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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|
Kaelis Comédie | Logements, Commerces et activités | 21.00 m | R+6 | 2023 |
Raffaelu a écrit:
Cyr34 a écrit:
https://nsa40.casimages.com/img/2019/07 … 444007.png
Source : Midi LibreIl serait temps. Ca fait vraiment tâche dans le paysage cet espace abandonné.
Soit on y met un bâtiment, soit on en fait un parc de ville.
Un parc à cet endroit ? Bonjour le squat... non le foncier est trop valorisable pour y mettre un square à entretenir et sécuriser ou un boisement fermé au public.
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La Socri conteste, entre autres, la suppression des logements haut de gamme, mais en même temps, ça semble très mal placé pour ce type de logements : qui voudrait payer une fortune pour habiter contre une voie ferrée très utilisée et une ligne de tramway sur un viaduc et donc plutôt bruyante ? D'ailleurs, il me semble que les logements avaient justement du mal à trouver acquéreur dans l'ancien projet.
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Guillaume34000 a écrit:
La Socri conteste, entre autres, la suppression des logements haut de gamme, mais en même temps, ça semble très mal placé pour ce type de logements : qui voudrait payer une fortune pour habiter contre une voie ferrée très utilisée et une ligne de tramway sur un viaduc et donc plutôt bruyante ? D'ailleurs, il me semble que les logements avaient justement du mal à trouver acquéreur dans l'ancien projet.
Je me demande si ce n'est pas une occasion manquée pour installer un centre d'éclatement logistique à mobilités douces ou 0 émissions. => accès tram, accès voie ferrée, voies vers comédie et Antigone... avec de telles nuisances, un programme axé sur l'artisanat et la logistique de centre ville prendrait son sens... au moins pour les 2 premiers niveaux.
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"MONTPELLIER : PLAZA COMÉDIE"
[ici]
Source : A. Garcia Diaz
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"Friche Du Guesclin : fronde des riverains contre le projet d’une résidence étudiante"
Les riverains de la friche Du Guesclin, entre la gare SNCF Saint-Roch et le Polygone, à Montpellier sont opposés au projet de construction d'une résidence étudiante. Recours déposé
[ici]
Source : Actu - Metropolitain
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Eh oui, pourquoi ne pas continuer à essayer de gagner indéfiniment du temps et être bien tranquille en attendant ? La justice de ce pays le permet après tout ...
Le projet me semble à propos par rapport à la demande et à l'endroit, et boostera clairement l'activité du petit commerce qui a du mal actuellement dans le secteur immédiat.
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Moi, il me semble que les arguments développés par le comité de riverains ne sont pas dénués de bon sens, et le glissement du centre ville de Montpellier dont l'essentiel de l'activité nouvelle se répartit entre bars à vins et kébabs au détriment de tout le reste ressemble de plus en plus à un abandon, et je ne vois pas en quoi ce projet immobilier qui va priver de soleil une grande partie des riverains de la rue Duguesclin pourrait "booster" le petit commerce, a part un nouveau kébab (bagel ?), un nouveau bar à vin (pub à bières ?) et une salle de muscu, je ne sens pas très bien quelle nouvelle chalandise utile au bien commun viendrait y prospérer.
Dernière modification par JeanBon (16-01-2020 18:31:49)
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JeanBon a écrit:
Moi, il me semble que les arguments développés par le comité de riverains ne sont pas dénués de bon sens, et le glissement du centre ville de Montpellier dont l'essentiel de l'activité nouvelle se répartit entre bars à vins et kébabs au détriment de tout le reste ressemble de plus en plus à un abandon, et je ne vois pas en quoi ce projet immobilier qui va priver de soleil une grande partie des riverains de la rue Duguesclin pourrait "booster" le petit commerce, a part un nouveau kébab (bagel ?), un nouveau bar à vin (pub à bières ?) et une salle de muscu, je ne sens pas très bien quelle nouvelle chalandise utile au bien commun viendrait y prospérer.
