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Le conseil constitutionnel valide la réforme du scrutin Paris - Lyon et Marseille au suffrage unique, c'est la fin de l'ancien système du vote :
Le Conseil constitutionnel valide la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille
Soutenu par l'exécutif, le texte avait été rejeté deux fois par le Sénat, où ses détracteurs de gauche comme de droite dénonçaient une manipulation électorale.
https://www.franceinfo.fr/elections/mun … 23174.html
Avatar : Rame CAF Urbos 3 sur le pont Battant à Besançon du réseau Ginko
Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Les Français favorables à renforcer le pouvoir des régions, et même à devenir un Etat fédéral, selon un sondage
L'idée que la France "devienne fédérale" et celle que les régions puissent "adapter les lois nationales pour tenir compte des réalités locales" sont approuvées par plus de 70% des Français interrogés dans cette enquête de l'Ifop.
https://www.franceinfo.fr/politique/les … 53564.html
Sondage en question : https://www.ifop.com/publication/decent … -du-temps/
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Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
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Bonsoir
Plutôt d'accord avec une forme de fédéralisme pour les collectivités locales françaises. A condition de faire le ménage dans le mille feuille administratif : réduire le nombre de couche, regrouper ce qui peut l'être (fusion) , supprimer les postes d'élus pour dégrossir
Proposition pour le contournement autoroutier de Lille : https://drive.google.com/file/d/1JrkKpc … sp=sharing , https://www.google.com/maps/d/viewer?mi … 7&z=11
La France n'a tout simplement pas la maturité démocratique pour le fédéralisme. La base de la démocratie c'est que ça ne fonctionne bien que s'il y a des médias puissants et de divers bords politiques qui peuvent faire contrepoids au pouvoir politique, qui peuvent investiguer, poser le débat, les enjeux, etc. Déjà que le monde médiatique en France est très malade au niveau national, mais alors au niveau régional c'est une vaste blague. La plupart du temps il n'y a qu'un seul journal régional, d'un seul bord politique, et qui est assez médiocre. Par exemple à Toulouse il n'y a que la Dépêche du Midi, qui roule pour la gauche, et fait une présentation extrêmement biaisée de toute l'actualité régionale. Comme si au niveau national on n'avait que Libération. Comment imaginer que la région Occitanie puisse être un état fédéré comme la Californie ou la Bavière alors qu'il n'y a qu'un seul média dominant de gauche, et que les citoyens ne sont quasiment pas informés des enjeux dans une vraie approche pluraliste ?
Les chiens ne font pas des chats. On ne transforme pas un pays centralisé depuis 700 ans en une fédération comme ça en claquant des doigts. Il faudrait un changement culturel majeur qui prendrait des générations à se produire. Tout ça me paraît surtout relever de l'éternelle pensée magique, comme si une solution (le fédéralisme) allait résoudre tous nos problèmes. Ridicule, et même carrément dangereux si on le mettait vraiment en place, parce que ça créerait des énormes baronnies sans grand contrôle démocratique. En Occitanie la présidente socialiste a déjà imposée sa lubie des TER à 1 € (c'est pas elle qui paie, c'est le contribuable), mais demain dans une fédération elle contrôlerait une grande partie du montant de l'impôt sur le revenu, pourrait faire voter des lois régionales, etc. Attention danger !
Et on pourrait répéter la même chose à quasiment toute les régions.
Ridicule, vraiment?
Un pays qui interdit l'usage de ses langues régionales c'est pas plus ridicule? Je ne pense pas que le processus prenne des générations. Ça reste qu'un sondage mais ifop est un institut reconnu et des changements inédits sont en cours en Corse et en Nouvelle Calédonie en ce moment même.
