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Issu du lien : http://www.france24.com/fr/20090224-pre … lan-campus
Posté ici : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 55#p238255
Aix-Marseille a chiffré ses besoins à 966 millions d'euros, dont 589 au titre du plan Campus. Pour le campus de Condorcet-Aubervilliers, le coût de construction total est évalué à 601 millions d'euros.
Les responsables du projet Plateau de Saclay demandent 1,4 milliard d'euros (en capital à placer, permettant d'obtenir, en investissements, 620 millions d'euros sur 10 ans). Toulouse réclame 396 millions d'euros au titre du "plan Campus".
Au total, douze sites doivent bénéficier de ce plan.
Résumé visuel :
Aix-Marseille ---> 966 millions d'euros, dont 589 au titre du plan Campus.
Condorcet-Aubervilliers ---> 601 millions d'euros.
Plateau de Saclay ---> 1,4 milliard d'euros (en capital à placer, permettant d'obtenir, en investissements, 620 millions d'euros sur 10 ans).
Toulouse ---> 396 millions d'euros au titre du "plan Campus".
1,4 milliard, hormis que je rêve, s'il le place c'est qu'ils en ont pas besoin, donc qu'on le donne aux autres.
C'est je prends les autres aillent se faire...........
per tolosa totjorn mai
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Trouvé dans la plaquette de présentation de la zone du Tucard mentionnée par invité01 :
Une dynamique toujours très soutenue de l’emploi
-10 000 emplois salariés privés supplémentaires ont été créés en 2006 sur le Grand Toulouse,
croissance de plus de 4%, triple de la moyenne nationale (meilleur score depuis 2001).
Cela doit être la plus forte génération d'emploi en province me semble-t-il en termes absolu (à peu près au même niveau que Lyon).
Je ne pense pas que nous ayons été à ce niveau des 10 000 emplois (seuil très psychologique).
En revanche, sur ces dernières années, nous avons eu une moyenne à environ 8500-9000 emplois, ce qui est exceptionnel.
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-don … emploi.xls
Nombre d'emplois sur la Zone d'emplois de Toulouse
au 1/1/2006 : 497 916
au 1/1/2007 : 513 978 soit + 16 062 en 2006.
Pour comparaison
Zone d'emplois de Lyon passe de 789 256 à 809 274 soit + 20 018 en 2006.
Zone d'emplois de Marseille (Aix + Marseille-Aubagne + étang de berre + Fos + Salon) passe de 694 659 à 702 714 soit + 8 055 en 2006.
Zone d'emplois de lille + Roubaix-Tourcoing passe de 488 311 à 493 913 soit + 5 602 en 2006.
Zone d'emplois de Bordeaux (médoc, arcachonnais, entre deux mers, cubzacais et centre) passe de 492 667 à 501 929 soit + 9 262 en 2006.
Zone d'emplois de Nice-Cannes-Antibes passe de 390 161 à 394 825 soit + 4 664 en 2006.
Toulouse arrive en 2ème position des villes les plus dynamiques sur le marché de création d'emplois après Lyon.
Merci pour cette correction !
A plusieurs reprises, photocopies et estimations à la main, je n'avais pas réussi à tomber sur 10 000.
Mais j'ai calculé aussi à l'instant à partir d'un listing INSEE qu'avec près de 500 000 emplois et un taux de croissance basse de 2 %, nous sommes effectivement à 10 000 emplois. Le problème est que j'avais trouvé des chiffres d'emplois mois élevés que ceux-là, environ 420-440 K emplois.
Pour ma comparaison avec Lyon (apparemment fausse), j'avais à l'époque la source du magazine de la ville de Lyon qui annonçait la création de 9500 emplois nouveaux. Mais le périmètre n'étant pas précisé, j'avais procédé à une comparaison un peu hâtivement. Mes excuses!
Merci pour ton lien : j'avais ce fichier dans un vieil ordinateur que mon père a formaté il y a quelques mois... il est bien utile de retomber dessus...
