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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
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Transports | 20.00 m | R+1 | 1977 |
C'est bien ce que l'on souligne ici justement, au-delà de l'aspect esthétique qui peut plaire ou non, de l'aspect propreté qui est déjà moins discutable, il y a en effet l'aspect sécurité du revêtement, j'ai vu plusieurs fois des gens se casser la gueule alors qu'avant jamais.
D'ailleurs la dernière fois en passant dans la station Vieux-Port, j'ai justement réalisé que le revêtement au sol de cette station, à l'étage intermédiaire (portillons et automates), antérieur au plan de rénovation actuel, est une sorte de ciré moucheté, à la fois bien lumineux, dissimulant très bien la saleté, et ne glissant a priori pas trop. Comme quoi on peut être satisfait sur le forum marseillais !
🙂
Pour M1 les panneaux émaillés reprennent les couleurs du spectre solaire :
https://www.jeanphilippelenclos.com/fr/ … 3d-couleur
Si quelqu'un en sait plus sur le choix de ce designer et sur les éventuelles autres propositions non retenues pour l'identité visuelle des stations du premier tronçon historique (La Rose - Saint-Charles, puis La Rose - Castellane)
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Les stations ne sont probablement pas assez anciennes pour que l'on ait conscience de leur valeur patrimoniale.
Leur architecture, leur design (jusqu'au mobilier), les ornementations, sont pourtant totalement représentatives des années 1970.
Ces évolutions s'inscrivent dans une aseptisation globale de l'architecture, et plus généralement du design. Le constat est aussi vrai pour l'industrie automobile (adieu les orange flashy des 70, tout le monde roule en voiture grise), pour l'architecture résidentielle (on nous vend comme modèle moderne le fâdasse du gris anthracite), pour les objets du quotidien ... Cette disparition progressive de la couleur est de plus en plus étudiée en sociologie.
Qu'on applique un esthétisme moderne aux stations neuves pourquoi pas (certes, c'est pas tous les jours qu'on ouvre de nouvelles stations à Marseille), mais je trouve ça dommage de gommer les spécificités de nos anciennes qui sont représentatives de leur époque. Peut-être que ça fait mal à nos décideurs de constater que les choses les plus ambitieuses à Marseille ont 50 ans d'âge ?
g-n-r a écrit:
Cette disparition progressive de la couleur est de plus en plus étudiée en sociologie.
Si tu as des sources sur ces études ça m’intéresse au plus haut point !
Je me souviens dans les année 2000, après 3 ans passés dans le Pacifique être revenu en métropole, un de mes premiers souvenirs : en prenant le métro à Paris entre l'aéroport et la gare, je me suis dit "ici ils sont tous habillés en noir et blanc !"
Cette "neutralisation" des espaces publiques a certainement des raisons (ou des déraisons) que j'aimerais étudier aussi.
g-n-r a écrit:
Les stations ne sont probablement pas assez anciennes pour que l'on ait conscience de leur valeur patrimoniale.
Leur architecture, leur design (jusqu'au mobilier), les ornementations, sont pourtant totalement représentatives des années 1970.
Ces évolutions s'inscrivent dans une aseptisation globale de l'architecture, et plus généralement du design. Le constat est aussi vrai pour l'industrie automobile (adieu les orange flashy des 70, tout le monde roule en voiture grise), pour l'architecture résidentielle (on nous vend comme modèle moderne le fâdasse du gris anthracite), pour les objets du quotidien ... Cette disparition progressive de la couleur est de plus en plus étudiée en sociologie.
Qu'on applique un esthétisme moderne aux stations neuves pourquoi pas (certes, c'est pas tous les jours qu'on ouvre de nouvelles stations à Marseille), mais je trouve ça dommage de gommer les spécificités de nos anciennes qui sont représentatives de leur époque. Peut-être que ça fait mal à nos décideurs de constater que les choses les plus ambitieuses à Marseille ont 50 ans d'âge ?
Ce serait intéressant de savoir pourquoi et comment ces choix ont été faits à l'époque, mais à Saint-Charles par exemple il y avait un vrai message avec sur les quais M2 les 2 fresques qui se répondaient, l'une avec le chemin de fer du passé illustré par la locomotive à vapeur et son équipe de conduite (forcément référence au PLM) et en face le chemin de fer de l'avenir avec le TGV orange qui arrive à Marseille dans les années 80
La mise en couleur des stations est simplement un fait de mode de l'époque, les couleurs, c'était tendance dans les années 70's, entre le mobilier/meubles des logements, les stations de métro de Lyon, Lille, les boites Tuperware aussi, etc....