Bonjour,
Olivilo a écrit:
La France n'a tout simplement pas la maturité démocratique pour le fédéralisme. La base de la démocratie c'est que ça ne fonctionne bien que s'il y a des médias puissants et de divers bords politiques qui peuvent faire contrepoids au pouvoir politique, qui peuvent investiguer, poser le débat, les enjeux, etc. Déjà que le monde médiatique en France est très malade au niveau national, mais alors au niveau régional c'est une vaste blague. La plupart du temps il n'y a qu'un seul journal régional, d'un seul bord politique, et qui est assez médiocre. Par exemple à Toulouse il n'y a que la Dépêche du Midi, qui roule pour la gauche, et fait une présentation extrêmement biaisée de toute l'actualité régionale. Comme si au niveau national on n'avait que Libération. Comment imaginer que la région Occitanie puisse être un état fédéré comme la Californie ou la Bavière alors qu'il n'y a qu'un seul média dominant de gauche, et que les citoyens ne sont quasiment pas informés des enjeux dans une vraie approche pluraliste ?
Les chiens ne font pas des chats. On ne transforme pas un pays centralisé depuis 700 ans en une fédération comme ça en claquant des doigts. Il faudrait un changement culturel majeur qui prendrait des générations à se produire. Tout ça me paraît surtout relever de l'éternelle pensée magique, comme si une solution (le fédéralisme) allait résoudre tous nos problèmes. Ridicule, et même carrément dangereux si on le mettait vraiment en place, parce que ça créerait des énormes baronnies sans grand contrôle démocratique. En Occitanie la présidente socialiste a déjà imposée sa lubie des TER à 1 € (c'est pas elle qui paie, c'est le contribuable), mais demain dans une fédération elle contrôlerait une grande partie du montant de l'impôt sur le revenu, pourrait faire voter des lois régionales, etc. Attention danger !
Et on pourrait répéter la même chose à quasiment toute les régions.
1) Pour la partie "mille feuille administratif" un dégrossissement du " Mammut " en terme de "nombre" s'impose et arrivera quoi qu'il en soit.
Tout nos voisins l'on fait des années 1975 à 1990 .
2) Pour la partie nombre d'élu la encore avec un dégrossissement du mille feuille administratif , le nombre d'élus vas aussi décroitre naturellement.
711 000 élus pour 747 000 mandats ... et un budget de 3,5 à 4 milliards d'€ annuel
3) Pour la partie "état fédéral" ... Je vois deux solution . 3a) Soit l'état + les collectivités + les agences font dégrossissement structuel. 3b) Sinon l'autre solution c'est un " plan social 4XL " ou l'état français et les collectivités licencient des fonctionnaires et agents des collectivités locales . Au final on se retrouverait comme au GB / UK avec des agents qui n'ont plus "d'emploi à vie" ...
Pas sur que la solution 3b) soient très populaire avec à la clef 1 millions de chômeurs de plus.
bizigu a écrit:
Ridicule, vraiment ?
Un pays qui interdit l'usage de ses langues régionales c'est pas plus ridicule ?
Au plus simplement qui n'a pas de "politique linguistique" ... Depuis les années 1980 la baisse de la maitrise d'une LV2 arrive dangereusement bas en terme de statistique ...
Trouvez vous normal que les habitants du nord et de l'est de la France ne maitrisent pas correctement le neerlandais , l'allemend et le luxembourgeois ?
Mème chose des départements dans le sud . Est il normal que l'enseignement de l'espagnol et de l'italien laisse à désiré .
Quelques 8 millions de français vivent dans un département frontalier d'un pays qui parle une autre langue ... Pas sur que dans ces 8 millions a peine 10 ou 20 % maitrisent correctement une LV2 ...
bizigu a écrit:
Je ne pense pas que le processus prenne des générations. Ça reste qu'un sondage mais ifop est un institut reconnu et des changements inédits sont en cours en Corse et en Nouvelle Calédonie en ce moment même.
Ce qui est un débilité sans nom quand on sait que les langues régionales françaises sont proches des langues officielles chez nos voisins ...
L'occitan , le provençal sont proches du catalan et de l'italien ... Le flamand et l'alsacien sont proches du neerlandais et de l'allemand .
Il serait temps de se réveiller .
Proposition pour le contournement autoroutier de Lille : https://drive.google.com/file/d/1JrkKpc … sp=sharing , https://www.google.com/maps/d/viewer?mi … 7&z=11
Je rejoins en partie ce qui a été dit plus haut sur le manque de maturité fédérale du pays, mais je pense qu’il faut distinguer deux choses : la culture politique, et l’organisation administrative.
