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chapelle des Carmélites
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Récemment s'est terminé le ravalement de l'hôtel de Bernuy, à mon avis le plus réussi de ces dernières années à Toulouse. On le doit à l'agence d'architecture ARC&SITES avec un financement du conseil départemental.
Voici donc une revue photo de cet ancien hôtel particulier remis à neuf, l'un des joyaux Renaissance de Toulouse dont une partie de la cour a été reproduite à la Cité de l'Architecture du Palais de Chaillot à la fin du 19ème siècle pour illustrer le style de la Première Renaissance française dans l'architecture civile.
Propriété du marchand de pastel Jean de Bernuy, un Espagnol installé à Toulouse à la fin du 15ème siècle, cet hôtel particulier a connu deux grandes campagnes de construction : la première au tout début du 16ème siècle sous la houlette de Mérigo Cayla, qui vit l'édification du portail ainsi que de la cour gothique (aujourd'hui la 2ème cour) avec sa fameuse tour, et la seconde entre 1520 et 1536 dirigée par l'architecte Louis Privat qui érigea la remarquable cour Renaissance (1ère cour).
Si le morceau de bravoure de cette dernière est évidemment la superbe voûte surbaissée aux caissons ornés de roses pendantes, le reste du décor ne dépare pas avec les têtes en médaillon de Jean de Bernuy et de sa femme Marguerite, les colonnes-candélabres inspirées du traité d'architecture de l'Espagnol Diego de Sagredo, ou encore les premiers chapiteaux corinthiens de Toulouse, sans compter une profusion de petits décors charmants.
C'est également à cette époque que le portail gothique fut déplacé rue Gambetta et enrichi de têtes en médaillon et autres décors Renaissance, dont la devise du marchand SI DEUS PRO NOBIS, début d'une phrase de la Bible signifiant "Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ?".
A ce jour seules deux visites guidées de l'office du tourisme permettent la visite des cours patrimoniales : celle appelée "Toulouse: l'essentiel", que je vous conseillerais plutôt si vous ne connaissez pas la ville, ou la visite "Toulouse à la Renaissance", super intéressante même (et surtout) si vous connaissez la ville.
La façade rue Gambetta :
Ce qui est dingue c'est que chaque brique de la façade a été recouverte individuellement d'un enduit de couleur différent des briques voisines, comme on le voit sur la photo ci-dessus. C'est la première fois que je vois ça sur un travail de ravalement ! 💰💰
La cour gothique (2ème cour) :
La cour Renaissance (1ère cour) :
Enfin si vous passez dans la rue et que vous avez la chance que la porte soit ouverte (ou entrouverte), vous pourrez tout de même voir ceci à travers la grille :
Magnifique hôtel particulier.
Toulouse regorge de magnifiques demeures ou hôtels particuliers cachés ou discrets en dehors des grands monuments connus.
La Ville rose possède des bâtiments qui n'ont rien à envier à certains de Florence, Bologne ou Séville.
Il y a de quoi développer l'attractivité touristique patrimoniale de Toulouse dans le monde entier.
Même en tant que toulousain, on ne connaît pas tout on en découvre toujours
Merci Pistolero pour ce reportage photo
En cette fin décembre 2024, j'ai fait le tour de Saint-Sernin. Le massif occidental venait juste d'être rénové, l'occasion d'admirer le nouveau vitrail que Jean-Michel Othoniel a imaginé pour la rosace et les chapiteaux romans remis en valeur.
La colonne de la place Dupuy, à Toulouse, retrouve sa couleur d'origine
Quatre griffons en bronze
Au pied de la colonne, un bassin rond, en pierre de Carcassonne, reçoit l'eau de la fontaine. Le piédestal, composé d'un double socle carré, est encadré de quatre griffons assis. Des créatures fantastiques mi-aigle, mi-lion réalisées par Griffoul-Dorval.
Alors que la colonne de la place Dupuy se refait une beauté, rappelons-nous que l'originale Dame Tholose a longtemps trôné tout en haut de cette colonne. Déposée en 2005 et mise à l'abri au musée, elle a bénéficié d'une grande restauration.
Sources espace patrimoine / Daniel Martin / Patrice Nin
https://france3-regions.franceinfo.fr/o … 57947.html
Belle restauration.
Encore une restauration 😍
la cathédrale Saint-Étienne partiellement fermée pendant deux ans, pour une cure de jouvence
C’est un chantier titanesque qui va débuter, ce lundi 2 juin 2025, au sein même de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse : la nef dite « Raymondine », située côté préfecture, va faire l’objet de vastes travaux de restauration.
Une nef qui devait donc être doublée… mais qui ne l’a jamais été, et qui a un brin vieilli. Ainsi, elle va faire l’objet d’une vaste campagne de travaux, comme elle n’en a pas connu « depuis le XIXe ou début du XXe siècle », souligne Delphine Lacaze, conservatrice régionale des monuments historiques.
5 millions d’euros de travaux, payés par l’État
La plaque du tombeau de Riquet rénovée
À noter également qu'à l'occasion de ces travaux, la plaque du tombeau de Pierre-Paul Riquet sera également reprise.
L’objectif des services de l’État est « que tous les travaux soient terminés en février 2028
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