Il y a sans doute à dire sur le projet, mais soyons clairs, les riverains nous prennent aussi pour des "JeanBon" …. . Le sujet majeur pour eux c'est "NIMBY" (Not In My BackYard). La friche existante est peu reluisante et le M2 libre dans le coin suscite bien des convoitises.
ThCh
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ThCh a écrit:
JeanBon a écrit:
Moi, il me semble que les arguments développés par le comité de riverains ne sont pas dénués de bon sens, et le glissement du centre ville de Montpellier dont l'essentiel de l'activité nouvelle se répartit entre bars à vins et kébabs au détriment de tout le reste ressemble de plus en plus à un abandon, et je ne vois pas en quoi ce projet immobilier qui va priver de soleil une grande partie des riverains de la rue Duguesclin pourrait "booster" le petit commerce, a part un nouveau kébab (bagel ?), un nouveau bar à vin (pub à bières ?) et une salle de muscu, je ne sens pas très bien quelle nouvelle chalandise utile au bien commun viendrait y prospérer.
Il y a sans doute à dire sur le projet, mais soyons clairs, les riverains nous prennent aussi pour des "JeanBon" …. #A10 #A10 . Le sujet majeur pour eux c'est "NIMBY" (Not In My BackYard). La friche existante est peu reluisante et le M2 libre dans le coin suscite bien des convoitises.
ThCh
Cher ThCh, je crains que vous ne vous laissiez un peu emporter par les clichés - dont vous usez avec gourmandise - car il me semble que, en l'occurrence, les riverains de la rue Duguesclin sont plus préoccupés du devenir de leur Front Window que de leur Back Yard. Il n'y a pour ma part rien d'incongru en matière d'urbanisme à vouloir préférer la création d'un îlot de verdure dans un secteur qu'on a laissé totalement se minéraliser, plutôt qu'un surcroit de bétonnage pour un programme de raccroc qui ne présente pour le quartier aucune perspective d'animation de son tissu urbain. La ville de Montpellier où je suis né était une petite ville animée et dynamique dont la réputation et le rayonnement dépassaient de loin la capacité démographique. Elle est devenue une sorte d'enflure urbaine où cohabitent péniblement deux entités, l'une ayant perdu son fluide vital, l'autre avec des faux airs de parc à thème sur l'urbanisme qui sera encore un chantier pour des décennies.
Non loin de "l'ïlot Duguesclin" qui nous préoccupe ici, plus en amont de la voie ferrée, en contrebas de la gare de Palavas, devant l'école Voltaire - à l'actuel niveau de circulation automobile sous le Triangle - il y avait un gros marronnier, et sous cet arbre bienveillant l'atelier d'un cordonnier en blouse bleue et à l'épaisse moustache résidait dans une jolie cabane peinte en vert où enfant je pénétrais dans un univers doucement parfumé d'effluves de cuir et de cirage.
Dernière modification par JeanBon (22-01-2020 21:14:03)
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JeanBon a écrit:
ThCh a écrit:
JeanBon a écrit:
Moi, il me semble que les arguments développés par le comité de riverains ne sont pas dénués de bon sens, et le glissement du centre ville de Montpellier dont l'essentiel de l'activité nouvelle se répartit entre bars à vins et kébabs au détriment de tout le reste ressemble de plus en plus à un abandon, et je ne vois pas en quoi ce projet immobilier qui va priver de soleil une grande partie des riverains de la rue Duguesclin pourrait "booster" le petit commerce, a part un nouveau kébab (bagel ?), un nouveau bar à vin (pub à bières ?) et une salle de muscu, je ne sens pas très bien quelle nouvelle chalandise utile au bien commun viendrait y prospérer.
Il y a sans doute à dire sur le projet, mais soyons clairs, les riverains nous prennent aussi pour des "JeanBon" …. . Le sujet majeur pour eux c'est "NIMBY" (Not In My BackYard). La friche existante est peu reluisante et le M2 libre dans le coin suscite bien des convoitises.