Faut pas chercher plus loin, l'architecture des stations de métro sont le reflet du style de l'époque, le retour au couleur intemporel comme le blanc est tendance de nos jours, c'est pareil pour la rénovation des stations de la ligne 1 de Lille, le blanc fait son retour aussi, en remplacement de la couleur
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https://chronologie-tcsp-france.fr/
Le blanc n'est pas si intemporel que cela. Dans les pays du nord (en Alsace aussi) les maisons étaient très colorées. Dans le sud presque toute les maisons étaient enduites avec des colorants de type ocre du jaune pétant au rouge en passant par le rose vif.
Une des raisons c’est que les salissures résultants des poussières ou des mousses s'y voient moins. Le blanc c'est salissant, c'est pourquoi dans les villes blanches du pourtour méditerranéen (et pour ma maison), on repasse tous les ans un petit coup de badigeon sur les murs blanchis à la chaux sinon c'est vite pas beau.
Bref le blanc nécessite de l'entretien (c'est pour cela que dans le médical ou l'agro alimentaire on l'utilise systématiquement car on voit où le nettoyage n'a pas été bien fait) et l'entretien n'est pas du tout le point fort de la métropole Aix-Marseille... et c'est rien de le dire ! D'où les réserves de quelques uns sur cette utilisation de revêtement très clair.
Avec 3 stations "rénovées" on voit ce que ça donne au bout de quelques mois, alors j'ose pas imaginer dans 25 ans !
Je ne sais pas si le problème des infiltrations d'eau est définitivement réglé à Saint-Charles ou si une ou des procédures juridiques sont en cours, mais ils ne semblent pas pressés de réparer les dégâts...
Les stations du dernier prolongement M1 entre Blancarde et La Fourragère, qui n'ont pas repris les codes et les matériaux du réseau historique semblent avoir plutôt pas mal vieilli, même si les flux de voyageurs n'ont rien à voir avec des stations de correspondance comme Castellane ou Saint-Charles.
Galinat a écrit:
Les stations du dernier prolongement M1 entre Blancarde et La Fourragère, qui n'ont pas repris les codes et les matériaux du réseau historique semblent avoir plutôt pas mal vieilli, même si les flux de voyageurs n'ont rien à voir avec des stations de correspondance comme Castellane ou Saint-Charles.
C'est une question de subjectivité, rien de plus, il y en a qui diront que ça vieillit bien, et d'autres pas du tout, après c'est une question de point de vue
Personnellement, je trouve ces stations sympa, ça manque surtout d'entretien et de nettoyage, le blanc se noircit un peu par endroit, mais ça va dans l'ensemble
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https://www.laprovence.com/article/regi … uvel-ordre
"Incident technique indépendant de notre volonté" (sic) selon le site et l'application RTM, droit de retrait des conducteurs selon la PQR
Je tiens à préciser qu'il existe un sujet sur le métro, je mets les messages du sujet du tram de Marseille ici, vous poursuivrez l'échange ici :
reuze a écrit:
Paul Kersey a écrit:
Bonjour,
Pour information le tram T1 ne descendra plus dans le tunnel de Noailles tant que la grève au métro n'est pas terminée.
En effet, c'est le métro, et plus précisément le CSR de la rose, qui gère les ventilations du tunnel en cas d'incident.
Le personnel étant en grève, aucune rame ne peut descendre dans le tunnel par mesure de sécurité.Merci pour les infos !
On sait combien de temps cette grève risque de durer?
Le communiqué de FO RTM sur la grève de métro actuelle est complètement incompréhensible.
Difficile dans ces conditions d'avoir le soutien des usagers, qui n'ont rien à mettre en face des gros problèmes que ça occasionne dans leur quotidien.
Paul Kersey a écrit:
reuze a écrit:
Paul Kersey a écrit:
Bonjour,
Pour information le tram T1 ne descendra plus dans le tunnel de Noailles tant que la grève au métro n'est pas terminée.
En effet, c'est le métro, et plus précisément le CSR de la rose, qui gère les ventilations du tunnel en cas d'incident.
Le personnel étant en grève, aucune rame ne peut descendre dans le tunnel par mesure de sécurité.Merci pour les infos !
On sait combien de temps cette grève risque de durer?
Le communiqué de FO RTM sur la grève de métro actuelle est complètement incompréhensible.
Difficile dans ces conditions d'avoir le soutien des usagers, qui n'ont rien à mettre en face des gros problèmes que ça occasionne dans leur quotidien.La grève se termine ce soir.
reuze a écrit:
Paul Kersey a écrit:
La grève se termine ce soir.
