© Myrza
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Bon ba je me suis trompé apparemment la politique de la ville est merveilleuse et tout va bien... Je pense qu'on arrivera pas à se mettre d'accord mais c'est pas grave ce n'est pas le but de ce forum ;-)
Je ne vais pas répondre point par point à ta réponse car ça pollue un peu les discussions ici et je pense que ca saoule tout le monde à force.
Les regrets partagés des élus valenciennois face à la disparition annoncée de l’ESAD
L’École d’art et de design de Valenciennes est en grandes difficultés financières, les services de l’État ayant quasiment cessé de la subventionner. La majorité municipale ne veut pas prendre le relais.
[…]
Source : La Voix du Nord
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Financement de l’école d’art de Valenciennes : la DRAC fait les comptes
En péril financier depuis la fin 2022, à cause d’une baisse du financement municipal et de la hausse des prix de l’énergie, l’ESAD a une fois de plus été au cœur du conseil municipal, le 2 octobre. Les baisses de subventions nationales ont été déplorées. La Direction régionale des affaires culturelles répond que « l’effort de l’État est stable ».
[…]
Source : La Voix du Nord
Quel dommage de perdre une école au rayonnement national. Certes cette école c'est peu d'étudiants, mais c'est toujours ça de gagner dans une petite ville comme Valenciennes. Où iront les futurs jeunes intéressés par les Beaux Arts ? Dunkerque ? Tourcoing ? La Belgique ? C'est une perte pour notre ville et son dynamisme culturel.
1,70 millions d'euros. C'est le budget de cette école. Une goutte d'eau, quand on voit ce qui est dépensé à Valenciennes en décoration de Noel par exemple (90 000 euros). C'est incroyable qu'on ait pas réussi à la péréniser, sauvegarder son histoire et ses emplois.
La fermeture de cette école serait dramatique et sa perte reviendrait à nous couper d’une partie de notre histoire, surtout par rapport à ce qu’elle a pu apporter en terme de rayonnement à la ville ainsi qu’au fait qu’elle fasse lien avec le musée des Beaux-Arts.
Quand on regarde un peu plus en détails, le cas de Valenciennes ne semble pas isolé :
Face aux difficultés financières, les écoles d'art publiques vont-elles fermer les unes après les autres ?
Publié le 13.03.2023 à 15H00
Alors que l'ESAD de Valenciennes pourrait être la première école d'art à fermer définitivement ses portes, la situation risque aussi de s'aggraver dans les autres écoles d'art territoriales publiques d'ici 2024. Les déficits s'accumulent sans aucune réponse de leur tutelle, le ministère de la Culture.
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Car en effet, Valenciennes et Poitiers sont loin d'être des cas isolés. Selon l'inter-organisation, au moins un tiers des 35 écoles d'art et de design territoriales prévoiraient une situation déficitaire pour la rentrée 2023 allant de 80.000 à 1,9 million d'euros (le déficit de l'EESI n'est pas stable et pourrait varier de 1,2 à 1,9 millions d'euros à l'horizon 2026).
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"Nous n'avons eu aucune aide de l'Etat lors de la crise sanitaire. Aucune et c'était déjà scandaleux de la part d'un ministère de tutelle. On est dans une cocotte-minute et la crise financière l'a fait exploser, surtout avec la revalorisation du point d'indice de 3,5%", soutient Estelle Pagès, vice-présidente de l'Andéa et directrice de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) de Lyon. La crise énergétique n'arrange rien : à Valenciennes, l'école n'est plus chauffé
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Des collectivités territoriales qui ne peuvent plus faire face
Face à ces constats, les collectivités territoriales semblent impuissantes. Les écoles d'art territoriales sont pourtant subventionnées à hauteur de 90% par les collectivités, les 10% restant (en moyenne) proviennent de l'Etat. Mais là encore, crise oblige, les collectivités ont, dans leur ensemble, été en incapacité à augmenter les budgets pour 2023. Les prévisions sont même plutôt à la baisse.
