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Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Ca c'est une bonne nouvelle pour St Saulve et l'agglo surtout pour ce type de production industrielle (plutôt que de la logistique).
On comprend mieux maintenant pourquoi le projet de Gigafactory dans l'hydrogène sur le même site, a été recalé (3 fois moins d'emplois prévus).
À Thiant, Trith, Escaudain…, les zones d’activités de la Porte du Hainaut se remplissent
L’assemblée générale de la Porte du Hainaut développement, ce 28 novembre à Wallers, a permis de mesurer le dynamisme économique de l’agglo dans un contexte général compliqué.
« L’automobile tousse, le ferroviaire résiste, la sidérurgie est en grande difficulté », a résumé Aymeric Robin, le président de la Porte du Hainaut, qui n’a pas éludé les dossiers noirs. Soit la fermeture annoncée d’Arcelor Denain, l’échec de ne pas avoir trouvé un repreneur pour Etex-Eternit Haulchin ou encore Valdunes Trith, certes sauvée, mais sous surveillance avec le comité de suivi. « Alors, soit on baisse les bras, soit on continue d’avancer, en cultivant notre ADN, agilité et adaptation ». Et de constater que « nos 21 parcs sont très bien occupés »...
...Le chantier de l’usine Lesaffre a démarré à Denain (50 emplois au démarrage de l’activité en 2026). Le logisticien Maersk et ses 100 000m2 d’entrepôts, toujours à Denain, montent en puissance : « l’activité tourne bien », ...
...Sur la zone des Six-Mariannes à Escaudain, il ne reste que 20 % de surfaces disponibles après les implantations en cours de SimPile (BTP), Lumiform signs (enseignes lumineuses) et Lamco (fabricant de cercueils). La zone de la vallée de l’Écaillon, à Thiant, se remplit aussi avec l’arrivée de Découpe Express (découpe laser) et Sabiaux-Dubrecq (couverture et bardage). Sur ce parc d’ailleurs, des négociations sont en cours avec « une grosse entreprise » sur une emprise de 22 000m2. ...
...2025 doit aussi voir émerger le projet de Recygroup à Trith-Saint-Léger, soit l’installation du siège de Recynov services (déjà présent sur la ZA des Poutrelles) dans un ensemble de bâtiments (huit cellules) dédiés au BTP. « Le permis de construire est en cours d’instruction », ...
...Reste cinq projets d’aménagements où « ça avance moins vite que prévu, a convenu Yves Delplanque, en raison des contraintes environnementales et des compensations agricoles ». Il s’agit des 50 ha de la zone Hordain 2, des Soufflantes (40 ha) à Escaudain, du Château d’eau à Douchy-les-Mines (44 ha), des Bruilles à Escautpont (extension de 21 ha) et du Marillon à Saint-Amand-les-Eaux (16 ha). Soit près de 180 hectares disponibles « d’ici deux ans », espère-t-il...
...Pour lui, « les opportunités » sont à chercher du côté de « l’aéronautique et du nucléaire », avec les deux EPR2 attendus à Gravelines. Des synergies, là, à développer.
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200 emplois à Lourches dans une plateforme logistique : où en est le projet ?
Il y a quatre ans, le groupe APRC annonçait l’arrivée d’une « esplanade logistique » sur la zone de la Naville à Lourches avec 200 emplois à la clé. L’horizon était fixé à 2024 mais la plateforme n’est pas encore arrivée à quai. Pourtant le projet est toujours dans les tuyaux.
...Où en est le projet ? Là encore, c’est le flou. Sollicité à plusieurs reprises, le groupe APRC, la maison mère de KSI, se montre mutique : « nous n’avons pas d’élément à communiquer », fait savoir une porte-parole de la société. Rien de bien rassurant pour l’avenir de la plateforme et ses 200 emplois à la clé. Pourtant, à en croire Dalila Duwez-Guesmia, les manœuvres sont bien en cours même si elles ne sont pas des plus visibles. « Il faut savoir que les études préparatoires, notamment des sols, prennent beaucoup de temps. Il y a du retard, mais le projet est maintenu », assure la maire de Lourches....
...La superficie totale va, à terme, s’étendre sur 24 hectares entre le canal et la rue Basly-Lamendin le long de la zone de la Naville. Dans ses plans, APRC prévoit d’aménager un terminal portuaire de 75 000 m2, sans compter la création d’un campus logistique sur d’autres parcelles que la société doit acquérir. En 2020, le budget d’investissement oscillait entre 45 et 50 millions d’euros....
