute A21. La nouvelle zone est destinée à accueillir des entreprises industrielles et tertiaires, PME, PMI, TPE, des commerces…
Objectif : mettre à la disposition des futurs aménageurs un espace propre et dépollué. Sur les 40 hectares de cette ZAC, environ une quinzaine sera dédiée aux entreprises et le reste sera laissé à la nature, via un espace vert préservé, de loisirs et de détente. Les contours et les dimensions exacts de ces surfaces doivent encore être précisés.
Enfin, priorité sera également donnée aux modes de déplacement dits « doux », avec l’aménagement de pistes cyclables....
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Hordain carbone invest park, un nouveau parc d’activités va fleurir près de l’A2
Hordain carbone invest park, c’est le nom du nouveau parc d’activités qui va voir le jour à Hordain et qui est porté par Antoine Mercier, le patron de Sorriaux TP. Un premier bâtiment de six cellules commerciales va sortir de terre cette année.
... La plateforme qui accueillera le premier bâtiment (sur trois au total) de six cellules sortira de terre en juin et la construction devrait démarrer en octobre pour une livraison « à l’été 2025 »...
...Le bâtiment sera « bien isolé, avec des panneaux solaires. Les eaux de pluie seront récupérées. Les places de parking seront enherbées pour récupérer les eaux de pluie. Des bornes de recharge, notamment solaires, seront installées. Nous allons aussi travailler avec des matériaux durables mais c’est la partie la moins évidente »,...
Amazon arrive aux Pierres Blanches à Denain : plusieurs centaines d’emplois en vue
La maire de Denain Anne-Lise Dufour l’a annoncé lundi soir : le géant de la logistique Amazon arrive aux Pierres-Blanches. Elle ne pouvait imaginer plus belle reconversion pour l’ancienne friche d’Usinor.
GLP France, investisseur et développeur d’immobilier et de logistique, a choisi de confier au groupe Maersk l’exploitation des 100 000 m2 entrepôts situés aux Pierres Blanches pour le compte d’Amazon.
À la clé, « plusieurs centaines d’emplois ! », se réjouit la maire de Denain.
Il s’agira du second site Amazon du département après celui de Lauwin-Planque, près Douai : un entrepôt 90 000 m² ouvert depuis 2013...
VDN.fr
Bon globalement même commentaire que pour Action à Onnaing alors je vais pas me répéter...
Le truc qui me choque le plus dans cet article c'est : " Elle ne pouvait imaginer plus belle reconversion pour l’ancienne friche d’Usinor."
J'espère que c'est un commentaire maladroit du journaliste car sisi la maire de Denain pouvait imaginer beaucoup plus belle reconversion qu'un géant de la logistique comme Amazon...Ou alors ça montre qu'elle n'a finalement pas tant d'ambition que ça pour sa ville...
Bon maintenant le développement de la logistique sur le Valenciennois, c'est comme pour les fast foods, faudrait penser à arrêter, et privilégier de "vrais" projets industriels.
Totalement d'accord, un commentaire comme celui-ci du journaliste (espérons que ça ne vienne pas de la maire) est affligeant et témoigne d'une vision très court-termiste... Quelques centaines d'emplois (pour l'instant, avant automatisation), mal rémunérés, sur 100 000m2 pour mettre en carton des produits fabriqués au bout du monde... On est bien loin de la réindustrialisation !
Au passage, encore une bien mauvaise utilisation du foncier au bord du canal, car Amazon n'a pas pour habitude de recourir au transport fluvial.
Je suis d'accord avec vous cependant on a, surtout sur Denain d'ailleurs, un important vivier de personnes sous formées qui ont besoin de ce type d'emplois en espérant que ceux-ci ne constituent qu'un tremplin vers autre chose.
L'un des freins les pus importants à la réindustrialisation c'est aussi que l'on a renoncé à former des ouvriers qualifiés depuis les années 80 en considérant que tout le monde se recyclerait sur des emplois de service… la mondialisation entrainait une division des tâches au niveau international.
