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Ptiloulou a écrit:
@Guins : J'aimerais bien croire aussi que l'abandon éventuel de la LGV s'accompagnerait d'un report des financements vers des projets d'amélioration de l'étoile ferroviaire de Toulouse et plus généralement du réseau ferroviaire régional.
Malheureusement, une chose semble sûre : si aucun élu n'évoque cette priorisation, c'est sûr qu'elle a peu de chances de voir le jour...
C'est comme la question de savoir pourquoi les collectivités situées à "l'autre bout" du réseau LGV, à commencer par Paris et l'IDF, ne participent pas au finacement de SEA, GPSO et consorts, alors qu'elles profiteront bien entendu aussi beaucoup de ces nouvelles LGV. J'aimerais bien savoir si la question a été posée dans une instance officielle, et le cas échéant quelle est la réponse qui a été donnée. Quelqu'un a-t-il vu quelque chose quelque part à ce sujet?
Guins a écrit:
C'est comme la question de savoir pourquoi les collectivités situées à "l'autre bout" du réseau LGV, à commencer par Paris et l'IDF, ne participent pas au finacement de SEA, GPSO et consorts, alors qu'elles profiteront bien entendu aussi beaucoup de ces nouvelles LGV. J'aimerais bien savoir si la question a été posée dans une instance officielle, et le cas échéant quelle est la réponse qui a été donnée. Quelqu'un a-t-il vu quelque chose quelque part à ce sujet?
Pour la LGV Est-Européenne, par exemple, la région IDF n'a contribué qu'à hauteur de 2,43 % selon ce document.
Il ne faut pas surestimer l'intérêt que représenteraient les LGV pour la région parisienne. En termes de trafic, le TGV ne représente rien par rapport au réseau de transport interne à l'Île-de-France : 100 millions de passagers par an (dont une minorité de Franciliens) contre plusieurs milliards. La région IDF pourrait difficilement justifier vis-à-vis de ses contribuables l'attribution de sommes importante à l'amélioration des TGV alors que son propre réseau de transport est au bord de l'explosion...
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Thierry a écrit:
Guins a écrit:
C'est comme la question de savoir pourquoi les collectivités situées à "l'autre bout" du réseau LGV, à commencer par Paris et l'IDF, ne participent pas au finacement de SEA, GPSO et consorts, alors qu'elles profiteront bien entendu aussi beaucoup de ces nouvelles LGV. J'aimerais bien savoir si la question a été posée dans une instance officielle, et le cas échéant quelle est la réponse qui a été donnée. Quelqu'un a-t-il vu quelque chose quelque part à ce sujet?
Pour la LGV Est-Européenne, par exemple, la région IDF n'a contribué qu'à hauteur de 2,43 % selon ce document.
Merci pour l'info. 2,43%, c'est déjà beaucoup mieux que 0% pour SEA.
C'est pour cela que j'aimerais bien savoir si la question de la participation financière des collectivités non situées directement sur le tracé, mais bénéficiaires tout de même de la LGV, a été posée, et si oui quels arguments ont été donnés pour (tenter de) justifier que seules les collectivités situées sur le tracé participent au finanement.
Thierry a écrit:
[Il ne faut pas surestimer l'intérêt que représenteraient les LGV pour la région parisienne. En termes de trafic, le TGV ne représente rien par rapport au réseau de transport interne à l'Île-de-France : 100 millions de passagers par an (dont une minorité de Franciliens) contre plusieurs milliards. La région IDF pourrait difficilement justifier vis-à-vis de ses contribuables l'attribution de sommes importante à l'amélioration des TGV alors que son propre réseau de transport est au bord de l'explosion...
Je ne sais pas si c'est dans les mêmes proportions, mais le trafic TGV en Midi-Pyrénées ne représente également pas grand-chose par rapport au reste du trafic ferroviaire dans la Région.
C'est bien pour cela que la priorité financière accordée à la LGV, est discutable.
Guins a écrit:
Je ne sais pas si c'est dans les mêmes proportions, mais le trafic TGV en Midi-Pyrénées ne représente également pas grand-chose par rapport au reste du trafic ferroviaire dans la Région.
C'est bien pour cela que la priorité financière accordée à la LGV, est discutable.
Il faut comparer ce qui est comparable.
Il est normal que le trafic régional soit plus important que le trafic LGV.
Tout le monde ne va pas à Paris ou Bordeaux tous les jours.
Cet argument n'est pas valable dans le cadre d'organisation de TGV nationaux.
invité01 a écrit:
Guins a écrit:
Je ne sais pas si c'est dans les mêmes proportions, mais le trafic TGV en Midi-Pyrénées ne représente également pas grand-chose par rapport au reste du trafic ferroviaire dans la Région.
C'est bien pour cela que la priorité financière accordée à la LGV, est discutable.Il faut comparer ce qui est comparable.
Il est normal que le trafic régional soit plus important que le trafic LGV.
Tout le monde ne va pas à Paris ou Bordeaux tous les jours.
Cet argument n'est pas valable dans le cadre d'organisation de TGV nationaux.
Cet argument est à prendre conjointement avec la qualité du réseau.