Donc +10 000 concernerait que la partie Grand Toulouse pour 2006, ce qui est arithmétiquement peu, quoiqu'il ne s'agit que de la part du privé, ce qui semble se tenir.
urbatoulousain31 a écrit:
Toulouse arrive en 2ème position des villes les plus dynamiques sur le marché de création d'emplois après Lyon.
Et le taux de croissance de Lyon est tout à fait honorable comparé à sa taille (Cf. la situation de Marseille).
Ma remarque vient de la faiblesse relative de Lille. Avec du recul, vu la très faible croissance démographique de la ville, la création de ces emplois vient améliorer le ratio emploi/population. Lille mute petit à petit.
Le ratio "croissance emploi/ croissance démographique" est très favorable à Lyon. Les indicateurs montrent une amélioration de la "qualité" de la situation économique à Lyon.
J'avais aussi des chiffres prévisionnels pour approximativement 2007-2011. Je les posterai dans le courant du mois (?).
À la Une
Toulouse, dans la short-list des investisseurs étrangers
17 mars 2009
Les investissements étrangers ont permis de créer ou de maintenir plus de 2400 emplois sur Midi-Pyrénées. L’aéronautique reste un moteur pour ces investissements, comme le souligne le dernier rapport de l’AFII.
Carte de France de l'étude AFII 2008Il y a les entreprises qui partent. Et il y a celles qui arrivent. En 2008, 641 projets d’investissements ont été menés en France par des entreprises étrangères, pour un volume global de 114,3 milliards de dollars. Crise oblige, c’est moins qu’en 2007 (158 milliards de dollars), mais cela reste quand même un bon score, compte tenu de nos voisins européens. Selon la dernière étude de l’agence française des investissements étrangers (Afii), les investissements étrangers ont permis de maintenir ou de créer près de 32000 emplois.
Et Midi-Pyrénées dans tout cela ? Elle figure dans la short list des quatre régions de France : Ile-de-France (26%), Rhônes Alpes (11,2%), Nord-Pas-de-Calais (9,9%) et enfin Midi-Pyrénées (7,6%) accueillent à elles-seules plus de la moitié des emplois d’origine étrangère. Sur l’année 2008, 2421 emplois ont ainsi été maintenus en région, soit 367 de plus qu’en 2007, retrouvant ainsi un niveau proche de ceux atteints en 2005 et 2006.
[...]
http://www.touleco.fr/Midi-Pyrenees-dan … -1188.html
Comme d'habitude, Toulouse concentre la majorité des investissements étrangers de la région. Bref, en gros, Toulouse pèse environ 7,6% en France des emplois crées d'origine d'investisseurs étrangers pour 2008.
Je partage le même avis. Plus les fonctions sont rares ou stratégiques, plus la part de la ville dans la région excède son poids démographique. C'est la même chose que pour les EMS, les bureaux dans le tertiaire ou les grandes écoles.
Une info qui révèle la grande fragilité du positionnement et de la visibilité internationale de Toulouse : une étude de Crushman Wakefield donne un classement des principales villes européennes attractives pour les investisseurs. Pour ce qui concerne les villes françaises hors Paris et Lyon, il s'agit d'un classement "de notoriété" auprès de 500 entreprises (ce qui ne révèle donc pas leurs forces et faiblesses réelles). Or, si Marseille et Lille sont nettement visibles, Toulouse comme Strasbourg sortent du classement par rapport à l'année dernière. Bordeaux y rentre. Ces mouvements de "yo-yo", à mon sens, témoignent du fait que en dehors des 4 principales villes françaises, nos agglomérations ne disposent pas aujourd'hui d'une notoriété satisfaisante.
la montée de Bordeaux et la régression de Toulouse ne sont pas étonnantes :
- pour une raison de politique d'aménagement notamment
- pour une raison de probabilité statistique : les changements en bas de tableau sont mathématiquements plus probables qu'en haut de tableau.
