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Architecture

L'espace coréen : du temple aux grands ensembles (1/3)

L'espace coréen : du temple aux grands ensembles (1/3)

Par Thierry B., le 01/11/2007 à 10:51

Au commencement, il y avait une interrogation : pourquoi la Corée aime-t-elle tant les grands ensembles ? Pourquoi, en plein Séoul, mais aussi dans les villes de banlieue et jusqu'aux provinces éloignées, retrouve-t-on les mêmes barres rectangulaires de dix à vingt étages ? Comment expliquer qu'une forme architecturale si décriée en France ait rencontré dans ce pays la faveur des classes moyennes et supérieures ?

On aurait pu se contenter, pour répondre à ces questions, d'ouvrir Séoul, ville géante, cités radieuses, lecture passionnante, ouvrage de référence consacré aux apatu tanji (grands ensembles coréens) par la géographe Valérie Gelézeau .

Toutefois un voyage en Corée, un séjour dans un de ces grands ensembles et des promenades à travers Séoul — mais aussi la visite des temples bouddhistes et du palais royal, l'expérience d'une nuit en maison traditionnelle (hanok), des balades jusqu'au bout de la Corée — m'ont obligé à regarder plus loin que les tanji. À considérer, avant l'apparition des grands ensembles, la grande tradition de l'architecture coréenne. À apercevoir, au-delà des barres et des tours, la courbe des montagnes et, en deçà, la surface des rizières. Il s'agit donc dès lors d'esquisser une présentation de l'espace coréen dans son ensemble, avec sa cohérence et ses ruptures, traces d'une Histoire qui va, dans ce pays, plus vite qu'ailleurs.

http://thbz.org/images/hangug/suwon/suwon.jpg
© Thierry B.

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Citroën aux Champs-Elysées

Citroën aux Champs-Elysées

Par J.-P. H., le 20/10/2007 à 09:58

La critique n’a pu manquer « l’événement architectural de l’automne parisien». Ici l’on souligne une façade « seventies » quelque peu rétro, là une architecture-vitrine dans la lignée des récentes réalisations tokyoïtes que sont les showrooms Tods ou Prada. La réflexion quant à la place de ce bâtiment semble s’achever sur un constat de demi-réussite. Toutefois, la firme automobile retrouve sa place perdue sur les Champs-Elysées, et Paris se dote d’une architecture contemporaine, les flâneurs d’une nouvelle distraction pour ne pas dire attraction… Tout le monde peut s'en satisfaire.

http://ladefense.nuxit.net/photos/mynight/ci1.jpg
©J.-P. H.

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De la modernité au modernisme, du modernisme au post-modernisme, du post-modernisme à la modernité

De la modernité au modernisme, du modernisme au post-modernisme, du post-modernisme à la modernité

Par MyNight (BF), le 06/07/2007 à 12:17

Le concept de modernité en architecture est difficile d’accès, tellement ce terme de « modernité » reste ample et ambigu.

Il faut se rappeler que ce terme de « modernité », dans son sens contemporain, est inventé par Charles Baudelaire : « La modernité, c'est le fugitif, le transitoire, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. » (Le Peintre de la vie moderne). Il ne date donc que de la moitié du XIXe siècle, et reste récent, alors que les temps modernes naissent eux, pour l’historien, dès la Renaissance au XVIe siècle.

La modernité est donc issue d’un temps qui s’assume comme moderne, ce qui influence directement les formes architecturales. On est alors en pleine révolution industrielle, et l’essor de nouveaux matériaux de construction – comme l’acier et le béton, puis le béton armé – vont conformer un nouveau courant répondant à l’esprit d’un temps.

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