Archi. Culture. Expos.

20 minutes, 8/06/2006

Objectif: des clichés de la ville... sans ses habitants

20 Minutes | édition du 08.06.06

Photographier Paris. Le thème proposé par l'agence Vu à dix-huit de ses photographes pour cette année relève du challenge. Avec le succès historique de l'expo Willy Ronis (400 000 visiteurs dans les salons de l'Hôtel de Ville), on pouvait imaginer qu'ils seraient fiers de le relever. Mais les clichés à la façon Ronis, Doisneau ou Cartier-Bresson, avec des inconnus peuplant le paysage, ne sont plus possibles aujourd'hui. « Avec les procès faits à Doisneau par les couples qui disaient se reconnaître sur Le Baiser de l'Hôtel de Ville, la princesse Diana que l'on a dite pourchassée par les paparazzis, les supporteurs de la Coupe du monde 1998 qui ont poursuivi en justice les magazines... les gens ont compris qu'il y avait de l'argent à se faire », explique Sylvie Hugues, rédactrice en chef de Réponses Photo. Les droits d'auteur réclamés par certains architectes contemporains ont aussi causé beaucoup de tort aux auteurs. « Aujourd'hui, il n'y a plus que les touristes qui photographient Paris », poursuit Sylvie Hugues.

L'agence Vu propose ainsi un regard « contemporain, collectif et international » qui vise à renouveler l'image de la Ville Lumière. Malgré les difficultés. Ainsi, l'Anglais Rip Hopkins a-t-il retrouvé « les mêmes réticences qu'au Maghreb, les mêmes violences vis-à-vis du photographe ». Posté sur les quais de la gare Saint-Lazare, il a flashé des voyageurs courant pour prendre leur train. Mais il a placé un bandeau blanc sur leurs yeux, « pour masquer leur regard figé ». Ainsi, il se met juridiquement à l'abri de tout recours possible. « A Paris, les gens cherchent l'anonymat, alors qu'en province ça n'existe pas. »

Sophie Caillat

Exposition du 8 au 16 juin à la chapelle de la Pitié-Salpêtrière, puis du 20 juin au 30 septembre au MK2 Bibliothèque.

Site Web : www.vusurimage.com

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20 minutes, 9/06/2006

Architecture : des visites pour bâtir ses rêves

20 Minutes | édition du 09.06.06

Les Journées de la Maison contemporaine* abordent leur septième édition. A partir d'aujourd'hui, les architectes feront visiter quelque 130 projets réalisés en Ile-de-France. A Paris, faute de terrain constructible, les maisons neuves se comptent sur les doigts d'une main. L'intervention de l'architecte se limite le plus souvent à l'intérieur, dans des espaces confinés. « On aménage les combles de l'immeuble lorsqu'ils se libèrent et même les sous-sols », témoigne le rédacteur en chef d'Architecture à Vivre, qui organise l'événement....

Dans le 15e, un couple avec enfants a réuni plusieurs studios lui appartenant au rez-de-chaussée et au premier étage et gagné un bel espace à vivre. Les architectes Gricha Bourbouze et Cécile Graindorge leur ont ensuite dessiné une extension empiétant sur la moitié du jardin. Les grandes baies vitrées de ce salon-cuisine, sa structure très discrète et un sol en résine-ciment réfléchissant la lumière, donnent l'impression d'habiter le jardin....

Sophie Caillat

* Les 9, 10, 11 et 16, 17 et 18 juin, inscriptions sur www.maisons -contemporaines.com

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Délires éphémères en bord de Seine

20 Minutes | édition du 09.06.06

La jeune génération se lâche. Une vingtaine d'architectes, lassés du conservatisme ambiant, investissent ce week-end le bâtiment encore en friche des magasins généraux (13e). Les travaux de ce qui est amené à devenir un institut de la mode ne commenceront que dans quelques mois, et en attendant, un espace de 300 mètres de long sur 40 de large a été « piraté ». Ces jeunes passionnés ont même vaincu le pointillisme des administrations en charge du site (Ville, préfecture, port). Reste à convaincre le public de descendre jusqu'à ce quai, difficile d'accès.

« Comme dans un vrai projet, chaque équipe a été dotée d'une parcelle, d'un budget (6 000 e) et d'un programme (« pop-up city ») », explique Alix Heaume, une des organisatrices. Cette jeune professionnelle revendique un espace de création « pour une fois hors des contraintes et des querelles de chapelle ». Sans rien construire, il s'agit de montrer que « l'architecture, ce n'est pas que des murs, un sol et un plafond » et que d'autres disciplines comme la musique et la vidéo peuvent aussi y être intégrées.

Le public pourra s'affaler dans des coussins roses en écoutant les sons recueillis dans le milieu homosexuel habitué des magasins généraux ; regarder des comédiens et danseurs s'ébrouer sur 27 tonnes de sel. Ou encore jouer sur un terrain de basket dessiné jusque sur le plafond.

Hier, allongé sur une petite barque, Gilles Delalex mettait la dernière main à son « fish eye ». Des demi-sphères en miroir affleurent à la surface de l'eau. « Pour une fois, c'est la Seine qui nous regarde », s'amuse-t-il.

S. C.

Le Festival des Architectures vives se déroule d'aujourd'hui à dimanche, de 10 h à 22 h (20 h dimanche) au 22 bis-36, quai de la Gare (13e).

Visites guidées à 16 h. Entrée gratuite.

Infos : www.fav2006.org

©2006 20 minutes

Le festival des architectures vives se déroule d'aujourd'hui à dimanche, de 10 h à 22 h au 22 bis- 36, quai de la Gare (13e). Visite guidée à 16 h. Entrée gratuite. www.fav2006.org

Lecture à conseiller:
Je l'ai lu et on peut trouver quelques conclusions d'enquetes de terrain qui font tomber pas mal de préjuger.
L'analyse ne se concentre pas que sur l'urbanisme mais intègre le sociale ou encore les facteurs économiques.


cafe-geo.net

Les banlieues en France, territoires et sociétés (Jean-Claude Boyer)
Jean-Claude Boyer, Les banlieues en France, territoires et sociétés, Armand Colin, Paris, 2000, 206 p.


