Amman
© Myrza
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Et bien finalement, tu résumes ça assez bien. Bruxelles est simplement une ville aux multiples facettes. Elle compte des quartiers très pauvres qui, à la différence de beaucoup de villes européennes, sont aussi en centre ville.
Pour te donner une grille de lecture simplifiée, voire simpliste : plus tu es proche du canal, plus les quartiers sont défavorisés. Tu remarqueras sur une carte que le canal traverse la ville sur un axe Nord(-Est) - Sud(-Ouest) qui n'est pas tout-à-fait centré : par rapport au centre géographique de la Région bruxelloise, le canal est un peu plus au Nord-Ouest. Donc logiquement, les quartiers bruxellois les plus éloignés du canal sont au Sud-Est. Et il se trouve que c'est aussi-là qu'on retrouve le principal poumon vert de la Région (et même de tout le Brabant), à savoir la Forêt de Soignes. Les communes qui bordent la Forêt sont donc les plus nanties.
Sinon, je pense important de souligner deux éléments plutôt atypiques, qui jouent dans l'image de la ville :
D'abord, le caractère multiculturel.
Il s'explique d'abord par l'histoire belgo-belge. Une ville où la population parlait historiquement le brabançon (patois flamand, donc), mais où la bourgeoisie et la noblesse privilégiaient le français. Alors que Bruxelles se développait en tant que capitale, le français a pris de plus en plus de place.
Il s'explique aussi par le rôle international de Bruxelles. La ville accueille plusieurs institutions de l'Union européenne (Commission, Conseil, Parlement, organes divers), le siège de l'OTAN, et plus anecdotiquement le siège du Bénélux. Soit des dizaines de milliers de fonctionnaires étrangers, avec leurs familles, qui font toute ou une partie de leur vie ici.
Et enfin, il y a les brassages culturels liés à la colonisation (RDC, Rwanda, Burundi), à l'économie (des accords avec l'Italie d'abord, le Maroc ensuite, pour fournir de la main d'œuvre pour les mines de charbon de Wallonie et du Limbourg), à l'exil fiscal...
Et ensuite, la bruxellisation.
D'une simple ville provinciale, Bruxelles est devenue en quelques décennies la capitale de la seconde puissance industrielle mondiale. Dans un XIXème siècle empreint de nationalisme, il était question pour la classe dirigeante - à commencer par le Roi - d'élever Bruxelles au rang de grande capitale européenne. Des travaux de modernisation pharaoniques ont été entrepris pour doter la ville de larges avenues et de bâtiments publics iconiques. Et tant pis pour ce qui était là avant.
Ce mouvement ne s'est quasiment jamais arrêté, jusqu'à récemment. Après la couverture de la Senne et le percement des boulevards, ce fut la construction de la jonction ferroviaire Nord-Midi. Puis l'essor de l'automobile a donné le "la". Bruxelles devait avoir ses autoroutes urbaines, son métro, ses tours, des bureaux pour l'Europe. Le tout, souvent, sans aucune planification à l'échelle de l'agglomération, et avec très peu de respect pour le patrimoine.
Il en reste aujourd'hui un leg architectural sous la forme d'un melting pot. Bruxelles, c'est un immeuble superbement entretenu qui jouxte un bâtiment quasiment insalubre, le tout étant mal assorti et bordant un boulevard de 2x4 voies (avec tunnel) qui aboutit sur une rue semi-piétonne en sens unique.
J'ajouterais également quelque chose sur la représentativité de l'image de la l'image de la ville dans l'imaginaire populaire.
Cette réflexion n'engage que moi, mais ce qu'il faut savoir c'est que Bruxelles est l'une des 3 capitales de la culture urbaine francophone (Paris et Marseille sont les deux autres).
Bruxelles "sort" un nombre impressionnant de sportifs, artistes, personnes influentes dans la culture populaire (aujourd'hui dominée par la "culture urbaine"). Et je dirais même que le ratio personnalité/hab doit être de loin le plus haut des villes francophones. 
J'en parle, car ça risque de n'apparaître dans aucune étude et aucune statistique, pourtant ça contribue, selon moi, à dégager une image positive d'une ville. Ça la rend cool, une identité positive et un sentiment d'appartenance s'en dégage.
Un peu à l'image de New-York des années 70-90, où la ville est au bord du gouffre, elles cumulent tous les problèmes du monde, et pourtant il se passe tellement choses que dans l'imaginaire des gens ça reste une ville cool.
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La ville de Bruxelles va présenter mercredi sa candidature pour l'organisation des Mondiaux de cyclisme en 2030
La ville de Bruxelles va présenter mercredi sa candidature pour accueillir les championnats du monde de cyclisme en 2030, a annoncé le cabinet du bourgmestre Philippe Close (PS) mardi.
Belga
Agence
Publié le 11-04-2023 à 13h10
Une conférence de presse sera organisée mercredi à 11h00 dans Salle du Conseil du Brucity, notamment en présence du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD).