[…]
"Nos écoles ont un statut particulier qui fait que tout le monde se renvoie la balle : les collectivités disent que ce n'est pas de leur responsabilité, ce qui n'est pas totalement faux, et l'Etat dit que ce sont les collectivités qui sont responsables des écoles territoriales… Cela n'a pas de sens", poursuit Stéphane Dwernicki.
En 2012, le budget de la ville pour l'ESAD s'élevait à 1,4 million d'euros, aujourd'hui, il est de 350.000 euros, "l'agglomération a rajouté 400.000 euros mais nous avons toujours moitié moins de budget"… sans compensation de l'Etat donc.
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Selon Estelle Pagès, la situation est telle que la ministre peut difficilement faire autrement : "Soit le ministère veut soutenir ses écoles d'art parce que ça craque de partout, sinon ça veut dire quoi ? Le danger est imminent pour les écoles, c'est dramatique et c'est son rôle", s'insurge-t-elle.
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Car là encore, toutes les écoles d'art territoriales ne sont pas logées à la même enseigne. "La participation de l'Etat est variable d'une école à l'autre, elle va de 2 à 36% du budget. Il faut ouvrir une négociation entre l'Etat et les collectivités. Si l'on veut être considéré, il nous faut une pérennité visible. Les écoles ne peuvent pas absorber les hausses, elles vont épuiser leur fin de roulement", explique Amel Nafti, co-présidente de l'Andéa.
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Source : L’Etudiant
Comment un tiers des écoles peuvent se retrouver en déficit alors que les autres continuent d’être à l’équilibre ? Il est aussi intéressant d’apprendre que l’Etat finance ces écoles différemment et pas qu’un peu… De 2 à 36%, l’écart semble important, alors où est le principe d’égalité ?
Est-ce l’intérêt de l’agglomération de faire fermer cette école alors que cela n’est pas de sa prérogative et qu’elle a déjà investit 4,8 millions d’euros HT en 2006 pour permettre à cette école de disposer de locaux modernes et fonctionnels, qu’elle a augmenté son budget annuel de 400 000€ et que cela ne suffit toujours pas ?
Apay a écrit:
La Belgique ? C'est une perte pour notre ville et son dynamisme culturel.
L’Institut Saint-Luc à Tournai, peut-être ? Mais ce n’est pas vraiment une école accessible à tous comme l’ESAD car les frais de scolarités y sont élevés.
Apay a écrit:
1,70 millions d'euros. C'est le budget de cette école. Une goutte d'eau, quand on voit ce qui est dépensé à Valenciennes en décoration de Noel par exemple (90 000 euros). C'est incroyable qu'on ait pas réussi à la péréniser, sauvegarder son histoire et ses emplois.
Et encore, le budget a vachement été restreint en terme de décoration de Noël. Ce n’est plus vraiment ce qu’on pouvaient voir dans les années 90 où il y avait bien plus décorations. Aujourd’hui, tout est quasiment concentré sur la place d’Armes et l’hypercentre.
On peut constater que les budgets de fonctionnement sont à la baisse dans pas mal de domaines, même pour le 14 juillet.
Avant l’équation, c’était de faire autant avec moins (A l’époque de la baisse des dotations de l’Etat pour les communes) en rationalisant les coûts. Maintenant avec l’inflation, c’est d’éviter au maximum de faire moins, donc il y a des arbitrages et je crois que les choses ne vont pas s’améliorer demain, tant que l’on aura pas passé cette crise de l’inflation qui va se transformer en stagflation.
L’ENTE est devenue le CVRH :
Le CVRH, une formation à deux têtes, Valenciennes et Arras
Publié le 18 octobre 2023 à 7:42
Après une année de préfiguration à l’ENTE de Valenciennes notamment, la décision officielle du Ministère de supprimer cette école nationale s’est traduite dans les faits le 31 août 2023, plus particulièrement pour le site d’Aix-en-Provence. Toutefois, le très précieux établissement de Valenciennes a été préservé afin de mailler deux mondes, celui de la pédagogie initiale et celui de la formation continue incarnée par le CVRH, un sacré défi pour la formation des fonctionnaires de l’Etat ; rencontre avec Emmanuel Duée, Directeur du site de Valenciennes et Directeur adjoint du CVRH, et Emilie Renard, la Directrice du CVRH d’Arras-Valenciennes ( visuel Minute de silence lundi 16 octobre).