Armand Colin, 2000
Date de publication: 20 février 2005


Définir la banlieue n’est plus aussi simple qu’auparavant. Jadis, elle désigne la partie d’une agglomération urbaine extérieure aux limites administratives de la ville-centre. Aujourd’hui, on insiste sur les liens de dépendance avec le centre, notamment en matière d’emplois et d’activités. Bien plus, le terme de banlieue s’alourdit de considérations péjoratives : « Depuis longtemps, la qualité de ’banlieusard’ est plus attribuée que revendiquée, et elle comporte une connotation de distance sociale autant que spatiale. Le ’train de banlieue’ n’évoque pas le summum de la vitesse et du confort ; le ’pavillon de banlieue’ ne constitue pas l’archétype d’un habitat de qualité ». Progressivement, une nouvelle définition de la banlieue s’impose donc dans le langage courant, celle de territoires connaissant de graves difficultés économiques et sociales, caractérisées par l’action des politiques publiques. Pour comprendre les banlieues, il faut donc de plus en plus faire appel à deux disciplines : la géographie et la sociologie. C’est de cette pluralité de voix et de regards que cet ouvrage est fait...

Le peuplement des banlieues est lui aussi spécifique et divers : malgré l’accroissement naturel des banlieues, celles-ci restent marquées par les flux migratoires. Elles continuent d’entretenir des échanges complexes de flux avec la ville-centre et l’immigration étrangère y joue un grand rôle. La question de l’intégration se pose et alimente les débats sur les quartiers sensibles.

J.-C. Boyer aborde ensuite la crise des banlieues et les réponses publiques apportées. Ces deux chapitres sont les plus denses et les plus intéressants de l’ouvrage. ...

Enfin, l’ouvrage se clôt par une analyse de cas fouillée de la banlieue parisienne qui, par sa taille et sa complexité, qui, tout en constituant un bonne synthèse du reste de la banlieue française s’en distingue par l’ampleur et la complexité des processus à l’œuvre.

Les questionnements abordés dans ce manuel sont donc classiques tant par leurs contenus que par leur forme ; toutefois, l’abondance des documents (notamment des cartes) en fait un outil commode.

Compte-rendu : Yann Calbérac

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=564

LE Moniteur 23-06-2006

Des jeunes veulent faire bouger la ville

Pour la première fois en France, plus de 100 jeunes de l’association «Villes amies des enfants» vont rencontrer, à Lyon, des architectes et urbanistes pour réfléchir et faire des propositions pour une ville plus adaptée aux besoins des enfants et des jeunes.
Cette rencontre d’un nouveau genre se tiendra au Centre International de séjour de Lyon le 3 juillet et le 4 juillet au matin et dans les Salons de l’Hôtel de Ville de Lyon le 4 juillet après-midi.

L’initiative de cette opération revient à l’Unicef, associé au Ministère de la Jeunesse et des Sports, à la mairie de Lyon, au Groupe Moniteur, la Caisse d’Epargne, l’Association des Maires de France, et l’Association des Conseils d’Enfants et de Jeunes. A l’origine de ce projet un constat : trop souvent, les enfants et les jeunes ne sont pas consultés sur les sujets qui les concernent alors qu’ils vivent leur ville au quotidien...

Pendant le forum, professionnels et jeunes échangeront alors leurs points de vues, leurs expériences de professionnels et… de jeunes dans la ville. Au terme des deux jours, ils émettront des propositions communes, empreintes de l’imagination des jeunes, de leurs bonnes idées, et du pragmatisme des professionnels...

L’opération est co-présidée par Franck Vialet, Prix de la première œuvre du prix de l’équerre d’argent 2005 et Guy Pelaez, adjoint à la jeunesse à la Ville de Lyon.

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

02/09/2006

"10 Projets Urbains pour Nice, demain", à Nice
Jusqu’au 31 octobre 2006
Forum d’urbanisme et d’architecture
Place Pierre Gautier (cours Saleya)
Nice
Tél. : 04.97.13.31.51
L’exposition est ouverte au public du lundi au vendredi de 8h30 à 17h 30 et le samedi de 9h à 13h

CyberArchi.com
http://www.cyberarchi.com/actus&dos … icle=10017

oncours européen d'architecture durable
Dans le cadre du programme européen Gau:di*, la Cité de l’architecture et du patrimoine / Institut français d’architecture présente un concours international d’architecture qui sera ouvert en février 2007 aux étudiants en architecture européens sur le thème du développement durable.
publié le 30/08/2006

Le lancement d’un concours d’architecture a l’ambition de :
- soutenir l’enseignement sur l’architecture durable comme nouveau cadre rationnel de conception du projet,
- animer le débat européen par une exposition destinée au grand public, et rendue didactique grâce à la présence de prototypes des projets lauréats,
- entretenir un courant permanent d’échange et d’expérimentation entre les laboratoires d’architecture durable qui se créent aujourd’hui dans les écoles et les formations supérieures d‘architecture.

Le concours est ouvert aux étudiants des 25 pays européens. Le dispositif s’appuie sur un réseau de 12 écoles européennes**, Network 12, ayant développé des laboratoires d’architecture durable.

Le thème de la première session est Une maison minimum pour le temps libre au XXIe siècle.

Calendrier et processus

2006 - Une base de ressources
Constitution d’une bibliothèque d’architecture vernaculaire et classique sur le thème de la maison minimum et du loisir au XXe siècle, alimentée par les laboratoires du Network 12.
2007 - Le concours
- février lancement du concours
- février-juillet workshops inter-écoles
- 30 septembre rendu on line
- octobre commission technique,
- novembre jury international
2008 - L’exposition
Ludique et démonstrative, l’exposition s’articulera en trois volets :
- une Galerie du XXe siècle, présentant L’invention du loisir dans la ville et le paysage européen à partir du corpus de la base de ressources ;
- une Galerie du XXIe siècle, présentant les projets lauréats sous la forme de grandes maquettes au 1/5 ;
- des prototypes à l’échelle 1 pour les 3 premiers prix du concours.