ThChCher ThCh, je crains que vous ne vous laissiez un peu emporter par les clichés - dont vous usez avec gourmandise - car il me semble que, en l'occurrence, les riverains de la rue Duguesclin sont plus préoccupés du devenir de leur Front Window que de leur Back Yard. Il n'y a pour ma part rien d'incongru en matière d'urbanisme à vouloir préférer la création d'un îlot de verdure dans un secteur qu'on a laissé totalement se minéraliser, plutôt qu'un surcroit de bétonnage pour un programme de raccroc qui ne présente pour le quartier aucune perspective d'animation de son tissu urbain. La ville de Montpellier où je suis né était une petite ville animée et dynamique dont la réputation et le rayonnement dépassaient de loin la capacité démographique. Elle est devenue une sorte d'enflure urbaine où cohabitent péniblement deux entités, l'une ayant perdu son fluide vital, l'autre avec des faux airs de parc à thème sur l'urbanisme qui sera encore un chantier pour des décennies.
Non loin de "l'ïlot Duguesclin" qui nous préoccupe ici, plus en amont de la voie ferrée, en contrebas de la gare de Palavas, devant l'école Voltaire - à l'actuel niveau de circulation automobile sous le Triangle - il y avait un gros marronnier, et sous cet arbre bienveillant l'atelier d'un cordonnier en blouse bleue et à l'épaisse moustache résidait dans une jolie cabane peinte en vert où enfant je pénétrais dans un univers doucement parfumé d'effluves de cuir et de cirage.
Merci pour cette belle histoire. Toute personne ayant des souvenirs d'enfance, la nostalgie et les perceptions déformées sont compréhensibles. Toutefois cela nos constitue en rien un argumentaire sur le renouvellement urbain dans le secteur comédie/St-Roch.
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JeanBon a écrit:
ThCh a écrit:
JeanBon a écrit:
Moi, il me semble que les arguments développés par le comité de riverains ne sont pas dénués de bon sens, et le glissement du centre ville de Montpellier dont l'essentiel de l'activité nouvelle se répartit entre bars à vins et kébabs au détriment de tout le reste ressemble de plus en plus à un abandon, et je ne vois pas en quoi ce projet immobilier qui va priver de soleil une grande partie des riverains de la rue Duguesclin pourrait "booster" le petit commerce, a part un nouveau kébab (bagel ?), un nouveau bar à vin (pub à bières ?) et une salle de muscu, je ne sens pas très bien quelle nouvelle chalandise utile au bien commun viendrait y prospérer.
Il y a sans doute à dire sur le projet, mais soyons clairs, les riverains nous prennent aussi pour des "JeanBon" …. . Le sujet majeur pour eux c'est "NIMBY" (Not In My BackYard). La friche existante est peu reluisante et le M2 libre dans le coin suscite bien des convoitises.
ThChCher ThCh, je crains que vous ne vous laissiez un peu emporter par les clichés - dont vous usez avec gourmandise - car il me semble que, en l'occurrence, les riverains de la rue Duguesclin sont plus préoccupés du devenir de leur Front Window que de leur Back Yard. Il n'y a pour ma part rien d'incongru en matière d'urbanisme à vouloir préférer la création d'un îlot de verdure dans un secteur qu'on a laissé totalement se minéraliser, plutôt qu'un surcroit de bétonnage pour un programme de raccroc qui ne présente pour le quartier aucune perspective d'animation de son tissu urbain. La ville de Montpellier où je suis né était une petite ville animée et dynamique dont la réputation et le rayonnement dépassaient de loin la capacité démographique. Elle est devenue une sorte d'enflure urbaine où cohabitent péniblement deux entités, l'une ayant perdu son fluide vital, l'autre avec des faux airs de parc à thème sur l'urbanisme qui sera encore un chantier pour des décennies.
Non loin de "l'ïlot Duguesclin" qui nous préoccupe ici, plus en amont de la voie ferrée, en contrebas de la gare de Palavas, devant l'école Voltaire - à l'actuel niveau de circulation automobile sous le Triangle - il y avait un gros marronnier, et sous cet arbre bienveillant l'atelier d'un cordonnier en blouse bleue et à l'épaisse moustache résidait dans une jolie cabane peinte en vert où enfant je pénétrais dans un univers doucement parfumé d'effluves de cuir et de cirage.
