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Discutez du passionnant article de Lupus situé ici :
--> https://www.pss-archi.eu/article-81.html
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Merci beaucoup Lupus . Ton propos est très instructif, surtout quand on le met en relation avec les propositions formulées par les différentes équipes sur le Grand Pari(s), dont certaines ressemblent énormément à celle du SDAURP !
J'ai hâte de lire le prochain épisode .
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Monstrueux travail très instructif, qui met dans la lumière des Trente Glorieuses un sérieux coup de relativisme aux problèmes actuels, finalement éternels quoique forcément évolutifs par la nature même du fait urbain - mouvant.
J'apprécie beacoup par ailleurs d'y lire entre les lignes la réflexion de techniciens spécialistes baignées dans une culture professionnelle qui forme en quelque sorte le chaînon manquant entre idéaux de cités jardins stigmatisant la "Zone" (1920) et les rêves individualistes concrétisés dans la "France moche" (2010)... Une somme !
Et comme le dis micou, vivement la suite
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Merci pour les encouragements, et merci à PSS de publier ces articles!
Ca fait plaisir que ce travail soit lu, d'autant qu'en tant que mémoire, je doute qu'il l'ait été par plus de 2 personnes...
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Toujours aussi passionnant ! J'apprends des tonnes de choses et j'en profite pour structurer un peu plus ma pensée sur la construction de la métropole parisienne en particulier et sur le côté endogène de la crise dans le phénomène urbain en général. Bref, on est au cœur de la ligne éditoriale de PSS !
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Bon, ben puisqu'il faut débattre, je vais relancer un peu Chéricutz sur deux remarques que je souhaiterai qu'il approfondisse...
En effet, je te remercie pour tes encouragements, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire par
Chéricutz a écrit:
une culture professionnelle qui forme en quelque sorte le chaînon manquant entre idéaux de cités jardins stigmatisant la "Zone" (1920) et les rêves individualistes concrétisés dans la "France moche" (2010)...
Et j'aimerai aussi que tu explique également ce que tu entends par
Chéricutz a écrit:
le côté endogène de la crise dans le phénomène urbain en général
Juste histoire de faire avancer le schmilblick
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Va pour le débat
Chéricutz a écrit:
une culture professionnelle qui forme en quelque sorte le chaînon manquant entre idéaux de cités jardins stigmatisant la "Zone" (1920) et les rêves individualistes concrétisés dans la "France moche" (2010)...
On connait bien la pensée des années 1870/1940, avec le productivisme qu'il faut encourager, le phénomène des classes qu'il faut réguler et structurer aussi bien socialement que spatialement. Toutes couleurs politiques confondues (et chacun sait pourtant combien leur différences sont violentes), chaque "camp" a surtout peur du désordre, de l'individu non cadré, du grain de sable dans les rouages du progrès. Cela engendre une concep(tualisa)tion de l'urbanité comme des masses - des objets à organiser - plus que la recherche de l'optimisation d'une certaine notion de bien-être de chacun à assurer (de bonheur ?), qui apparaît comme tu le notes. Effet post-68 que l'on observe dans le SDAURIF de... 75 ?
Je trouve que cette "ville des Trente Glorieuses" conceptualisée par le SDAURP est à la fois dans une formalisation, inconsciente peut-être, d'une ville encore corsetée dans des corps sociaux, franchement planifiée (zoning et Charte d'Athènes) et qui commence faiblement à s'individualise, à la manière des années 50 : l'émancipation par l'économie, c'est-à-dire le travail et la consommation.
C'est bien un moment charnière aussi bien pour la ville que pour le mode de pensée/fonctionnement de la société toute entière qui transparait dans l'analyse que tu nous livres de ce document, je trouve.
Chéricutz a écrit:
le côté endogène de la crise dans le phénomène urbain en général
Au-delà des époques de rédactions, des différences de situations et des mode de réflexion (bain culturel) qui crée le contexte d'un diagnostic sur le fonctionnement d'une métropole, on constate que de manière récurrente, endémique, deux éléments sont vraiment permanents :
- les flux (problématique du mouvements des transports, des personnes, des marchandises, des pensées, des migrations, des approvisionnements, des déchets, etc. ...) ;
- la crise (besoins non résolus en terme de logements, d'équipements, de réseaux, de mixité, d'homogénéité, d'équilibres environnementaux, sociaux, économiques, politiques, etc. ...).
J'en conclue, peut-être un peu vite, que la congestion est un facteur essentiel du fait urbain.
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Le troisième épisode vient d'être publié :
--> https://www.pss-archi.eu/article-84.html
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A Chericutz:
merci pour ces précisions.