L’itinérance sera accompagnée d’actions de sensibilisation des publics : conférences, workshops, visites de bâtiments etc...
Septembre 2008
- Inauguration de l’exposition à l’occasion de la Biennale internationale d’architecture de Venise
- lancement de la 2e session
2009 – 2010 - Itinérance européenne

* Le réseau Gau:di. Initié en 2000 par l’Institut français d’architecture, dans le cadre du programme européen Culture 2000, le réseau Gau:di regroupe six centres d’architecture associés pour la production d’actions culturelles et pédagogiques. Ces actions sont menées avec le concours d’un réseau élargi d’institutions partenaires : centres d’architecture, mais aussi universités, collectivités...
Pour sa seconde édition, le programme Gau:di 2005-2008, a pour chef de file le CIVA (Centre International pour la Ville, l’Architecture et le Paysage).
Les six centres d’architecture fondateurs sont :
- Centre International pour la Ville, l’Architecture et le Paysage (CIVA) – Bruxelles
- Cité de l’architecture et du patrimoine/Institut français d’architecture - Paris
- The Lighthouse – Glasgow
- Museum of Finnish Architecture – Helsinki
- Foundacio Mies van der Rohe – Barcelone
- Architecture Foundation – Londres

**Network 12 / leading Universities. Allemagne : Technische Universität Berlin ; Technische Fachhochschule Berlin / Autriche : Technische Universität Wien/Espagne : Universitat Politecnica de Catalunya ; Escola d’Arquitectura de Barcelona /Finlande : Architecture School Oulu/France : les écoles nationales supérieures d’architecture de Nancy, de Grenoble et de Nantes /Grèce : Aristotle University of Thessaloniki, School of Architecture/Italie : Istituto Universitario di Architettura Venezia ; Università Federico II, Napoli / Pays-Bas : Technische Universiteit Delft / Slovenie : Architecture School Ljubljana

Pour ceux qui ont la chance d'habiter la région aixoise ou marseillaise :



Le programme 2006 :
http://www.imagedeville.org/index.php?o … ;Itemid=39

N'hésitez pas à vous y rendre, c'est vraiment très intéressant 

jeudi 2 novembre 2006, 9h42
Du 21 au 23 novembre aura lieu le salon des maires et des collectivités locales

Type : Communiqué de presse
Emetteur: FNSEM Fédération Nationale des Sociétés d'Economie Mixte
Thème: Politique | Collectivités Locales | Politique | Administration/ Collectivités | Infos Générales | Transports

La Fédération des Sem sera présente au Salon des maires et des collectivités locales qui se déroulera du 21 au 23 novembre 2006 à Paris Expo-Porte de Versailles. Elle vous donne rendez-vous sur son stand n° D59 Hall 2-1 où Jean-Claude Michel, responsable du service d'appui aux projets de création de Sem assurera une permanence.

Parmi les temps forts de ce salon, un cycle de 13 ateliers techniques consacré aux grands enjeux des collectivités locales.

Pour la première fois cette année, les Sem participeront à cinq de ces thématiques et apporteront leur témoignage :

- Transports. Quelles solutions alternatives pour les transports publics et comment optimiser la flotte ? Participation de la Semitan (Sem des transports en commun de l'agglomération nantaise).

- L'éclairage urbain. Quelles solutions économiques innovantes pour améliorer la sûreté de l'espace public et valoriser le patrimoine ?Participation de la Sem Vialis (Colmar).

- Funéraire. Comment monter le projet d'ouverture d'un crématorium, du financement à la réception du bâtiment ?Participation de la Sem des Pompes funèbres occitanes (Béziers).

- Les réseaux d'évacuation et d'assainissement des collectivités.Quels enjeux et quelles solutions ? Participation de la Semerap (Clermont-Ferrand).

- L'ouverture en juillet 2007 du marché de l'électricité aux particuliers. Quels types de changements à envisager par la collectivité ?Participation de Sorégies (Poitiers).

En savoir plus : Joëlle Kherian ou Didier Marcaud, tél 01 53 32 22 00

Lien vers le site internet du salon :http://salons.groupemoniteur.fr/salon_des_maires_et_des_collectivites_locales/?

vendredi 27 octobre 2006, 16h48
"Le Corbusier, un homme à sa fenêtre" au musée des Beaux-Arts de Nantes

NANTES (AFP) - Le musée des Beaux-Arts de Nantes propose de découvrir, jusqu'à début janvier, le parcours et les influences de Le Corbusier, peintre ou sculpteur le matin, architecte l'après-midi.
L'exposition ouvre une fenêtre sur Charles-Edouard Jeanneret, le vrai nom de l'artiste, ses inspirations et aspirations, pour "montrer autre chose que ses créations architecturales", explique Céline Rincé qui l'a réalisée avec Guy Faucher.

La quête de la construction à l'échelle humaine, les liens avec la nature, le "fonctionnement du personnage" apparaissent à travers un cheminement où l'on apprend notamment sa fascination pour les paquebots qui étaient pour lui des "machines à habiter" qui lui inspireront un projet de "super-liner".

Un large chapitre est consacré aux "objets à création poétique", des pommes de pin, des os ou encore des coquillages qui influenceront aussi l'artiste, co-créateur du "purisme" et auteur de lithographies, de sculptures et de tableaux tels que "Le Bol Rouge".

Le parcours se termine par une vision d'artistes contemporains, dont Blaise Drummond, Tom Sachs et Rirkrit Tiravanija, sur Le Corbusier. Des créations parfois critiques mais qui prouvent à quel point le "fada" fascine encore aujourd'hui.

"Le Corbusier, un homme à sa fenêtre", au Musée des Beaux-Arts de Nantes jusqu'au 8 janvier.

