Publicité
Tomtomfromrennes a écrit:
Salut, Je ne vais pas rentrer dans le stérile débat du "kissékalaplugross", notamment avec Rennes, cela ne rimerait pas à grand chose...
Effectivement ça ne rimerait pas à grand chose :
Commune: Montpellier
Unité urbaine: Montpellier
Aire urbaine: Rennes
trafic ferroviaire: Rennes
trafic aéroportuaire: Montpellier
Universités: Montpellier
Economie/ emplois: Rennes
Transports en commun: Rennes grâce à la ligne de métro ? Ou Montpellier grâce a ses 2 lignes de tram ?
Bref, les deux métropoles sont au coude à coude
Tomtomfromrennes est intervenu car invité01 affirmait que côté unité urbaine, Montpellier est bien plus vigoureuse que Rennes. Il disait de plus que l'aire urbaine de Montpellier se confronte à celle de Sète, sous-entendant ainsi que cela donne l'avantage à Montpellier, c'est faux, c'est aussi valable pour celles de Rennes et Saint-Malo.
S'il dit çà il faut aussi dire que finalement les 2 villes ont la même croissance démographique au niveau de l'aire urbaine (et Tomtom en parle de très belle manière) :
Rennes 1999-2007 : + 56 488
Montpellier : + 54 556
Bref comme dit Stoker les 2 villes sont au coude à coude, peut-être pas au niveau de l'emploi où Rennes a une belle longueur d'avance. L'aire urbaine de Rennes comptait 280 000 emplois en 2007, Montpellier 218 000.
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Publicité
Pour ma part la comparaison entre Montpellier et Rennes est de moins en moins valable.
Jusqu'à présent, la ville centre omni présente écrasait l'unité urbaine (faible banlieue urbaine) et possédait une couronne péri-urbaine beaucoup plus importante que la couronne urbaine.
Concernant Rennes, cette tendance perdure et s'accentue notamment en couronne péri-urbaine qui continue à être très étendue et bien plus peuplée que la couronne urbaine de Rennes avec une ville-centre de Rennes à faible évolution démographique.
A contrario de Montpellier, dont la ville centre continue de connaître une forte croissance démographique avec une accélération de la couronne urbaine et une légère décélération de la couronne péri-urbaine.
La couronne péri-urbaine de Montpellier dont les communes sont proches de la couronne urbaine (exemple, Lattes, Pérols ..etc) va entraîner un décrochage de Rennes au niveau unité urbaine par rapport à Montpellier dont la couronne péri-urbaine proche s'agrège beaucoup plus vite à l'unité urbaine de Montpellier.
Si bien que l'unité urbaine de Montpellier devrait approcher les 400 000 habitants avec une ville centre d'environ 270 000 habitants et une couronne urbaine d'environ 130 000 habitants laissant Rennes restant aux alentours de 300 000 habitants pour l'unité urbaine avec une ville centre aux alentours de 210 000 habitants et une couronne urbaine ne dépassant pas les 100 000 habitants.
En parallèle, la couronne péri-urbaine de Rennes (limites 1999) est plus vigoureuse que celle de Montpellier. Cependant, les franges non encores intégrées à l'aire urbaine de Montpellier (en direction de Nîmes ou de Sète, étang de Thau et Béziers connaissent de plus fortes évolutions démographiques), si bien que l'extension de l'aire urbaine de Montpellier devrait être aussi importante si ce n'est plus que celle de Rennes dont eiffel-ô rappelle la présence de St Malo en parallèle de la présence de Sète à Montpellier.
A ce sujet, concernant le rapport Montpellier-Sète en parallèle au rapport Rennes-St Malo, je rappelle simplement que l'aire urbaine de Sète jouxtant l'aire urbaine de Montpellier est passé de 66 188 habitants en 1999 à 74 200 en 2007, celle de Saint-Malo est passée de 70 361 à 71 964.
Tous ces éléments mêlant croissance démographique et extension urbaine me laissent penser et conforter à ce que Montpellier grimpe dans la hiérarchie des métropoles françaises plus aisément que Rennes.
Mais ça n'a aucun sens de comparer les unités urbaines pour parler de "hiérarchie" des grandes villes françaises, si tant est qu'on puisse réellement en parler! L'unité urbaine n'est qu'une mesure de continuité du bâti et rien d'autre.
La discontinuité du bâti est un choix de Rennes Métropole, choix constant depuis plusieurs décennies. Le développement en archipel, c'est la discontinuité du bâti.