En effet, merci.
On n'a toujours pas compris exactement pourquoi le métro avait été arrêté 3 jours, avec des conséquences pas du tout anodines sur le quotidien de dizaines de milliers de personnes.
J'ai été impacté, tous les membres de mon foyer aussi, et je ne sais toujours pas pourquoi.
C'est quand même un problème.
jesuralem a écrit:
Les seuls points vaguement factuels que j'ai trouvé sont :
“Depuis le remaniement de la direction métro, une ingérence aussi inadmissible que dangereuse s’est immiscée dans la gestion de la sécurité de l’exploitation en temps réel sans aucune connaissance des process techniques de sécurité”
“À aucun moment la direction ne s’est engagée noir sur blanc sur la préservation de notre roulement ou sur les garanties attendues“
En lisant entre les lignes, ils ont un nouveau chef qui essaie de les faire travailler différemment (un esprit chagrin dirait tout court).
Je ne sais pas comment est organisé leur tour mais il y a fort a parier que ce soit de très longs postes qui permettent de n'en faire que 3 ou 4 par semaine.
Les agents aiment ce genre d'organisation car ça leur laisse du temps libre mais c'est objectivement pas terrible pour garantir la sécurité et pour la santé des agents.
J'ai connu un PC qui tournait avec des postes de 12h, en 3 postes les agents avaient fait leur semaine et étaient super contents. Bon il ne valait mieux pas qu'un truc sérieux arrive en fin de poste, les mecs étaient cuits.
jesuralem a écrit:
Alors les causes de cette grève de 3 jours :
- le nouveau chef a dit a l'un des agents qu'il aurait dû gérer une situation différemment, a priori sans vraiment de reproche et en tout cas sans côté disciplinaire. Les agents considèrent visiblement que leur chef n'a pas à leur dire comment gérer la sécurité des opérations.
- leur direction veut faire évoluer leur tour de service pour se mettre en conformité avec la loi. Eux ne veulent pas que ça change.
reuze a écrit:
jesuralem a écrit:
Alors les causes de cette grève de 3 jours :
- le nouveau chef a dit a l'un des agents qu'il aurait dû gérer une situation différemment, a priori sans vraiment de reproche et en tout cas sans côté disciplinaire. Les agents considèrent visiblement que leur chef n'a pas à leur dire comment gérer la sécurité des opérations.
- leur direction veut faire évoluer leur tour de service pour se mettre en conformité avec la loi. Eux ne veulent pas que ça change.Merci pour les infos.
Un communiqué incompréhensible est souvent la marque de revendications peu entendables, ça semble se confirmer.
Si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, dans la grande tradition du dialogue social local, la reprise de l'activité signifie que la mise en conformité avec la loi a été repoussée au moins jusqu'à l'automatisation complète du métro, et que le chef indélicat a été recadré voire écarté?
jesuralem a écrit:
Je n'ai pas d'info sur le pourquoi de la reprise mais a minima on peu penser que le tour de service est maintenu en effet.
AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.
Fracasse a écrit:
AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.Tel que je l'ai compris ici c'est une poignée de types relevant d'un centre de sécurité qui dans tous les cas sera encore nécessaire une fois l'automisation en place, du coup non, l'automatisation ne fera pas disparaître les grèves et interruptions de services arbitraires je pense.
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AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.
Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raison
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https://chronologie-tcsp-france.fr/
greg59 a écrit:
AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raison
Je pense que personne ici ne remet en question le droit de grève.
Le problème est le recours systématique et précoce à la grève, qui est très marqué à Marseille.
C'est révélateur d'une imbrication de problèmes: équipements dégradés, conditions de travail difficiles, mais aussi clientélisme, marchandage de voix, et parfois ou souvent refus de rentrer dans le droit commun et d'appliquer la loi.
Pour prendre des éléments qui te parleront peut-être plus, les services publics à Marseille sont un mélange de pratiques clientélistes ou permissives qui étaient en cours à Dunkerque sous Delebarre ou à Lille sous Mauroy, combinés au rapport au travail et à la loi malheureusement assez typiques du Sud, le tout multiplié par les particularités marseillo-marseillaises.
Aubry a globalement fait remettre en ordre l'administration locale et les services publics à Lille, Dunkerque a fait des pas de géant ces dernières années avec Vergriete, et je mesure vraiment la différence dans ces villes que je connais très bien.
