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Terminologie - Vocabulaire d'architecture et urbanisme

 
#1
22-02-2006 17:35
M
margot
Membre
M
Date d'inscription: 27-01-2006
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Hello les passionnés ! F5
Je suis désolée d'atterrir brutalement dans un nouveau post, mais après 1/2 h de recherche, impossible de remettre l'oeil sur un sujet qui comportait des définitions que vous utilisez règulièrement sur le forum (je me souviens bien d'une explication sur le reclading...). F9
Ne m'en veuillez pas (et pis chui blonde, alors....).Tout ça parce que dans un post de Mynight, le mot GRETA est apparu au sujet d'une Tour qui en aurait 1 important (de GRETA)....et bien je suis restée perplexe... D3 et ne voulant pas faire ma blonde justement, j'ai d'abord chercher l'info : mais rien, nada, niet, nista. Alors je compte sur vos compétences pour m'éclairer !  A3

#2
22-02-2006 18:03
Thierry
Ancien modérateur
Lieu: Séoul
Date d'inscription: 09-03-2005
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Tu cherches probablement le Dictionnaire de l'IGH A3...

#3
22-02-2006 18:10
B
Boris_F
Tour Eiffel
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Lieu: Boulogne-Billancourt
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Un GRETA, ce n'est pas le vocabulaire d'archi, mais de l'éducation nationale  A7

http://v4.orientation.fr/index.php?page … amp;sp=por

Je voulais juste dire par là qu'un bâtiment si visité que celui dont nous parlions sans la moindre photo sur le net, c'était pour le moins étrange...  B5


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#4
22-02-2006 18:29
BadGuYoM
Tour Montparnasse
Lieu: Beauvais
Date d'inscription: 10-01-2005
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encore une nouvelle présence féminine sur le forum, ça fait plaisir  B6


The sky is the limit !!!!!

#5
23-02-2006 10:05
M
margot
Membre
M
Date d'inscription: 27-01-2006
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Et bien merci à vous tous. Je connaissais bien le terme GRETA dans le domaine de l'éducation nationale, mais je pensais que dans ce forum il avait une autre "définition"....oups....et merci à Thierry, c'était bien ce post que je n'arrivais plus à retrouver ...re-oups. Et ça fait plaisir aussi d'être reçue aussi chaleureusement ! Comme quoi, le milieu du "bâtiment" est loin d'être aussi macho qu'on peut l'imaginer. Je le constate tous les jours.  B5

#6
16-09-2006 15:52
Fred75
Ancien modérateur
Lieu: Paris
Date d'inscription: 30-08-2006
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Je viens de consulter le JO du jour, comme chaque jour ou presque depuis quelques semaines, dans l'attente, vaine jusqu'à présent, de la publication d'un certain décret...  A7 Hélas, toujours rien en vue...  D10

En revanche, voici ce que je trouve par hasard, dans la rubrique "Avis et communications" sous-rubrique "Avis divers" :

Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire du patrimoine et de la création contemporaine (liste de termes, expressions et définitions adoptés)
I. - Termes et définitions

(Extraits)

dents-de-scie, n.m.
Domaine : Architecture.
Définition : Toiture à redents couvrant certains bâtiments à éclairage zénithal et destinés initialement à un usage industriel ; par extension, ce bâtiment lui-même.
Équivalent étranger : sawtooth roof (toiture), shed.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « toiture à redans » au Journal officiel du 22 septembre 2000.

entrée de ville
Domaine : Urbanisme.
Définition : Zone industrielle et commerciale qui se développe le long des principales voies d'accès d'une agglomération.
Équivalent étranger : strip.

étalement urbain
Domaine : Urbanisme.
Définition : Extension non maîtrisée de zones construites à la périphérie d'un espace urbain.
Voir aussi : mitage.
Équivalent étranger : sprawl, urban sprawl.

plateau, n.m.
Domaine : Architecture.
Définition : Vaste local pourvu d'équipements de base et libre d'aménagements.
Note :
1. L'usage de loft en ce sens est impropre.
2. Dans le langage professionnel, on parle de « fluides en attente » pour désigner les équipements de base.
Équivalent étranger : open space.

pseudopole, n.f.
Domaine : Urbanisme.
Définition : Zone urbaine sans conception d'ensemble, située aux abords d'une agglomération, destinée aux activités industrielles, commerciales ou de loisirs.
Équivalent étranger : edge city.

