© greg59
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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45° 45’ 50” N 4° 53’ 25” E
Construit
≈52,00 m
≈49,50 m
La résidence La Perralière est composée de six tours à R+16 et de deux barres à R+11, réparties au sein d'une vaste surface végétalisée et piétonne, les parkings étant rejetés sur la périphérie ainsi qu'en sous-sol. Tous les bâtiments portent le nom d’un col des Alpes.
Le programme fut commandité par la SEFIMEG (Société française d'investissement immobilier et de gestion), qui racheta les terrains de l'usine de textile Gillet en janvier 1967, puis fit détruire la totalité des bâtiments pendant l'été 1968. La SEFIMEG confia le projet à l'architecte Jean Dubuisson et son collaborateur André Kelderman, et les chargea d'édifier quelques 1 000 logements, ainsi que des bureaux, des équipements socioculturels et un centre commercial intégré à l'ensemble, à la manière de très nombreux programmes réalisés dans les années 60 et 70 en France. Le permis de construire initial est délivré le 26 août 1970. Le chantier sera mené en deux tranches (ouest puis est), l'ensemble étant achevé courant 19731.
La troisième tranche, au sud (deux tours et une barre), sera réalisée dans un second temps par les architectes Levasseur et Girodet, entre 1975 et 1979, avec un nombre de logements revu à la baisse par rapport aux projections initiales. C'est aujourd'hui un ensemble indépendant de la résidence La Perralière.
Le 10 mars 2003, la résidence La Perralière a reçu le label "Patrimoine du XXe siècle", inscrivant cette réalisation de Jean Dubuisson comme une œuvre majeure de sa période.
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