Perspectives économiques : à quoi s’attendre en 2025 pour le Valenciennois ?
Stellantis Hordain démarrera-t-il sa production de véhicules à hydrogène ? Outre Action logistique, quelles entreprises arrivent à Onnaing ? Quels secteurs ont le vent en poupe ? Le tour des dossiers valenciennois en ce début d’année 2025
L’automobile veut sortir du brouillard
Les incertitudes liées à la fin annoncée des moteurs thermiques pèsent sur l’industrie automobile française et européenne. Avec un marché en baisse en 2024, des signaux inquiétants se sont allumés, et même dans le Valenciennois, jusqu’alors épargné. L’alerte rouge est venue, mi-novembre, d’un sous-traitant historique de Stellantis, Renault Douai, MCA Maubeuge… À savoir Eurostyles systems (groupe GMD) à Lieu-Saint-Amand où l’activité a sombré, et où la mise en vente du groupe fait planer le spectre de délocalisations.
Au sein de nos trois grosses usines, pas d’inquiétudes pour l’heure, ceci dit. ...
...L’installation d’un premier acteur de la vallée de la batterie ?
Le Valenciennois n’est pas Dunkerque, mais il s’affirme tout doucement comme une base arrière tout à fait légitime de la fameuse vallée de la batterie. Alors qu’Axens a annoncé, mi-novembre, un investissement de 500 millions d’euros à Saint-Saulve pour produire des matériaux actifs de cathode, c’est à Hordain qu’une première installation devrait intervenir. Si tous les obstacles administratifs sont levés, l’unité de recyclage de batteries lithium-ion d’Hydrovolt pourrait démarrer son activité, courant 2025, dans un bâtiment construit par Bils-Deroo, le long de l’A2, face à Stellantis Hordain. Entre 10 et 20 emplois seront créées pour le démarrage.
Une année de transition pour le ferroviaire
« On a un carnet de commandes bien rempli, avec une bonne visibilité jusqu’en 2028 », nous confiait Olivier Baril, le directeur d’Alstom Petite-Forêt, mi-décembre, en réaction aux inquiétudes des syndicats face à une baisse annoncée du nombre d’intérimaires au printemps 2025. Un retour à l’équilibre, en fait, après un gros volume d’activité en 2024...
...Une montée en puissance des aciéries ?
Le Valenciennois compte deux aciéries : Ascoval à Saint-Saulve, LME à Trith-Saint-Léger. Depuis la reprise d’Ascoval par l’Allemand Saarstahl, en août 2021...
...2025, année de la logistique
C’est le secteur qui ne connaît pas la crise. Début septembre, Maersk a lancé son activité dans l’immense bâtiment de près d’un kilomètre de long de l’A21, dans la zone des Pierres-Blanches de Denain. Depuis, les Denaisiens croisent des camions aux couleurs d’Amazon puisque le logisticien travaille pour le géant du e-commerce. Cent personnes ont été recrutées pour le démarrage, mais avec la montée en puissance, les recrutements se poursuivent.
2025 doit voir la livraison de l’autre plateforme XXL de l’arrondissement, Action à Onnaing, le long de l’A2 : 80 000 m2 d’entrepôts vont sortir de terre pour desservir 350 magasins dans les Hauts-de-France et en Belgique, alors qu’un millier de personnes seront à recruter. 2025 verra aussi se poursuivre le chantier d’extension de la plateforme logistique de Mercedes à Prouvy, la livraison des 9000m2 en sus étant, là, plutôt attendue pour 2026. L’hôtel logistique de Ben ali transports, du côté de la rue Macarez à Valenciennes, sera, lui, en service en début d’année, pour faire décoller ses livraisons urbaines en mode doux. ...
...L’essor de l’industrie pharmaceutique
Le chantier de l’unité de production de chondroïtine de Lesaffre sur la zone des Pierres-Blanches de Denain pousse à vue d’œil le long de l’A21. La couleur bleue Lesaffre a d’ailleurs fait son apparition. Le clos et le couvert seront terminés en juin, pour un lancement de production début 2026. Une cinquantaine d’emplois doivent être créés au démarrage...