Marseille est encore bloquée dans ce passé pas si lointain, ça se traduit notamment par des grèves de ce type.
la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raison
Le propos jusqu'à la seconde virgule est d'autant plus vrai que la partie suivante est illusoire.
Il y a toujours une raison à la grève, mais personne ne dit qu'elle ne peut être mauvaise 😇
Mais le métro c'est rien, demain commence une grève des poubelles 😀
https://www.lamarseillaise.fr/social/un … PO18431358
Marseille change... ou pas.
Geronimo a écrit:
Il y a toujours une raison à la grève, mais personne ne dit qu'elle ne peut être mauvaise 😇
Mais le métro c'est rien, demain commence une grève des poubelles 😀
https://www.lamarseillaise.fr/social/un … PO18431358
https://i.imgur.com/mPAXMjm.png
C'est à Arles non?
reuze a écrit:
Geronimo a écrit:
Il y a toujours une raison à la grève, mais personne ne dit qu'elle ne peut être mauvaise 😇
Mais le métro c'est rien, demain commence une grève des poubelles 😀
https://www.lamarseillaise.fr/social/un … PO18431358
https://i.imgur.com/mPAXMjm.pngC'est à Arles non?
En effet j'ai mal lu. Alors c'est HS ici mais c'est pire: 44° ressenti demain !
Marseille change... ou pas.
greg59 a écrit:
AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raison
Le problème c'est qu'à force d'abuser du droit de grève on donne des arguments a ceux qui veulent le remettre en cause.
J'ai donné les raisons de la grève, chacun est libre de juger si elle était pertinente ou pas. A titre personnel j'ai du mal à penser que le dialogue n'aurait pas permis de trouver une solution.
Mais surtout, même si ça ne semble pas s'appliquer ici, le droit de grève c'est le droit de rester chez soi au lieu d'aller travailler, sans être payé.
A partir du moment où on fait pression sur les non grévistes, on les empêche de travailler en bloquant les dépôts, etc... On détourne allègrement le droit de grève.
reuze a écrit:
greg59 a écrit:
AZ a écrit:
Vive l'automatisation en tout cas.
Les grèves pour un oui ou pour un non sont pénibles.Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raison
Je pense que personne ici ne remet en question le droit de grève.
Le problème est le recours systématique et précoce à la grève, qui est très marqué à Marseille.
C'est révélateur d'une imbrication de problèmes: équipements dégradés, conditions de travail difficiles, mais aussi clientélisme, marchandage de voix, et parfois ou souvent refus de rentrer dans le droit commun et d'appliquer la loi.
Pour prendre des éléments qui te parleront peut-être plus, les services publics à Marseille sont un mélange de pratiques clientélistes ou permissives qui étaient en cours à Dunkerque sous Delebarre ou à Lille sous Mauroy, combinés au rapport au travail et à la loi malheureusement assez typiques du Sud, le tout multiplié par les particularités marseillo-marseillaises.
Aubry a globalement fait remettre en ordre l'administration locale et les services publics à Lille, Dunkerque a fait des pas de géant ces dernières années avec Vergriete, et je mesure vraiment la différence dans ces villes que je connais très bien.
Marseille est encore bloquée dans ce passé pas si lointain, ça se traduit notamment par des grèves de ce type.
Pour te répondre uniquement sur le côté marseillais de la grève, si les salariés se mettent en grève j'ai naïvement envie de te dire que c'est à cause d'un dialogue qui n'arrive peut-être à passer donc ces salariés en question n'ont probablement pas d'autres choix que de sortir la carte de la grève.
Je vais te donner un exemple concret, le mien enfin celui de l'entreprise dans laquelle je suis.
Un peu de contexte :
Depuis le 1er Janvier 2024, la RDT13 a été dissolu et les activités de cette dernière ont été reprises par la RTM. Et depuis ce fameux 01/01/2024, nous sommes, à la RTM Interurbain, encore sous les accords d'entreprises de la RDT13 puisqu'un accord a été signé avec le siège de la RTM en ce sens en attendant la fusion totale puisqu'actuellement, nous sommes "encore" en période de transition.
Nous aurions dû l'être jusqu'au 31 Mars de cette année MAIS aucun accord concernant la fusion n'a pu être trouvé alors la RTM a prolongé ce fameux accord de transition jusqu'au 31 Décembre 2025 et peut se réserver le droit le prolonger une dernière fois d'un an, jusqu'au 31 Décembre 2026 donc.
