Palais de Justice

En 1813, la municipalité confie à l'architecte-voyer Jean-Michel Dalgabio la réalisation d'un bâtiment assez grand pour servir à la fois de tribunal civil, de tribunal de commerce, de caserne de gendarmerie et de prison. Sa construction ne commence qu'en 1822 sous la direction de l'architecte Lacombe, pour être finalement achevé en 1832 après une suspension de près de dix ans par manque de fonds. De 1857 à 1864, l'élévation de la façade ainsi que divers travaux d'ornementation sont réalisés.

Depuis, l'édifice a fait l'objet de multiples réhabilitations nécessitées par diverses dégradations dont les nombreuses malfaçons ou la proximité de galeries de mines sont à l'origine. De 2000 à 2004, une restructuration lourde est entreprise sur quatre niveaux : le corps central (salle d’audiences) est agrandi, des accès de plain-pied (niveau 0) et de nouvelles circulations sont créés, enfin des locaux d’archives sont aménagés en sous sol.

L'ouvrage se caractérise par un style néo-classique sans grande originalité, propre à de nombreux bâtiments publics du dix-neuvième siècle en général, et aux palais de justice construits en France à cette époque en particulier.

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