...On a vu les premières annonces de recrutement fleurir (25 postes plutôt qualifiés à pourvoir), pour le site d’Orano Med qui, lui, est en voie de finition derrière le chantier Action, sur le parc d’activités n°2 d’Onnaing. Son ATLab de 3000m2 doit lancer, cette année, une production innovante : des doses de médicaments à base de plomb-212, de l’alphathérapie ciblée contre le cancer.
Ces zones d’activités à suivre
Des hôtels d’entreprises à Hordain. Le bâtiment Bils-Deroo, le long de l’A2, est terminé et n’attend plus que ses locataires. Hydrovolt est annoncé mais il reste de la place dans ce bâtiment multifonctions de 19 000 m2. Juste en face, c’est un autre patron, Antoine Mercier (Sorriaux TP), qui fait émerger Hordain carbone invest park....
...Monin démarre les travaux sur le PAVE 2. Comprenez sur le parc d’activités de la vallée de l’Escaut n°2 à Onnaing, où émerge la plateforme Action et où s’est installé Orano Med. Monin, c’est le groupe qui fabrique les sirops Guiot à Fresnes-sur-Escaut. Le projet de déménagement vise à accroître les capacités de production de 20 millions de litres à 50 millions par an. Un investissement de 50 millions d’euros, qui à terme va permetrre doubler l’effectif de l’entreprise, de 60 à 120 salariés...
...Sur ce PAVE 2, reste la grosse parcelle de 46 hectares fléchée un temps pour une gigafactory, mais les incertitudes actuelles qui touchent la vallée de la batterie, font réfléchir à l’agglo : « C’est une parcelle déclarée d’intérêt national, où on veut faire de l’industrie haut de gamme,...
...Le technopole des mobilités durables, à Famars, a le vent en poupe. Cimes France (spécialiste en simulation numérique et ingénierie d’essais), qui occupait déjà des bureaux à Transalley, prévoit d’y construire son propre bâtiment. Saci technology (support à l’industrialisation) va, lui aussi, occuper ses propres locaux dans un bâtiment en cours de construction (le programme Ainowa). Juste derrière un autre bâtiment dédié au tertiaire, qui vient de sortir de terre et où va emménager en début d’année le Hainaut Business club.
Fermeture de o fab pub situé place st Nicolas.
Le propriétaire part vivre à l étranger.
Rail bas carbone : Saarstahl Ascoval Saint-Saulve profitera du contrat à un milliard d’euros avec la SNCF
Publié : 24 Janvier 2025 à 15h02
Ce vendredi, SNCF Réseau a passé une commande à un milliard d’euros à l’usine Saarstahl Rail d’Hayange pour la production de rails bas carbone. Ils seront fabriqués à partir de l’acier recyclé de Saarstahl Ascoval à Saint-Saulve. Un contrat de six ans qui pérennise l’avenir des deux sites.
[…]
Source : La Voix du Nord
Rails pour l’Ukraine, contrat SNCF à un milliard d’euros : l’acier décarboné d’Ascoval commence à séduire
Publié : 9 février 2025 à 12h31
Acier « vert » et rails recyclés : c’est grâce à son four électrique et la réutilisation du métal qu’Ascoval Saint-Saulve va profiter d’importants marchés, décrochés par son propriétaire, l’Allemand Saarstahl. On fait le point.
[…]
Source : La Voix du Nord
Ce fleuron industriel quittera-t-il le Valenciennois pour les États-Unis ?
14 février 2025
Manque d'investissement et prospection aux États-Unis, les salariés de l'entreprise métallurgique DCX Chrome basée dans le Valenciennois, à Marly redoutent une délocalisation de leur usine. Ils demandent des garanties.
[...]
Source : L'Observateur
La direction de DCX Chrome Marly dément toute volonté de délocalisation
18 février 2025
Suite aux inquiétudes exprimées par certains salariés, la direction de DCX Chrome se veut rassurante et dément une volonté de délocaliser l'usine de Marly.
[…]
Source : L’Observateur
Des milliers d’emplois à pourvoir demain dans le Valenciennois, pour qui et comment ?
Rarement le front de l’emploi n’aura été aussi encourageant sur le territoire. Si le taux de chômage reste important, l’arrivée de plusieurs grosses entreprises laisse entrevoir de belles possibilités d’ici à 2027. On fait le point.