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Le CVRH (Le Centre de Valorisation des Ressources Humaines), un acronyme de plus dont le contenu est à l’image de la complexité d’une mission d’accompagnement des fonctionnaires tout au long de leur carrière. Sous la tutelle de trois Ministères, celui de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, celui de la Transition énergétique, et celui de la Mer, ce pôle ministériel comprend environ 35 000 fonctionnaires. Il conjugue à la fois l’évolution des compétences durant la carrière de chaque fonctionnaire, mais doit également épouser les nouveaux métiers liés au développement durable.
Clairement, les mutations dans la sphère privée comme publique s’inscrivent à travers la naissance de ces nouveaux métiers, mais plus encore par l’acquisition de nouvelles compétences, reliant la maîtrise énergétique, l’urbanité et la ruralité en révolution structurelle, l’utilisation de sources naturelles de la terre comme la mer… Par capillarité, transformer le mode de gouvernance des 34 500 communes et des centaines de collectivités territoriales, modifier la pensée unique de la consommation foncière, tout comme le partage de l’espace urbain ou rural sont les nouveaux challenges devant nous.
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« Le CVRH est un pôle de d’accompagnement des services de l’Etat, évolution, réorganisation, et accompagnement des agents de l’Etat. Il existe 12 entités CVRH, mais celle d’Arras-Valenciennes est aujourd’hui la plus importante en France », commente Emilie Renard, la Directrice du CVRH Arras-Valenciennes.
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La pédagogie fondamentale demeure très large dans son contenu. C’est pourquoi, des fonctionnaires de catégorie B, France entière, viennent en stage sur des périodes longues, comme avec l’ex ENTE, quelques semaines à 7 mois, afin de valider des compétences socles. Voilà l’usage du site de Valenciennes dans un bâtiment construit en 1996 dont la qualité est reconnue et l’entretien au niveau. « L’hébergement sur ce site, 54 places, est très important pour nous. Bien sûr, nous avons des conventions avec des hôtels du Valenciennois en plus », explique Emmanuel Duée, le Directeur du site de Valenciennes.
[…]
Source : VA Infos
J’aimerais revenir sur la fermeture annoncée de l’ESAD.
J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas cette décision.
Liverpool est indissociable du football, des Beatles et de ses 6 Ligue des Champions, Valenciennes est aussi indissociable du football, Jean-Baptiste Carpeaux et de ses 47 autres Grand Prix de Rome (Dont 21 Premiers Grands Prix de Rome) !
L’apport en terme de rayonnement national et international est fou et c’est grâce aux :
-> Jacques Saly
-> Aimé Milhomme
-> Abel de Pujol
-> Henri Lemaire
-> Gustave Crauk
-> Jean Baptiste Carpeaux
-> Edmond Guillaume
-> Constant Moyaux
-> Ernest Hiolle
-> Léon Fagel
-> Alphonse Terroir
-> Pierre-Victor Dautel
-> Louis Busière
-> Raymond Pech
-> Lucien Brasseur
-> Aimé Blaise
-> René Mirland
-> André Sallé
-> J.-H. Lengrand
-> Paul Lamagny
-> Jules France
Fermer l’ESAD (Historiquement, la très reconnue école des Beaux-Arts de Valenciennes), c’est criminel car c’est en quelque sorte couper l’herbe sous le pied à la créativité populaire qui représente une grande partie de l’âme de cette ville et qui transpire encore aujourd’hui dans ses murs, puisqu’un tas d’artistes ont donnés leur nom à des artères de la ville ou que leurs œuvres parsèment la ville. Cette décision, je ne la comprends pas trop (Ça ne peut pas être de l’ignorance car on met 20 millions d’euros pour sauver le Musée des Beaux-Arts, on a su créer un magnifique Jardin des Grands Prix de Rome, on met l’art partout dans la ville et c’est une excellente idée, etc).