Et c'est là que j'en viens à parler de grève une fois le contexte posé. La RTM, veut une fois la fusion belle et bien effective, toucher tout un tas d'accord en les supprimant ou en les retoquant à sa sauce. Bien entendu elle nous laisserait des miettes pensant que les salariés de l'Interurbain vous dire amen mais vous vous doutez bien que ce n'est rien par rapport à ce que la RTM veut toucher. Je ne rentre volontairement pas dans les détails parce que, pour moi, ce sont des choses qui me dépassent mais pour le peu que j'en ai compris, on se ferait enfler bien comme il faut.
Un exemple histoire de rigoler un peu : La RTM veut nous supprimer une prime qu'on appelle Indemnité de Déplacement de Repos (IDR), elle consiste à verser une prime à un employé quand ce dernier est appelé sur l'un de ces jours de repos pour venir bosser (30€ brut).
De ce que les syndicats disent au boulot, les négociations n'avancent pas (c'est volontaire de la part de la RTM selon moi) comme ça, la Régie, une fois qu'elle ne pourra plus prolonger les accords de transition, se réserve le droit de faire littéralement sauter tous les accords à l'époque de la RDT13 et qui ont été obtenus au cours des dernières années pour tout remettre à zéro.
Vous vous doutez bien que l'ambiance générale n'est pas au beau fixe par rapport à ça en plus des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis un bon bout de temps.
Donc selon vous, quand le dialogue ne passe pas ou plus, qu'est-ce qu'il reste comme solution ? Personnellement, je n'en vois pas beaucoup mis à part la grève pour tenter de faire plier une direction qui fait la sourde et qui veut tout simplement imposer sa loi sans vouloir écouter les autres.
Si les choses évoluent comme ça, il est fort probable qu'à la rentrée de Septembre les salariés de la RTM Interurbain nous soyons en grève pour les raisons évoquées précédemment. Donc si parmi vous, il y a des usagers des lignes de la RTM Interurbain, préparez vous à galérer et je m'en excuse.
En plus de tout ça, vous croyez que ça fait plaisir aux salariés de perdre du pognon (100€ par jour) à cause d'une direction qui ne veut rien entendre ou presque ?
Vous croyez que ça nous fait plaisir de faire le piquet de grève au dépôt alors que des milliers de clients s'entassent aux arrêts en espérant rentrer dans un car ?
Je vous laisse le soin de répondre ou non à ces deux dernières questions en plus du reste.
Pour en finir, les agents bossant au métro n'ont probablement pas eu d'autres choix que de faire grève pour se faire entendre. J'ai l'impression que c'est le problème dans ce pays, de manière générale, pour que les choses changent quand il y a des revendications.
Excellente journée / soirée.
SebCer13 a écrit:
reuze a écrit:
greg59 a écrit:
Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raisonJe pense que personne ici ne remet en question le droit de grève.
Le problème est le recours systématique et précoce à la grève, qui est très marqué à Marseille.
C'est révélateur d'une imbrication de problèmes: équipements dégradés, conditions de travail difficiles, mais aussi clientélisme, marchandage de voix, et parfois ou souvent refus de rentrer dans le droit commun et d'appliquer la loi.
Pour prendre des éléments qui te parleront peut-être plus, les services publics à Marseille sont un mélange de pratiques clientélistes ou permissives qui étaient en cours à Dunkerque sous Delebarre ou à Lille sous Mauroy, combinés au rapport au travail et à la loi malheureusement assez typiques du Sud, le tout multiplié par les particularités marseillo-marseillaises.
Aubry a globalement fait remettre en ordre l'administration locale et les services publics à Lille, Dunkerque a fait des pas de géant ces dernières années avec Vergriete, et je mesure vraiment la différence dans ces villes que je connais très bien.
Marseille est encore bloquée dans ce passé pas si lointain, ça se traduit notamment par des grèves de ce type.Pour te répondre uniquement sur le côté marseillais de la grève, si les salariés se mettent en grève j'ai naïvement envie de te dire que c'est à cause d'un dialogue qui n'arrive peut-être à passer donc ces salariés en question n'ont probablement pas d'autres choix que de sortir la carte de la grève.
Je vais te donner un exemple concret, le mien enfin celui de l'entreprise dans laquelle je suis.
Un peu de contexte :
Depuis le 1er Janvier 2024, la RDT13 a été dissolu et les activités de cette dernière ont été reprises par la RTM. Et depuis ce fameux 01/01/2024, nous sommes, à la RTM Interurbain, encore sous les accords d'entreprises de la RDT13 puisqu'un accord a été signé avec le siège de la RTM en ce sens en attendant la fusion totale puisqu'actuellement, nous sommes "encore" en période de transition.