Au cours des prochains mois, plusieurs projets XXL vont prendre forme dans le Valenciennois. Le long de l’A2, il est même déjà possible d’apercevoir la future plateforme logistique d’Action. Un « mini Toyota » dixit Laurent Degallaix qui, d’ici fin 2025, alimentera depuis Onnaing quelque 350 magasins des Hauts-de-France et de Belgique et générera en tout un millier d’emplois. Non loin de là, c’est à Saint-Saulve que le groupe Axens va injecter 500 millions d’euros dans une usine de production de matériaux actifs de cathodes, destinés à équiper les véhicules électriques. Au moins 400 paires de bras seront recherchées.
D’autres, comme le logisticien danois Maersk – qui travaille pour le leader du e-commerce Amazon – ont déjà lancé leur activité, embauchant plus de 200 salariés à Denain… avec l’objectif d’en recruter le double en périodes de pics. Près de 2 000 opportunités auxquelles se rajouteront celles liées à la création d’un centre pénitentiaire de Saint-Saulve en 2027 ou ces dizaines d’autres nécessaires au démarrage de l’usine Lesaffre à Denain, sur la friche Usinor....
tonioVAFC a écrit:
Des milliers d’emplois à pourvoir demain dans le Valenciennois, pour qui et comment ?
Rarement le front de l’emploi n’aura été aussi encourageant sur le territoire. Si le taux de chômage reste important, l’arrivée de plusieurs grosses entreprises laisse entrevoir de belles possibilités d’ici à 2027. On fait le point.
Au cours des prochains mois, plusieurs projets XXL vont prendre forme dans le Valenciennois. Le long de l’A2, il est même déjà possible d’apercevoir la future plateforme logistique d’Action. Un « mini Toyota » dixit Laurent Degallaix qui, d’ici fin 2025, alimentera depuis Onnaing quelque 350 magasins des Hauts-de-France et de Belgique et générera en tout un millier d’emplois. Non loin de là, c’est à Saint-Saulve que le groupe Axens va injecter 500 millions d’euros dans une usine de production de matériaux actifs de cathodes, destinés à équiper les véhicules électriques. Au moins 400 paires de bras seront recherchées.
D’autres, comme le logisticien danois Maersk – qui travaille pour le leader du e-commerce Amazon – ont déjà lancé leur activité, embauchant plus de 200 salariés à Denain… avec l’objectif d’en recruter le double en périodes de pics. Près de 2 000 opportunités auxquelles se rajouteront celles liées à la création d’un centre pénitentiaire de Saint-Saulve en 2027 ou ces dizaines d’autres nécessaires au démarrage de l’usine Lesaffre à Denain, sur la friche Usinor....
Combien de temps dureront ces milliers d'emplois, c'est surtout ça la question... Gouverner c'est prévoir, mais on dirait que nos décideurs ont cédé du foncier sans se renseigner.
Apay a écrit:
Combien de temps dureront ces milliers d'emplois, c'est surtout ça la question... Gouverner c'est prévoir, mais on dirait que nos décideurs ont cédé du foncier sans se renseigner.
Tout est une question d'équilibre.
Quand on regarde les chiffres en terme de "Taux d'emploi", on ne peut nier que le développement économique est la priorité pour le territoire : 
Source : Insee
Le développement économique, c'est permettre à l'agglo d'avoir plus de rentrées et donc plus de moyens pour continuer à porter la transformation du territoire (Par exemple, nous pourrions imaginer plus de projets de renaturation comme celui en cours sur la commune de Quiévrechain, afin de continuer à améliorer le cadre de vie pour les habitants).
Améliorer le taux d'emploi, c'est aussi améliorer l'insertion de chacun et cela participe aussi à faire reculer d'autres indicateurs sociaux-économiques (Perte de confiance en soi, anxiété, états dépressifs, précarité, etc).
Enfin, c'est également une question de point de vue puisque les emplois qui seront remplacés par l'automatisation sont aussi généralement des emplois de faible valeur ajoutée, avec des tâches souvent ingrates.
Toute cette automatisation va amener la création de nouveaux emplois à plus forte valeur ajoutée (Développeur, programmateur, data analyst, data scientist, technicien de maintenance, etc), sans parler des nouvelles débouchées qui seront amenés à se développer dans les années à venir.
dooby59 a écrit:
Apay a écrit:
Combien de temps dureront ces milliers d'emplois, c'est surtout ça la question... Gouverner c'est prévoir, mais on dirait que nos décideurs ont cédé du foncier sans se renseigner.