Pour Action et Amazon, la vraie question c'est combien de temps pourra-t-on continuer à consommer massivement des produits à durée de vie très courte (je caricature un peu car ces enseignes ne vendent pas que de la m... mais quand même).
Je suis d'accord avec vous cependant on a, surtout sur Denain d'ailleurs, un important vivier de personnes sous formées qui ont besoin de ce type d'emplois en espérant que ceux-ci ne constituent qu'un tremplin vers autre chose.
J'ai bien conscience que dans notre région et en particuliers sur Denain, on a des générations entières de gens sous formées, illétrées voire qui ne veulent plus bosser du tout. Donc on a aussi besoin d'emplois peu qualifiés.
Mais Amazon je peux vraiment pas! Quand on connait leurs valeurs, l'incitation à la surconsommation (comme Action d'ailleurs), l'utilisation massive des CDDs, intérims ou autres contrats précaires. On va rajouter des centaines de camions par jour sur nos routes (toujours sur l'A2), qui vont aggraver les conditions de circulations, la pollution de l'air, détériorer nos routes qu'on va devoir réparer avec de l'argent public...
Si en plus comme dit par PKA59, Amazon n'utilise que peu les moyens de transports alternatifs (train et canaux), c'est le pompon!
Et puis pour moi, Amazon est l'un des principaux responsables des difficultés du commerce traditionnel. Alors j'ai du mal à avaler que d'un côté on se batte pour faire revivre les centre villes de Valenciennes ou Denain en dépensant des millions dans des subventions, des aménagements urbains, les transports etc etc...Et que dans le même temps on déroule le tapis rouge à Amazon juste à côté pour qu'ils continuent à se développer...
Eux vous vous dire que comme pour la grande distribution, il y a de la place pour tous. Mais le combat n'est pas du tout équilibré et Amazon n'a vraiment pas besoin qu'on les accueille à bras ouvert sous prétexte qu'on a une main d'oeuvre peu qualifiée disponible...
Je comprends les remarques et les interrogations de chacun, mais cette implantation n’est que la conséquence de l’abandon de l’industrie française depuis les années 70.
On a laissé partir des pans entiers de l’industrie vers des pays comme la Chine, les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, l’Inde, la Corée-du-Sud ou encore l’Italie qui ont renforcés leur tissus industriel (Aujourd’hui, la part de l’industrie dans le PIB français, c’est 9%, soit une part similaire au PIB grec…).
Et on s’imagine encore souverain sur le choix des implantations industrielles
La réalité, c’est que nous sommes soumis en majeure partie aux projets industriels de ces puissances qui se présentent, donc la maire de Denain, elle est dépendante de ce qui se présente à elle.
Sachant que nous avons fait le choix de la société de consommation depuis les années 80… Vous avez la réponse au pourquoi, c’est un groupe comme Amazon qui jette son dévolu sur un entrepôt de 90 000 m2 disponible (Un demande = une offre ou une offre = une demande)…
Maintenant, ce n’est effectivement pas bon signe pour le commerce de proximité, car ça pourrait indiquer que l’entrepôt de Lauwin Planque ne serait plus suffisant pour répondre à la demande. Amazon semble donc avancer ses pions et j’imagine que cet entrepôt de 90 000 m2, c’est non seulement pour mieux répondre à la demande dans l’arrondissement de Valenciennes, mais également pour commencer à conquérir la Sambre-Avesnois, avec des agences « dernier kilomètre » (Voir cet article sur ce fonctionnement : ICI).
Que pouvait-on espérer comme type de projet industriel « phare » sur ce site des Pierres Blanches ?
dooby59 a écrit:
Je comprends les remarques et les interrogations de chacun, mais cette implantation n’est que la conséquence de l’abandon de l’industrie française depuis les années 70.