Le Moniteur 06-11-2006

27ème rencontre nationale des agences d'urbanisme

Les villes sont-elles capables de réactivité face aux évolutions à grande vitesse qui traversent les sociétés urbaines? C'est la question que pose la Fédération nationale des agences d'urbanisme (FNAU) en organisant à Dunkerque les 15 et 16 novembre sa 27ème rencontre nationale sur le thème de la créativité des villes.
"Nous avons demandé aux agences, dans chaque agglomération, de nous présenter trois exemples d'innovations, organisés en dix-sept ateliers" explique Patrice Vergriete, directeur de l'agence d'urbanisme de Dunkerque et organisateur de la manifestation. "Et on s'est aperçu que la créativité des villes s'exprime aussi bien dans des réalisations physiques, que dans la mise en place de services ou dans des procédures".
la suite...
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1
Gilles Davoine

Horizon 2020

Du 10 novembre 2006 au 26 novembre 2006

Salle d'expositions Anita Conti Champs-libres à Rennes

Exposition temporaire


A quoi ressemblera le Pays de Rennes dans quinze ans ?



Dans 15 ans, à quoi ressemblera l'agglomération où nous vivons aujourd'hui, comment auront évolué les logements, comment nous déplacerons-nous, quel sera notre travail, notre environnement, nos loisirs, qui rencontrerons nous...  ? Dans quel contexte le Pays de Rennes évoluera-t-il ? Quelles seront ses relations avec la Bretagne, avec les autres régions de France et d'Europe ? Tant de questions que peuvent se  poser, souvent avec tracas, les habitants d'un territoire. Pourtant ces questions qui anticipent l'avenir, sont réfléchies par les communes, Rennes Métropole, le Pays de Rennes.
Le Pays de Rennes compte 67 communes et 420 000 habitants aujourd'hui qui seront 520 000 en 2020. Les ceintures vertes, une capitale régionale sans banlieues, une qualité de vie reconnue sont des atouts qui résultent de décision de planifications prises dès les années 70.
Or l'avenir de ce territoire se prépare aujourd'hui. Les choix effectués dessineront la « ville archipel » de demain. Les orientations qui se dessinent, sont présentées au public dans l'exposition Horizon 2020 - Pays de Rennes pour que  chacun réagisse, s'interroge, propose et débatte.
Plutôt que des textes, des plans, l'exposition invite chacun à s'immerger dans l'atmosphère du Pays de Rennes à travers huit thèmes concrets sur lesquels s'interroger. Sont proposés aux visiteurs des films tournés en hélicoptère, des clips - où des artistes, qui vivent sur l'agglomération, imaginent l'avenir -, des quizz, des jeux interactifs et même des surprises.

ENTREE LIBRE ET GRATUITE

20 minutes, 19/12/2006

Bertrand Lemoine : «La banlieue était une coulisse»

20 Minutes | édition du 19.12.06

Bertrand Lemoine, Commissaire scientifique de l'exposition « Paris en Ile-de-France, histoires communes »*.

Pourquoi une exposition sur les sites parisiens en banlieue ?

Pour montrer la relation qu'a entretenue Paris avec sa banlieue. La Ville est propriétaire de huit mille sites au-delà du périphérique.

De quel type d'équipement s'agit-il ?

Dès les années 1860, Paris est allée y puiser son eau, parfois loin, comme quand elle a acheté les sources de la Vanne à Sens (Yonne), à 150 km en amont. La Ville a aussi traité ses eaux usées et ses déchets en banlieue. Et elle y a enterré ses morts, à Thiais, Bagneux ou Ivry.

En somme, Paris utilisait la région comme arrière-cour ?

Plutôt comme une coulisse, à l'époque où l'Ile-de-France était peu urbanisée. Et puis la banlieue s'est constituée, alors la relation s'est inversée. Les trois quarts des habitants de la région vivent désormais en dehors de Paris, donc tous les équipements, y compris ceux de la Ville, sont pensés à l'échelle régionale.

Recueillis par Laure de Charette

* A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 25 mars au Pavillon de l'Arsenal (4e).


©2006 20 minutes

L'exposition "Une année d'architecture à Rennes-2005

Invitation à la critique et au débat, l'exposition "Une année d'architecture à Rennes-2005" ouvre ses portes le 20 décembre au Centre d'Information sur l'Urbanisme de la Ville de Rennes, 14 rue Le Bastard. L'occasion pour tous d'aller regarder de plus près les principales constructions de l'année passée.

Le paysage urbain qui constitue notre environnement quotidien évolue constamment. C'est pourquoi une ville en transformation comme Rennes apporte une attention toute particulière à la qualité architecturale et à l'articulation entre le patrimoine ancien et l'architecture contemporaine, celle-ci n'étant autre que le patrimoine ancien de demain. Pour la treizième année consécutive, la ville présente ainsi une exposition visant un double objectif :

- d'une part, avec la présentation d'une cinquantaine de bâtiments, elle offre un panorama assez large de la construction neuve qui transforme la ville. Ce sont plus des trois quarts des immeubles qui sont ainsi présentés et une dizaine de maisons individuelles sur les cinquante à quatre-vingt construites chaque année à Rennes. Depuis trois ans, l'exposition intègre également les extensions de pavillons qui illustrent de plus en plus le renouvellement urbain, sans pour autant être toujours visibles de la rue.

- d'autre part, en présentant ses trois "coups de cœurs", l'exposition met en avant quelques réalisations illustrant le souci de qualité que la ville s'efforce de concrétiser dans les opérations de construction. Afin de bénéficier d'un regard extérieur sur la production rennaise, les commentaires de ces réalisations sont assurés par un professionnel reconnu. Cette année, c'est la plume d'Alexandre Chemetoff, Grand prix national d'urbanisme en 2000, qui a été sollicitée.

Des visites gratuites en car seront par ailleurs organisées le 27 janvier prochain pour découvrir sur le terrain les bâtiments présentés dans l'exposition, avec un commentaire assuré par des guides-conférenciers de l'Office de tourisme et des architectes.

| Rennes : une promenade architecturale

Trois projets, adoptés lors d'une réunion pour dire, parmi les projets projetés sur un écran, ceux qui avaient notre préférence. Non pas un jugement de valeur, mais l'expression d'une " inclinaison ", d'un " penchant " que nous avons partagé à ce moment ensemble.