Ce qui m'étonne en revanche, c'est le switch entre Bordeaux et Toulouse. C'est trop ample et trop rapide. J'aurais dit 2012-2013 dans le meilleur des cas.
Et vous croyez à toutes ces propagandes
Non, pour moi, il s'agissait juste de rappeler le manque de notoriété internationale des villes françaises (hors axe Lille - Paris - Lyon - Marseille). Le reste est effectivement un epyphénomène qui mérite pas trop que l'on s'y attarde
Diagonal : et tu crois que tu es engageant
Encore une bonne nouvelle pour l'UT1... ou plutôt, encore une bonne opération pour le rayonnement de Toulouse. La section d'économie est vraiment performante.
Le droit se tient, l'AES suit, l'IAE est plutôt bien positionné... Il ne reste plus qu'une bonne prépa ENA et ce sera parfait.
Le gouffre est de plus en plus béant entre l'UT1 et l'UT2...
J'ai une journée ce vendredi là-bas, je sens que je vais déprimer de voir que rien n'a réellement bougé (à part des opérations architecturales pour cacher la misère humaine).
http://www.lefigaro.fr/actualite-france … gieux-.php
Toulouse-I a fait venir des enseignants prestigieux
Marie-Estelle Pech
04/01/2010 | Mise à jour : 16:57 | Commentaires 15 | Ajouter à ma sélection
Réputé pour son enseignement de l'économie, l'établissement profite de la souplesse que lui permet sa nouvelle autonomie pour recruter à l'étranger.
Deuxième université la plus ancienne de France, après la Sorbonne, l'université Toulouse-I est passée à l'autonomie financière en janvier 2009. «Il y avait un certain ronronnement. Nous voulions prendre en main notre destin», explique Bruno Sire, le président de cet établissement renommé : son école d'économie concurrence les meilleures mondiales. «Nous avons des perspectives de concurrence internationale et nous nous devions de moderniser notre établissement», poursuit le président. Face à un espace européen de la recherche où la mobilité des personnes s'accélère, l'université de Toulouse-I se positionne dans «une guerre des cerveaux pour attirer les meilleurs enseignants». Il s'agit aussi de faire venir les meilleurs étudiants de France et d'Europe. «Se dire qu'une partie des clés de la réussite est dans nos mains, c'est très stimulant», explique Bruno Sire.
[...]
en attendant les nouvelles études sur le nouveau paysage des EMS (Emplois Métropolitains Supérieurs), nous avons une première indications sur l'évolution des cadres qui a explosé en Haute Garonne entre 1999 et 2006 :
http://insee.fr/fr/insee_regions/midi-p … 122_31.pdf
Cf. p. 6 : la part des cadres dans la population active est passée de 16,8 à 21 % (base active : 585 000 personnes en 2006). Avec la croissance importante du nombre des actifs, nous devrions encore accentuer la masse de cadres en Haute-Garonne et donc ceux considérés comme EMS. En toute logique, nous retrouverions le même schéma amorcé entre 1990 et 1999 : écart se creusant avec Lille et surtout Marseille et rapprochement de Lyon.
Pour rappel 1999 [Philippe Jullien] :
(Paris : 815 552)
Lyon : 75 935
Toulouse : 47 955
Marseille : 46 546
Lille : 37 717
Bordeaux : 32 978
Nice : 28 438
Nantes : 25 508
Strasbourg : 25 470
Rennes : 19 935
Montpellier : 19 577
Une première indication vous avait été donnée avec les différentes interview de l'APEC du type "30 % des postes de cadres créés sur les 4 régions du Sud-Ouest le sont en Haute-Garonne" et le recoupement avec la nuée de postes créés dans les SSII à coup de centaines à chaque fois.
Mes premières projections me donnent entre 68 000 et 76 000 EMS pour 2006 pour Toulouse.
C'est une excellente nouvelle. Celà voudrait dire que Toulouse offre de plus en plus d'emplois stratégiques? d'emplois de métropoles?