On a laissé partir des pans entiers de l’industrie vers des pays comme la Chine, les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, l’Inde, la Corée-du-Sud ou encore l’Italie qui ont renforcés leur tissus industriel (Aujourd’hui, la part de l’industrie dans le PIB français, c’est 9%, soit une part similaire au PIB grec…).
Et on s’imagine encore souverain sur le choix des implantations industrielles
Effectivement, le Valenciennois est une terre d'industries et il a été la première victime du transfert de nos productions vers les pays à bas coûts. Mais ce transfert a aussi profité au consommateur qui a vu son pouvoir d'achat progresser grâce à l'exploitation des ouvriers de ces pays. Toute notre société est coupable.
J'espère vraiment que l'on reviendra en arrière mais cette question dépasse les élus locaux et nous concerne tous. Personnellement , j'évite ces commerces chaque fois que ça reste possible.
En attendant je crois qu'on aura du mal à sortir de notre situation sans en passer par ce type d'emplois facilement accessibles aux plus éloignés du marché de l'emploi.
pka59 a écrit:
Au passage, encore une bien mauvaise utilisation du foncier au bord du canal, car Amazon n'a pas pour habitude de recourir au transport fluvial.
L’exploitant de ce site ne sera pas Amazon mais Maersk qui agira pour le compte d’Amazon, ce qui est bien différent.
A Denain, il devrait vraisemblablement s’agir d’un entrepôt de transit (Plateforme de douane, déchargement de containers, livraisons sur palettes aux entrepôts de distribution Amazon).
Maersk est un acteur référence de la Supply Chain puisqu’ils sont la première compagnie maritime et le deuxième armateur de porte-conteneurs au monde.
Ils sont par ailleurs actifs sur la Seine et l’Oise :
Maersk transporte des conteneurs en fluvial sur la Seine et l’Oise
Publié le : 11.12.2019
Maersk a lancé une nouvelle ligne fluviale de transport de conteneurs entre Le Havre et Longueil-Sainte-Marie (Oise), avec escale à Rouen. Il s’agit du premier élément de la nouvelle stratégie de transport terrestre de l’armement danois.
[…]
Source : Actu Transport Logistique
Donc si Maersk est présent à Denain, c’est très certainement pour anticiper la mise en service du Canal Seine Nord Europe
EDIT : La Voix du Nord vient justement de modifier son titre qui prêtait à confusion
En effet Maersk c'est potentiellement une philosophie différente d'Amazon en direct. Sur la page descriptive de GLP (le développeur) une desserte ferroviaire du site et la possibilité d'un port fluvial est mentionnée, ce qui ouvre la voie à la mobilisation des modes massifiés.
Descriptif du site
Néanmoins, ça ne change pas le fondement du problème : on mobilise 20ha pour traiter des flux vraisemblablement en majorité importés au service d'un acteur qui certes positif à court terme pour le porte-monnaie des consommateurs, mais néfaste à moyen terme pour le tissus économique. A ce sujet, un livre vient d'ailleurs de paraître sur l'effet du quasi-monopole d'Amazon sur le tissus économique aux États-Unis, où Amazon assure un tiers des achats en ligne.
Article sur La Croix
Dans quelques jours aura lieu le sommet "Chose France" avec paraît-il de nombreuses annonces d'implantations sur le territoire, on aura peut-être une idée de ce qui aurait pu venir.
Valenciennois : quand la vallée de l’hydrogène devient une illusion
Le projet d’implantation d’une gigafactory de production d’hydrogène vert à Saint-Saulve est à l’arrêt faute d’un accord sur la cession du terrain qui appartient à Valenciennes Métropole. H2V, le porteur de projet, qui était prêt à investir 500 millions d’euros pour la décarbonation du territoire pourrait réclamer des dommages et intérêts à hauteur de plusieurs millions d’euros.
[…]
Source : La Voix du Nord
Valenciennes Métropole veut diversifier son tissu économique
Le 11 juin dernier avaient lieu les Rencontres industrielles régionales, à Valenciennes. L’occasion pour la Métropole de Valenciennes de dévoiler sa stratégie de développement économique.