Si on avait une étoile ferroviaire toulousaine avec double-voie généralisée et suppression des cisaillements, permettant ainsi la circulation de TER à haute fréquence sur des lignes diamétralisées (+ gares aménagées pour optimiser les connexions avec les TC urbains, + matériel roulant pour assurer la pérennité des trains-couchettes), la priorité deviendrait alors naturellement de construire des LGV, même si à ce moment-là on serait en présence d'un trafic TER encore plus démultiplié par rapport au trafic TGV.
Construire des LGV pourrait alors être considéré prioritaire par rapport par exemple à construire de nouvelles lignes TER, étant donné le coût de construire de nouvelles lignes en milieu urbain/périurbain (indispensable pour avoir une rentabilité socio-économique).
Mais aujourd'hui, on est loin de disposer de cette étoile...
Certes et ... ?
Est-ce pour celà qu'il faut remettre en cause une LGV reliant Toulouse (et donc par là même le reste de la région reliée en TER) rapidement au reste du territoire national ... ?
Cela pose la question de la priorisation des investissements ferroviaires en prenant en compte les trains du quotidien, comme appelée depuis un certain temps par exemple par M. Pepy.
(Et la question de qui devrait payer pour quel investissement.)
Du point de vue de l'intérêt général, c'est parfois préférable de gagner 10 minutes sur un trajet quotidien qu'une ou deux heures sur un trajet qu'on fera quatre fois par an. Mais les médias et les politiques ont une autre manière de voir les choses : construire des nouvelles infrastructures, c'est beaucoup plus visible qu'entretenir et améliorer les infrastructures existantes. On fait rarement la une du journal sur des travaux de maintenance.
Ceci est juste une remarque générale car je ne connais pas la situation toulousaine. Dans l'idéal, on privilégierait l'investissement qui apportera le meilleur avantage/coût à la collectivité. Mais dans les faits, le processus de décision et de financement est si complexe et il met en jeu tellement d'acteurs différentes que le choix est moins simple.
Hollande rassure Cohen : «La LGV est un dossier prioritaire».
Alors que le projet de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse patine, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, a été reçu hier à 12 h 30 à l’Elysée pendant une heure pour évoquer le dossier avec le Président de la République, François Hollande. Selon son entourage, François Hollande se serait montré «très à l’écoute» : «Il s’est dit convaincu de la nécessité de la LGV pour Toulouse et de l’intérêt que ça représentait pour la quatrième ville de France» explique-t-on au Capitole.
Sans attendre les conclusions de la commission Duron, François Hollande a réaffirmé que «la LGV Bordeaux-Toulouse figure parmi les dossiers prioritaires du schéma national des infrastructures de transport (Snit) puisqu’il est l’un des plus avancés et réunit toutes les conditions pour aboutir».
C'est plutôt rassurant dans le sens où la commission Mobilité 21 n'a qu'un rôle consultatif, si elle ne juge pas la LGV prioritaire, espéront qu'Hollande continue de la supporter. Je crois que la commission rend son dossier lundi.
Adrien31 a écrit:
Hollande rassure Cohen : «La LGV est un dossier prioritaire».
Alors que le projet de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse patine, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, a été reçu hier à 12 h 30 à l’Elysée pendant une heure pour évoquer le dossier avec le Président de la République, François Hollande. Selon son entourage, François Hollande se serait montré «très à l’écoute» : «Il s’est dit convaincu de la nécessité de la LGV pour Toulouse et de l’intérêt que ça représentait pour la quatrième ville de France» explique-t-on au Capitole.
Sans attendre les conclusions de la commission Duron, François Hollande a réaffirmé que «la LGV Bordeaux-Toulouse figure parmi les dossiers prioritaires du schéma national des infrastructures de transport (Snit) puisqu’il est l’un des plus avancés et réunit toutes les conditions pour aboutir».
C'est plutôt rassurant dans le sens où la commission Mobilité 21 n'a qu'un rôle consultatif, si elle ne juge pas la LGV prioritaire, espéront qu'Hollande continue de la supporter. Je crois que la commission rend son dossier lundi.
J'avais lu un artcle là dessus, très bien, mais apparemment pas d'engagement sur une date.
Depuis le temps qu'on en parle, je reste très prudent sur toutes ces déclarations des uns et des autres.
per tolosa totjorn mai
La ligne Bordeaux- Toulouse pourrait bien être la seule sauvée, mais rien n'est sûr et l'horizon sera probablement repoussé. Même les projets transnationaux auraient du plomb dans l'aile :
http://www.usinenouvelle.com/article/in … 21.N199468
Ca dépend des sources ...
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 50#p448750
En lisant l'article initial de Lyon capitale, il n'est nullement mention de la LGV Bdx-Tlse. La Voix du Midi a extrapolé. J'aurais plus tendance à croire en la qualité des sources de l'usine nouvelle. Mais nous en saurons plus très bientôt.
Je rejoins ces propos. Le rapport n'a qu'un rôle consultatif.
Quand on sait que de l'autre côté Toulouse sera à 3h de Barcelone.