Quelle lecture pouvons nous faire Philippe concernant une métropole qui dispose d'un grand nombre de ses emplois et qui de surcroit connait une forte croissance du nombre de ces emplois ?
Même si Toulouse creuse l'écart avec Marseille, Lille et Bordeaux, peut être ne se rapproche t-elle pas de Lyon dans le nombre des emplois métropolitains supérieurs car Lyon oit aussi disposer d'une force de frappe dans ce secteur également.
Ca risque même de s'accélérer, n'oubliez pas tous les chercheurs qui vont attérir artificiellement au Cancéropôle, Aérospace Campus et autres météofrance.
Cancéropole et Aérospace Campus seront pour la plupart des regroupements. Mais leur dynamique permettra de créer un effet de masse propice pour l'essaimage ou la création de nouveaux emplois.
invité01 :
Je m'impose une réponse un peu organisée afin de rendre plus claire mon analyse.
1)- Les idées de base :
- les EMS sont le type d'emplois qui indiquent le degré de métropolisation d'une grande ville, car ce sont des postes qui ont souvent besoin d'une taile critique pour se développer. Donc, dans l'absolu, il faut non seulement un susbtrat urbain, mais je dirais même un substrat hyper-urbain.
- pour rappel, la région Midi-Pyrénées était longtemps, avec Limousin, la région la plus rurale de France. Elle est toujours en queue de peloton.
2) - L'évolution passée : sachant cela, entre 1990 et 1999, le nombre et la hausse du nombre d'EMS dans notre région est exceptionnelle. Voici les chiffres en contexte :
Croissance absolue région :
- IDF : +84 676 +11,64 %
- Rhône Alpes : +24 793 +17,44 %
- Midi-Pyrénées : +14 275 +25,60 %
- PACA : +13 471 +14,18 %
- Pays de la Loire : +12 591 +24,59 %
- Bretagne : +11 366 +24,89 %
- Aquitaine : +9 997 +18,92 %
- Nord PDC : +9 784 +16,70 %
Evolution du poids de la région dans l'ensemble "France" (1990-1999) en % :
Midi-Pyrénées : + 11,4 %
Bretagne : + 10,3 %
Poitou-Charentes : + 7,1 %
Picardie : + 6,7 %
Pays de la Loire : + 6,1 %
Languedoc Roussillon : + 4,2 %
Centre : + 3,8 %
Croissance relative EMS aire urbaine (chiffres approximatifs) :
Rennes : +39 %
Montpellier : +34 %
Toulouse : +32 %
Nantes : +28 %
Grenoble : +25 %
Lille : +22 %
Bordeaux : +17 % (entre 90 et 99, beaucoup de tx de croissance étaient similaires entre Bordeaux et Lyon)
Lyon : +17 %
Marseille : +16 %
Nice : +11 %
3) Commentaires : Midi-Pyrénées a donc connu une hausse exceptionnelle tant en valeur absolue, mais surtout en valeur relative et compte-tenu de son caractère encore nettement plus rural. Cette hausse est d'autant plus importante qu'elle dépasse celle de régions bien plus peuplées et surtout bien plus urbaines : PACA, Pays de la Loire et surtout Nord Pas de Calais.
De plus, la croissance de PACA est partagée entre Aix-Marseille et un pôle aussi important que Nice.
Aquitaine est structurellement moins dynamique de Midi-Pyrénées dans ce domaine et cela risque de se confirmer sur la dernière période en ce qui concerne Bordeaux VS Toulouse.
Concernant la Bretagne, et surtout les Pays-de-la-Loire, le taux d'EMS en général n'était pas fort, surtout pour les Pays de la Loire. Remarquez une chose : malgré le chiffre supérieur des PDL, cette croissance est moins centrée sur Nantes, avec des relais tels qu'Angers (qu'on oublie trop souvent), Laval, le Mans, Saint-Nazaire, etc. En revanche, pour la Bretagne, le chiffre est normalement plus concerntré sur Rennes. On a parlé de Nantes (sa commune surtout) entre 1990 et 1999 pour des questions démographiques, mais la métropolisation (donc le phénomène de développement purement qualitatif) a encore plus touché Rennes.