Nous avons choisi :
Une maison
Un immeuble
Un équipement


| La maison
extension d'habitation
rue Eugène Quessot
Mickaël Tanguy, architecte

C'est l'extension d'une maison de ville. C'est aussi l'ouverture de la maison sur le jardin. ... une idée simple qui consiste à penser et construire l'habitat comme un tout, maison et jardin ensemble deviennent un lieu enviable, vivable en somme.


| L'immeuble
Résidence Rive Droite
Logements
quai Saint-Cyr
BLOT IMMOBILIER
Loïc Caradec et Françoise Risterucci, architectes

C'est un immeuble qui se situe sur les bords de la Vilaine, dans la ZAC du Mail.
Je connais ce projet pour en avoir suivi les étapes, avec Territoires, le maître d'ouvrage, le promoteur Blot, représenté par Sandra Blot et les architectes Loeiz Caradec et Françoise Risterucci.
Chaque projet est une rencontre, rencontre entre les protagonistes, rencontre aussi entre un immeuble et son contexte. Il me plaît de considérer qu'ici, c'est cette rencontre qui fait projet. Tout se passe comme si le projet s'exprimait dans la relation qu'il crée avec les immeubles et les jardins voisins, avec la boutique de meubles voisine restaurée par l'architecte Jean-Pierre Chouzenoux... Je me souviens du quai Saint-Cyr avant. Aujourd'hui, il est autrement et en même temps semblable à ce qu'il était ; c'est dans ce sens un paysage retrouvé et cet immeuble joue son rôle, il est confortable et raffiné, bien en place dans la ville. Il ne sacrifie pas aux modes pour être de son temps.


| L'équipement
Pôle social du Blosne
Equipements sociaux et Direction de quartier
boulevard de Yougoslavie
VILLE DE RENNES & CONSEIL GENERAL D'ILLE ET VILAINE
Jean-Philippe Pargade, architecte

Jean-Philippe Pargade est un architecte qui s'intéresse à l'architecture en tant que patrimoine et, de cette façon, au site. Je crois que l'exercice de restauration de l'ambassade de France à Varsovie a été pour lui un exercice profitable, comme il l'a été pour le bâtiment de Bernard Zerhfuss.
J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la restauration des bâtiments quelque chose qui avait à voir avec le projet de la ville...
Aujourd'hui, avec le volume simple de cet édifice, Jean-Philippe Pargade prend position dans le site, comme s'il en restaurait les vertus et tout se passe comme si ce bâtiment nouveau rendait meilleur ce qui était déjà là...

C'est peut-être le trait commun de ces 3 projets apparemment différents. Ils rendent chacun service à leur environnement, ils ne sont pas là contre ce qui les entoure mais " avec ". Ils ne prétendent pas être autosuffisants, ils sont intéressants en vérité par leur manière d'être au milieu.

C'est là leur manière d'être urbain et c'est, en ville, la moindre des politesses.


Alexandre Chemetoff

Cité de l'architecture et du patrimoine. Elle recevra ses premiers visiteurs en mars dans une aile du palais de Chaillot (16e). Ce sera le plus grand centre d'architecture au monde. Sur 21 000 m2, le public pourra découvrir l'histoire et l'actualité de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage.

Ouest-France, 3/01/2007

Exposition : l'acier après Philippe Mornet

L'exposition sur l'architecte angevin ferme ses portes vendredi au CAUE. Suivra la présentation de cent réalisations métalliques en Europe.
Dernière semaine pour visiter l'exposition que le CAUE de Maine-et-Loire (organisme départemental de conseil en architecture, urbanisme, environnement) consacre à l'architecte angevin Philippe Mornet (lire Ouest-France du 19 octobre 2006), à la Maison de l'architecture. On y voit d'intéressants documents, plans, photos, etc. sur cinq grands chantiers qu'il a marqués de sa patte, dans l'évolution de la ville entre 1952 et 1992 : quartiers Saint-Michel et Saint-Nicolas, lycée Chevrollier, hôtel de ville, bibliothèque municipale Toussaint. Cette expo sera prolongée, au printemps, par deux circuits de découverte des traces de l'agence Mornet dans la ville ; à pied le samedi 18 mars, de 10 h à midi, dans le quartier de la Blancheraie ; à vélo le dimanche 19, de 15 h à 18 h, à partir de la Doutre. Cette exposition Mornet bientôt repliée, donc, le CAUE prépare une nouvelle animation, installée à partir du 15 janvier. Jusqu'au 9 mars, une exposition intitulée « 50 ans d'architecture métallique en Europe » présentera un aperçu des possibilités constructives et esthétiques de l'acier, à travers cent réalisations construites depuis 1950. Au programme des autres manifestations du CAUE au mois de janvier : le jeudi 18, une conférence sur « patrimoine et modernité, par Françoise Choay ; le samedi 20, une visite de maison à ossature bois au Longeron, dans le Choletais, puis, le 26, du quartier Mollière, avec l'architecte Jean-Marie Lebois ; le 24, un atelier pédagogique.Pour février, le CAUE propose, les 8, 9 et 10, un voyage d'étude à Marseille. Enfin, sa revue trimestrielle, Imago, consacre son numéro de janvier à la loi sur l'architecture, promulguée voici juste trente ans. Une loi qui a justement créé les CAUE. Une loi, observe Christian Gaudin, le président du Caue de Maine-et-Loire et président de la fédération nationale des CAUE, qui est toujours d'actualité.• Maison de l'architecture, 312 avenue René-Gasnier. Tél. 02 41 22 99 99 (www.caue49.com). De 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Ouest-France

TourMagazine, 10/01/2007

>> http://www.tourmagazine.fr/Culture-Pari … a3276.html

News
Culture : Paris inaugure la Cité de l'architecture et du patrimoine
Ouverture prévue en mars prochain
En mars 2007, le plus grand centre mondial dédié à l'architecture ouvrira ses portes à Paris, au coeur du 16e arrondissement. La Cité de l'architecture et du patrimoine viendra ainsi compléter le panorama culturel du quartier du Trocadéro, déjà riche en institutions telles que le musée d'Art moderne de la Ville de Paris récemment rouvert, le musée de la Marine, le palais de Tokyo et le musée de l'Homme (dont la rénovation va débuter en 2008).

Le visiteur peut par ailleurs, depuis octobre 2006, assister à des cycles de conférences sur l'architecture délivrées dans l'auditorium de la Cité, ouvert en avant-première à l'occasion de la leçon inaugurale : “Deux millénaires d'architecture en France”.