Borloo disait que Valenciennes, c’était VA et le Saint-Cordon. Il avait parfaitement raison, mais Valenciennes, c’est aussi ses Grands Prix de Rome donc son école des Beaux-Arts (L’ESAD aujourd’hui), l’automobile, le numérique, la sidérurgie, la santé, etc.
Valenciennes est une ville avec un côté rebelle (Carpeaux était un rebelle) mais surtout, une ville avec du coeur, la ville des coeurs et la ville qui ne renonce jamais. Alors j’espère que les collectivités locales reviendront sur leur décision car il n’est pas encore trop tard et qu’ils sauveront cette école qui fait sens et doit continuer à faire partie du renouveau de cette ville puisqu’absolument indissociable de Valenciennes 
PS : La seule « éventuelle » explication que je peux trouver à cela (Et encore), c’est un renouveau de la création artistique vers l’art numérique qui représente l’avenir (A partir de 13 min 22 sec) :
Wikipédia a écrit:
Suppression du Prix de Rome
Le concours est supprimé en 1968 par André Malraux. Cette compétition est, depuis, remplacée par une sélection sur dossier et les Académies, réunies au sein de l’Institut de France, ont été supplantées par l’État et le ministère de la Culture. Dès lors, les pensionnaires n’appartiennent plus seulement aux disciplines traditionnelles (peinture, sculpture, architecture, gravure sur médailles ou sur pierres fines, composition musicale), mais aussi à des champs artistiques jusque-là négligés ou nouveaux (littérature, audiovisuel, restauration des œuvres d’art[8]) ; des domaines bien entendu transdisciplinaires, moins corsetés qu'autrefois. Les pensionnaires sont sélectionnés sur dossier[8]. En 1984 le concours d'entrée s'ouvre aux étrangers ; sur dix-neuf candidatures, deux bourses sont alors attribuées à des étrangers (Kimi Satō, compositrice japonaise, et Antoni Ros Blasco, peintre catalan)[8]. Les pensionnaires se voient accorder la possibilité de se perfectionner pendant un séjour de six à dix-huit mois (exceptionnellement deux ans) à l’Académie de France à Rome (actuellement hébergée par la Villa Médicis ou même extra muros[9]).
Source : Wikipédia
La solution serait peut-être de sauver l’ESAD dans un premier temps et de militer pour la réhabilitation du prestigieux concours des Prix de Rome (La Villa Médicis appartient d’ailleurs à l’Etat français).
Le Sénat vote un amendement pour dénoncer la situation dramatique des écoles d’art territoriales
Publié le 08 décembre 2023 à 14h27
Les sénateurs ont voté l’augmentation des subventions versées par l’État aux écoles d’art et de design territoriales. Faces aux difficultés de ces établissements, les élus demandent de légiférer.
[…]
Source : Télérama
Après la fermeture de l'école d'art de Valenciennes, bientôt une nouvelle formation en design dans les Hauts-de-France ?
Publié le 14.01.2024 à 13H00
Faute de budget, l’École d’art et de design de Valenciennes doit fermer ses portes en 2025. Résultat : l'enseignement en design n’existera plus dans les Hauts-de-France. Une réflexion est en cours sur la création d’une nouvelle formation pour compenser cette perte, mais le projet reste flou.
[…]
Source : L’Etudiant
L’UPHF en pleine révolution structurelle et systémique !
Publié le 31 janvier 2024 à 7:34
Avec 12 000 étudiants référencés au sein de l’Université Polytechnique Hauts de France, basée sur Valenciennes, Wallers, Maubeuge et Cambrai, le Grand Hainaut universitaire est un acteur incontournable d’un éco-système bousculé et dynamique à la fois. Pour mieux cerner les enjeux et les défis de cette université ambitieuse dans le sud du département, rencontre avec Abdelhakim Artiba, Président de l’UPHF, et Philippe Dulion, le DGS (visuel façade bâtiment Ronzier).
