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« La Cité de l’Acier », un projet Titane-sque !
Publié le 6 décembre 2024 à 7:38
A travers ce premier comité de pilotage relatif à l’émergence d’une « Cité de l’Acier » dans le département du Nord, l’association de préfiguration à ce projet voulait marquer un point d’étape sur l’avancée de ce dossier très ambitieux, certes un peu fou, où néanmoins les pièces du puzzle s’emboîtent presque naturellement au fil des mois (visuel Michel Lefebvre).
Michel Lefebvre : « La Cité de l’Acier est une revanche du territoire ! »
Michel Lefebvre, président de ladite association, rappelle la genèse de cette idée construite autour des souvenirs d’un drame socio-industriel, la fermeture d’Usinor sur le Valenciennois. « C’était le 12 décembre 1978, le jour de l’annonce de la fermeture d’Usinor sur Denain avec 5 000 emplois en moins, 550 sur Trith-st-Léger et 400 sur Anzin », commente l’ancien maire de Douchy-les-Mines. Cette déflagration sociale a emporté beaucoup sur son passage, alors qu’en 1951, Usinor avait 6 usines dans le Nord, et qu’en 1962 le site de Denain était le plus prolifique avec deux millions de tonnes d’acier par an, la roue tourne très vite.
De cette base mémorielle, le début d’une initiative est née où se mêle à la fois l’histoire et son patrimoine, son partage, sa dimension culturelle évidente, la recherche et l’innovation, sans oublier la formation. « Ce sont les trois piliers d’un projet sur la construction d’une Cité de l’Acier, entre un Louvres de l’Acier et un MIT des technologies », ajoute Michel Lefebvre. Les volets se tiennent entre eux, mais positionne de suite ce dossier comme majuscule. D’ailleurs, récemment, la Directrice générale de la mission Bassin minier soulignait que « le patrimoine sidérurgique méritait autant d’intérêt que le bassin minier ».
« L’UPHF est partie prenante dans ce dossier », Arnaud Huftier
En mot d’accueil, le vice-président de l’UPHF, Arnaud Huftier, a mis en exergue cette initiative : « C’est un dossier très intéressant, d’avenir sans un regard seulement passéiste. A ce titre, l’UPHF est partie prenante dans ce dossier. Il s’inscrit dans un nouveau modèle de l’université, des filières basées sur les compétences, plus parlante pour l’entreprise, voire des micro-programmes plus adaptés ».
Dans ce cadre, l’association de préfiguration d’une « Cité de l’Acier » a été portée sur les fonts baptismaux en mars 2022. Les premiers contacts ont été assez fructueux, Le Muséum, le LAM, la FRAC, le Back light, permettant le déclenchement d’une étude de faisabilité. L’ADU (Agence de Développement et d’Urbanisme) a été retenue pour cette mission dont le rendu interviendra en juin 2025. Ce cabinet expérimenté, représenté par Aurélie Régnier, basé dans la Sambre-Avesnois, a débuté son étude sur un lieu d’implantation dans l’arrondissement de la Sambre-Avesnois et du Valenciennois. Plusieurs sites en Europe sur des reconversions de friches industrielles ont été visités, mais même d’une grande qualité, aucun d’entre eux ne réunit à la fois 3 items sur un même lieu ; un centre d’information sur l’histoire, un tiers lieu et une école, et enfin un incubateur d’innovation. « Il existe trois choix, un bâtiment unique, une cité avec plusieurs sites ou la réhabilitation d’une friche », commente Hugo Hamelin du cabinet ADU. Pour ce spécialiste dans l’accompagnement des collectivités locales et territoriales, le sujet central réside aussi dans l’attractivité du site « avec 250 000 visiteurs par an pour viabiliser cette réalisation ».