S'adressant également aux professionnels, la Cité de l'architecture et du patrimoine abrite le Centre des hautes études de Chaillot, dit “école Chaillot”. Fondé il y a un siècle, il forme les architectes de demain. La Cité est aussi un véritable lieu de recherches et de ressources sur l'architecture française : 1 700 m2 sont occupés par une nouvelle bibliothèque consacrée à l'architecture et par le Centre d'archives d'architecture du XXe siècle de l'Ifa.

CITÉ DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE
PALAIS DE CHAILLOT
1 place du Trocadéro et du 11-Novembre
Paris 16e
Tel +33 (0)1 58 51 52 00
www.citechaillot.fr
Tous les jours (sauf mardi), 12h-20h et dimanche, 11h-19h
Gratuit

Mercredi 10 Janvier 2007
Rédaction (A.L)

2006, bon cru pour l'architecture
LE MONDE | 11.01.07 |

| LUC BOEGLY/ARTEDIA     Vue des coursives intérieures de l'extension du campus Jussieu-Paris, réalisée par l'agence Périphériques.

   
Les prix de L'Equerre d'argent 2006, remis le 29 janvier au Grand Palais, à Paris, par les éditions du Moniteur, sont un bon observatoire des constructions marquantes de l'année en France. Le lauréat est à voir à Marseille, où l'architecte Franck Hammoutène a conçu une extension en sous-sol à l'hôtel de ville et une esplanade.


   

Repères

Parmi les principales revues en France :

AMC-Le Moniteur se place comme la plus neutre et la plus technique.

Le mensuel d'A se positionne comme un magazine ouvert et engagé : www.innovapresse.com/Architecture.Lasso/.

Au niveau des bimestriels, Technique et Architecture et Architecture d'aujourd'hui ont fait le choix de thématiques pointues et techniques, tandis que Créé apparaît plus ouvert à l'impertinence et aux sujets surprises.

Radio : L'émission Métropolitains, sur France Culture, s'efforce de donner chair au monde de la conception architecturale dans un créneau trop étroit (le mercredi, de 19 h 30 à 20 h 30).

Sites Internet : ces sites permettent de couvrir une actualité vivante et polémique : www.lafabrique.com ; www.archicool.com ; www.batiactu.com ; www.cyberarchi.com.

Sites plus institutionnels : www.citechaillot.org, www.archi.fr, www.europan-france.org et www.miesbcn.com.
Pour les étudiants européens : www.archi-students.org.

Les mentions spéciales, amplement méritées, sont à Paris : l'extension du campus parisien de Jussieu par l'agence Périphériques et la nouvelle passerelle Simone de Beauvoir, dans le quartier de Bercy, par Dieter Feichtinger et les ingénieurs de RFR. Rémi Pascal et Pierre Bouillon ont obtenu le Prix de la première oeuvre pour le remodelage ambitieux d'une petite maison à Fleury-les-Aubrais (Loiret). Le tout témoigne du caractère très disparate de la production en France, loin des tendances affirmées de naguère.

Le jury laisse en rade trois célébrités, Jean Nouvel, auteur du Musée du quai Branly, Renzo Piano et son amphithéâtre, à Lyon, et le Japonais Toyo Ito, auteur de l'hôpital Cognac-Jay, à Paris...

Les prix de la Fondation Mies Van der Rohe, à Barcelone, révèlent la vivacité et l'originalité des maîtres européens contemporains dont s'inspirent les jeunesses dorées d'AMC, des NAJA, d'Europan.

Frédéric Edelmann

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 370,0.html

CyberArchi 09-01-2007

La ville dense : une exposition sur la ville en évolution, à Paris



Le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de Paris et la Ville de Paris accueillent l’exposition «La ville dense» conçue par le CAUE des Hauts-de-Seine et présentée à la galerie du petit Château de Sceaux jusqu’en mai...

Revisitée pour s’adapter au chai de Bercy et complétée pour s’adresser plus spécifiquement au public parisien, l’exposition «La ville dense» aborde avec exhaustivité la notion de densité urbaine. Elle propose au visiteur de clarifier ce concept en retraçant l’histoire des formations de nos villes, puis recense et analyse différentes formes urbaines et architecturales à travers un panorama des formes possibles de l’habitat.

La ville dense
Jusqu’au 15 mars
Chai de Bercy - Parc de Bercy
41 rue Paul Belmondo
75012 Paris
Tél : 01.48.87.70.56
Ouverture du mercredi au dimanche, du 11 heures à 17 heures 30.

http://www.cyberarchi.com/actus&dos … icle=10533

Le Figaro, 24/01/2007

Les Paris du pavillon de l’Arsenal

Par THIERRY HILLERITEAU (mercredi 24 janvier 2007)


L’établissement présente en ce moment l’une de ses expositions les plus insolites, consacrée aux propriétés de Paris en dehors de ses elimites. Visite d’un lieu où architecture et urbanisme sont mis à la portée de tous.

Un centre librement précurseur. C’est en 1988 que le Pavillon de l’Arsenal voit le jour, au 21 boulevard Morland, sous la verrière d’une grande halle du XIXe siècle. Il s’agit alors du premier centre européen d’information consacré à l’urbanisme d’une grande ville, il a le statut d’association loi 1901, subventionnée par la Mairie de Paris, la Région île-de-France et l’État. « Notre statut d’association nous a permis de rester libres de notre programmation, avec une seule exigence : ne jamais lâcher sur la qualité et le respect du public, aussi divers soit-il » précise Dominique Alba, directrice générale du lieu. Avec 180 000 visiteurs par an et une douzaine de salariés, le Pavillon a trouvé son public...

Une double mission...
Des scénographies audacieuses...

Jouer avec les contraintes du bâtiment, c’est le quotidien du Pavillon de l’Arsenal. Édifiée pour un collectionneur de peinture qui voulait y installer son musée personnel, la grande halle du boulevard Morland « impose ses formats d’exposition : les scénographes doivent obligatoirement composer avec elle qu’ils choisissent de masquer la visibilité du lieu ou de la préserver », rappelle sa directrice. Cette monumentalité n’a pas que des désavantages : « où que vous soyez dans le bâtiment, toutes les activités du Pavillon sont visibles : cela crée une vraie synergie »...