Dans la Métropole de Valenciennes, qui compte 200 000 habitants et 15 000 entreprises, les projets vont bon train. Et ce 11 juin, les Rencontres industrielles régionales, qui se déroulaient à la Serre numérique de Valenciennes, étaient l’occasion de s’en réjouir. «Nous sommes ravis d’accueillir sur notre territoire l’entreprise Origine Cycles, un fabricant français de vélos à la carte», introduit Olivier Delattre, directeur général adjoint chez Valenciennes Métropole, en charge du développement économique.
Mais ce n’est pas tout, la Métropole va également héberger l’entreprise Cimes, qui investit 7,2 millions d’euros pour pour construire un laboratoire d’essais ferroviaires à Famars. Autre arrivée, Nidaplast, spécialisé dans la conception et la fabrication de pièces innovantes en matière plastique pour la construction et l’industrie, engendrera la création de 85 emplois à Fresnes-sur-Escaut.
À ces installations, s’ajoute celle d’Orano Med, spécialiste de la médecine nucléaire, à Onnaing. «Un laboratoire de 2 800 m2 va sortir de terre pour un investissement de 15 millions d’euros. Ce sont 22 emplois qui vont être créés», poursuit Olivier Delattre, qui a aussi mis en avant l’implantation, à Onnaing, du producteur de sirops Monin. «Cette fois, c’est un bâtiment de 26 000 m2 qui va être construit pour 50 millions d’euros. 100 emplois vont voir le jour», chiffre le directeur général adjoint chez Valenciennes Métropole.
Accueillir des entreprises à valeur ajoutée
Face à ces arrivées, Jean-Noël Verfaille, vice-président de Valenciennes Métropole, tient à avertir. «Si auparavant, nous acceptions toutes les demandes d’implantation, aujourd’hui, ce n’est plus pareil». En effet, le foncier commence à manquer. Alors, les entreprises industrielles, à forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois, sont favorisées. «Nous ne voulons pas être le berceau de la logistique», ajout Jean-Noël Verfaille.
Car ce que la Métropole veut également combattre, c’est une spécialisation dans un secteur. «Nous sommes leaders dans l’industrie ferroviaire et automobile, mais nous cherchons à diversifier notre tissu économique», ajoute le vice-président. Une façon d’éviter d’éventuelles fermetures massives. « Nous remarquons que l’État souhaite faire des Hauts-de-France la vallée de la batterie électrique, mais il faut doser. Si demain, finalement, c’est une autre technologie qui vient remplacer cette batterie, nous ne voulons pas nous retrouver avec des entreprises qui licencient à tour de bras et un taux de chômage qui explose», lance Jean-Noël Verfaille.
Du foncier pour développer le tissu économique
Pour diversifier son tissu économique, Valenciennes Métropole développe aussi des offres à destination des PME et des PMI. «Nous allons rediriger les entrepreneurs qui souhaitent s’installer vers le parc de l’écaillon à Maing de 4 hectares, le parc du champs du puits à Vicq de 7,5 hectares, le parc des plantes à Bruay-sur-Escaut de 4 hectares également et le parc des frênes bataille de 6 hectares», liste Olivier Delattre, directeur général adjoint au sein de Valenciennes Métropole. L’idée est que les implantations se fassent sur tout le territoires, au plus près des habitants à la recherche d’emploi.
«L’échangeur de l’entrée nord de Valenciennes est en pleine mutation», explique aussi Olivier Delattre. Le rond-point, se transforme en quartier d’affaires, qui pourra accueillir de nouvelles entreprises, à quelques pas de l’autoroute. «C’est un programme de 7 hectares de foncier dédié à l’activité économique, soit près de 40 00 m2 de surface de planchers, que nous avons programmé», ajoute Olivier Delattre. La Métropole de Valenciennes n’a pas dit son dernier mot.