Cher JeanBon, la tentation du jeu de mot était forte. Sur le fond, je ne souhaite pas que tout espace soit loti, je souhaite juste que ceux qui argumentent contre ne soient pas toujours juges et parties. La ville reste influente, mais la polarisation en cours de notre société, qui fait disparaitre tout ce qui est médian (on achète low cost ou luxe mais plus jamais "au milieu", ce qui remodèle nos commerces), est aussi en cours pour notre tissu urbain : les services, la culture, les emplois se polarisent de la même façon. De nombreuses préfectures connaissent un certain déclassement. Il n'est surement pas simple de gérer Valence ou Narbonne et d'assurer une attractivité de ces lieux. La croissance ne durera pas des décennies, elle ralentit fortement et se concentre sur les départements ayant des métropoles (90000 hab de plus sur le territoire métropolitain entre 2018 et 2019). Pour moi, la commune cessera de grandir d'ici 5 à 6 ans.
Sur la forme urbaine, nous trainons les errances du passé. Au sortir de la 2ème guerre, la cité Mion ou la chamberte n'auraient jamais dû avoir cette forme là. On a mis du pavillonaire en lisière du tissu urbain. Je ne dis pas que ce qui est fait est idéal, mais cela reste plus ordonné que les immeubles des années 60 jetés deci delà dans la ville (la voie Do depuis la colonne vers Castelnau est un exemple révélateur : pas de continuité urbaine le long de trottoirs, pkg de surfaces, …) et moins consommateur d'espace.
Pour les souvenirs, j'en ai de savoureux rue Paul Brousse ou Quai du Verdanson fin 60 début 70. Qui se souvient de Radelec sur la place Jean Jaurès ou de Sauramps rue St Guillem, Ou plus récemment du London Tavern et de son pianiste "fatigué" à partir d'une certaine heure?
ThCh
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stoker a écrit:
JeanBon a écrit:
ThCh a écrit:
Il y a sans doute à dire sur le projet, mais soyons clairs, les riverains nous prennent aussi pour des "JeanBon" …. #A10 #A10 . Le sujet majeur pour eux c'est "NIMBY" (Not In My BackYard). La friche existante est peu reluisante et le M2 libre dans le coin suscite bien des convoitises.
ThChCher ThCh, je crains que vous ne vous laissiez un peu emporter par les clichés - dont vous usez avec gourmandise - car il me semble que, en l'occurrence, les riverains de la rue Duguesclin sont plus préoccupés du devenir de leur Front Window que de leur Back Yard. Il n'y a pour ma part rien d'incongru en matière d'urbanisme à vouloir préférer la création d'un îlot de verdure dans un secteur qu'on a laissé totalement se minéraliser, plutôt qu'un surcroit de bétonnage pour un programme de raccroc qui ne présente pour le quartier aucune perspective d'animation de son tissu urbain. La ville de Montpellier où je suis né était une petite ville animée et dynamique dont la réputation et le rayonnement dépassaient de loin la capacité démographique. Elle est devenue une sorte d'enflure urbaine où cohabitent péniblement deux entités, l'une ayant perdu son fluide vital, l'autre avec des faux airs de parc à thème sur l'urbanisme qui sera encore un chantier pour des décennies.