Pour autant, Jean-Luc Lambert, le trésorier de l’association, rappelle qu’il ne faut pas se limiter à « l’acier, mais à tous les filières de la Métallurgie. D’ailleurs, il faut mettre en avant les nouveaux métiers dans cette filière, avec l’IA, les Big Data, l’industrie 5.0. Il existe plein de beaux métiers dans les technologies nouvelles ».
Un copil actif
La présence d’acteurs dans les différentes parties du projet était intéressante à plus d’un titre. En effet, sur la partie patrimoine l’association Proscitec, spécialisée dans le patrimoine et la mémoire des métiers, a fait part de sa conviction sur la pertinence du projet. « Toutefois, ce n’est pas qu’un simple établissement sur un territoire », précise la vice-présidente de l’association, Martine Aubry.
Même une représentante d’Arcelor Mittal était là à l’UPHF pour signifier l’intérêt de l’entreprise internationale sur ce projet. Rappelons tout de même la mauvaise nouvelle avec le coup de frein « sur la décarbonation du site de Dunkerque », mentionne Jean-Luc Lambert.
Même un intervenant pour le GIP Europe Hainaut, outil d’informations sur ses politiques européennes dans les territoires, était présent pour proposer ses services dans la « recherche des financements européens en direct où pilotés par la région Hauts de France ». De multiples autres interventions ont souligné la nécessité d’un projet tourné vers l’avenir.
« Je suis très satisfait à quelques mois du rendu de l’étude de faisabilité », Michel Lefebvre
A ce stade, le président de l’association apprécie l’évolution de ce projet : « Je suis très satisfait à quelques mois du rendu de l’étude de faisabilité. Le foisonnement des idées est important. Il faut créer des réseaux. Pour moi, la Cité de l’Acier est une revanche du territoire ».
Après le rendu en juin 2025 de ce travail au long cours, le temps du financement sera sur la table. Sans doute la phase la plus complexe, mais l’avancement de ce dossier compte tenu de son ampleur est déjà une réussite, bénéficie d’un accueil bienveillant, mais il faudra le concours des institutions publiques territoriales, nationales, européennes et assurément d’un mécénat, fondations, voire entreprises pour y aboutir.
Source : VA Infos
Ne l’appelez plus « musée des Beaux-Arts » de Valenciennes mais…
Publié : 11 Décembre 2024 à 06h15
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Trop « restrictif » et « limitatif au vu de la pluralité des collections conservées ». Voilà, en quelques mots, la raison pour laquelle le musée des Beaux-Arts de Valenciennes va perdre son nom au profit de « musée des Arts et de l’Archéologie de Valenciennes ». Une proposition faite par la direction du site et adoptée ce mardi soir, en conseil municipal.
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Source : La Voix du Nord
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Ce qui aurait été mieux encore, aurait été de garder le musée des Beaux Arts pour les Beaux Arts, et de créer un autre musée ailleurs dans la ville pour l'archéologie et le patrimoine de la ville et du Hainaut.
Ca aurait permis de créer une nouvelle "attraction touristique" pour la ville, mais bon il doit pas y avoir beaucoup de volonté à ce niveau là, quand on voit comment a été enterré rapidement le projet de musée du patrimoine prévu à la caserne Vincent...
Vers l’émergence d’une Cité de l’acier unique en Europe dans le Valenciennois
15 décembre 2024
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Le projet repose sur trois axes stratégiques : un musée pour raconter l'histoire et les applications variées de l'acier, un centre de recherche dédié aux innovations technologiques et écologiques et un pôle de formation, allant de la formation initiale aux études supérieures, pour répondre aux besoins du marché.
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Source : L'Observateur
Les friches Usinor de Trith-Saint-Léger semblent avoir des atouts non négligeables pour accueillir un tel projet :
➡️ Reconversion d'une friche industrielle qui fait tâche dans le paysage (Surtout pour un site "vitrine" puisque situé en bordure de l'A2)
➡️ Sens de l'histoire
➡️ Proximité géographique de l'UPHF du Mont-Houy
Par ailleurs, cela pourrait également permettre de redonner vie au site de l’ESAD (Ex-bureaux Usinor).