Sur le plan administratif, la France ne pourra pas éternellement fonctionner avec un mille-feuille aussi complexe : communes, intercos, syndicats mixtes, départements, régions, agences, autorités diverses… On atteint un niveau d’empilement qui n’existe plus nulle part ailleurs en Europe. Même l’Allemagne, pourtant fédérale, fonctionne avec beaucoup moins de structures intermédiaires.
En revanche, sur le plan politique, le risque d’un “fédéralisme de baronnies” est réel tant que les médias locaux, les contre-pouvoirs citoyens et les institutions de contrôle ne sont pas renforcés. On le voit déjà avec certaines régions où le débat démocratique est atone et où la presse régionale est trop dépendante d’un seul groupe.
La vraie piste, à mon sens, serait une décentralisation claire mais encadrée, avec une simplification des échelons et une meilleure lisibilité des responsabilités. Dans un système plus transparent et cohérent, chacun pourrait comprendre qui décide quoi, un peu comme dans d’autres domaines où la clarté redonne du sens à l’ensemble. C’est d’ailleurs cette idée de cohérence et d’harmonie, comme sur "sensuelle à souhait", où chaque création repose sur un équilibre entre simplicité et raffinement.
Avant de parler d’un État fédéral, on pourrait déjà viser un État clairement décentralisé, simplifié, et lisible pour les citoyens — ce serait déjà une révolution en soi.
Bonjour,
PlanUrbain a écrit:
Je rejoins en partie ce qui a été dit plus haut sur le manque de maturité fédérale du pays, mais je pense qu’il faut distinguer deux choses : la culture politique, et l’organisation administrative.
C'est cela , a mon sens c'est s'attaquer à l'organisation administrative qui est la prio 1 .
PlanUrbain a écrit:
Sur le plan administratif, la France ne pourra pas éternellement fonctionner avec un mille-feuille aussi complexe : communes, intercos, syndicats mixtes, départements, régions, agences, autorités diverses… On atteint un niveau d’empilement qui n’existe plus nulle part ailleurs en Europe. Même l’Allemagne, pourtant fédérale, fonctionne avec beaucoup moins de structures intermédiaires.
Je me suis amusé à les compter le nombre d'échelons administratifs. En France nous en avons 13 :
1) Comité de quartier (les comités citoyens , cest le premier niveau de citoyenneté )
2) Arrondissement de commune (Paris, Lyon et Marseille)
3) Commune
4) le fonction intracommunal (EPCI , EPCL , CIAS, syndicat mixte, PETR, gestion des déchets, gestion de l’eau , TC) , c'est un fonctionnement entre plusieurs villes d'une intercommunalité sans pour autant couvrir l'ensemble de l'intercommunalité (concretement c'est 2 compagnies de transports public à Toulouse Metropole, 3 compagnies de gestion des dechets à Lille , etc ... )
5) les intercommunalités
6) les sous prefectures de departement (par arrondissement)
7) Préfecture
8) Département / CG / CD
9) Collectivité territoriale / DOM-TOM (Corse, Alsace, Martinique , etc ... )
10) Région
11) Etat français
12) la France transfrontaliere (Eurométropole / Interreg / MOT , projet transfrontalier , etc ...)
13) l'ue et son parlement
PlanUrbain a écrit:
En revanche, sur le plan politique, le risque d’un “fédéralisme de baronnies” est réel tant que les médias locaux, les contre-pouvoirs citoyens et les institutions de contrôle ne sont pas renforcés. On le voit déjà avec certaines régions où le débat démocratique est atone et où la presse régionale est trop dépendante d’un seul groupe.
La vraie piste, à mon sens, serait une décentralisation claire mais encadrée, avec une simplification des échelons et une meilleure lisibilité des responsabilités. Dans un système plus transparent et cohérent, chacun pourrait comprendre qui décide quoi, un peu comme dans d’autres domaines où la clarté redonne du sens à l’ensemble. C’est d’ailleurs cette idée de cohérence et d’harmonie, comme sur "sensuelle à souhait", où chaque création repose sur un équilibre entre simplicité et raffinement.