Ça n'a strictement aucun sens d'utiliser l'indicateur de l'unité urbaine pour parler de dynamisme démographique ou économique.
Je n'ai jamais uniquement parlé de l'indicateur de dynamisme démographique et économique sur la base uniquement de l'unité urbaine.
J'ai croisé le constat démographique et spatial de l'étalement urbain.
Vous ne me contredirez quand même pas si j'estime que la région montpellieraine est plus dynamique du point de vue démographique que la région rennaise (j'inclue là les villes/aires urbaines voisines et les communes aux franges de l'aire urbaine centrale). En général le 34 est tout de même plus vigoureux que le 35.
Fort réajustement de la population de la commune de Montpellier :
Au 1/1/2007, la population était de 253 712.
Au 1/1/2008, la population était de 252 998. L'évolution moyenne 1999-2008 est donc de + 3 067 / an.
^^^^
faut expliquer les nouvelles méthodes de l'Insee parce que là on a l'impression que Montpellier a perdu des habitants entre 2007 et 2008 ce qui n'est pas le cas.
ouais moi aussi, je comprends pas les chiffres ^^
a+
Créateur du site : transports-de-mtp.wifeo.com
venez discuter des transports en commun sur ce forum, où se trouve même une rubrique spéciale Montpellier http://cars-et-bus.forumactif.com/
C'est clair qu'il y a franchement des questions à se poser sur leur méthode de recensement, pas mal d'autres grandes villes sont dans le cas de Montpellier, mais l'INSEE ne songe à priori pas à la remettre en cause ou même à l'améliorer...
stoker a écrit:
Voici quelques chiffres sur la construction de logements dans l'aire urbaine (1999), grâce à Sitadel2:
http://developpement-durable.bsocom.fr/ … 3,106,107,
-Les permis de construire:
En 2008, on a donné l'autorisation à 7.186 logements. Dont 2.224 à Montpellier, 1.756 à Castelnau-le-lez, 291 au Crès, 290 à Fabrègues, 245 à Villeneuve-les-maguelone, 240 à Juvignac et 212 à Jacou.
C'est une grande année pour les autorisations en Banlieue, avec le boom de Castelnau/Le Crès/Jacou (tram 2 ?...)
En 2009, 4.697 logements on été autorisés. Dont 2.643 à Montpellier, 396 à Castelnau-le-lez et 144 à Vendargues. Avec la crise, les autorisations s'effondrent en périphérie mais Montpellier est au sommet (dispositifs fiscaux pour soutenir l'investissement).
En 2010, sur les 8 premiers mois de l'année, 4.207 logements ont été autorisés. Dont 1.290 à Montpellier, 503 à Castelnau-le-lez, 318 à Palavas-les-flots, 259 à Grabels, 252 à Jacou et 206 à Baillargues. Dégringolade en perspective à Montpellier, à moins d'un exceptionnel dernier trimestre. La banlieue reprend le relais...
-Les mises en chantier:
En 2008, 4.482 logements on été démarrés sur l'aire urbaine. Dont 1.571 à Montpellier, 427 à Castelnau-le-lez, et 294 à Fabrègues. Avec la crise, nombre de programmes ont été repoussés.
En 2009, ont été mis en chantier 5.549 logements. Dont 2.329 à Montpellier, 955 à Castelnau-le-lez, 269 à Baillargues, et 219 à Juvignac. Grande année, grâce à Castelnau et Montpellier.
Sur les huit premiers mois de 2010, 3.216 logements ont démarré. Dont 2.109 à Montpellier, 212 à Jacou, et 163 à Vendargues. Montpellier poursuit sur la lançée grâce aux autorisations nombreuses de 2009, Castelnau décroche mais a encore pas mal d'autorisations en réserve.
En deux ans et huit mois, l'aire urbaine Montpellieraine (zonage 1999) a autorisé 16.090 logements (dont 6.157 à Montpellier, 2.655 à Castelnau-le-lez, 587 à Jacou, 500 à Juvignac, 494 au Crès, 411 à Baillargues, 400 à Palavas-les-flots, 369 à Grabels, 340 à Fabregues, 332 à Vendargues, 295 à Saint-Gely-du-fesc, 288 à Villeneuve-les-maguelone, 229 à Mauguio et 213 à Prades-le-lez ).
Sur la même période, les mises en chantier s'élèvent à 13.247 logements (dont 6.009 à Montpellier, 1.533 à Castelnau-le-lez, 499 à Jacou, 349 à Juvignac, 335 à Fabregues, 332 à Baillargues, 284 à Villeneuve-les-maguelone, 261 au Crès, 232 à Saint-Gely-du-fesc, 229 à Vendargues et 201 à Grabels).