La plus grande maquette de Paris - Avec ses 45 m2, la grande maquette est l’emblème du Pavillon de l’Arsenal et une étape incontournable des tour-opérateurs. « Une partie de nos visiteurs étrangers ne vient que pour elle », explique Julien Pansu, en charge de la communication. Réalisée à l’échelle 1/2000, la maquette introduit depuis 1978 l’exposition permanente : celle-ci présente l’histoire urbaine et architecturale de Paris ainsi que son actualité à partir de l’an 2000. Dès mars prochain, la partie contemporaine proposera également un centre de ressource numérique sur l’architecture du XXIe siècle. La grande maquette devrait en outre faire l’objet d’un « relooking », visant à simplifier la délimitation des quartiers au moyen de couleurs peintes.

2 000 films et 4 000 livres en accès libre - « Montrer et informer est notre première mission, mais nous avons aussi vocation à diffuser et à orienter. » C’est le rôle du niveau 2 de la Mezzanine. On y trouve les expositions d’actualités qui présentent les résultats des concours d’architecture ou d’urbanisme de la Ville. Et aussi le salon vidéo dont les cinq cabines griffées Biecher reflètent bien la modernité du lieu (ci-contre). Depuis 2005, on y visionne l’une des 150 conférences enregistrées à l’Arsenal ou des 2 000 films sur Paris, issus des collections numérisées du Forum des images. Accessible par l’arrière du salon, la bibliothèque propose quant à elle 4 000 livres et une centaine de revues spécialisées. Il n’est pas rare d’y croiser des promoteurs en quête de maîtres d’oeuvre ; sur ses étagères dorment en effet 1 600 dossiers sur les architectes familiers de la capitale.

Pavillon de l’Arsenal 21, bd Morland (IVe). M° Sully-Morland. Tél. : 01 42 76 33 97. Ouvert du mar. au sam., de 10 h 30 à 18 h 30, dim. de 11 h. à 19 h. Toutes les activités du Pavillon sont libres d’accès. www.pavillon-arsenal.com Exposition permanente « Paris visite guidée. La ville, histoire et actualité » (rez-de-chaussée). Exposition temporaire « Paris en Ile-de-France, histoires communes » (jusqu’au 25 mars, 1er étage).Conférence « 1 architecte, 1 bâtiment », le 25 janvier à 18 h 30, avec Franck Hammoutène (équerre d’argent 2006). Centre de documentation Du mar. au ven. de 14 h. à 18 h. Tél. : 01 42 76 31 96. Photothèque sur rendez-vous (32-45). Salon vidéo Du mar. au sam., de 10 h 30 à 18 h 30, dim. de 11 h. à 19 h.

Le Moniteur 29-01-2007

L'architecte Franck Hammoutène reçoit l'Equerre d'argent 2006

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, devait remettre à l'occasion d'une cérémonie sous la nef du Grand Palais (Paris), les Prix d'architecture du Moniteur : Equerre d'argent et Prix de la Première œuvre.

L'Equerre d'argent 2006 a été attribuée à Franck Hammoutène pour la réalisation de l'extension de l'Hôtel de Ville de Marseille installée en lieu et place d'un ancien délaissé urbain entre Vieux-Port, Hôtel-Dieu et colline du Panier.

Deux espaces publics sont créés en surface : la place Jules-Verne, ponctuée d'un vaste patio circulaire qui éclaire les bureaux en sous-sol; et l'esplanade Bargemon flanquée à l'est de l'accès à la rue intérieure et à la nouvelle salle des Délibérations. Au coeur du dispositif, le volume proposé par l'architecte offre un vaste espace muséal qui relie de plain-pied le Quai du Port à l'Hôtel-Dieu et dessert l'ensemble des fonctions abritées par l'équipement....
Cette réalisation discrète, ouverte sur l'espace public comme sur la vie politique, offre désormais en surface aux marseillais une succession de haltes et de lieux de passage qui composent avec le relief d'un site à tous égards exceptionnel.
Jacques-Franck Degioanni

Découvrir l'Equerre d'argent 2006 en vidéo
Voir également le portfolio

Le Prix de la Première œuvre récompense les architectes Rémi Pascal et Pierre Bouillon

Franck Hammoutène, architecte (atelier Franck Hammoutène)

"Le site occupé aujourd'hui par l'extension de l'Hôtel de Ville était resté depuis 1942 un no man's land dévasté au cœur de Marseille. L’ancrage des institutions municipales en ces lieux était indissociable d'un projet plus vaste. Aussi ai-je choisi de dessiner un ouvrage architectural autant qu'urbain, dont les masses bâties se glissent dans l'épaisseur du site pour en épouser la topographie : un bâtiment se dévoilant sous la forme de places, esplanades et perspectives qui sont les toits d'autres ouvrages. Il est rare qu'une collectivité locale fasse de la réalisation de son siège un outil urbain plutôt qu’un signal manifeste d'ostentation".

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=0

Le Moniteur 01-02-2007

Sept ouvrages en lice pour le prix d'architecture Mies van der Rohe

Le jury du prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine Mies van der Rohe a sélectionné les sept œuvres en lice (sur 273 projets présentés) pour son édition 2007, qui compte parmi les récompenses internationales les plus importantes et les plus prestigieuses dans le domaine de l’architecture.
Le nom du lauréat sera connu vers la mi-avril et le prix sera remis le 14 mai au pavillon Mies van der Rohe à Barcelone.
Les sept ouvrages sélectionnés sont les suivants : Pôle universitaire de sciences de gestion (Bordeaux, France ; Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal/Lacaton & Vassal Architectes) ; Centre chorégraphique national (Aix-en-Provence, France ; Rudy Ricciotti) ; Centre Phaeno pour la science (Wolfsburg, Allemagne ; Zaha Hadid) ; Musée Mercedes-Benz (Stuttgart, Allemagne ; Ben van Berkel/UN Studio) ; Centro de Artes de Sines (Sines, Portugal ; Manuel et Francisco Aires Mateus) ; Edificio Veles e Vents (Valence, Espagne ; David Chipperfield, Fermin Vásquez) ; Musée d’art contemporain de Castille et León (León, Espagne ; Luis M. Mansilla, Emilio Tuñón/Mansilla + Tuñón).