Tout est une question d'équilibre.
Quand on regarde les chiffres en terme de "Taux d'emploi", on ne peut nier que le développement économique est la priorité pour le territoire :
https://i.postimg.cc/X7F5zf0p/Screensho … nnes-M.png
Source : Insee
Le développement économique, c'est permettre à l'agglo d'avoir plus de rentrées et donc plus de moyens pour continuer à porter la transformation du territoire (Par exemple, nous pourrions imaginer plus de projets de renaturation comme celui en cours sur la commune de Quiévrechain, afin de continuer à améliorer le cadre de vie pour les habitants).
Améliorer le taux d'emploi, c'est aussi améliorer l'insertion de chacun et cela participe aussi à faire reculer d'autres indicateurs sociaux-économiques (Perte de confiance en soi, anxiété, états dépressifs, précarité, etc).
Enfin, c'est également une question de point de vue puisque les emplois qui seront remplacés par l'automatisation sont aussi généralement des emplois de faible valeur ajoutée, avec des tâches souvent ingrates.
Toute cette automatisation va amener la création de nouveaux emplois à plus forte valeur ajoutée (Développeur, programmateur, data analyst, data scientist, technicien de maintenance, etc), sans parler des nouvelles débouchées qui seront amenés à se développer dans les années à venir.
Je ne remets pas en question ces points. Je trouve simplement que l'annonce pompeuse et sa reprise verbatim par la presse témoignent d'une vision très court-termiste (pour ne pas dire d'une absence de vision).
À court terme, nous allons effectivement créer des milliers d'emplois peu qualifiés. Cela correspond à notre bassin d'emploi et à notre population sinistrée. Cependant, à long terme, nous ne pourrons pas empêcher ces emplois d'être automatisés et de disparaître, laissant ces milliers de personnes (sans compter leurs descendants) sans possibilité de reclassement. Nous créerons de nouvelles générations "Usinor".
Nous n'améliorerons pas la qualité de vie des habitants en bétonnant le moindre mètre carré de terrain pour créer des emplois à faible valeur ajoutée. Une fois ces emplois disparus, il ne restera que les externalités négatives (trafic routier, pollution, nuisances). Ce n'est pas avec cela que nous attirerons des talents de l'automatisation.
Le remplacement des emplois automatisés par des emplois à plus forte valeur ajoutée ne sera pas du 1:1 dans chaque secteur, et plus important, dans chaque région. Vu qu'une grande partie des emplois qualifiés peuvent se faire en remote, je ne vois pas beaucoup de gens choisir de venir télé-travailler à Valenciennes pour son cadre de vie, son air sain, ses entrepôts à perte de vue. Par ailleurs, dans le secteur de la logistique, je dirais qu'on aura beaucoup de chance si la perte net d'emploi liée à l'automatisation tourne autour du 1:100...
Apay a écrit:
À court terme, nous allons effectivement créer des milliers d'emplois peu qualifiés. Cela correspond à notre bassin d'emploi et à notre population sinistrée. Cependant, à long terme, nous ne pourrons pas empêcher ces emplois d'être automatisés et de disparaître, laissant ces milliers de personnes (sans compter leurs descendants) sans possibilité de reclassement. Nous créerons de nouvelles générations "Usinor".
La différence avec Usinor, c'est qu'il y a eu une perte du site de production et donc, de facto, annulation des rentrées fiscales pour le territoire.
L'automatisation ne signifie pas délocalisation et donc pertes de rentrées fiscales pour les collectivités locales.
Si ces rentrées sont garanties, alors les collectivités locales auront toujours les moyens d'accompagner la diversification du tissus économique (Contrairement à l'exemple d'Usinor où la ville de Denain était en position de dépendance et n'a eu d'autres choix que de s'en remettre à l'Etat afin de la sortir de sa situation).
Par la diversification du tissus économique, on peut imaginer des tas de nouveaux emplois mieux rémunérés car il y a largement à faire dans les domaines de la sécurité, de l'entretien des biens publics, de la propreté, du service à la personne (La France est très en retard dans ce domaine sur certains pays où les services y sont très développés) et bien d'autres domaines où il y a de cruels manques en terme de qualité (La relance des métiers de l'artisanat par exemple : boulanger, pâtissier, boucher, charcutier, etc. On a un superbe CMA à Saint-Saulve qui ne demande qu'à sortir en masse ces métiers qui redeviendront tôt ou tard, tendance).