Nous avons désormais les chiffres pour 2010 :
Logements commençés dans l'aire urbaine:
5359 sur l'ensemble de l'année, soit 192 de moins qu'en 2009, c'est donc encore un excellent cru !
Dont :
2801 à Montpellier , 390 à Jacou, 360 à Castelnau, 208 à Baillargues, 191 à Vendargues, 173 à St Gély et 152 à Mauguio... En cumul, en trois ans, ce sont 15.390 logements qui auront été mis en chantier.
Dont :
6701 à Montpellier, 1742 à Castelnau, 677 à Jacou, 520 à Baillargues, 365 à St Gély...
Logements autorisés dans l'aire urbaine:
7050 logements en 2010, soit 2353 de plus qu'en 2009, ça repart bien !
Dont :
2636 à Montpellier, 876 à Castelnau, 388 à Grabels, 334 à palavas, 302 à Jacou, 278 au Crès, 266 à St Gély, 213 à Baillargues, 210 àMauguio, 200 à Vendargues...Entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2010, ce sont 18.953 logements qui ont été autorisés.
Dont :
7503 à Montpellier, 3028 à Castelnau , 637 à Jacou, 428 à Baillargues, 378 à St Gély, 498 à Grabels, 414 à Palavas, 662 au Crès, 504 à Juvignac, 350 à Vendargues...
L' INSEE vient de sortir une étude sur les flux migratoires de Montpellier Agglomération entre 2001 et 2006:
Texte du lien
Les échanges de population entre Montpellier Agglomération et le reste de la France sont nombreux. Entre 2001 et 2006, 73 500 personnes arrivant d'une autre région de France métropolitaine sont venues s'installer dans Montpellier Agglomération, et 71 300 en sont parties. Les étudiants sont les premiers contributeurs à la dynamique démographique du territoire avec un solde migratoire annuel de + 650 pour 10 000 étudiants présents. A l'inverse, les couples avec enfants ont tendance à quitter Montpellier Agglomération à la recherche de terrains et de maisons individuelles à prix abordables. Ils privilégient alors les communes les mieux desservies par le réseau routier et notamment par l'autoroute A750. Ces mobilités participent à la définition d'un bassin résidentiel dont les limites s'étendent bien au-delà de l'aire urbaine de Montpellier définie en 1999...
La part des étudiants dans la population de l'aire urbaine (8,1 %) place Montpellier au deuxième rang national des aires urbaines les plus étudiantes, après Poitiers. Chaque année, 3 000 étudiants arrivent dans l'Agglomération de Montpellier...Concentrant beaucoup des emplois, des services et des équipements de la région, Montpellier Agglomération attire également des jeunes actifs de moins de 25 ans...Au jeu des migrations, l'Agglomération de Montpellier perd des jeunes de 25 à 35 ans. Beaucoup de ces jeunes, en début de vie active, quittent l'Agglomération pour un premier emploi; d'autres arrivent aussi, mais ils sont moins nombreux que les partants...En 2006, parmi les personnes arrivées dans l'Agglomération au cours de cinq dernières années, 6 300 déclarent être au chômage. Par ailleurs, 6 700 personnes ayant quitté l'Agglomération au cours de la même période sont au chômage en 2006. Sans présager de l'impact des migrations sur le niveau de chômage, le solde migratoire de chômeurs semble légèrement négatif pour Montpellier Agglomération, alors qu'à l'inverse il est positif au niveau de la région...
Le nombre de retraités quittant l'Agglomération est supérieur au nombre de retraités y arrivant, contrairement à ce qui est observé à l'échelle régionale...
Comme dans la plupart des agglomérations comparables à celle de Montpellier, les échanges migratoires sont déficitaires pour la ville centre. Ainsi entre 2001 et 2006, 9 600 personnes ont quitté Montpellier pour s'installer dans les 30 communes périphériques de la Communauté d'Agglomération tandis que 5 800 personnes ont fait le chemin inverse... Au-delà des limites géographiques de la Communauté d'Agglomération, les migrations résidentielles observées entre 2001 et 2006 sont importantes. En effet, 19 300 personnes, soit 5 300 ménages, ont quitté l'Agglomération pour s'installer dans la grande couronne périurbaine de Montpellier...
Les communes les mieux desservies par le réseau routier, et notamment par l'autoroute gratuite A750, attirent le plus grand nombre de ces familles. La croissance démographique, supérieure à 3 % par an, de communes comme Gignac, Canet ou Saint-André-de-Sangonis à l'ouest de l'agglomération témoigne de ce phénomène...