On n’est jamais mieux servi que pas soi-même. C’est pourquoi, il ne faut jamais perdre de vue que l’UPHF est propriétaire de tous ses bâtiments. A ce titre, c’est une exception en France où seulement 4 universités ont négocié et obtenu le transfert de propriété. « D’ailleurs, c’est la seule université dans les Hauts de France », précise le Président de l’UPHF.
Dans ce cadre, le souci d’une gestion volontariste de son patrimoine inscrit l’UPHF dans une recherche de lisibilité et de visibilité au sein de l’eco-système du Grand Hainaut. « Nous ne rénovons pas seulement les sites pédagogiques, mais également un gymnase, un centre de santé, la Maison de l’Etudiant… », souligne Philippe Dulion.
Pour autant, l’image de marque d’une métamorphose réussie passe par des choix audacieux. Justement, la réhabilitation majuscule du bâtiment classé « Ronzier », en face du Phénix et du site pédagogique des Tertiales avec 3 500 étudiants, est quasi achevée. « Nous répondons à une demande de la ville de Valenciennes sur un bâtiment très dégradé. Elle s’inscrit dans une logique de rénovation globale du quartier », précise Abdelhakim Artiba. « Le coût global de cette rénovation, avec les subventions dont Valenciennes Métropole, est de onze millions d’euros », ajoute Philippe Dulion. Après deux ans de chantier, l’ancien bâtiment « Ronzier » prend toute sa dimension avec l’école d’art toujours sur site, un nouveau restaurant universitaire, la délocalisation de la Présidence du Mont Houy à Valenciennes, et surtout une nouvelle BU (Bibliothèque Universitaire) ouverte au territoire et accessible au grand public.
Ensuite, sur le Mont Houy, le bâtiment « Eisen » a été refondu totalement, un bâtiment polyvalent avec des espaces de coworking est en construction à coté de l’IMTD, etc., mais le coup d’avance ou le rattrapage français éclatera sans doute sur le bâtiment « Herbin » au Mont Houy, « le plus moche » voire dans son jus du XXème siècle. « Nous allons construire un espace numérique avec un accès libre 24H/24, 7j/7, pour les étudiants, les habitants, et les entreprises », commente avec fierté le Président. Cette idée ne vient pas d’un campus universitaire américain ou de l’autre bout du monde, mais d’un rapprochement entre « l’UPHF et l’Université d’Agadir (Maroc) avec 150 000 étudiants où vous avez plusieurs fonciers dédiés au numérique avec cette philosophie d’une ouverture à tous, une interaction est née entre les étudiants, la population, et le monde de l’entreprise. Cela devient un lieu d’échanges fort », déclare Abdelhakim Artiba. Cette convention gagnante-gagnante permettra des échanges universitaires soutenus entre ces deux universités. « Le chantier « Herbin » devrait démarrer en 2024 et se terminer en 2026. Sur l’ensemble de ce mandat, nous allons investir 67 millions d’euros dans la rénovation des bâtiments (subventions comprises) », commente Philippe Dulion.