Apay a écrit:
Nous n'améliorerons pas la qualité de vie des habitants en bétonnant le moindre mètre carré de terrain pour créer des emplois à faible valeur ajoutée.
Est-ce que nous avons le choix par rapport à nos problématiques socio-économiques ainsi qu'à nos atouts (Géographique et démographique) ? Quelle alternative proposez-vous ?
Apay a écrit:
Une fois ces emplois disparus, il ne restera que les externalités négatives (trafic routier, pollution, nuisances). Ce n'est pas avec cela que nous attirerons des talents de l'automatisation.
Il y a justement des chantiers en cours sur le territoire afin de traiter plusieurs de ces problématiques, avec notamment le développement de la multimodalité (Tri-modalité plus exactement : ferroviaire, routière et fluviale) :
➡️ Port de Saint-Saulve (Qui pourrait devenir le 2ème de France, cette année) qui sera raccordé au réseau ferroviaire d'ici 2027 :
Le port fluvial de Bruay – Saint-Saulve bien installé sur le podium national du transport de containers
Publié : 11 février 2025 à 18h32
Bientôt un embranchement ferroviaire
[...]
L’objectif, à horizon 2027 : compléter l’offre avec un embranchement ferroviaire, « derrière la malterie » toute proche. « On va utiliser la connexion Vallourec vers Valenciennes. »
[...]
Au printemps, il entend développer le trafic continental, par la voie ferroviaire, depuis la plateforme multimodale de Dourges (Pas-de-Calais), « avec la Pologne pour commencer », annonce Raf Van Dijck.
Une nouvelle étape vers la décarbonation sera franchie en octobre, avec l’installation de deux bornes de recharge électrique pour les poids lourds, qui s’ajouteront à la station de biocarburant, histoire d’encourager ses partenaires à rouler plus « vert ».
[...]
Source : La Voix du Nord
➡️ Port de Lourches (Terminal portuaire de 75 000 m2 avec utilisation de la voie ferrée) qui servira notamment pour les entreprises des alentours (ZAC des Pierres Blanches (Maersk, Lesaffre, etc), Stellantis Hordain et pourquoi pas la future ZAC des Soufflantes à Escaudain) et peut-être même d'autres entreprises (Parc d'activités de Rouvignies (Mercedes-Benz, Michelin, Decathlon, etc), Toyota Boshoku Somain, Saint-Gobain Aniche, etc) :
200 emplois à Lourches dans une plateforme logistique : où en est le projet ?
Publié : 12 Décembre 2024 à 10h05
[...]
La superficie totale va, à terme, s’étendre sur 24 hectares entre le canal et la rue Basly-Lamendin le long de la zone de la Naville. Dans ses plans, APRC prévoit d’aménager un terminal portuaire de 75 000 m2, sans compter la création d’un campus logistique sur d’autres parcelles que la société doit acquérir. En 2020, le budget d’investissement oscillait entre 45 et 50 millions d’euros.
[...]
Source : La Voix du Nord
Concernant la pollution olfactive et sonore, nous devrons de toutes façons passer par une ZFE dans les années à venir, même si le sujet reste long et complexe à mener (Accès des offres à tous, maturité des technologies (Électrique, hydrogène, etc)), en ce qui concerne le renouvellement du parc de véhicules léger.
Apay a écrit:
Le remplacement des emplois automatisés par des emplois à plus forte valeur ajoutée ne sera pas du 1:1 dans chaque secteur, et plus important, dans chaque région. Vu qu'une grande partie des emplois qualifiés peuvent se faire en remote, je ne vois pas beaucoup de gens choisir de venir télé-travailler à Valenciennes pour son cadre de vie, son air sain, ses entrepôts à perte de vue. Par ailleurs, dans le secteur de la logistique, je dirais qu'on aura beaucoup de chance si la perte net d'emploi liée à l'automatisation tourne autour du 1:100...
Difficile de faire une projection à 30 ans, sur ce que sera le marché du travail d'ici là, avec toutes les transformations en cours et à venir.
A titre d'exemple, l'entrepôt Decathlon de Rouvignies comptait 150 salariés en 2016 :
La plate-forme logistique Decathlon s’agrandit et se mécanise
Publié : 20 Octobre 2016 à 18h37
[...]
