Le Beau Manège1

À propos de cette fiche

Fruit d'un projet de réinsertion mené par Jacky Michaud pour l'Association pour l'Insertion Sociale et Professionnelle (AISP), l'aventure du Beau Manège commence en 1990 (1). L'univers fantasmagorique de ce bel objet façonné avec toute la grâce dont peuvent être capable les artisans-poètes oscillent entre la bizarrerie envoûtante d'un Tim Burton, le suranné espiègle d'un Jean-Pierre Jeunet et le mécanisme quasi dada d'un Jean Tinguely (2).

On y retrouve la patte de Gérard Pujol, artiste plasticien qui avec ses anciens acolytes de la troupe Royal de Luxe (3) - qui posa ses valises à Toulouse entre 1984 et 1989 - va concevoir dès 1994 en collaboration avec les décorateurs de Limages Publiques l'ensemble des machineries, charpentes, ferronneries, bestioles et autres planches d'anatomies qui composent la foisonnante imagerie de ce lieu unique.

Installé en 1995 sur la place de l'Europe dans le quartier de Compans-Cafarelli, il sera revendu et déplacé dans le jardin Raymond VI dix ans plus tard lorsque que l'association qui l'a fait naître est dissoute. Malheureusement mal entretenu, quasi à l'abandon, il faudra toute l'énergie de Nicole et Gilbert Bonnesserre pour qu'il soit totalement restauré sous l'égide de Grégory Stawnikowicz, fabricant de manège dans le Vaucluse. Il tourne à nouveau depuis 2008.

Œuvre d'art contemporaine à part entière, le Beau Manège concilie aujourd'hui rêves d'enfants et connivence assumée avec le Musée des Abattoirs (4) qu'il côtoie.



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(1) Plus de détails en consultant cet article de La Dépêche du Midi.

(2) A (re)découvrir sur Contemporart.

(3) Plus d'informations sur iWikipédia ainsi que sur le site officiel.

(4) Voir sa fiche sur PSS.

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