Et le meilleur pour la fin :  A10

silhouette, n.f.
Domaine : Urbanisme.
Définition : Profil caractéristique d'une ville ou d'un paysage, tel qu'il se découpe sur le ciel.
Équivalent étranger : skyline.

Gare aux contrevenants !  A11

#7
16-09-2006 15:58
B
Boris_F
Tour Eiffel
B
Lieu: Boulogne-Billancourt
Date d'inscription: 28-12-2004
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Argh, merci pour ces infos, Fred ! Impressionnant, surtout pour les toits à redans, l'entrée de ville, la silhouette (on touche le fond), mais la meilleure reste "pseudopole", sans doute une contraction de "pseudopode" et de "polis".

Ca me rappelle les joies de l'informatique francisée, avec le brouteur qui plante...  D6


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#8
16-09-2006 16:10
Phil
Administrateur
Lieu: Nord
Date d'inscription: 03-12-2004
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silhouette ? mouais, s'il fallait absolument un terme français, j'aurai préféré ligne d'horizon; silhouette ne m'évoque pas la même chose. et puis c'est quoi le problème avec Skyline ? C7  Enfin bon, c'est toujours mieux que mèl, cédérom, ou pécé.....


Pff...

#9
16-09-2006 19:05
Tonio del barrio
Moderador
Lieu: Toulon
Date d'inscription: 17-02-2005
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pseudopole, n.f. (pseudoc*nnerie  E1  D4  )
Domaine : Urbanisme.
Définition : Zone urbaine sans conception d'ensemble, située aux abords d'une agglomération, destinée aux activités industrielles, commerciales ou de loisirs.
Équivalent étranger : edge city.



Edge city (ville-lisière)

Néologisme proposé par J. Garreau, parfois traduit par "ville-lisière" ce qui ne rend pas tout à fait compte de l'expression américaine. Elle renvoie à un positionnement spatial dans l'agglomération mais aussi à une dynamique spatiale de "front". Pour J. Garreau, une edge city est un lieu d'existence récente (20 ou 30 ans) qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des espaces commerciaux et d'hôtellerie, quelques sièges sociaux. Ils constituent ainsi de nouveaux lieux de vie dont les capacités d'auto-organisation concurrencent, en partie seulement, le noyau urbain principal. Ces villes-lisières participent à la polynucléarisation des espaces urbains.

C’est sans aucundoute edge city, le néologisme proposé par J. Garreau (1991), qui a connu le plusfranc succès : la traduction française de edge city – la « ville-lisière » – ne rend paspleinement justice à l’expression américaine qui renvoie certes à un positionnementspatial dans l’agglomération, mais aussi à une dimension dynamique de « front ».Une edge city, selon Garreau, c’est un lieu d’existence récente – non-lieu il y a 20 ou30 ans – perçu comme tel par la population, comportant plus d’emplois que dechambres à coucher, un minimum d’un demi-million de mètres carrés de bureaux,65 000 mètres carrés d’espace commercial, un ou deux grands hôtels, un centre decongrès, et surtout la présence d’un ou deux sièges sociaux d’entreprises dupalmarès de Fortune 500. Au-delà des critères quantitatifs, c’est bien de l’apparitionde nouveaux lieux de pouvoir qu’il s’agit avec les symboles et les moyens de sonexercice. Le monopole du centre-ville est battu en brèche. À Atlanta, deux de cesnoyaux – Cumberland-Galleria et Perimeter Georgia 400 – affichent une plus grandesuperficie d’espaces à bureaux que le centre-ville traditionnel qui n’a plus l’apanagedes fonctions de direction. Doit-on conclure que Rome n’est plus dans Rome etqu’un retournement spatial est en cours, sinon avéré? En tout état de cause,l’émergence de centralités nouvelles et, plus globalement, la recomposition de lacentralité accompagnent la structuration de ces vastes territoires à configuration ettexture originales qu’on appelle désormais « métapoles » (Ascher, 1995). C’est lethème du présent numéro des Cahiers de géographie du Québec.Mesurer la transformation en cours est précisément un défi en raison du caractèremultidimensionnel du concept de centralité. La mesure la plus synthétique demeurela rente foncière qu’utilisent C. Chapain et M. Polèse pour trente-deux métropolesnord-américaines; ils proposent un indice simple de centralité, rapport de la renteau centre-ville à la rente en banlieue dont ils suivent l’évolution entre 1980 et 1995.