Les friches Usinor de Trith-Saint-Léger semblent avoir des atouts non négligeables pour accueillir un tel projet :
➡️ Reconversion d'une friche industrielle qui fait tâche dans le paysage (Surtout pour un site "vitrine" puisque situé en bordure de l'A2)
➡️ Sens de l'histoire
➡️ Proximité géographique de l'UPHF du Mont-Houy
La présence aussi à proximité de l'usine LME toujours en activité.
Après dans le Valenciennois, Denain a aussi beaucoup d'atouts, surtout historiquement, pour accueillir ce genre de projet et c'est pas les friches qui manquent la ba.
Après au niveau touristique, je suis pas sur que ça soit un projet qui passionne les foules, mais bon je peux le tromper....
En tout cas, ça a le mérite de vouloir sauver la production d'acier en France car face à la délocalisation, c'est sur l'innovation qu'il faut miser.
Par ailleurs, cela pourrait également permettre de redonner vie au site de l’ESAD (Ex-bureaux Usinor).
Effectivement car avec la fermeture de l'ESAD, va bien falloir trouver une nouvelle vie à ce bâtiment rénové il y a pas si longtemps, à la charge des collectivités...
Quand même assez culotté de la part de Pierre Michel Bernard de la ramener sur le plan vélo alors que sa ville est un circuit automobile et que la seule chose qu'il ait fait sur l'avenue principale d'Anzin c'est peindre des vélos au sol. Je dis ça, je dis rien
Laurent Degallaix a écrit:
💛🚴 𝗝-𝟭𝟱𝟬 𝗔𝗩𝗔𝗡𝗧 𝗟𝗘 𝗧𝗢𝗨𝗥 𝗗𝗘 𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖𝗘 !
L’ambiance du Tour de France va monter progressivement jusqu’au jour J ! Avant le départ de la troisième étape du 7 juillet prochain, la ville va se parer aux couleurs du tour. Ça commence avec la borne installée sur la place d’Armes et l’illumination en jaune de la façade de l’Hôtel de Ville.
Les écoles, les quartiers, …, c’est toute la Ville de Valenciennes qui vivra cet événement : Dictée du tour, Place au Vélo « Fête le tour », expositions, décorations, fleurissement dédié dans tout Valenciennes et bien d’autres animations seront organisées !
Le 7 juillet, c’est un des plus grands événements sportifs au monde qui est accueilli à Valenciennes. On vous attend nombreux, aux côtés de milliers de visiteurs venus de tous horizons, pour vivre ce départ !
💛 VIVE LE TOUR A VALENCIENNES !
#TDF2025
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Source : Facebook | Laurent Degallaix
Valenciennes : une BD pour expliquer les travaux au musée
La Voix du Nord 28 février 2025 à 16h01
Fermé depuis 2021 et ce jusqu’en septembre 2026, le musée des Beaux-arts de Valenciennes veut expliquer ce qu’il se passe derrière les murs de l’édifice. C’est au travers d’une bande dessinée, fixée sur les tôles à l’arrière du bâtiment, que les coulisses de ce chantier dantesque sont dévoilées ce vendredi 28 février.
[VIDEO]
Source : La Voix du Nord
Laurent Degallaix a écrit:
Une BD pour raconter les travaux du musée ! Une « aventure dessinée » à découvrir sur la palissade des travaux du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes (côté Place Verte). Cette œuvre illustrée permet de suivre, en dessins, les différentes étapes de la rénovation du musée : de l’histoire du bâtiment à l’explication des travaux, en passant par la préparation et la restauration des œuvres, ainsi que les activités hors les murs organisées pendant le chantier… Grâce au coup de crayons de l’illustratrice Anna Duvauchelle, tout est formidablement retranscrit. De plus, un QR Code sur l’un des panneaux vous permettra de donner votre avis et de partager vos attentes pour le nouveau musée des Beaux-Arts ! Bonne journée !
