- 54, rue de la Buffa
- 20, boulevard Gambetta
- rue Maréchal Joffre
43° 41’ 48” N 7° 15’ 24” E
Annulé
Données techniques
25,42 m
22,82 m
- Groupe Carnivor
Ce projet immobilier devait rassembler 144 logements (dont 43 en locatif social), une petite cité marchande de 225 m², un supermarché Casino de 1 910 m² et un parking souterrain de 174 places.
Sur les parcelles d'assise se trouvent encore aujourd'hui la Cité marchande la Buffa - ouverte en 1925 mais devenue au fil des ans vétuste et quasiment inoccupée depuis les années 2000 à l'exception de cinq commerçants encore en activité - et un supermarché Casino à l'angle du boulevard Gambetta et de la rue Maréchal Joffre. La mutation de ces bâtiments a été engagée en 2007 par la municipalité mais les projets successifs ont depuis fait face à une succession de difficultés et de blocages, en particulier d'ordre financier entre les porteurs des projets et quelques propriétaires de lots au sein de la Cité.
Un premier projet porté par la foncière Beaulieu Patrimoine (avec ABC Architectes), dont le permis de construire avait été délivré en 2012, a été stoppé par la mise en liquidation du promoteur en 2015 puis officiellement abandonné 3 ans plus tard.
En 2018, le groupe Carnivor a racheté les actifs de Beaulieu Patrimoine à la barre du tribunal de commerce, puis a élaboré un projet en collaboration avec l'agence DP Architecture. Le projet architectural prévoyait la conservation des façades du rez-de-chaussée de la Cité marchande le long des rues de la Buffa et Maréchal Joffre, et leur intégration à une architecture contemporaine pour le bâtiment neuf. Conformément aux disposition du PLUM (secteur de plan masse), deux bandes végétales étaient aménagées au niveau du futur R+1, respectivement en cœur d'îlot et en lisière Est du terrain le long d'un passage public à créer entre les rues de la Buffa et Maréchal Joffre.
Devant la stagnation du projet et l'imbroglio juridique dans lequel il a depuis longtemps été plongé, la Ville a annoncé début 2021 qu'elle pourrait avoir recours à une DUP (déclaration d'utilité publique) afin d'exproprier les terrains puis les céder ensuite à un opérateur tiers1, mais cette option a finalement été écartée. Un permis de construire2 a été déposé fin février 2021, mais a fait l'objet d'un rejet implicite au mois de juin.
En décembre 2021, la Ville annonce que la Cité marchande est en cours de rachat par le fonds d'investissement parisien Apicap, qui semble avoir trouvé un accord entre le groupe Carnivor (qui détenait la majorité des lots de la Cité) et les quelques propriétaires restants (notamment quelques commerçants encore en activité, l'ex-président de la Foncière Beaulieu Patrimoine Christian Nau, et le CHU de Nice). Le rachat de la totalité des parts de la Cité représenterait un montant d'environ 15 millions d'euros3.