Non loin de "l'ïlot Duguesclin" qui nous préoccupe ici, plus en amont de la voie ferrée, en contrebas de la gare de Palavas, devant l'école Voltaire - à l'actuel niveau de circulation automobile sous le Triangle - il y avait un gros marronnier, et sous cet arbre bienveillant l'atelier d'un cordonnier en blouse bleue et à l'épaisse moustache résidait dans une jolie cabane peinte en vert où enfant je pénétrais dans un univers doucement parfumé d'effluves de cuir et de cirage.Merci pour cette belle histoire. Toute personne ayant des souvenirs d'enfance, la nostalgie et les perceptions déformées sont compréhensibles. Toutefois cela nos constitue en rien un argumentaire sur le renouvellement urbain dans le secteur comédie/St-Roch. #G5
Il ne s'agit pas là de nostalgie, M. Stoker, ni plus de "perceptions déformées", bien au contraire. Toutes les villes en se construisant agrègent au fil du temps une stratigraphie des décombres qu'elles génèrent, et leurs couches inférieures résonnent encore dans les superstructures. Le souvenir du cordonnier de mon enfance nous révèle la même histoire que l’aménagement de la rue Duguesclin prolonge, celle d'une accumulation de mauvaises décisions de développement urbain. Sans revenir sur les considérations historiques qui ont posé à l'est de la ville un verrou militaire, on ne peut que constater qu'une fois libérée de cette contrainte, la municipalité d'alors a fait les très mauvais choix du projet du Polygone qui substitua au cadenas militaire une nasse commerciale tout aussi efficace pour bloquer les continuités urbaines, et de la suppression du train de Palavas. La municipalité suivante, plutôt que de prendre et d'assumer le risque politique de faire sauter le centre commercial du Polygone, quitte à le réaménager autrement, a voulu Antigone. Outre la facile référence mythologique et littéraire, ce choix affirmé comme Anti- était la prémisse d'un projet tournant le dos à la ville qui existait pour en créer une nouvelle dont l'inspiration démiurgique sera affirmée par l'installation du pouvoir municipal au cœur de cette nouvelle ville. L’îlot Duguesclin n'est en ce sens qu'un nouvel avatar de cette triste histoire.
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https://nsa40.casimages.com/img/2020/07 … 394792.jpg
Panneau vu ce matin. Encore une nouvelle version architecturale, non ?
Dernière modification par Tho7 (23-07-2020 12:52:43)
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Bonne nouvelle !
Montpellier. Projet immobilier : les tronçonneuses en action dans l'Îlot Du-Guesclin
Le réveil a été brutal ce jeudi 29 juillet 2021 pour les riverains de l’Îlot Du-Guesclin, cette parcelle de verdure de 3 500 m2 jusqu’alors épargnée, entre la gare SNCF Saint-Roch et le centre commercial du Polygone : les tronçonneuses sont entrées en action. En effet, des ouvriers coupent et/ou élaguent la vingtaine d’arbres et arbustes pour permettre de lancer le chantier d’un projet immobilier.
Dernière modification par ANDD (29-07-2021 18:34:12)
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ZORGLUB a écrit:
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais ce projet est le comble de la mocheté…
De quoi regretter amèrement le projet initial.
Cas typique d'abus de recours : pour convaincre les riverains et les acheteurs tout en voulant calmer les opposants, le projet initial était ambitieux. A présent que tous les recours sont épuisés et que la constructibilité du terrain n'est plus attaquable, le constructeur est libre de pondre un projet bien moins original. Le vis à vis des voisins risque d'être le même en bien moins valorisant.
Dernière modification par HumanBuilding (31-07-2021 10:15:41)
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YouTube : maxthi21800
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MDR architectes : Résidence Duguesclin
Source : La Gazette de Montpellier
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Cyr34 a écrit:
https://www.zupimages.net/up/21/34/6jdi.png
MDR architectes : Résidence Duguesclin
Source : La Gazette de Montpellier
Je pense que celui-là on pourra le citer en exemple de ce qui pend au nez des riverains qui se laissent embarquer dans un recours abusif sans s'assurer de leur bon droit.
Ici le promoteur s'était planté dans le projet initial en étant trop ambitieux sur ses capacités à implanter un bâtiment haut de gamme. Les projections de mise en vente des appartements patinaient mais le permis était déposé et accepté pour un immeuble qui se voulait élégant malgré une implantation difficile. Le recours lui a en fait permis de remodeler tout le projet à la baisse, sans avoir à s'en justifier.