« Des sites ciblés », Abdelhakim Artiba
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Enfin, pour prendre le surplomb nécessaire et aborder un sujet épineux, le choix des prochaines filières est une thématique difficile, très tendue. L’UPHF a été particulièrement critiquée lorsque la filière STAPS a été remodelée, mais « nous devons adapter et former les étudiants aux besoins du territoire. Par exemple, le passage de Toyota aux voitures 100% électrique peut nous pousser à revoir notre filière pédagogique sur le transport terrestre ! », explique Abdelhakim Artiba. Clairement, la matière est aride et Abdelhakim Artiba a de nouveau exprimé, durant ses voeux au personnel 2024, cette volonté de coller aux filières porteuses. Oui, la formation initiale plus large peut en pâtir et des enseignants/chercheurs peuvent être heurtés, mais cette démarche est incontestablement un sujet d’ampleur national. Un jour, en forçant volontairement le trait, tous les enseignements en sténodactylo ont disparu comme un dinosaure pédagogique plus utile à la société, donc plus porteur pour l’avenir professionnel des apprenants. C’est un frein à la liberté historique de la formation initiale, certes, mais aussi une voie de sortie vide de sens ! Toujours en lien avec cette idée, au sein de toutes les universités françaises, à l’UPHF comme ailleurs, la passerelle est devenue la norme afin de permettre à un échec pédagogique personnel de s’orienter vers un autre cycle universitaire plus taillé pour ses aptitudes.
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Une formation de proximité pour lutter contre les déserts médicaux
Attention sujet de tension, car la formation pédagogique sur la santé à Valenciennes est un dossier historique, une pointe de jalousie sur l’agglomération lilloise… Toutefois, ce dossier est porté avec vigueur par le Centre Hospitalier de Valenciennes, l’édile de la commune, et l’espoir n’est pas perdu.
Pour introduire son propos, Abdelhakim Artiba cite Gaston Berger, un ingénieur humaniste reconnu dans l’histoire. « Il a choisi d’implanter des formations en province dès le début. C’est pourquoi, nous souhaitons des enseignements pédagogiques dans le domaine de la santé sur le Grand Hainaut. Par exemple, nous proposons des formations en santé sur la prévention, le handicap où nous sommes très en pointe, le paramédical comme la kinésithérapie…. Nous pouvons former des ingénieurs de la santé. Pour autant, nous ne sommes pas en rivalité avec Lille, ni avec aucune autre université, mais complémentaires », indique le Président de l’UPHF.
En dézoomant un peu plus, le Président remet en perspective cette demande avec les déserts médicaux. Sujet débattu et phosphoré au plus haut niveau même si un discours synoptique est quasi impossible. Pour autant, une voie de bon sens est à portée de main. « Les étudiants étrangers ne viendront pas sur Valenciennes, ni sur Maubeuge, ni sur Cambrai, tout comme les apprenants sur le Lillois ! Alors pourquoi ne pas faire le choix d’une formation initiale en province où à la sortie, vous pourriez conserver une partie des étudiants sur ce territoire compte tenu de leur histoire personnelle. Nous devons maintenir nos étudiants chez nous ». C’est basique, mais l’argument est plus que crédible « si nous ne croyons pas dans notre territoire. Qui va le faire ? », ajoute-t-il. Incontestablement, la réflexion doit cheminer sur le temps long en mode « pool et pas push ». En fait, l’UPHF fait partie de l’éco-système du Grand Hainaut et cette meute institutionnelle et privée doit se rendre attractive, y compris sur cette thématique, comme une voie de recours évidente. L’impossible aujourd’hui, possible demain, les détracteurs se souviendront des préfabriqués, à coté de la Gendarmerie Bd Harpignies à Valenciennes, et le site actuel des Tertiales en face de ce nouveau bâtiment « Ronzier » transformé !
« Plus de moyens », Abdelhakim Artiba
Evidemment, ces réflexions sont conduites au plus haut niveau. Un besoin local, une aptitude, une pédagogie adaptée, voilà la lecture simple de la feuille de route où les Présidents des Université ont vu avec satisfaction le maintien de la Ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, très utile pour le suivi des dossier. « Elle connaît le monde universitaire avec notamment celle de Paris-Saclay, son ex présidente ! », souligne Abdelhakim Artiba.