Nous aurions dû l'être jusqu'au 31 Mars de cette année MAIS aucun accord concernant la fusion n'a pu être trouvé alors la RTM a prolongé ce fameux accord de transition jusqu'au 31 Décembre 2025 et peut se réserver le droit le prolonger une dernière fois d'un an, jusqu'au 31 Décembre 2026 donc.
Et c'est là que j'en viens à parler de grève une fois le contexte posé. La RTM, veut une fois la fusion belle et bien effective, toucher tout un tas d'accord en les supprimant ou en les retoquant à sa sauce. Bien entendu elle nous laisserait des miettes pensant que les salariés de l'Interurbain vous dire amen mais vous vous doutez bien que ce n'est rien par rapport à ce que la RTM veut toucher. Je ne rentre volontairement pas dans les détails parce que, pour moi, ce sont des choses qui me dépassent mais pour le peu que j'en ai compris, on se ferait enfler bien comme il faut.
Un exemple histoire de rigoler un peu : La RTM veut nous supprimer une prime qu'on appelle Indemnité de Déplacement de Repos (IDR), elle consiste à verser une prime à un employé quand ce dernier est appelé sur l'un de ces jours de repos pour venir bosser (30€ brut).
De ce que les syndicats disent au boulot, les négociations n'avancent pas (c'est volontaire de la part de la RTM selon moi) comme ça, la Régie, une fois qu'elle ne pourra plus prolonger les accords de transition, se réserve le droit de faire littéralement sauter tous les accords à l'époque de la RDT13 et qui ont été obtenus au cours des dernières années pour tout remettre à zéro.
Vous vous doutez bien que l'ambiance générale n'est pas au beau fixe par rapport à ça en plus des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis un bon bout de temps.
Donc selon vous, quand le dialogue ne passe pas ou plus, qu'est-ce qu'il reste comme solution ? Personnellement, je n'en vois pas beaucoup mis à part la grève pour tenter de faire plier une direction qui fait la sourde et qui veut tout simplement imposer sa loi sans vouloir écouter les autres.
Si les choses évoluent comme ça, il est fort probable qu'à la rentrée de Septembre les salariés de la RTM Interurbain nous soyons en grève pour les raisons évoquées précédemment. Donc si parmi vous, il y a des usagers des lignes de la RTM Interurbain, préparez vous à galérer et je m'en excuse.
En plus de tout ça, vous croyez que ça fait plaisir aux salariés de perdre du pognon (100€ par jour) à cause d'une direction qui ne veut rien entendre ou presque ?
Vous croyez que ça nous fait plaisir de faire le piquet de grève au dépôt alors que des milliers de clients s'entassent aux arrêts en espérant rentrer dans un car ?
Je vous laisse le soin de répondre ou non à ces deux dernières questions en plus du reste.
Pour en finir, les agents bossant au métro n'ont probablement pas eu d'autres choix que de faire grève pour se faire entendre. J'ai l'impression que c'est le problème dans ce pays, de manière générale, pour que les choses changent quand il y a des revendications.
Excellente journée / soirée.
Merci d'avoir pris le temps de répondre aussi longuement.
C'est déjà une grosse différence avec la grève du métro: j'ai compris ce dont tu parlais, et ça me semble des sujets légitimes.
Pour le métro, j'ai eu beau relire le communiqué du syndicat adressé aux usagers plusieurs fois, rien n'était clair et en tout cas rien de compréhensible ne justifiait une grève.
Merci pour l'info sur la grève de la RTM interurbain, je vais me préparer à galérer alors...
SebCer13 a écrit:
reuze a écrit:
greg59 a écrit:
Le métro automatique n'empêchera pas les grèves, surtout avec le personnel du PC, la grève est pénible certes, mais la grève est un droit, et il faut le respecter, s'ils font grèves c'est qu'il y a une raisonJe pense que personne ici ne remet en question le droit de grève.
Le problème est le recours systématique et précoce à la grève, qui est très marqué à Marseille.
C'est révélateur d'une imbrication de problèmes: équipements dégradés, conditions de travail difficiles, mais aussi clientélisme, marchandage de voix, et parfois ou souvent refus de rentrer dans le droit commun et d'appliquer la loi.
Pour prendre des éléments qui te parleront peut-être plus, les services publics à Marseille sont un mélange de pratiques clientélistes ou permissives qui étaient en cours à Dunkerque sous Delebarre ou à Lille sous Mauroy, combinés au rapport au travail et à la loi malheureusement assez typiques du Sud, le tout multiplié par les particularités marseillo-marseillaises.