Source : La Gazette France
Ouf, il y a une prise de conscience, en tout cas côté Valenciennes Métropole, sur 2 sujets primordiaux :
- Arrêter le développement de la logistique sur le territoire, trop consommateur en foncier et ramenant trop de camions sur nos routes déjà saturées.
- Diversifier notre économie pour limiter le risque de "catastrophe" comme la région l'a déjà connue. Je l'ai rejoins aussi sur le fait qu'accueillir une usine de batterie electrique n'est pas forcément une bonne idée.
Il faut se démarquer des autres bassins d'emplois de la région, le Valenciennois a bien des atouts à faire valoir pour développer d'autres domaines d'activités.
tonioVAFC a écrit:
- Diversifier notre économie pour limiter le risque de "catastrophe" comme la région l'a déjà connue. Je l'ai rejoins aussi sur le fait qu'accueillir une usine de batterie electrique n'est pas forcément une bonne idée.
Il faut se démarquer des autres bassins d'emplois de la région, le Valenciennois a bien des atouts à faire valoir pour développer d'autres domaines d'activités.
Pour les batteries électriques, et les gigafactory, ce n'est pas rose en ce moment si on se fie à l'analyse économique de François Lenglet :
https://www.youtube.com/watch?v=daRgbx6KT7I&t=1s
Donc Valenciennes doit se tourner sur autre chose en terme d'industrie que les gigafactory, qui au pire des scénarios seront catastrophique pour les emplois dans la région (Dunkerque, Douvrin, Amiens, et d'autres villes aussi)
Avatar : Rame CAF Urbos 3 sur le pont Battant à Besançon du réseau Ginko
Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Le projet de H2V à Saint-Saulve peut-il encore être sauvé ?
Alors que l’agglomération de Valenciennes a mis fin aux tractations avec H2V qui projetait d’investir 500 millions d’euros pour installer une usine de production d’hydrogène, un rebondissement n’est pas à exclure. On vous explique pourquoi.
[…]
Source : La Voix du Nord
Nord : pourquoi la gigafactory d’hydrogène ne devrait pas voir le jour ?
09 août 2024
L'imposant projet de gigafactory de production d'hydrogène vert, porté par l'entreprise H2V sur le friche Vallourec de Saint-Saulve est tombé à l'eau après un refus de cession de terrain. Explications.
[…]
Source : L’Observateur
Ces friches du Valenciennois qui attendent une nouvelle vie
Ancien bassin minier et industriel de la région, le Valenciennois a laissé de nombreuses friches derrière lui. Du foncier disponible que l’Établissement public foncier (EPF) recycle au bénéfice des collectivités qui profitent de ce soutien pour leur développement économique. Mais surtout pour attirer de nouveaux habitants.
[…]
Source : La Voix du Nord
En cette rentrée, Valenciennes Attractive 🚀 vous partage une nouvelle qui réjouira sa communauté : le territoire de Valenciennes figure dans le top 5 national des « place to be » pour l’industries de demain !🏭
🛑 «L’industrie ne pourra plus choisir son territoire comme avant», pointe Bpifrance Le Lab dans sa dernière étude.
🔎 En moulinant 31 critères, les chercheurs de BPI et les équipes d’EY ont identifié les régions présentant le plus fort potentiel de réindustrialisation et Valenciennes figure dans le top 5 français🥇
Le Haut Potentiel Industriel de notre territoire se démarque clairement et nous encourage à continuer de placer l’Industrie et l’Innovation au cœur des stratégies de développement économique.
De belles perspectives pour Valenciennes Métropole !
Bonne rentrée et bonne lecture 😉
Source : LinkedIn | Valenciennes Attractive
Un verre sur trois de la région est produit par l’usine de Saint-Gobain à Saultain
Qui connaît vraiment Saint-Gobain à Saultain ? Le site de la rue Barbusse est assez discret. Il est pourtant un maillon essentiel du groupe. Chaque année, des milliers de panneaux de verre sont transformés en doubles vitrages et cloisons et expédiés partout dans la région mais aussi en Île-de-France et Champagne-Ardenne.