Nous obtenons ainsi un +30 % pour Nantes et +40 % pour Rennes entre 1990 et 1999.
Pour Languedoc Roussillon, une chose reste paradoxale : le taux de croissance est inférieur à celui de Midi-Pyrénées, mais celui de l'Aire urbaine de Montpellier est légèrement supérieur à celui de Toulouse. C'est la croissance moins vigoureuse hors Montpellier qui explique cette performance inférieure à celle de Midi-Pyrénées.
Au niveau de ce que l'on appelle la "croissance", il faut garder à l'esprit que nous sommes en présence d'une catégorie qui augmente de 15 % sur la période considérée. Toute croissance doit être jaugé par rapport à ce niveau général.
Concernant Toulouse, je n'ai que deux chiffres :
A- 1999 : 400 000 = emplois Aire Urbaine Toulouse (INSEE, etude de Philippe Jullien, 2004)
B- 2006 : 507 000 EMS Haute-Garonne (INSEE via une fiche de la CCI)
Je prendrai par prudence un chiffre bas de 400 000 (1999) + 7 an x 8 500 emplois/an = 460 000 emplois.
1- HYP emploi total à 460 000 ; taux à 11,97 (=hypothèse de stagnation du taux) --> Total EMS Tlse 2006 = 55 062
--> ce chiffre est logique mais assez invraisemblable en raison d'un taux de croissance des EMS supérieur aux taux de création d'emploi. La stagnation du taux suppose que la part des EMS dans les nouveaux emplois ne bouge pas. Or il est précisé que la part de cadres dans la population active totale (attention, cela est plus vaste que la masse d'emploi total) est passé de 16,8 à 21 %, soit un gain de 4,2 pts (= soit un gain de 25%). Donc l'hypothèse d'un taux à 11,97 % n'est pas bon.
--> cela représenterait une hausse de seulement 8 000 EMS, soit moins qu'entre 1990-1999 alors que la croissance démographique est particulièrement soutenue et que la ville crée énormément d'emplois de cadres.
2- HYP emploi total à 460 000 ; taux à 11,97+3% (application d'un gain de 25 % en terme de croissance des EMS à l'image de celle des cadres) = 69 000 EMS.
3- HYP emploi total à 507 000 Haute Garonne : taux à 0,14 % (accélération du tx comme entre 1990 et 1999) --> 70,98 EMS
4- HYP emploi total à 507 000 Haute Garonne : taux à 11,97 %+3% (application d'un gain de 25 % en terme de croissance à l'image de celle des cadres) = 76 000 EMS pour la Haute-Garonne.
Concernant Lyon, la ville a gagné 10 900 EMS entre 1990 et 1999 contre 11 700 à Toulouse.
Pour 1999-2006, l’aire urbaine de Lyon doit malgré tout produire un peu plus d’emploi que Toulouse, mais avec un taux moins important d’EMS car le profil de la ville est nettement moins technopolitain. Or nous savons qu’en parallèle, Airbus a connu des programmes extraordinaires durant la dernière décennie tout comme les SSII. A supposer une accélération lyonnaise, nous demeurerions tout de même dans un contexte d’égalité, voire à présent d’avantage pour Toulouse. Mais rien n’est sûr même si je privilégie au moins le scénario 2 avec un emploi total à 460 000 en 2006.
Il se peut que la ville gagne davantage en valeur absolue à la faveur de l'accélération de croissance démographique des dernières années conjugué à une masse d'EMS est déjà importante. Même un taux de croissance inférieur de Lyon pourrait accentuer l'écart en valeur absolue avec Toulouse.
Cependant, je pense que nous créerons au moins autant, voire davantage d'EMS au vu de des programmes A380, de l’explosion des starts-ups ainsi que la croissance rapide des SSII locales.