4h de Paris en TGV ce serait encore trop!
http://www.LyonCapitale.Fr/Journal/Lyon … nt-de-Lyon
"Il nous est vite apparu évident que ce n’était pas la peine de faire à l’avenir de nouvelles lignes grande vitesse sans traiter les nœuds ferroviaires actuels"
[...]
Le projet consiste au passage progressif de 4 à 6 voies des lignes traversant [la ville]
[...]
Cap sur les "trains de la vie quotidienne" tels que les défend le rapport Bianco
On notera une certaine ressemblance avec l'opinion consistant à prioriser la suppression du noeud ferroviaire toulousain par création de sauts-de-mouton et doublement de la voie unique dans Toulouse, avant de créer de nouvelles LGV ou poser une 4ème rangée de rails sur une branche périurbaine.
http://www.MobiliCites.com/fr_actualite … _2635.html
Selon les informations de MobiliCités, et sauf changement de dernière minute, seules neuf infrastructures ont été retenues pour la décennie 2020-2030 :
L’électrification de Serqueux-Gisors (240 millions d’euros)
La construction de l’A56 Fos-Salon (240 à 330 millions d'euros)
La réalisation de la liaison ferroviaire Roissy Picardie (320 millions d'euros)
La mise à 2 x 2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA, 640 millions à 1 milliard d'euros) en Saône-et-Loire et dans l’Allier.
Le traitement du nœud ferroviaire de Paris Gare de Lyon (880 millions d'euros)
Le traitement du nœud ferroviaire lyonnais (1 à 1,15 milliard d'euros)
Ligne nouvelle PACA : le traitement du nœud ferroviaire marseillais (avec la traversée souterraine de la gare Saint-Charles à Marseille, pour 2,5 milliards d'euros)
Ligne nouvelle Paris-Normandie : le traitement de la section Saint-Lazare-Mantes (3 à 3,5 milliards d'euros).
Elle propose aussi de provisionner 500 à 700 millions d’euros pour traiter plusieurs autres nœuds ferroviaires : Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Creil, Nîmes, Metz, etc.
Soyons clairs, le rapport Duron renvoie à après 2030 l'ensemble du GPSO mais lance l'amorce de la LGV Paris-Normandie et Marseille-Nice. Duron est Normand et l'autre membre éminent de la commission est sénateur des Alpes-Maritimes.
On peut y ajouter la fin de l'article : la commission se garderait de trancher définitivement, ce qui ouvre la voie à une poursuite des négociations.
Toutefois, la commission Duron offre une porte de sortie au gouvernement. Elle a prévu un scénario numéro 2 : celui-ci suppose que l’AFITF dispose de 26 à 28 milliards d’euros entre 2020 et 2030, grâce à gonflement de la part de la taxe poids lourds réservée aux infrastructures. Il serait alors possible d’y glisser moult projets : Bordeaux-Toulouse mais aussi l’A31 bis, l’A45, l’A54 et Toulouse-Castres etc. On peut toujours rêver.
Avant que certains continuent de lire les choses de travers.
"Paris-Normandie" et "Marseille-Nice" sont conservés mais traité par étape. Ce qui est prévu ici n'est pas de constuire les LGV (d'ailleurs "Paris-Normandie" n'en est pas une) mais de fluidifier les conditions de transports en s'attaquant à des noeuds saturés du réseau. L'idée, défendu depuis longtemps dans la communication de la commission Duron est de remettre en état les "trains du quotidien" et, par effet ricochet, d'améliorer la situation des trains Grandes Lignes.
Aucun projet de LGV (à proprement parlé) n'a semble-t-il survécu à l'avant 2030 de la commission Duron... sauf dans le scénario 2.
samussas, J'ai bien écrit "lance l'amorce" ce qui n'est pas contradictoire avec ce que vous écrivez et je ne pense pas avoir "lu de travers".
Pardon. C'est moi qui lit trop vite alors. J'avais raté le "Lance l'amorce". Je m'en excuse.
De toute façon ce rapport est consultatif. Le gouvernement tranchera en septembre.
Alors bonne nouvelle, la ligne Bordeaux-Toulouse est la seule à être prioritaire !
La moins bonne nouvelle ... c'est pour 2030 ...
http://www.boursorama.com/actualites/un … fc376bacdd
Comme le dit l'article "le ministère des Transports s'est refusé à tout commentaire, en rappelant toutefois que "les préconisations de Philippe Duron ne présagent pas des décisions politiques à venir.
Cependant il est toujours bon de savoir que la LGV Bordeaux - Toulouse est toujours dans le haut du panier. Quant au calendrier de réalisation, bien malin qui saura prédire quand elle se réalisera...
Romuald a écrit:
Alors bonne nouvelle, la ligne Bordeaux-Toulouse est la seule à être prioritaire !
La moins bonne nouvelle ... c'est pour 2030 ...
http://www.boursorama.com/actualites/un … fc376bacdd
Cet article reprend l'idée des deux scénarios évoquée plus haut, mais en donnant le deuxième scénario comme le plus probable, ce qui permettrait la réalisation de Bordeaux-Toulouse « avec un début des travaux programmé entre 2020 et 2030 ». Donc attendez un peu avant de réserver vos billets...
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