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Jeter la pierre aux périurbains, je suis d'accord. Il ne faudrait quand même pas oublier d'en jeter deux à la même occasion aux élus. Pas aux élus de ces territoires, ce sont des lobbyistes qui ont réussi. Comment leur en vouloir ? Mais à nos élus bordelais qui se pensent comme des élus de Gradignan, à nos élus métropolitains qui se pensent comme des élus départementaux... Bref, à ces élus qui envoient le message que, effectivement, construire en ville c'est de la bétonnisation et que c'est invivable ("regardez d'ailleurs, c'est tellement horrible qu'on arrête de le faire sur des friches et qu'on réduit la voilure pour constituer des espaces verts contre la bétonnisation"), à ces élus qui s'excusent mille fois de vampiriser la périphérie et lui offre donc un beau RER, de beaux contournements (en tout cas jusqu'à ce qu'ils n'en veuillent plus parce que ça pollue et que ça fait du bruit... et accessoirement faut raser ma maison), à ces élus métropolitains qui stigmatisent la métropole parce qu'elle accueille des incinérateurs et paie moins cher le traitement de ses déchets en le faisant payer à des territoires qui, pour rien au monde, n'accueilleraient ces activités nuisibles (à mon ami Gérard), à ces élus métropolitains qui vont même jusqu'à offrir plus de services à des territoires extramétropolitains qu'à des territoires métropolitains et à leurs habitants (tarification des P+R, car express à Tresses vers le centre de Bordeaux toutes les 15 min contre un bus toutes les 15 minutes peut-être mais vers Blanquefort pour Parempuyre...).
Dans ces conditions, il faut être bien fou pour payer ses impôts en ville, avec les services collectifs qu'on connaît, et un confort individuel évidemment à un niveau somme toute assez faible. Fou ou convaincu. Mais c'est à peu près la même chose.
https://www.20minutes.fr/societe/299465 … con-vivre?
Gironde : « Les périurbains demandent qu’on leur foute la paix sur leur façon de vivre ! »
et je suis bien d'accord pour le coup :)
Il vaudrait mieux appeler les périurbains « des ruraux, ou des "rurbains", cela leur irait beaucoup mieux » explique la géographe Cécile Rasselet.
Le périurbain est un choix : seuls 18 % des habitants déclarent avoir emménagé dans leur logement par contrainte.
En revanche, la voiture est effectivement reine, puisque plus de 50 % des interrogés disent l’utiliser tous les jours ou presque.
am
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Etude plus précise et nuancée sur le péri-urbain, je ne pense pas qu'il est pertinent de leur amener le TER, mais il serait plus approprié de résorber les goulets d'étranglements générateurs d'embouteillages (rocade sortie 10, sortie 26 par exemple)...
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 80833.html
am
Encore une fois, pourquoi pas pour le RER et des bus, mais alors pour les élargissements de la route c'est aller à contre sens de tout.
psuedo33 a écrit:
Encore une fois, pourquoi pas pour le RER et des bus, mais alors pour les élargissements de la route c'est aller à contre sens de tout.
Je parle des routes existantes pas aux normes et des échangeurs, de toutes façons les réseaux des vieilles RN89 par exemple sont plus polluants que ceux aux normes d'une autoroute récente comme l'A89...
am
Bonjour, celà fait un moment que je n'ai plus posté, si quelqu'un d'entre vous, pourriez faire un récapitulatif des logements autorisé sur l'ensemble des 28 commune de Bordeaux métropole à partir du 1er trimestre 2023 cumulé svp, merci !
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 68601.html
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 67780.html
Logement : « L'avenir de Bordeaux se construira dans le diffus et la surélévation de l'existant »
INTERVIEW. L'aménagement du secteur de la Jallère, au nord de Bordeaux, « sera probablement le seul lancement d'une opération de cette ampleur à Bordeaux d'ici la fin du mandat », annonce Stéphane Pfeiffer à La Tribune. Trois ans après son élection, l'adjoint écologiste au maire de Bordeaux chargé de l'urbanisme résilient, du service public de l'habitat et de l'ESS, dresse un premier bilan de son action et précise sa stratégie pour « densifier la ville de manière intelligente ».
am
Je pense que les mauvais élèves sont les communes de la grande couronne,... car sur Bordeaux les ZAC se font sur des anciens terrains ferroviaires ou industriels...
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 07417.html
La métropole bordelaise consomme toujours trop de foncier malgré une baisse de 40 %
L'agglomération bordelaise consomme toujours trop de foncier par rapport à l'objectif de la réglementation Zéro artificialisation nette. La collectivité a bien réduit le rythme depuis 2021 mais la baisse n'est pas suffisante selon les chiffres présentés par la collectivité.
onsommation foncière entre 2021 et 2024. Désormais contrainte par la réglementation nationale Zéro artificialisation nette (Zan), elle doit réduire de 55 % son volume d'espaces naturels, agricoles et forestiers impactés sur la décennie.
« Entre août 2021 et août 2024, nous avons baissé la consommation pour atteindre un rythme annuel de 69 hectares, c'est une baisse significative du rythme. Pour autant nous sommes encore en-dehors des clous puisque nous devons viser une moyenne annuelle de 52 hectares », chiffre Andréa Kiss, vice-présidente à la voirie et aux espaces publics.
Autrement dit, sur les 520 hectares artificialisables d'ici 2031, les communes de la Métropole en ont déjà épuisé 200 en seulement trois ans. Mais en comparaison, sur la décennie précédente, 1.165 hectares avaient été bétonnés, à moitié pour la construction de logements et à peine moins à destination du développement économique.
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Des sites à densifier
Si l'appétit foncier a bien diminué de 40 %, la collectivité va encore devoir appuyer sur le frein. En trois ans, elle est parvenue à endiguer le phénomène en limitant l'octroi de permis de construire. Au-delà de la mobilisation politique, la crise de la construction neuve y est pour beaucoup dans le ralentissement.
Pour entrer dans les clous, la Métropole veut s'atteler, comme d'autres agglomérations, à la densification du tissu urbain, afin de continuer à croître tout en limitant l'étalement. Une soixantaine de sites a ainsi été identifiée parmi lesquels Bordeaux Lac, les espaces autour des lignes de bus express, les gares du RER Métropolitain ou les centres-bourg. « Chaque commune est visitée dans le cadre de cette stratégie ZAN », prévient Andréa Kiss.
À Bordeaux Métropole, une résistance farouche à la densification
ENQUÊTE. Construire la ville sur la ville pour enrayer l'étalement urbain. La lutte contre l’artificialisation des sols pousse vers cette stratégie mais la culture historique des élus de Bordeaux Métropole l'empêche. La densification est si impopulaire que des règles arbitraires ou obsolètes restent brandies pour l'éviter.
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 13149.html
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