Sur le premier point, la perte d'importance du simple plan est effectivement un phénomène que j'avais observé dans l'évolution des schémas. Néanmoins, je ne savais pas le replacer dans un contexte historique comme tu l'as fait. Notamment, je n'avais pas fait le lien entre cet abandon du plan et l'émergence de l'individualisme et du libéralisme. Intéressant!
Sur le deuxième, je pense effectivement que la politique urbaine parfaite n'existe pas. Ou plutôt, elle se trouve dans un balancier constant entre les réponses aux différentes crises qui se présentent. Chaque réponse à une crise en fait apparaitre une autre, qui appelle une autre réponse et donc une nouvelle crise.
Néanmoins, tu noteras, comme on en avait discuté sur le sujet sur le péage urbain, que certains considèrent que la lutte contre la congestion telle qu'on la conçoit aujourd'hui n'est qu'une fuite en avant vers une nouvelle congestion et de nouvelles crises. Ces personnes remettent en cause le modèle de l'accessibilité généralisée (ou "unité urbaine") que l'on trouve dans les trois premiers documents d'aménagement étudiés...
PS: J'ajoute qu'il y a un problème d'interversion d'illustrations dans le chapitre sur les transports en commun, et que j'ai oublié de modifier le titre de l'Episode 3 par rapport à l'Episode 2. J'essayerai d'y remédier au plus vite. Mynight: je t'envoie le titre corrigé immédiatement, et tu recevras l'illustration "42" demain matin, normalement...
Dernière modification par Lupus (02-04-2010 10:03:58)
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Passionnante série. Et présentée de manière très claire, avec conclusions partielles en attendant la suite...
On pourrait sans doute faire une histoire des cinquante dernières années à partir des schémas et plans divers qu'elles ont engendrées. De l'État planificateur à l'émergence des collectivités locales comme acteurs de leur développement, d'une perspective assez strictement régionale et cartésienne (le plan régional s'intéresse à la région et à elle seule) à une vision beaucoup plus large (géographiquement, et aussi pour les objectifs poursuivis : logement, déplacements, économie mais aussi environnement, inscription dans l'Europe...)
Mais comment ne pas se laisser prendre également par une certaine frustration : que de beaux plans, que de schémas ambitieux ! Que de problèmes qui, chaque fois, reviennent... Lorsqu'on se penche ainsi sur le passé, on est saisi d'une impression de déjà vu qui remet en perspective les grandes ambitions que l'on persiste, réforme après réforme, à afficher...
À bientôt pour la suite de la saga !
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Que signifie "L’article qui suit est une adaptation d’un mémoire de fin d’études en urbanisme et transports, intitulé « Accrocher le Bassin Parisien au Polycentrisme Francilien, Le cas du Faisceau Nord », et réalisé en septembre 2009 .
Ce mémoire avait pour objet l’amélioration des liaisons ferroviaires entre la Picardie et l’Ile de France. Il contenait des informations peu diffusables et des travaux appartenant à des entreprises de droit privé. "
Est ce que ça veut dire que ça n'intéressait pas grand monde, ou qu'il y a embargo sur certaines parties ce ce mémoire ?
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rabelaisien a écrit:
Est ce que ça veut dire que ça n'intéressait pas grand monde, ou qu'il y a embargo sur certaines parties ce ce mémoire ?
Je pourrais répondre que c'est un peu les deux, mais c'est un peu plus compliqué que cela
En fait, j'ai réalisé mon stage de fin d'études dans un bureau d'ingénierie transports, et mon mémoire mixe des parties dont je suis l'unique auteur, et qui ont été réalisées dans un cadre privé, avec des données qui ont pu être produites par d'anciens collègues, où qui m'ont été transmises lors d'entretiens (notamment avec RFF), dans le cadre d'une étude dont le bureau d'ingénierie était mandataire.
Ne souhaitant pas causer de soucis à mon ancien employeur, ni non plus m'exposer à des ennuis, j'ai préféré amputer mon travail de ces données avant de le publier ici. C'est donc surtout de la deuxième raison (un "embargo" sur certaines parties de ce mémoire) qu'il s'agit.
Néanmoins, si les parties amputées traitaient en partie de la situation francilienne (notamment la saturation des gares parisiennes), elles concernaient surtout la région Picardie, et l'étude n'en était qu'à ses balbutiements lorsque le mémoire a du être bouclé. Bref, la première raison est également bonne: ça n'aurait pas intéressé grand monde...
Et histoire d'éliminer tout doute: je n'ai (à mon grand regret) jamais travaillé de près ou de loin sur un projet du "Grand Paris"...
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La suite a été publiée :
--> https://www.pss-archi.eu/article-85.html
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La dernière partie de l'article a été publiée : --> https://www.pss-archi.eu/article-87.html
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