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Cab'Z a écrit:
Autant je trouve toujours le bâtiment Mastoc depuis la rue, autant l'ouverture de la promenade du Paillon (et notamment de la partie Saint Phalle - MAMAC - SOSNO) nous permet d'en redécouvrir la monumentalité.
J'espère un projet ambitieux, notamment en termes de scénographie, mais pas dénaturant !
Le premier projet ne semblait pas dénaturer le bâtiment d'origine, à l'exception notable de la suppression du 1er niveau de passerelles en façades sud et nord.
J'ai toujours été partagé sur ce point. Depuis le nord, la passerelle la plus basse bouche effectivement (en partie) la vue vers le sud en raison du dénivelé de la dalle à cet endroit, mais je trouve que sans ces deux passerelles l'équilibre global du bâtiment est rompu et c'est bien dommage.
Et je ne me souviens plus si c'est toujours un des invariants du nouveau cahier des charges ou non.
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monmix a écrit:
Cab'Z a écrit:
Autant je trouve toujours le bâtiment Mastoc depuis la rue, autant l'ouverture de la promenade du Paillon (et notamment de la partie Saint Phalle - MAMAC - SOSNO) nous permet d'en redécouvrir la monumentalité.
J'espère un projet ambitieux, notamment en termes de scénographie, mais pas dénaturant !Le premier projet ne semblait pas dénaturer le bâtiment d'origine, à l'exception notable de la suppression du 1er niveau de passerelles en façades sud et nord.
https://i.ibb.co/67XGsQ6M/extercopie.jpg
J'ai toujours été partagé sur ce point. Depuis le nord, la passerelle la plus basse bouche effectivement (en partie) la vue vers le sud en raison du dénivelé de la dalle à cet endroit, mais je trouve que sans ces deux passerelles l'équilibre global du bâtiment est rompu et c'est bien dommage.
Et je ne me souviens plus si c'est toujours un des invariants du nouveau cahier des charges ou non.
Quid des façades qui s’effritent à nouveau ?
Les nouvelles plaques de marbre se décollent les unes après les autres. Il faut dire qu’il ne s’agit que de fines plaques de marbre de quelques millimètres simplement collées sur un support. Un filet de protection a même dû être posé pour assurer la sécurité après plusieurs chutes de morceaux de marbre.
J’espère que la commune ne reproduira pas la même erreur une troisième fois.
D’ailleurs, ce marbre blanc est très inesthétique et s’intègre mal dans les couleurs typiquement niçoises. Peut-être paraissait-il harmonieux à l’époque de la construction, mais depuis, les façades niçoises ont retrouvé leurs teintes d’origine, plus chaudes et authentiques.
Je verrais bien, à la place, une façade en pierre sèche, qui rappellerait les anciens remparts et ferait un clin d’œil à la colline du Château — à l’instar du musée d'art contemporain Es Baluard à Palma de Majorque, harmonieusement intégré dans les anciens remparts de la ville.
On pourrait même y laisser grimper des bougainvillées, dont les fleurs mauves ou rouge vif apporteraient une touche végétale et méditerranéenne, bien plus en harmonie avec l’esprit du lieu.
Reprendre le marbre blanc serait, à mon sens, une erreur regrettable. Ce matériau, froid et sans lien avec la palette traditionnelle niçoise, ne met pas en valeur le patrimoine local ni l’esprit du quartier.
Rappelons que M. Estrosi ne l’a pas conservé pour sa valeur esthétique, mais faute de budget pour le détruire. Autant profiter de cette contrainte pour améliorer son apparence et l’intégrer davantage dans le paysage du quartier, en optant pour des matériaux et des teintes plus harmonieux.
L'esthétique est la meilleure éthique.
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