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Construit
≈25,00 m
D'une hauteur de chute est de 15m, elle est équipée à l'origine de 16 turbines Kaplan offrant une puissance de 7000 kW. Elle surpasse à elle seule la capacité des 136 centrales hydroélectriques françaises de l'époque. Elle est par ailleurs considérée comme la plus puissante du monde lors de sa mise en service en 1899.
En 1933, les turbines sont remplacées1, elle est désormais équipée de 15 turbines Kaplan pour une puissance installée de 63 MW.
L'automatisation du site débute en 1972 et ne cesse de croître. En 2008 l’aménagement est entièrement automatisé. Le site est au passage mis en lumière.
Cette centrale entre dans le cadre plus général de la domestication du Rhône en amont de Lyon, entamée à partir du XVIIe siècle. À cette époque, le cours du fleuve est mouvant selon les saisons et les crues, formant une multiplicité d'îles entre Lyon et Jons.
À la suite de la crue de 1754, une première digue est réalisée à partir de 1755 pour canaliser le Rhône au niveau du château de La Pape (actuellement lycée Georges Lamarque).
Au XIXe siècle, les travaux se poursuivent et portent sur la navigabilité jusqu'à Loyettes, dans l'Ain.
Les digues sont allongées et un premier canal est ainsi creusé au pied du contrefort de Caluire et Rillieux.
Ce fut un échec, le canal subissant selon les portion une érosion ou un engravement excessifs, rendant la navigation impraticable et détruisant les lits naturels adjacents.
L'idée de base est de créer une seconde digue de 19km, au sud des méandres, pour assécher la plaine de Miribel et de Vaulx en Velin et de former un canal afin de produire de l'électricité.
Ce canal prend son origine à Jons et se termine à la Feyssine. Il est alors ponctué d'un premier barrage en amont, à Jonage, d'un déversoir à Herbens et d'une centrale hydroélectrique à Cusset. Le canal de fuite longe ensuite Villeurbanne.
La Société lyonnaise des forces motrices du Rhône2 lance la construction de cet ensemble en 1894 et la mise en service a lieu en 1899.
En 1933 débute la construction d'un second barrage amont à Jons, au départ du canal de Jonage mais sur le canal de Miribel. Il permet de mieux réguler le débit vers la centrale (dont la puissance est augmentée pour l'occasion) et la répartition entre le canal de Miribel et celui de Jonage.
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