Résultat; tout les éléments qualitatifs ont été retirés, grand portique d'ombrage, rampes d'escalators, larges terrasses, balustrades en verre, grandes baies vitrées, mur rideau en verre...
Au final les voisins se retrouvent avec un bloc aussi peu imaginatif que les logements de Pierres Vives ou autres ZAC banales. Un grand gâchis pour eux et pour l'image du centre ville.
L'immeuble bouchera juste un trou sans apporter la moindre plus-value à l'environnement architectural.
Sur la vue d'aspect, même les revêtements ont l'air "cheap" (simples enduits et tôle perforée).
C'est malheureusement symptomatique dans nombre de procédures qui s'attaquant aux projets architecturaux. Partant d'une réaction égoïste de riverains qui bien souvent ne veulent tout simplement pas de nouveaux voisins en vis à vis, des groupements d’opposants se créent. Des rapprochements se font avec des associations promouvant écologie, car aujourd'hui c'est le meilleur angle pour attaquer un permis et faire passer des intérêts personnel pour des vues altruistes. Les mouvements politiques affiliés s'en mêlent, parce qu'il est bien plus valorisant de vendre aux électeurs de la verdure que du bâti.
Tout ce petit monde s’emballe et l'émulation collective fait éclore de grandes réflexions autour de contres projets à base de jardins urbains et d'espaces partagés. L'union fait la force on entretient la flamme...
Et puis le droit, qui prend son temps cheminant lentement à coup de jugements et d'appels, vient rappeler tout ce petit monde à l'ordre. Le terrain visé est privé et son propriétaire peut l’exploiter comme bon lui semble dans la limite des règlementations en vigueur. Le lot est constructible, le permis répond aux exigences de l'urbanisme, alors passez votre chemin.
Les politiques repartent se chercher une nouvelle exposition médiatique. Les associations se tournent vers d'autres causes. Restent alors les riverains qui se sont démenés en vain, quelques peu manipulés par certains à qui ils ont servi de faire valoir, mais qui héritent d'un voisin renforcé dans son droit et libéré de l'obligation de séduire par son projet.
Perdants et plus que perdants.
Ces emballements abusifs ne servent personne.
Ils encombrent les tribunaux. Ils noient les réelles causes d'indignation face à des projets d'urbanisme inutiles, mal pensés et même illégaux, dans une marée de procédures infondées.
Finalement ils décrédibilisent le discours des acteurs de l'écologie sociale et politique, dont l'action est nécessaires au changement des conditions de vie urbaines et à l'amélioration de notre cadre de vie.
On peut même dire dans le cas qui nous intéresse que l'action engagée a servi les intérêts de ceux que certains nomme bétonneurs.
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HumanBuilding a écrit:
Finalement ils décrédibilisent le discours des acteurs de l'écologie sociale et politique, dont l'action est nécessaires au changement des conditions de vie urbaines et à l'amélioration de notre cadre de vie.
La judiciarisation est une stratégie qui a été mise sciemment en place par certains promoteurs de l'écologie il y a un certain nombre d'années car ils voyaient qu'ils perdaient leurs arbitrages politiques face au monde de l'économie.
On en voit les excès aujourd'hui : des projets d'aménagement qui mettent des années à se faire face à tous ces actes procéduraux, à une autre échelle la justice administrative qui intervient désormais dans ce qui relève normalement de choix politiques devant être pris par des représentants de la démocratie.
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Bonjour à tous,
Hier soir en prenant mon ouigo pour Paris, j'ai aperçu au niveau du pont qui jouxte la zone Duguesclin, le terrain tout dégagé et un moignon de grue qui commence à pousser
ThCh
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En effet ThCh, une grue a semble t-il fait son arrivée. En attendant son immortalisation, quelques photos plus anciennes (9 octobre) :
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Les photos datent du 20 février, mais le projet prend bien forme (j'en ai profité pour mettre à jour la fiche de la BDD de ce long serpent de mer, et devra faire de même avec le 1er post de ce sujet ^^) :
Photo des permis de construire : https://www.chrispics.fr/montpellieroct … ier830.jpg
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