Le choix du Président de la République avec un acte 1 de l’autonomie, sous son premier mandat, affiche la volonté d’un acte 2 de l’autonomie des Université françaises. « Certes, nous avons aujourd’hui la main sur la gestion de l’effectif des universités, mais pas du tout sur le recrutement, la promotion des collaborateurs, tous métiers confondus, de l’université. C’est un véritable problème ! Si nous n’agissons pas rapidement, on va se faire bouffer par le privé. On ne peut pas attirer des enseignants/chercheurs de talent sans la rémunération associée ! ». Ensuite, sur le passage à l’acte 2. « Oui, des moyens vont être alloué à cette démarche, mais où seront-ils fléchés ? », conclut le Président de l’UPHF. Plus localement, le cap est clair, il faut rendre attractif l’UPHF afin de permettre de « dénicher les talents et de les accompagner ».
[…]
Source : VA Infos
Trois choses à savoir sur la rénovation de la caserne Ronzier sur le campus des Tertiales à Valenciennes
Le campus des Tertiales à Valenciennes, ce sont 3 500 étudiants en centre-ville, rejoints récemment par une cinquantaine de cadres de l’université qui profitent, eux aussi, des locaux rénovés de la magnifique caserne Ronzier. Visite guidée.
[…]
Source : La Voix du Nord
Un échafaudage vient d’être installé récemment autour de l’ancien poste de garde de la caserne Ronzier. Déconstruction ou réhabilitation ? 
Dans l'article posté juste au dessus concernant la rénovation du bâtiment Ronzier, on parle du parc :
... Des préaux sur les côtés apportent, eux, une touche de modernisme, et l’ensemble brillera encore plus, demain, quand la ville aura mené à bien la rénovation du parc en face de l’édifice...
Peut être que ces échafaudages marquent le début de ce chantier?
D'ailleurs quid du prolongement de la coulée verte vers le collège Eisen? On entend plus rien à ce sujet...
Maintenant que la rénovation de la caserne Ronzier (Portée par l’UPHF) se termine, il est logique que la ville s’attèle à la rénovation de ce parc qui doit bien désormais être la seule zone de cette partie de l’Intra-Muros à ne pas avoir été rénovée.
Pour l’extension de la coulée verte, ça ne devrait logiquement plus trop tarder avec la rénovation prochaine du quartier Saint-Michel (On sait que la rue du collège, toute proche, fait partie du programme) ainsi que la construction du futur parking couvert de Forgeval.
J’imagine que la rue des Cent-Têtes va également être requalifiée pour servir de colonne vertébrale au quartier et le connecter du mieux possible à l’Intra-Muros.
Laurent Degallaix a écrit:
C'était un plaisir d'inaugurer, aux côtés d'Abdelhakim Artiba, président de l'Université Polytechnique Hauts-de-France, et de divers élus, le bâtiment Ronzier récemment rénové. Une opération d'envergure qui a inclus un réaménagement complet du bâtiment ainsi que l'ajout d'une extension. Cette réhabilitation de grande qualité permet désormais de centraliser l'ensemble des services administratifs de l'université, offrant un cadre de travail et d'étude exceptionnel pour les étudiants et le personnel. La soirée d’inauguration a également été l’occasion d’assister à un magnifique spectacle aérien, qui a parfaitement mis en valeur cet édifice historique de Valenciennes. Bravo à tous les acteurs impliqués dans cette réalisation !
[…]
Source : Facebook | Laurent Degallaix
Valenciennes : école d'art en sursis
3 min
Disponible jusqu'au 10/04/2025
[VIDEO]
La France compte 34 écoles d’art et de design qui dépendent des collectivités territoriales. Aujourd’hui beaucoup d’entre elles sont dans une situation financière très difficile et sont délaissées par l’Etat. Cette crise, aggravée par la hausse du coût de l’énergie, menace leur existence même. A Valenciennes, l’Ecole supérieur d’art et de design (ESAD), fondée en 1782, fermera ses portes en 2025. Le maire de la ville a coupé les financements. Le gouvernement, qui vient d’annoncer des baisses de budget dans la culture, avec des coupes pour le Louvre ou l’opéra de Paris, ne prévoit aucun plan de sauvetage de ces écoles d’art.