[…]
Source : La Voix du Nord
Une nouvelle ligne pour produire des verres encore plus grands, encore plus performants
Dans l’industrie du verre tout va très vite. Pour continuer à innover, l’usine Saint-Gobain de Saultain a étendu son site (ça n’était pas arrivé depuis vingt ans). Elle va investir dans une nouvelle ligne de production. Les retombées pourraient être de l’ordre de 30 % de production en plus.
[…]
Source : La Voix du Nord
tonioVAFC a écrit:
dooby59 a écrit:
Le projet de H2V à Saint-Saulve peut-il encore être sauvé ?
Alors que l’agglomération de Valenciennes a mis fin aux tractations avec H2V qui projetait d’investir 500 millions d’euros pour installer une usine de production d’hydrogène, un rebondissement n’est pas à exclure. On vous explique pourquoi.
[…]Source : La Voix du Nord
Histoire rocambolesque ou une fois de plus personne ne comprend la décision de notre maire dans cette histoire, qui apparemment ne se donne pas la peine non plus de l'expliquer au principal concerné :
....
Très remontés, les dirigeants de H2V pestent contre l’attitude de l’agglomération valenciennoise, le président en tête. « Nous avons fait tout ce que nous avions à faire, nous sommes encore venus en mai à Valenciennes pour présenter les contours du projet, Laurent Degallaix n’a jamais voulu nous rencontrer. Nous serions heureux de pouvoir lui parler », ironise H2V. L’entreprise française, qui a déjà bien avancé sur son implantation de gigafactory à Dunkerque, n’entend pas en rester là. « Nous n’avons pas eu le moindre échange avec la collectivité, aucune explication. Nous allons défendre nos intérêts en justice car nous avons dépensé de l’argent et beaucoup de temps sur le projet de Valenciennes », explique l’entreprise spécialisée dans l’hydrogène. Un préjudice de plusieurs millions d’euros est avancé. GRT-Gaz, qui prospecte aussi dans le Valenciennois, pour la construction d’un réseau, voyait d’un bon œil l’implantation de H2V. « Nous étions en phase d’étude, c’est un coup d’arrêt si ce projet ne se faisait pas. Nous avions réfléchi à connecter les réseaux français et belges », explique le gazier qui avait contracté avec Valenciennes Métropole...Ca envoie un message catastrophique je trouve à de potentiels investisseurs qui seraient intéressés pour développer un projet dans le Valenciennois...
Comment peut on refuser un tel projet qui intéressait en plus certains des plus gros industriels du secteur?
Voici justement la réponse :
(CAVM) Des réponses sur « Chimot » et « H2V » et des questions sur les choix financiers contraints
[…]
H2V l’inversion du souffle de l’hydrogène
Une autre question orale de Quentin Omont revient sur l’abandon du projet H2V devant s’implanter sur l’ancienne friche Vallourec : « A quoi servent les élus communautaires ? Ensuite, un désaccord est intervenu entre le maire de Mary et vous même sur ce dossier ! ».
Quasi grande cause nationale, le soutien inconditionnel de l’ancien ministre de l’économie, Bruno Le maire, avait soufflé positivement sur tous les porteurs d’un dossier « hydrogène ». C’était le cas du dossier H2V dont l’arrivée sur Saint-Saulve s’est réalisée avec une communication très impressionnante, un lobbying de compétition pour les initiés.
A la sortie, « la mariée était moins belle, 280 emplois annoncés et 70 emplois au final. De plus, la production, avec un investissement demandé à hauteur de 80 millions pour l’agglo, devait alimenter à 95% la Belgique. En responsabilité, nous avons choisi de ne pas donner suite à ce projet », commente Laurent Degallaix.