C’est dans l’évolution de la localisation de l’emploi que W. Coffey, C. Manzagol et R.Shearmur cherchent à déceler le sens et l’ampleur du mouvement dans le cas deMontréal pour une période comparable. Le vieux modèle de Clark paraît sans doutebien anachronique; T. Bunting, P. Filion et H. Priston constatent cependant quel’importance de l’espace résidentiel urbain confère au critère de densité une valeurtoujours actuelle : ils suivent l’évolution des gradients de densité pour neufagglomérations canadiennes entre 1971 et 1996 avec deux modèles de régression.P.-Y. Léo et J. Philippe suggèrent que l’on peut enrichir la trousse à outils de lagéographie économique avec des techniques issues du marketing : ils mesurent etqualifient ainsi la satisfaction du consommateur au centre-ville et en périphérie.Quant à la centralité symbolique, moins aisée à convertir en chiffres et en courbes,J. Monnet formule l’hypothèse d’une échelle socioculturelle permettant de mesurerla qualité centrale d’un lieu.Les résultats des analyses empiriques, au fond, ne surprennent guère, maispermettent de rogner les ailes à quelques mythes et projections simplistes.Certes, le modèle monocentrique appartient au rayon des accessoires démodés; ledesserrement des populations et des activités est à peu près partout évident.Pourtant, même en matière résidentielle, le tableau est plus nuancé qu’on ne le ditgénéralement : Montréal, Québec et Vancouver présentent une centralitéstatistiquement incontestable (Bunting et al.). Chapain et Polèse constatent quel’indice de centralité demeure supérieur à l’unité dans la plupart des grandes villesnord-américaines et ne permet donc pas d’accréditer la thèse d’une tendancegénéralisée au déclin des centres-villes; Coffey et al. montrent que le pôle centrald’emploi continue de croître à Montréal, certes sur un rythme beaucoup moinssoutenu que les pôles périphériques; le maintien de la base financière et des siègessociaux confirment le rôle directionnel du centre-ville. Les analyses de Léo etPhilippe disent que les consommateurs valorisent les commerces de périphérie enmatière d’accessibilité, de sécurité, d’horaires et de prix, mais qu’ils continuentd’accorder au centre une meilleure cote en matière d’environnement, de qualité,de variété; ici et là, leurs attentes ne sont pas les mêmes et témoignent d’uneconstruction différente de la centralité. Les centres-villes conservent une spécificitécertaine : dans les très grandes villes – pensons à Manhattan – il n’existe toutsimplement pas de « substitut à Wall Street ou à la 5eavenue ».On conçoit bien que la congestion du centre, la vétusté des édifices, etc., soientde puissantes forces centrifuges. On conçoit également qu’au-delà d’un certainseuil – toutes choses étant égales par ailleurs – les déséconomies l’emportent surles bénéfices de l’agglomération, donc qu’un processus de filtrage amène audesserrement des activités les moins aptes à amortir les surcoûts d’une localisationcentrale. Mais de là à conclure que les forces à l’œuvre dans les villes nord-américaines sont strictement d’ordre économique, il y a un pas à ne pas franchir.L. Bourne (1996) a bien mis en évidence le rôle des pouvoirs publics qui ont favoriséla suburbanisation (autoroutes, parcs industriels, subventions à la constructionrésidentielle, fiscalité des entreprises, etc.). Plusieurs articles du présent numéroinsistent, dans le panorama qu’ils font des facteurs à l’œuvre dans le modelage dela forme urbaine, sur le jeu complexe des interactions; ils mettent en garde contretout réductionnisme économique ou technologique. M. Jourdenais fait justice dumythe de la Telecity : la ville est par excellence un grand commutateur; la mutation
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Page 4