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Bruxelles est désormais une marque assortie d'une stratégie de promotion à l'étranger
15 juin 2023 à 14:46 - mise à jour 16 juin 2023 à 19:49 • Temps de lecture 1 min
Par Belga
Le gouvernement bruxellois, le secteur privé et le monde académique ont uni leur réflexion pour valoriser Bruxelles en tant que marque à l'étranger. La marque "Brussels" est désormais assortie de messages exploitables par le public et le privé à l'étranger.
Présentation jeudi matin dans le cadre du Brussels Urban Summit par le ministre-président Rudi Vervoort, le ministre Sven Gatz, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pascal Smet, des représentants des mondes des entreprises, et académiques, et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close.
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C'est toujours mieux que les cinq points noirs qui servent de logo à la Wallonie à l'international...
L’ARAU dénonce “la hamburgerisation” du piétonnier de Bruxelles : “l’horeca est surreprésenté et les grands projets en ajoutent toujours plus”
Il y a trop d’horecas sur le piétonnier de Bruxelles. C’est l’avis de l’ARAU. L’Atelier de Recherche et d’Action Urbaine l’a une nouvelle fois répété lors d’une promenade reliant les projets immobiliers emblématiques en développement dans l’hypercentre de la capitale.
Julien Rensonnet
Publié le 01-07-2023 à 13h33
”Le piétonnier, ce n’est pas une fin. C’est le commencement d’un projet de ville qui se construit maintenant”. Et selon Marion Alecian, Directrice de l’ARAU, ce projet oublie la mixité de fonctions pourtant prônée tous azimuts par le Bourgmestre Philippe Close dans le concept de “ville à 10 minutes”. “Selon Close, le piétonnier est une réussite. Il en tient pour preuve 1 milliard d’investissements et 200.000m2 en développement dans son périmètre”. Mais l’Atelier de Recherche et Action Urbaines n’est pas aligné : “tout le monde dit désormais que le piétonnier est un bon projet. Personne ne voudrait un retour en arrière. Ce n’est pas notre grille de lecture quant à l’habitabilité du centre”.
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La réalisatrice du meilleur film de tous les temps : une allée portera le nom de Chantal Akerman à Bruxelles
il y a 44 minutes - mise à jour il y a 23 minutes • Temps de lecture1 min
Par Karim Fadoul
Une allée portera le nom de Chantal Akerman. Chantal Akerman, décédée en 2015, c’est la réalisatrice du meilleur film de tous les temps, "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"…
Chantal Akerman, cinéaste belge née à Etterbeek, a réalisé une trentaine de films au cours de sa carrière dont "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles". Et c’est justement l'allée centrale du quai du Commerce, non loin du marché aux Poissons, qui portera le nom d’Allée Chantal Ackerman. Le quai du Commerce qui ne se situe pas à 1080 Molenbeek comme l'indique le titre du film mais à 1000 Bruxelles.
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Le nom de Chantal Akerman fut un temps pressenti pour le pont Suzan Daniel. Le quai du Commerce est cependant une référence plus parlante !
Pourquoi l’iris est-il l’emblème officiel de la Région de Bruxelles-Capitale ?
Lors de la création de la Région de Bruxelles-Capitale c’est l’iris qui a été choisi comme emblème officiel. Ce choix fait référence à un événement qui se serait déroulé au 11è siècle. Selon la légende, l'iris des marais poussait en abondance autour des remparts de Bruxelles et a offert une victoire clef au duc de Brabant : sachant que cette plante ne pousse que dans les eaux peu profondes, ses troupes savaient où galoper à travers les zones inondées alors que ses adversaires se noyèrent en tentant de traverser le marais. Mais est-ce que cette histoire héroïque est la raison pour laquelle l'iris des marais est toujours le symbole de notre capitale mille ans plus tard ?
BRUZZ, Eric Steffens
dim. 28 janv. 09:00
Dans sa rubrique "Big City", l’hebdomadaire bruxellois BRUZZ - destiné aux Bruxellois néerlandophones (ou lisant le néerlandais) - publie chaque semaine une réponse à une question intéressante d’un lecteur sur la capitale.
Ce n'est que des siècles plus tard, lors de la création de la Région bruxelloise en 1989, que le choix s’est porté sur ce symbole. À l'époque, l'iris des marais semblait parfaitement taillé pour servir de logo et, selon l'historien Roel Jacobs, il est également très fort sur le plan symbolique. "En fait, la naissance de Bruxelles ne peut pas être attribuée à un personnage héroïque ou à une personnalité religieuse importante, mais plutôt à ses habitants", a-t-il expliqué.
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Où on apprend sans grande surprise que les Bruxellois sont plus attachés à l'ancien emblème qu'au nouveau. Sans doute parce que ce dernier est vraiment kitsch, avec son cœur central, et qu'il semble tout droit sorti d'une école de marketing. En somme, on a remplacé un emblème par un logo.