Journaliste Nicolas Joxe
Pays France Allemagne
Année 2024
Source : ARTE.tv
dooby59 a écrit:
Un échafaudage vient d’être installé récemment autour de l’ancien poste de garde de la caserne Ronzier. Déconstruction ou réhabilitation ?
Finalement, c’est une démolition pour reconstruction à l’identique 
L’école d’art et de design de Valenciennes bientôt dissoute, avant sa fermeture en 2025
C’est une étape incontournable et lourde de conséquences à la fois : la procédure de dissolution de l’ESAD, l’une des toutes premières écoles d’art à avoir vu le jour en 1782 à Valenciennes, est enclenchée.
[…]
Source : La Voix du Nord
Douai et Valenciennes parmi les meilleures villes étudiantes 2024
04 juillet 2024
L'étudiant, groupe média spécialisé dans l'information sur la formation, les études et les métiers à destination des 15-25 ans, vient de publier son classement des meilleures villes étudiantes de France en 2024. On y retrouve notamment Douai et Valenciennes.
[…]
Source : L’Observateur
Je reviens sur l'article précédent au titre complètement trompeur. Soit le journaliste ne sait pas lire un claissement, soit il est dans le monde des "bisounours".
Oui Valenciennes fait bien partie de ce classement qui regroupe les 47 plus grandes villes universitaires de France (celles qui comptent au moins 8000 étudiants) mais Valenciennes est classée 41e sur 47 donc c'est vraiment pas glorieux.
On est juste devant Toulon, Annecy, Avignon, Douai-Lens, Fort de France et Pointe à Pitre et grosso modo depuis plusieurs années on stagne dans les bas fonds de ce classement.
Les seuls points forts de Valenciennes dans ce classement : la mobilité et les transports, l'offre de logements et les tarifs, la culture et les équipements sportifs, les espaces verts...
L'Etudiant.fr
dooby59 a écrit:
dooby59 a écrit:
Un échafaudage vient d’être installé récemment autour de l’ancien poste de garde de la caserne Ronzier. Déconstruction ou réhabilitation ?
Finalement, c’est une démolition pour reconstruction à l’identique
Le chantier en cours :
Valenciennes : "Tous les voyants sont au vert pour transformer l’UPHF en grand établissement" (A. Artiba, président)
Publiée le 03/10/2024 à 11h09
L’université polytechnique Hauts-de-France devrait devenir un grand établissement début 2025.
[…]
Source : AEF Info
ALTER EMO a écrit:
🔹 Projet : ESPACE POLYVALENT ET CULTUREL - UPHF
📍 Localisation : Valenciennes - Famars (59)
🛠️ Mission Alter EMO : OPC
📅 Statut : Réception en cours
🚧 Date de livraison prévue : 21 et 22 mai 2025
Nous sommes fiers de participer à la construction de cet espace polyvalent et culturel au sein de l’Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF), un projet phare qui enrichira le campus du Mont Houy.
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𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 :
Maître d’Ouvrage : Université Polytechnique Hauts-de-France
Architectes / MOE : LES MURS ONT DES PLUMES ARCHITECTES
BET : GROUPE PROJEX
OPC : ALTER EMO - Thomas Giudice
Bureau de contrôle : DEKRA
Coordonnateur SPS : ACI
𝐋𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 :
Gros œuvre : CATHELAIN
Étanchéité & bardage : Ramery Environnement SAS
Menuiseries extérieures : HORIZONS
Plâtrerie, faux plafonds, menuiserie intérieure, agencement : SGM
Carrelage, faïences : DUVIVIER
Peinture, sols souples : GILMANT
Électricité : Cegelec CEM
CVC, climatisation, plomberie sanitaire : SAMIT
Cuisine : DE GRAEVE
Équipements mobiliers : HBC Amenagements
VRD et espaces verts : JEAN LEFÈBVRE
Serrurerie & machinerie scénique : MÉCASCENIQUE
Audiovisuel scénique : MANGANELLI
Tribune télescopique : Jezet Seating
Panneaux photovoltaïques : ATON ENERGIES
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Source : LinkedIn | ALTER EMO
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