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

|L'art et la ville : œuvres dans l'espace public (ville de rennes)

Depuis le début des années 1980, la Ville de Rennes mène une politique de commande publique dans le cadre de ses projets urbains. Dans les différents quartiers rennais, elle invite des artistes à répondre aux problématiques inhérentes à la présence de l'art dans l'espace public (art populaire/art élitiste, évolution de la statuaire publique, art comme médiateur social, mémoires contemporaines, investir l'espace…). Ainsi, au fil du temps, une collection d'œuvres est venue enrichir le patrimoine de la ville et augmenter la qualité des espaces publics.

portofolio de 33 oeuvres à découvrir...

Alignement du XXIe siècle
   

Année : 2006
Lieu : Z.A.C Beauregard
Type d'oeuvre : Sculpture monumentale
L'Artiste : Aurélie Nemours (1910 à Paris - 2005 à Paris)

Dans l'Alignement du XXIe siècle, Aurelie Nemours développe en trois dimensions les principes mis en œuvre dans Le Rythme du millimètre, série de peintures de 1975 à 1990.

Soixante-douze colonnes de 4,50 mètres de haut, de 90 cm de côté et de section carrée sont réparties selon une disposition orthogonale sur un plan rectangulaire de 26,1 mètres par 22,50 mètres. L'œuvre s'inscrit dans un paysage ménageant une perspective noble sur le parc et la ville. De part et d'autre, elle sera prochainement encadrée par deux édifices : l'un, au nord, accueillera le nouveau bâtiment du FRAC Bretagne confié à l'architecte Odile Decq.

Ouest-France, 14/02/2007

Pierre Prunet, chef architecte en Maine-et-Loire
Pascal Prunet évoquera son père Pierre, architecte en chef des Monuments historiques en Anjou, lors d'une conférence à la maison de l'Architecture.
Comme le souligne notre confrère Alain Body, avec respect et admiration : « Pierre Prunet est un grand bonhomme. C'est lui, notamment, qui a eu l'audace de faire la verrière de la Galerie David d'Angers sur les ruines de l'ancienne église Toussaint, mariant avec bonheur ancien et moderne. » Et ce n'est qu'une des réussites architecturales de ce diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris, né à Maurs dans le Cantal en 1926. Architecte en chef des Monuments historiques en 1956, Pierre Prunet sera chargé des Pyrénées et des Landes, du Lot, de Saint-Malo et de la Vendée, du Maine-et-Loire, entre 1974 et 1992, mais aussi de Paris (1978-1992) et de la cathédrale de Strasbourg (1982-1992)... Actuellement architecte en chef des Monuments historiques, Pascal Prunet a collaboré avec ce dernier dès 1985, au sein de l'agence qui porte leur nom. Il participa entre autres au chantier pharaonique du château de Nantes (dix ans de travaux, une soixantaine d'entreprises), en tant que responsable de la partie classée.
Conférence « Pierre Prunet en Maine-et-Loire : un architecte en chef des Monuments historiques en Maine-et-Loire », jeudi 15 à 18 h 30 en la maison de l'Architecture, des territoires et du paysage d'Angers, 312, avenue René-Gasnier. Entrée libre, tél. 02 41 22 99 99.
Ouest-France

Le Moniteur 16-02-2007

L'architecture et la ville sur France Culture

Chaque mercredi sur France Culture, de 19h30 à 20h30, François Chaslin anime "Métropolitains", une émission dédiée à l'architecture et la ville. Découvrez les thèmes et les invité0101010101s des quatre prochaines semaines.

21 février 2007
- Les cinq livres en compétition pour le prix "La Ville à lire".
- Les concierges et gardiens d'immeuble. Thierry Paquot, avec Philippe Bonnin, anthropologue, Jean-Marc Stébé, sociologue, Jean-Louis Deaucourt, historien, Sophie Corbillé, anthropologue et madame Kheira, concierge à Paris.

28 février 07
- Les "baraques", un bidonville à Lyon-Gerland dans les années trente, avec l'historien Vincent Lemire.
- Souvenirs de l'ingénieur américain d'origine estonienne August E. Komendant (1906-1992), introducteur aux Etats-Unis des techniques de béton précontraint, qui fut associé à la plupart des projets de Louis Kahn, avec Bernard Marrey, historien et éditeur.

07 mars 2007
- Une nouvelle façade pour le Centre d'art contemporain de Tours, avec l'architecte et artiste Philippe Chiambaretta.
- Toponymie, les étranges variations des noms de lieux, avec Jacques E. Merceron.

14 mars 2007
- Architecture et photographie (notamment autour des réalisations de l'architecte liégeois Charles Vandenhove), avec le photographe François Hers, qui fut l'initiateur de la mission photographique de la Datar.

Visiter le site Internet de l'émission
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc … esentation

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

Pour ceux qui ne connaîssent pas cette ville, ce sera l'occasion pour aller faire un tour, pas très loin de Paris, une ville magnifique!(je ferai bientôt un sujet dédié à cette ville)

Expos
Du 3 au 18 mars, place de la Libération
Il était une fois… Rambouillet

25 ans d’urbanisme

Un quart de siècle pour poser un regard sur l’évolution de notre ville : c’est ce portrait « d’hier et d’aujourd’hui » que cette exposition, conçue par les services municipaux de l’urbanisme, de la culture et du patrimoine, vous invite à partager...

Alors, de “Il était une fois… une ville à la campagne” à “Il était une fois… l’avenir ” en passant par “Il était une fois… l’urbanisme”, c’est de la construction progressive de Rambouillet que témoigne cette promenade dans ces vingt-cinq dernières années...
À savoir, une ville qui ménage trois grands équilibres : démographie, territoires et activités. Trois principes de longue date défendus par l’équipe municipale et appliqués à la lettre grâce à un développement maîtrisé.

http://www.rambouillet.fr/ville-infos/v … hp?ID=2788