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Source : Facebook | Laurent Degallaix
Monument historique à Valenciennes, l’hôtel de Barneville va abriter un centre musical unique
C’est un hôtel particulier daté du XVIIIème siècle, merveille d’architecture nichée à deux pas du centre-ville. Et qui, demain, deviendra un lieu de référence pour la musique baroque à l’échelle européenne. Un projet un peu fou que l’on doit à Harmonia Sacra.
C’est une élégante bâtisse au charme certain. Sous les hauts plafonds, situés avenue des Dentellières, s’échappent quelques notes de clavecin : bienvenue à l’hôtel de Barneville, version Harmonia Sacra ! Un ensemble professionnel de musique baroque créé en 2002 à Valenciennes et à qui l’on doit, entre autres, le festival Embar(o)quement immédiat. ...
...Une fois la bâtisse rénovée – dans le respect des normes propres aux monuments historiques – chacun, mélomane ou simple curieux, pourra y faire l’expérience des clavicordes… Mais pas que. « Loin de l’entre-soi et des a priori que peut encore véhiculer à tort la musique baroque, l’hôtel de Barneville se voudra un lieu d’échanges, de rencontres et de réflexions », promet, tout sourire, Yannick Lemaire. Un peu plus de 400 m2 d’espace – et le double de jardins – dédiés aux concerts, aux expositions et plus globalement à la création musicale. L’ouverture officielle, elle, est prévue pour 2026.
« Le printemps de l’Art déco » : à la découverte des pépites Art déco du Valenciennois jusqu’au 1er juin
Publié : 11 Avril 2025 à 12h00
Visites, ateliers, animations se déroulent sur le territoire dans « Le printemps de l’Art déco ». L’office de tourisme et des congrès de Valenciennes Métropole rejoint pour la première fois cet évènement et emmène les visiteurs au cœur des pépites Art déco du territoire.
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Source : La Voix du Nord
Festival à Valenciennes : La Famille va célébrer ses 10 ans en grand
28 avril 2025
Pour souffler sa dixième bougie, l'association La Famille va notamment changer la formule et le nom de son festival "Les Dimanches Alternatifs" qui se déroule en juin au parc de la Citadelle à Valenciennes.
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Source : L'Observateur
Du métal au métavers avec « La Cité de l’Acier »
Publié le 18 juin 2025 à 7:05
Une réunion de restitution de l’étude de faisabilité concernant le projet de « La Cité de l’Acier » s’est déroulée ce mardi 17 juin 2025 au sein de l’espace Pierre Richard à Valenciennes. Un temps fort afin de jeter les bases d’une potentielle réalisation où le volet mémoriel serait étroitement associé à la formation et à l’innovation. Le sujet est très ambitieux, son coût conséquent, mais son rayonnement serait incontestablement majeur sur un territoire soudé derrière son passé industrieux et son avenir industriel.
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Autour d’une équipe de 8 personnes, cette étude a dégagé 3 sites répondant aux trois critères demandés : Un espace d’interprétation (espace mémoire), un espace de formation, et un espace d’innovation. Plusieurs choix sont possibles : un bâtiment unique, voire une cité polyvalente avec plusieurs bâtis, sans oublier la reprise d’une friche encore très nombreuses sur le Valenciennois.
Concernant les sites ciblés, la zone économique « Les Soufflantes » sur Escaudain est un choix décentralisé. Ensuite, la commune d’Anzin est fléchée également avec un espace pour la cité, Avenue Anatole France, occupant une dent creuse géante, voire pour un bâti unique sur un quartier plus résidentiel en périphérie de cette commune. Enfin, une friche sur Petite-Forêt a été identifiée, ex Sahut-Conreur, pour accueillir cette « Cité de l’Acier ».
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Source : VA Infos
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