La plate-forme en quelques chiffres
150 CDI : depuis l’ouverture de la plate-forme logistique en 2013, l’activité n’a cessé de s’accroître, permettant l’embauche de 150 personnes en CDI, et presque autant de saisonniers en été. « On est un des plus gros employeurs du secteur », se félicite Aurélien Bardet.
150 millions de commandes : tous les ans, c’est le volume de commandes que la plate-forme logistique de Rouvignies expédie vers les entrepôts régionaux, et ensuite vers les magasins Decathlon. L’agrandissement et la mécanisation doivent permettre de multiplier par trois ce volume, pour passer à 500 millions d’ici dix ans.
Fin 2018 : c’est la date à laquelle le projet d’agrandissement et de mécanisation sera totalement terminé.
Source : La Voix du Nord
Presque 10 années plus tard, il compte 160 salariés, malgré la mécanisation :
Le milliard d’euros versé par Decathlon à la famille Mulliez ulcère les salariés de Rouvignies
09 décembre 2024
[...]
De mauvais augure alors que, selon eux, les conditions de travail ne cessent de se dégrader. "Depuis que Michel Leclercq (le fondateur de Décathlon, ndlr), a cédé à la famille Mulliez, on ne retrouve plus l'ambiance familiale qu'il y avait à l'ouverture il y a onze ans", regrette Luc Donnaint, autre représentant de ce site qui compte 160 salariés. "80% des CDI soutiennent le mouvement", assure-t-il.
[...]
Source : L'Observateur
Et on continue dans la logistique...
Valfondo IM prévoit de développer un site logistique de 100 000 m² à Valenciennes (59)
Pas plus d'infos sur la localisation précise...
Il s'agit de la nouvelle plateforme en cours de construction sur le PAVE 2 d'Onnaing et qui sera occupée par Action (Source : Business Immo).
Au temps pour moi, merci pour la précision ;-) Au moins ce n'est pas une nouvelle plateforme supplémentaire !
Alstom va investir 150 millions d’euros en France, une nouvelle ligne d’assemblage de trains annoncée à Petite-Forêt
Publié : 4 Avril 2025 à 09h13
[...]
Alstom ne dispose actuellement que d’une seule ligne de production et d’assemblage du TGV M, dans son usine de La Rochelle. Elle va donc être doublée, et une ligne nouvelle va être créée à Valenciennes, usine traditionnellement dédiée à la production de métros et de RER.
[...]
Source : La Voix du Nord
Axens lance une concertation préalable pour son projet d’usine de cathodes
Publié : 29 Avril 2025 à 18h00
Axens a annoncé en novembre l’installation d’une usine de matériaux actifs aujourd’hui. Elle lancera le 5 mai et pour 3 mois une concertation préalable pour informer et répondre aux questions des parties prenantes comme des habitants.
[...]
Source : La Voix du Nord
Emplois, localisation, nuisances : tout savoir sur l’usine de cathodes attendue à Saint-Saulve
Publié : 30 Avril 2025 à 19h14
Alors qu’une grande concertation publique est sur le point de démarrer, le groupe Axens a officialisé ce mardi l’arrivée de son usine de cathodes sur la friche Vallourec. Plus de 500 millions d’euros investis, 400 emplois directs créés et une mise en service espérée en 2028.
[…]
Source : La Voix du Nord
Transalley et Serre numérique, deux incubateurs aujourd’hui en synergie avec Valenciennes Métropole
Publié : 8 Juin 2025 à 17h00
[...]
D’où sa présence aussi au salon Viva Technology, du 11 au 14 juin à Paris, à l’initiative de Val métropole qui partagera pour la première fois un stand commun, Northern France, avec les agglos de Lille et de Dunkerque. Sur la quarantaine de porteurs de projets actuels, ils sont 12 pépites valenciennoises (Dealinka, L&Smart, Constructions 3-D....) à faire le déplacement pour représenter le territoire. Comme l’explique le président de l’agglo Laurent Degallaix, « ce soutien à l’innovation est un pilier essentiel de notre politique en matière de développement économique, au côté du pilier majeur, que tout le monde connaît maintenant, qu’est celui de l’accueil d’entreprises innovantes, comme Orano Med, Origine Cycles, Axens ou encore Windrose. Les success stories que nous créons dans le Valenciennois partent aussi de nos start-up ! ».
Source : La Voix du Nord
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