La hausse du nombre d’EMS n’a pas de sens particulier si elle est égale à la moyenne nationale. Si en revanche elle se situe nettement au dessus, cela signifie que la ville se « métropolise » , qu’il y a donc un processus qualitatif qui en fait d’elle une ville avec un visage plus urbain, peut-être plus susceptible de générer ou consolider la création de richesses. Par exemple, les retards de Marseille ou de Lille correspondent aussi à des PIB moindres (versus Lyon).
L’indicateur qui ferait normalement le plus sens serait la croissance de la part des EMS dans le total d’emploi d’une entité géographique. En effet, il prouve que la ville n’est pas seulement importante en terme de quantité, mais aussi de « qualité ».
Dernière hypothèse :
Un document donnait les chiffres suivants pour les régions :
Midi-Pyrénées : 97 650 CFM* (2006) 65 350 (1999)
soit + 49,43 % de CFM dans la région.
*"cadres de la fonction métropolitaine"
Si l'on applique ce taux de croissance aux EMS de l'Aire toulousaine en 1999, nous obtiendrions un sage 71 660 EMS.
Sachant que le taux de croissance à Toulouse est très vraisemblablement supérieur, atteindre voire dépasser les 75 000 EMS n'est pas impossible (HYP +60%).
J'espère que cela intéressera quelques forumeurs patients vu le temps que cela m'a pris de chercher sur internet... bonne nuit à vous.
Très intéressant je viens d'apprendre ce que c'est qu'un EMS ^^
Je suis surpris que toulouse puisse dépasser Lyon en terme d'emploi sup, entre 99 et 06 nous avons eu quand même des projets qui attirent ce genre d'emploi (Vaise Industrie, technopôle St Priest), mais ce genre de projets ne font peut être que réutiliser les emploi sup déjà présent sur Lyon, donc peut être que toulouse nous à dépassé.
En Tout entre 2006 et 2015, avec le développement de la part-dieu, la création de centre de recherche de niveau internationale (cancer à Edouard herriot, Neurosciences à l'hopital neuro et Infectiologie à Gerland), Lyon va attirer des chercheurs et des hauts-cadres.
Enfin, Lyon n'a surement pas la tradition technologique qu'à toulouse, en effet c'est ce qui a permis à cette dernière de se développer autant. En tout cas bravo à elle qui laisse derrière des villes comme Lille ou Marseille ! (Pour ce critère).
Bonjour Julio121,
selon moi, Lyon, présente les caractéristiques suivantes :
- au vu de sa taille, le taux d'EMS est exceptionnellement élevé, il faut le noter (cf. Marseille ou Lille),
- taux le plus important des villes au profil "non technolopolitain" (les techno INSEE : Grenoble, Toulouse, Montpellier)
- une avance considérable sur Marseille de taille similaire.
=> Le processus de métropolisation, sur ce critère, est bien plus avancé, et cela se manifeste par exemple sur les volumes de bureaux commercialisés. Pour moi, Lyon est un modèle général pour Toulouse.
Concernant ta surprise, il rappelle ne s'agit pas du nombre total d'EMS mais de création sur la période donnée. Le nombre d'EMS à Lyon est nettement supérieur à celui de n'importe quelle autre ville de province.
Cette problématique de différentiel de croissance entre Lyon et Toulouse se retrouve aussi en démographie. Le rapport Lyon Toulouse est d'environ 2 contre 3 (grosso modo) dans de nombreux domaines (pop AU, pop UU, bassin d'emploi), de sorte qu'un taux de croissance exceptionnel à Toulouse et assez bon à Lyon peut donner lieu à des hausses en valeur absolue plus importante pour la première que pour la seconde.
Lyon n'en demeure pas moins une ville ambitieuse et elle fourmille de projet. Pour moi, elle a une force technologique certaine, autrement elle n'aurait pas obtenu autant de labelisation "Pôle de compétitivité". OnlyLyon semble être une approche de marketing territorial très intéressant à mon avis.
