© greg59
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Axel Toussaint 
45° 50’ 14” N 1° 13’ 34” E
Construit
≈15,00 m
≈15,00 m
La vaste ZUP de l'Aurence fut décidée en 1961 et construite entre 1965 et 1976. Limité au Nord par la zone de loisirs de Beaublanc et au Sud par la voie ferrée, le quartier du Val de l'Aurence s'étend sur près de 2,3 km et se caractérise par des barres et des tours jalonnant les coteaux Ouest de Limoges.
Typique de l'urbanisme des grands-ensembles, le plan général du quartier est dessiné comme un orchestre architectural jouant une partition à l'échelle de la ville : la symphonie urbaine qui en résulte alterne ainsi scansions, solos, thèmes, chœur ou même canon...
Ainsi, on peut distinguer les diverses typologies suivantes comme autant d'instruments de musique :
- La dalle de Corgnac se situe au nord du quartier, sur un soubassement comportant un étage et renfermant commerces, activités et parkings au-dessus desquels sont implantées deux hautes tours en R+18 culminant à environ 66 mètres de hauteur. A proximité de la dalle sont regroupés des équipements à l'échelle de l'agglomération, dont le centre commercial éponyme, une bibliothèque et des écoles.
- Trois grappes de cinq tours en R+15 de facture identique (secteurs Corgnac, Aurence et Mas-Jambost) forment des repères dans le paysage du quartier, elles sont implantées de façon systématique comme autant d'angles à un pentagone-leitmotiv.
- Des kyrielles de tours de gabarit et de hauteurs intermédiaires viennent ensuite rythmer le quartier au gré des rues Kahn, Schmidt, Auriol, Le Bail et allée Franchet d'Esperey.
- Au nord, centre et sud du site se retrouvent des enchaînements de barres incurvées suivant les circonvolutions des axes principaux de circulation (voies Juin, Foch et Coty).
- Enfin viennent également s'intercaler des groupements de barres droites plus classiques (rues Samain, David, Madoumier, Dutreix, Jolliot-Curie et de Serres).
La présente petite barre, comptant 50 appartements, construite entre 1967 et 1968, fait partie de la résidence Marcel Madoumier, qui totalise 148 logements en copropriété répartis sur trois immeubles livrés en 1968 par l'architecte René Blanchot1 pour le compte de la Société d'Économie Mixte de construction de Limoges (SEMLIB, puis SEMLIM).
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