Avant de parler d’un État fédéral, on pourrait déjà viser un État clairement décentralisé, simplifié, et lisible pour les citoyens — ce serait déjà une révolution en soi.
Clairement sur un aspect politique le pouvoir (la classe politique, hommes et femmes) en France n'est pas prêt du tout pour du fédéralisme ...
Proposition pour le contournement autoroutier de Lille : https://drive.google.com/file/d/1JrkKpc … sp=sharing , https://www.google.com/maps/d/viewer?mi … 7&z=11
Décentralisation : le pari de Sébastien Lecornu
Lara Tchekov 19/10/2025 à 06:23, Mis à jour le 19/10/2025 à 10:45
EXCLUSIF. Le JDD révèle les premières pistes d’une loi en cours d’écriture à Matignon, censée rendre les politiques publiques plus efficaces et moins coûteuses. En déléguant la santé, les transports, et à terme la collecte d’impôts aux régions, le Premier ministre entend détendre la pression sur l’État central.
[...]
Source : Le JDD
PlanUrbain a écrit:
Je rejoins en partie ce qui a été dit plus haut sur le manque de maturité fédérale du pays, mais je pense qu’il faut distinguer deux choses : la culture politique, et l’organisation administrative.
Sur le plan administratif, la France ne pourra pas éternellement fonctionner avec un mille-feuille aussi complexe : communes, intercos, syndicats mixtes, départements, régions, agences, autorités diverses… On atteint un niveau d’empilement qui n’existe plus nulle part ailleurs en Europe. Même l’Allemagne, pourtant fédérale, fonctionne avec beaucoup moins de structures intermédiaires.
En revanche, sur le plan politique, le risque d’un “fédéralisme de baronnies” est réel tant que les médias locaux, les contre-pouvoirs citoyens et les institutions de contrôle ne sont pas renforcés. On le voit déjà avec certaines régions où le débat démocratique est atone et où la presse régionale est trop dépendante d’un seul groupe.
La vraie piste, à mon sens, serait une décentralisation claire mais encadrée, avec une simplification des échelons et une meilleure lisibilité des responsabilités. Dans un système plus transparent et cohérent, chacun pourrait comprendre qui décide quoi, un peu comme dans d’autres domaines où la clarté redonne du sens à l’ensemble. C’est d’ailleurs cette idée de cohérence et d’harmonie, comme sur "sensuelle à souhait", où chaque création repose sur un équilibre entre simplicité et raffinement.
Avant de parler d’un État fédéral, on pourrait déjà viser un État clairement décentralisé, simplifié, et lisible pour les citoyens — ce serait déjà une révolution en soi.
Déjà que les citoyens dans la France d'aujourd'hui où le niveau d'éducation a largement chuté ne comprennent pas qui décide quoi au niveau national, avec des représentants de médiocres à catastrophiques (il n'y a qu'à regarder le niveau des "débats" à l'Assemblée nationale ces jours-ci), alors s'imaginer que les citoyens comprendraient mieux qui décide quoi au niveau régional... Et je vous laisse imaginer le niveau des débats avec les élus régionaux quand on voit déjà comment ça se passe au niveau national...
Le problème est largement culturel, plus que constitutionnel, administratif, ou un problème de structure. La dernière fois que j'ai traversé l'Aragon en voiture, la radio locale diffusait en direct les débats aux cortes d'Aragon, et chaque fois que j'y passe il y a tout le temps des débats politiques régionaux endiablés à la radio entre les partis locaux aragonais. Imaginez ça en France ! Qui irait diffuser (et plus encore écouter) les débats en direct du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ! 🤣
Parmi les 9 pays les plus démocratiques (indice supérieur à 9 dans le classement de The Economist, https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de … ions_unies),
il y a qu'un Etat fédéral, la Suisse. En revanche, tous ces pays sont relativement peu peuplés. 8 sont en Europe (géographique).
bizigu a écrit:
Un pays qui interdit l'usage de ses langues régionales c'est pas plus ridicule?
On ne peut les parler ou les écrire partout mais de là à dire qu'elles sont "interdites"...
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