Cela dit, on aurait très bien pu conserver l'emblème (notamment pour le drapeau) et ajouter un logo. C'est ce que font beaucoup de pouvoirs publics. La Flandre n'a jamais changé son drapeau/emblème, mais a eu plusieurs logos : l'ancien représentait un lion gris et géométrique, tandis que le nouveau présente la moitié d'une tête de lion de face. Par définition, un logo est un élément de design, soumis à la mode et donc susceptible de changer au fil des décennies. Tandis qu'un emblème a vocation à durer.
La Wallonie est un contre-exemple. Elle a longtemps eu un logo, avant de finalement reprendre le coq de son drapeau (simplement sur fond blanc au lieu d'un fond jaune).
L'ensemble des logements bruxellois devront disposer d'un certificat PEB en 2030
hier à 17:15 • Temps de lecture 1 min
Par La rédaction avec Belga
L'ensemble des logements bruxellois devront disposer d'un certificat de Performance Energétique du Bâtiment d'ici 2030, a indiqué mercredi le ministre bruxellois de l'Environnement, Alain Maron. Le ministre l'a annoncé à l'occasion de l'examen en commission du parlement bruxellois du projet d'ordonnance adaptant le Code Bruxellois Air Climat Energie à la stratégie de rénovation énergétique du bâti
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Reste à s'assurer que les certificateurs PEB alignent leurs critères...
De moins en moins de bureaux en Région bruxelloise... sauf dans le quartier européen et le Pentagone
La conversion de bureaux en logements a contribué en 2021 à environ 23% de la production nette de logements en Région de Bruxelles-Capitale.
Belga
Agence
Publié le 17-04-2024 à 11h49
Après une légère augmentation en 2020, le stock des bureaux en région de Bruxelles-Capitale a diminué de 213.000 m² au cours de la période 2021-2022 pour atteindre 12.500.000 m², soit une diminution de 1,7%, apprend-on mercredi à la lecture du 40e état des lieux de Perspective parue dans la nouvelle édition de l'Observatoire des bureaux.
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Un million de mètres carrés de bureaux vides à Bruxelles en 2024 : le taux de vacance est plus élevé que l'an dernier
En 2024, 1 044 522 m2 de bureaux à Bruxelles étaient inoccupés soit un taux de vacance de 8 % contre 7.1 % l'an passé.
Belga
Agence
Publié le 10-12-2024 à 15h15
Alors que le nombre de mètres carrés de bureaux occupés à Bruxelles a légèrement augmenté en 2024, pour être estimé d'ici la fin de l'année à 325 000, le taux de vacance est lui aussi parti un peu à la hausse. Dans l'immédiat, 1 044 522 mètres carrés sont prêts à être investis, ce qui représente un taux de vacance de 8 %, contre 7,1 % l'an dernier. Selon le spécialiste de l'immobilier de bureaux JLL, cela reflète un marché en transition : les nouvelles constructions – nombreuses à arriver sur le marché – de bâtiments durables (catégorie A) trouvent leur public, laissant les biens de catégorie B (entre 6 et 15 ans d'ancienneté) et C (plus de 15 ans) à leur relative solitude.
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"Des penthouses à 10 000 € du m2, des appartements à 6 000 €, ça se vend très rapidement": à Bruxelles, l'immobilier très haut de gamme fait fureur
Bruxelles n'est pas Paris ou Londres mais quelques projets immobiliers s'en approchent niveau prix, soulignent nos confrères de la DH.
Maël Duchemin
Journaliste DH Bruxelles
Publié le 14-03-2025 à 08h54
Avec quelque 3 400 euros le m2 de moyenne, la capitale belge et européenne est bien loin des prix de l'immobilier de son homologue française qui affiche 10 000 euros/m2 de moyenne. Mais certains biens estampillés "haut de gamme" ou "luxe" atteignent ces prix, alors qu'ils ne sont même pas encore construits.
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Bruxelles, un paradis devenu enfer pour l'immobilier de bureaux
Libre Immo | Précompte immobilier, nombreuses taxes… La fiscalité pesant sur l'immobilier de bureaux y devient intenable. Les communes de la périphérie sont aujourd'hui financièrement bien plus intéressantes que la Région de Bruxelles-Capitale, selon le constat réalisé par Ayming Belgium.
Nicolas Ghislain
Journaliste en Économie
Publié le 05-06-2025 à 09h09
Un voyage dans "l'enchevêtrement des taxes immobilières". Voilà à quoi ressemble la fiscalité applicable aux immeubles de bureaux selon le constat réalisé par Ayming Belgium, société de conseil présente dans 15 pays. Réalisée en avril 2025, l'étude Property Tax Report 2025 cartographie la fiscalité immobilière aux niveaux fédéral, régional, provincial et communal. Elle met notamment en lumière les failles d'un système "fragmenté et obsolète", toujours fondé sur le revenu cadastral (RC) établi en… 1975. "Ce revenu cadastral est encore exprimé en francs belges, puis converti en euros. Cela illustre à quel point notre système est resté figé dans le temps", dénonce l'étude.
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