Contrairement à ce qui est observé avec l'Hérault, le nombre de personnes s'installant dans Montpellier Agglomération, en provenance des autres départements du Languedoc-Roussillon, est supérieur au nombre de départs vers ces quatre départements...
L'attractivité de Montpellier Agglomération vis-à-vis du reste de la France se traduit par un solde migratoire positif avec toutes les régions de France métropolitaine, à l'exception de Midi-Pyrénées et de l'Aquitaine qui possèdent leur propre attractivité (carte 2).
Ca m'étonne que le solde migratoire ne soit que de +2200 entre 2001 et 2006.
Comme il l'est expliqué, ce faible solde migratoire sur Montpellier agglomération est dû à un solde négatif pour les familles (qui vont s'installer toujours plus loin, là ou elles pourront pour leur grande majorité, contruire leur pavillon a des prix abordables...) et pour les retraités (qui partent sur le littoral... qui ne fait plus partie de Montpellier agglomération...), mais je concède qu'un solde si faible en 5 ans est étonnant... cela voudrait dire que la croissance démographique soutenue de l'agglomération est uniquement liée au solde naturel (du coup c'est impossible, soit il y a une erreur dans les chiffres, soit la croissance démographique (avec un solde migratoire forçément énorme) etait exeptionnellement forte entre 1999 et 2001 puis s'est carrément effondrée entre 2001 et 2006, et ça colle pas non plus...)
De plus, leur carte du bassin résidentiel montpellierain me choque presque tellement ce dit bassin est étendu... est-ce que l'insee nous concocte un nouveau zonage du type américain avec les MSA (metropolitan statistical area, peu ou prou l'aire urbaine à la française) et les CSA (combined statistical area), un cran au dessus ?
Remarque il y a aussi les migrations venues de l'étranger :
Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger. ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans l'Agglomération de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire.
Je ne sais pas si ça fait le compte avec la croissance naturelle (0,6%an)
Pour ce qui est de la carte je ne sais pas si c'est si étonant quand on sait que l'aire urbaine de Montpellier est estimée à un peu plus de 500 000habitants par l'INSEE et que l'agglo en compte un peu plus de 400 000, donc on ne doit pas être si loin avec leur carte. Surtout que pour l'aire urbaine le critère principal est celui de lieu de travail, donc si les familles s'excentrent et continuent de bosser dans l'agglo, l'aire de celle-ci s'étend logiquement.
Par contre normalement dans le courant de l'année l'INSEE est censée reviser son zonage des unités urbaines et Montpellier devrait s'agrandir je pense vu que la zone retenue pour le moment est très limitée (150km2 et 320 000h de mémoire).
Le solde avec l'étranger ne peut pas expliquer cela non plus...
Pour l'aire résidentielle, je compte à peu près 660.000 habitants en 2008... un sacré bond surtout causé par l'integration de Lunel et Sète, l'arrière pays étant beaucoup moins dense (valée de l'herault, causses desertiques et bassin du nord du vidourle) . Pour les nouveaux zonages, oui, on les attend de pied ferme depuis quelques temps maintenant...
C'est vrai que sur la carte Lunel et Sete changent pas mal la donne niveau comptable, même si ces villes sont peut être comptabilisées ici comme accueillant beaucoup de résidents travaillant à Montpellier sans forcément atteindre le plafond de 40% pris en compte pour les statistiques officielles des aires urbaines.
Pour le solde le nombre d'étrangers n'explique pas tout (d'autant qu'on n'a pas le chiffre des départs) mais ça se rapproche déjà plus d'un chiffre qui serait à priori plus proche de ce qu'on sait de l'évolution de la population de l'agglo. Il faudrait trouver des chiffres pour ces dates pour comparer, je n'ai trouvé que 99/07.
On observe près de 250 naissances supplémentaires chaque année
Un bébé naît toutes les heures à Montpellier. Près de 9 000 en 2010. Un record de natalité depuis le boom des années 2000... « On fait 3 350 naissances par an », indique Bernard Hedon, chef du pôle naissance du CHU, qui assure 150 accouchements supplémentaires chaque année. Conséquence : « Il nous arrive de transférer des patientes en clinique, faute de places. La seule solution est d'injecter quelques millions pour construire une nouvelle maternité, adaptée à une ville en pleine croissance », et faire face à une surnatalité made in Montpellier.
stoker a écrit:
Enfin, L'INSEE a dévoilé (en toute discretion), les nouveaux zonages des Unités Urbaines
Je ferais les calculs un peu plus tard mais je tiens à signaler un évenement majeur découlant de cette redéfinition, Avignon, qui possedait déjà une U.U lache, explose et s'étend désormais d'Orange au nord à Cavaillon au sud...c'est juste hallucinant, d'après mes premières observations l'U.U d'Avignon dépasse désormais celles de Nancy, Metz, Tours, et même Montpellier...