Mais si tu t'intéresses à tout ce qui est compétitivité des villes, les Emplois métropolitains supérieurs priment même - aux yeux des spécialistes du domaine - sur les volumes de tertiaire commercialisés ou le nombre de congrès.
juliob121 a écrit:
...Je suis surpris ... nous avons eu quand même des projets qui attirent ce genre d'emploi (Vaise Industrie, technopôle St Priest), mais ce genre de projets ne font peut être que réutiliser les emploi sup déjà présent sur Lyon, donc peut être que toulouse nous à dépassé.
Peut-être, c'est pour cela qu'au delà du bruit médiatique, je recherche toujours des statistiques noir sur blanc afin d'être sûr de la réalité d'un phénomène (emplois, passagers, m2, C.A., marge...). Mes inconnues dans le Grand Sud-Est seraient :
- Lyon : accélération de l'écart à la moyenne des autres villes entre 1999-2006 ?
- Marseille : quel impact du réveil de la ville ? Sachant qu'un des slogan était de créer dans la communauté urbaine environ 5 000 emplois totaux par an pour les années à venir, ce qui est à la fois beaucoup (pour Marseille), mais peu (comparé aux étiages normaux de Lyon ou Toulouse).
- Nice : regain des projets depuis l'arrivée d'Estrosi (Arena, etc), mais est-ce que le secteur privé suivra ?
- Grenoble : une croissance démographique vraiment faible. L'augmentation du nombre se fait uniquement par "métropolisation", c'est typique.
Pour en revenir à Toulouse, j'ai émis encore une autre hypothèse, venant confirmer les niveaux donnés cette nuit : en 200 ou 2008, il était donné un taux de croissance des emplois de 2,5 % à Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Sachant les répartitions des inégalités de croissance intrarégionale, on peut très facilement en déduire un taux de 3,1 ou 3,2 % minimum pour l'AU de Toulouse.
Autre scénario possible avec pour hypothèses :
- base 1999 : 400 000 emplois dans l'AU.
- taux de croissance moyen emploi total (1999-2006) : 2,3 %/an (donc taux amélioré)
- taux croissance EMS parmi mes Emplois totaux (scénario central) : +25 % --> taux de 15 % d'EMS/emplois totaux
--> estimation 2006 AU : 469 000 E
--> estimation 2006 EMS AU : 70 350 EMS
= autre estimation possible, peut-être plus plausible.
Nouvelle catégorie des Emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines (2006).
Je crois comprendre que la catégorie EMS a été remplacée par celle des Emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines en 2006. Aucune comparaison chronologique possible entre 1999 et 2006.
Les niveaux et croissances ne sont plus les mêmes, mes commentaires ne sont valables que pour les EMS.
Il n’est pas possible de faire un lien direct entre les emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines (ECFM) et les Emplois Métropolitains Supérieurs (EMS). En effet, les fonctions des cadres des fonctions métropolitaines sont définies uniquement à partir de la profession, alors que les fonctions métropolitaines supérieures sont issues le plus souvent d’un croisement de l’activité avec la profession.
Juste une petite précision, la méthode ne semble pas tenir compte du stock d'EMS qui habitent une unité urbaine mais qui vont travailler en-dehors.
Or,il me semble que pour l'"agglomération" marseillaise cette caractéristique est loin d'être anodine puisque la masse des EMS travaillant sur Cadarache représente à elle seule près de 10% des EMS de l'agglo et c'est un phénomène d'autant moins négligeable qu'il semble appeler à prendre de l'importance avec notamment le projet ITER. Alors bien sûr tous les employés de Cadarache ne vivent pas dans l'unité urbaine marseillaise; mais des employés que je connais et des divers témoignages, je suis convaincu qu'ils sont plus à vivre en-dedans qu'en-dehors. Certes, ça ne suffit pas à combler ou à expliquer le retard mais il me semble que la précision à son importance.
Bien sûr ma remarque est à oublier, si ce phénomène est tout aussi répandu, dans une telle proportion, pour les autres agglomérations.
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