Aubry a globalement fait remettre en ordre l'administration locale et les services publics à Lille, Dunkerque a fait des pas de géant ces dernières années avec Vergriete, et je mesure vraiment la différence dans ces villes que je connais très bien.
Marseille est encore bloquée dans ce passé pas si lointain, ça se traduit notamment par des grèves de ce type.Pour te répondre uniquement sur le côté marseillais de la grève, si les salariés se mettent en grève j'ai naïvement envie de te dire que c'est à cause d'un dialogue qui n'arrive peut-être à passer donc ces salariés en question n'ont probablement pas d'autres choix que de sortir la carte de la grève.
Je vais te donner un exemple concret, le mien enfin celui de l'entreprise dans laquelle je suis.
Un peu de contexte :
Depuis le 1er Janvier 2024, la RDT13 a été dissolu et les activités de cette dernière ont été reprises par la RTM. Et depuis ce fameux 01/01/2024, nous sommes, à la RTM Interurbain, encore sous les accords d'entreprises de la RDT13 puisqu'un accord a été signé avec le siège de la RTM en ce sens en attendant la fusion totale puisqu'actuellement, nous sommes "encore" en période de transition.
Nous aurions dû l'être jusqu'au 31 Mars de cette année MAIS aucun accord concernant la fusion n'a pu être trouvé alors la RTM a prolongé ce fameux accord de transition jusqu'au 31 Décembre 2025 et peut se réserver le droit le prolonger une dernière fois d'un an, jusqu'au 31 Décembre 2026 donc.
Et c'est là que j'en viens à parler de grève une fois le contexte posé. La RTM, veut une fois la fusion belle et bien effective, toucher tout un tas d'accord en les supprimant ou en les retoquant à sa sauce. Bien entendu elle nous laisserait des miettes pensant que les salariés de l'Interurbain vous dire amen mais vous vous doutez bien que ce n'est rien par rapport à ce que la RTM veut toucher. Je ne rentre volontairement pas dans les détails parce que, pour moi, ce sont des choses qui me dépassent mais pour le peu que j'en ai compris, on se ferait enfler bien comme il faut.
Un exemple histoire de rigoler un peu : La RTM veut nous supprimer une prime qu'on appelle Indemnité de Déplacement de Repos (IDR), elle consiste à verser une prime à un employé quand ce dernier est appelé sur l'un de ces jours de repos pour venir bosser (30€ brut).
De ce que les syndicats disent au boulot, les négociations n'avancent pas (c'est volontaire de la part de la RTM selon moi) comme ça, la Régie, une fois qu'elle ne pourra plus prolonger les accords de transition, se réserve le droit de faire littéralement sauter tous les accords à l'époque de la RDT13 et qui ont été obtenus au cours des dernières années pour tout remettre à zéro.
Vous vous doutez bien que l'ambiance générale n'est pas au beau fixe par rapport à ça en plus des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis un bon bout de temps.
Donc selon vous, quand le dialogue ne passe pas ou plus, qu'est-ce qu'il reste comme solution ? Personnellement, je n'en vois pas beaucoup mis à part la grève pour tenter de faire plier une direction qui fait la sourde et qui veut tout simplement imposer sa loi sans vouloir écouter les autres.
Si les choses évoluent comme ça, il est fort probable qu'à la rentrée de Septembre les salariés de la RTM Interurbain nous soyons en grève pour les raisons évoquées précédemment. Donc si parmi vous, il y a des usagers des lignes de la RTM Interurbain, préparez vous à galérer et je m'en excuse.
En plus de tout ça, vous croyez que ça fait plaisir aux salariés de perdre du pognon (100€ par jour) à cause d'une direction qui ne veut rien entendre ou presque ?
Vous croyez que ça nous fait plaisir de faire le piquet de grève au dépôt alors que des milliers de clients s'entassent aux arrêts en espérant rentrer dans un car ?
Je vous laisse le soin de répondre ou non à ces deux dernières questions en plus du reste.
Pour en finir, les agents bossant au métro n'ont probablement pas eu d'autres choix que de faire grève pour se faire entendre. J'ai l'impression que c'est le problème dans ce pays, de manière générale, pour que les choses changent quand il y a des revendications.
Excellente journée / soirée.
Reuze,
Toujours la même rengaine : à Marseille, s’il y a grève, c’est forcément « culturel », « clientéliste », voire « hors du droit commun ». Quelle analyse brillante… On se demande pourquoi le reste du pays ne vous a pas encore nommé commissaire aux mœurs méridionales.