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 52#p360352
Ben_T a écrit:
Petit récapitulatif pour l'aire urbaine de Montpellier :
1999 : 11 communes - 288 059 habitants (320 760 en 2007)
2010 : 22 communes - 384 165 habitants
J'ai fait une carte vite fait pour illustrer à partir des limites communales et des zones résidentielles baties de Géoportail (les zones ne sont pas vraiment à jour, mais ca donne une idée de l'urbanisation et de la densité).
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 49#p360549
En effet cette carte montre mieux l'urbanisation et la densité.
L'INSEE vient de sortir la mise à jour des zonages... !
Population en 2008 : 536.600 habitants
PDF INSEE L.R
L'aire urbaine de Montpellier a connu une extension limitée, une forte densification et perdu Montabzin et Gigean par recomposition, communes ayant integré l'U.U de Sète au sud-ouest. L'extension de l'aire urbaine est fortement contrainte, sur le littoral, les pôles urbains de Sète et du Grau du Roi compressent la zone d'extension, il faut ajouter Lunel à l'est, qui renforce son rôle de maillon entre Montpellier et Nîmes et dont l'U.U atteint 46.000 habitants en 2008 grâce à l'intégration de nombreuses communes gardoises.
L'extension (modeste comparée à celle d'autres aires de taille similaire) de la dernière décénie s'est faite dans la vallée de l'Hérault, reliée par l'A750 au nord-ouest de Montpellier et l'aire montpellieraine jouxte maintenant les petits pôles de Clermont-l'herault à l'ouest, Ganges au nord et la petite U.U de Sommières au nord-est. Si une nouvelle poussée du front pionier urbain doit avoir lieu, ce sera donc par extension sur la frange gardoise au nord-est et par annexion de Sète ou Lunel...
Selon les critères de l'INSEE comment l'AU de Montpellier pourrait "annexer" celle de Lunel ou Sète, c'est uniquement lié aux nombres de travailleurs de ces deux zones allant travailler dans des villes de l'AU de Montpellier ?
Ben_T a écrit:
Selon les critères de l'INSEE comment l'AU de Montpellier pourrait "annexer" celle de Lunel ou Sète, c'est uniquement lié aux nombres de travailleurs de ces deux zones allant travailler dans des villes de l'AU de Montpellier ?
Non, par exemple, avec ce nouveau zonage, les U.U de Rouen et d'Elbeuf ont fusioné, idem pour Grenoble et Voirons, Avignon et Orange et Cavaillon... donc là , vu que ces villes centres possedaient leur propre aire urbaine, comme c'est le cas de Sète et Lunel aujourd'hui, c'est la fusion des unités urbaines qui entraine automatiquement l'integration des aires urbaines...
"Le rayonnement de la ville a explosé en dix ans"
La démographie de Montpellier ne s’arrête pas aux frontières de la ville. Le pôle urbain s’est, fait unique en France, étendu de onze communes. Bernard Tailhades, auteur de l’étude pour l’Insee, explique cette étonnante mutation.
1. Une influence de Montpellier renforcée
L’aire urbaine de Montpellier est passée de 457 900 à 536 600 habitants en dix ans. L’essentiel des nouveaux arrivants s’installent dans son pôle urbain. Un phénomène dû à "de la densification", note Bernard Tailhades. Plus de trois-quarts de la population nouvelle (78 %) s’est établie dans le pôle urbain quand moins d’un quart (22 %) est le fait de l’extension du périmètre de l’aire urbaine...
4. La couronne s’étend vers l’ouest
L’agrandissement de l’aire urbaine se fait essentiellement à l’ouest du territoire, "le long de l’A 75". Loyers et fonciers y sont moins chers. Un autre phénomène est observé : des nouveaux arrivants installés dans la couronne se rapprochent dans un second temps en achetant une résidence dans le pôle urbain.
5. 20 000 habitants du pôle ne sont pas dans l’Agglo
Bien qu’apolitique, l’étude de l’Insee relève que "20 000 habitants du pôle urbain de Montpellier ne font pas partie de l’Agglomération de Montpellier". Une aberration...
Publicité