Enfin, le maire de Marly répond sur H2V afin de « ne pas présenter les choses de façon manichéenne systématiquement. Il faut descendre dans les niveaux de gris, il y a une vie avant le vote » et sur le four Hoffmann en confirmant « une nouvelle attractivité sportive pour Marly (à travers ce projet) ».
Source : VA Infos
La réponse à ce projet a du sens et est tout à fait logique. D'ou l'importance de communiquer plus pro-activement plutôt que d'apprendre dans la presse que l'agglo a refusé le projet sans aucune explication et de devoir attendre qu'un élu d'opposition pose franchement la question....
À Saint-Saulve, le projet de gigafactory d’hydrogène définitivement enterré
Il n’y aura donc pas d’usine de production d’hydrogène à Saint-Saulve. Alors que le projet, présenté en mars dernier par l’industriel H2V, avait depuis pris du plomb dans l’aile, Laurent Degallaix a profité du conseil communautaire du 16 octobre pour confirmer l’abandon. Dans l’attente de mieux ?
« Le chapitre est clos. » Et avec lui, c’est donc toute la série H2V qui s’achève. Retour en arrière : en mars dernier, La Voix du Nord révélait l’arrivée prochaine d’une gigafactory de production d’hydrogène à Saint-Saulve. Un projet à 500 millions d’euros, créateur de 120 à 150 emplois directs sur l’ex-friche Vallourec et porté par H2V – déjà bien implanté sur le Dunkerquois – qui entendait faire du Valenciennois une « vallée » de l’hydrogène....
...ne « petite mésaventure » que Laurent Degallaix compte bien faire oublier, en tablant sur « les nombreux autres partenaires » avec lesquels l’agglomération de Valenciennes serait déjà en contact, pour les terrains. Avec, espère-t-il cette fois, de nombreux emplois à la clé.
VDN.fr
On sait toujours pas si le projet de l'industriel valenciennois Cochet sur ce site est toujours d'actualité?
Vallée de la batterie : Axens choisit Saint-Saulve pour son usine de cathodes, 400 emplois espérés
Publié : 14 Novembre 2024 à 10h00
[...]
« Axens poursuit le cours de son projet d’usine de production de matériaux actifs de cathodes pour les batteries de véhicules électriques et franchit un nouveau pas significatif pour sa future implantation dans les Hauts-de-France. (…) L’ETI annonce aujourd’hui être en négociation exclusive avec la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole (CAVM) pour le rachat d’un terrain situé sur l’ancienne friche Vallourec de Saint-Saulve dans le département du Nord », annonce le communiqué transmis par Nord France Invest.
[...]
L’usine doit entrer en production en 2028 et emploiera 400 personnes pour une capacité de production de 25 000 à 30 000 tonnes par an. L’investissement s’élève à 500 millions d’euros. « La perspective d’implanter l’usine au cœur d’un territoire des Hauts-de-France s’inscrit dans l’histoire de l’industrie française et le fait de participer à la revitalisation industrielle du Valenciennois est à la fois une motivation et une fierté pour les équipes d’Axens », a déclaré Quentin Debuisschert, le directeur général d’Axens.
[...]
Source : La Voix du Nord
Axens a choisi Saint-Saulve pour son usine de cathodes : les raisons de cette implantation
Publié : 14 Novembre 2024 à 13h43
[...]
– Quelles sont les raisons du choix d’Axens ?
C’est un site qui répond à de nombreux points du cahier des charges, notamment l’aspect multi-modal puisque le site est connecté au port de Bruay - Saint-Saulve. Le dynamisme et la volonté pro-business du Valenciennois ont également pesé, ainsi que l’union des différentes collectivités de la région. Bien sûr, l’environnement industriel du territoire et sa position dans la vallée de la batterie ont beaucoup compté. Axens fournira ses clients, qui pourront être les gigafactories de la région mais aussi celles du Royaume-Uni ou d’Allemagne qui ne sont pas très loin. L’idée, c’est de limiter l’empreinte carbone.
[...]
Source : La Voix du Nord
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