Merci à SebCer13 d’avoir ramené un peu de concret dans cette discussion. Car pendant que certains fantasment des grèves folkloriques au soleil, d’autres subissent des restructurations brutales, une direction RTM sourde et des accords sociaux prêts à être pulvérisés. Dans ce contexte, oui, la grève est une réponse légitime. Pas un plaisir. Pas un sport régional. Une défense face au rouleau compresseur.
Mais c’est plus simple de ressortir les clichés Nord/Sud que d’admettre qu’on a affaire à une direction qui méprise ses agents et piétine des années d’avancées sociales. Ça évite de parler de responsabilités. Ou de regarder en face le sabotage du service public.
Quant à vos comparaisons avec Lille ou Dunkerque… on est où là, dans un sketch de Michel Leeb version préfet ? Faut grandir un peu : la colère à Marseille n’est ni un caprice, ni une anomalie, c’est une réaction à une violence sociale organisée.
Alors au lieu de distribuer des leçons de bonne conduite régionale, essayez d’écouter ceux qui vivent vraiment la situation. Vous verrez, c’est un peu plus instructif que de psalmodier « le Sud ne respecte pas la loi ».
lyonaf a écrit:
greg59,
Toujours la même rengaine : à Marseille, s’il y a grève, c’est forcément « culturel », « clientéliste », voire « hors du droit commun ». Quelle analyse brillante… On se demande pourquoi le reste du pays ne vous a pas encore nommé commissaire aux mœurs méridionales.
Merci à SebCer13 d’avoir ramené un peu de concret dans cette discussion. Car pendant que certains fantasment des grèves folkloriques au soleil, d’autres subissent des restructurations brutales, une direction RTM sourde et des accords sociaux prêts à être pulvérisés. Dans ce contexte, oui, la grève est une réponse légitime. Pas un plaisir. Pas un sport régional. Une défense face au rouleau compresseur.
Mais c’est plus simple de ressortir les clichés Nord/Sud que d’admettre qu’on a affaire à une direction qui méprise ses agents et piétine des années d’avancées sociales. Ça évite de parler de responsabilités. Ou de regarder en face le sabotage du service public.
Quant à vos comparaisons avec Lille ou Dunkerque… on est où là, dans un sketch de Michel Leeb version préfet ? Faut grandir un peu : la colère à Marseille n’est ni un caprice, ni une anomalie, c’est une réaction à une violence sociale organisée.
Alors au lieu de distribuer des leçons de bonne conduite régionale, essayez d’écouter ceux qui vivent vraiment la situation. Vous verrez, c’est un peu plus instructif que de psalmodier « le Sud ne respecte pas la loi ».
C'est moi qui ai écrit ça, pas greg59.
Sur le reste, vu le ton du message entre sarcasmes et injonctions à "grandir", on va s'arrêter là.
Pour prendre un secteur voisin, il y a donc plus de restructurations brutales, de directions sourdes, d'accords pulvérisés, etc., dans les service déchets marseillais des dernières décennies, que dans le reste du pays, ou bien y a-t-il un certain tropisme local quand même ?
Fracasse a écrit:
Pour prendre un secteur voisin, il y a donc plus de restructurations brutales, de directions sourdes, d'accords pulvérisés, etc., dans les service déchets marseillais des dernières décennies, que dans le reste du pays, ou bien y a-t-il un certain tropisme local quand même ?
Il est vrai que les services de collecte des déchets à Marseille ont connu, ces dernières décennies, des tensions sociales marquées, avec des conflits parfois durs et récurrents. Cela tient en partie à un contexte local spécifique : organisation complexe, héritages politiques, poids des syndicats, et une certaine difficulté historique à instaurer un dialogue social stable.
Cela dit, il serait simpliste de parler d’un « tropisme marseillais » comme si Marseille était une exception caricaturale. D’autres territoires ont également traversé des crises profondes, en particulier lors de réorganisations imposées sans concertation réelle. Ce qui fait souvent la différence, c’est l’accumulation de difficultés dans la durée.
À cela s’ajoute un autre facteur : l’écho médiatique. Les conflits marseillais, notamment dans les services publics, sont régulièrement très médiatisés au niveau national, parfois de manière un peu disproportionnée. Cela contribue à renforcer l’idée d’une exception marseillaise, qui mérite pourtant d’être nuancée.
En somme, il existe des spécificités locales, mais elles s’inscrivent dans des problématiques plus larges de gouvernance, de gestion des services publics et de représentations souvent amplifiées par les médias.
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