280Cahiers de Géographie du Québec • Volume 44, n° 123, décembre 2000de la vitesse et des modes de communication déplace-t-elle, fragmente-t-elle lacentralité? Certains annoncent son anéantissement et promettent une organisationtopologique et non hiérarchique de la ville à l’âge post-urbain. À l’évidence, pourun horizon prévisible, Broadacre City n’est pas en voie de matérialisation. De lamême manière, les changements économiques et les innovations technologiquessont reçues différemment par les divers milieux métropolitains et le devenir de laforme métropolitaine est étroitement dépendant des héritages historiques et desunivers politiques et culturels. Voici une quinzaine d’années, M. Goldberg etJ. Mercer (1986) avaient questionné le « mythe de la ville nord-américaine ». L’essaide Ch. Alvergne et W. Coffey met en parallèle les forces urbaines en Europe et enAmérique du Nord : des convergences sont nettement perceptibles, malgré « dessoubassements institutionnels, culturels et politiques différents ». Toutefois, lesoriginalités demeurent, qui vont au-delà des nuances; cela est évident à l’intérieurde l’Amérique du Nord, et même entre les métropoles américaines : Chapain etPolèse montrent que les indices de centralité sont beaucoup plus faibles pour lesvilles du Midwest et surtout de l’Ouest.Le présent numéro thématique aborde deux autres questions essentielles. Lemodèle tendanciel de l’organisation métropolitaine est incontestablementpolycentrique : edge cities avérées ou simples pôles d’emplois, les formes dereconcentrations spatiales sont vigoureuses et témoignent du jeu des forcesd’agglomérations : il en est ainsi des pôles de Ville Saint-Laurent-Dorval, deLongueuil, de Laval, notamment, dans le cas montréalais. Pour autant, mêmelorsque la convergence fonctionnelle est très grande comme dans de nombreusesvilles américaines, la texture, la physionomie des nouveaux agrégats diffèrentfortement du centre-ville : les combinaisons mall/parc technologique/tours àbureaux/habitat des analystes de symboles offrent un paysage radicalementnouveau, où la densité notamment est beaucoup plus faible : une figure différentede la centralité. Le modèle polycentrique se renforce-t-il? L’exemple montréalaisplaide pour une réponse nettement positive. Mais il est des auteurs américainspour n’y voir qu’une forme transitoire (Gordon et Richardson, 1996) et annoncerune dispersion dont ils repèrent déjà les signes à Los Angeles; Los Angeles commearchétype post-moderne ou comme sublime exception? Ne discerne-t-on pas parailleurs une relance des centres-villes traditionnels? Esquissée voici une quinzained’années, une théorie des cycles urbains laissait entrevoir une « réurbanisation »,un retour au centre. N’est-ce pas un mouvement que favoriseraient l’interna-tionalisation croissante des métropoles et l’épanouissement de la nouvelle économierevivifiant les aires péricentrales que préfigurent les Cités du Multimédia et duCommerce électronique à Montréal? Ou n’est-ce qu’un de ces frémissementspériodiques, trompe-l’œil de l’agora retrouvée?Loin de s’étioler, le débat sur la forme urbaine est riche et animé : puisse cettelivraison des Cahiers y contribuer.
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Page 5
281Centralités métropolitainesÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIEASCHER, F. (1995) Metapolis ou l’avenir des villes. Paris, Odile Jacob.BOURNE, L. (1996) Reurbanization, Uneven Urban Development, and the New Debateon Urban Forms. Urban Geography, XVII (8) : 690-713.GARREAU, J. (1991) Edge City: Life on the New Frontier. New York, Doubleday.GOLDBERG, M. A. et MERCER, J. (1986) The Myth of the North American City. Vancouver,University of British Columbia Press.GORDON, P. et RICHARDSON, H. (1996) Beyond Polycentricity: The DispersedMetropolis, Los Angeles 1970-1990. Journal of the American Planning Association,pp. 289-295.LABASSE, J. (1966) L’organisation de l’espace. Paris, Hermann.
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Page 6


Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854

 

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