Espagne

La structure de l'économie espagnole est vraisemblablement plus fragile qu'on veut bien le croire ,les bulles spéculatives y sont très présentes et particulièrement dans le bâtiment.Néanmoins je vous rejoins sur les dynamisme des villes espagnoles qui présentent un certains nombres de projets innovants.
Malgré tout à chaque fois que je parcours le pays,j'ai l'occasion d' y revenir régulièrement même si j'ai plus de liens avec la Catalogne et le pays valencien je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec "les trente Glorieuses" en France,j'ai l'impression qu'il faudra recoudre un lien,corriger les erreurs actuels ce qui est propre en effet à un boom immobilier et des pans entiers de villes espagnoles sont encore construites sans schéma d'ensemble défini.

Vers la fin du conte de fées espagnol ...

Depuis le début de la campagne en vue des élections législatives du 9 mars, son président, José Luis Rodríguez Zapatero, le répète sur tous les tons : l'économie espagnole va bien...
Mais les entreprises de construction licencient à tout-va. Les mises en chantier de logements devraient tomber de 700.000 en 2006 à 450.000 en 2008. Les promoteurs auraient 500.000 appartements à vendre sur les bras. Les ménages surendettés, parfois à quarante ans, peinent à rembourser leurs emprunts à taux variable. Et le prix prohibitif de l'immobilier dissuade les primo-accédants.[...]

http://www.news.batiweb.com/news/a.asp? … =&rub=

L'Espagne veut croire que sa bulle immobilière ne va pas éclater

Au lendemain d'un mini krach qui a fait chuter les groupes immobiliers et du BTP à la Bourse de Madrid, l'Espagne veut croire que cet ajustement est passager et que la vigoureuse quatrième économie de la zone euro, très dépendante de ce secteur, n'est pas menacée.
Mardi, les valeurs immobilières espagnoles ont plongé, entraînant vers le bas les puissants groupes de BTP, et les petites banques nationales, dépendantes du crédit, dans un marché paniqué par la chute vertigineuse du cours de l'action d'une petite immobilière du secteur, Astroc.[...]

http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=0 … 3%A9clater

Les 25 premieres villes espagnoles dépassent les 200.000 habitants :

1  Madrid : 3.155.359
2. Barcelone : 1.593.075
3. Valence : 796.549
4. Séville : 704.154
5. Saragosse : 647.373
6. Malaga : 558.287
7. Murcie : 409.810
8. Las Palmas : 378.628
9. Palma de Majorque : 375.773
10. Bilbao : 353.173
11. Cordoue : 321.164 
12. Valladolid : 321.001
13. Alicante : 319.380
14. Vigo : 293.725
15. Gijón : 273.931
16. L'Hospitalet de Llobregat : 258.268 
17. La Corogne : 243.349
18. Grenade : 248 942
19. Vitoria-Gasteiz : 226.490
20. Santa Cruz de Tenerife : 221.567
21. Badalona : 218.553
22. Elche (Elx) : 215.137
23. Oviedo : 212.174
24. Móstoles : 204.463
25. Carthagène : 201.977

Source : Wikipédia, population en 2005.

La locomotive espagnole connaît des ratés

[...]Après des années d’endettement à tout-va, de bétonnage forcé et de flambée des prix de la pierre, le retournement est sévère. Sur les 9 premiers mois de l’année 2007, les mises en chantier de logement ont dégringolé de 13% et les permis de construire affichent un plongeon de 19%. La bulle immobilière qui s’était gonflée – les prix ont triplé depuis 1996 – est en train d’éclater. En moyenne sur l’ensemble de l’année 2007, le mètre carré habitable n’a cru que de 5,8%, après un bond de 10,4% en 2006 et de 16,8% en 2005. Début 2008, les prix sont clairement orientés à la baisse. L’API, une association nationale des agents immobiliers, révèle que près de la moitié des agences immobilières ont du mettre la clé sous la porte l’an passé. Or la crise bancaire actuelle risque d’amplifier ce retournement : le durcissement des conditions de crédit va frapper de plein fouet des ménages déjà sur-endettés[...]

http://www.lexpansion.com/economie/actu … 44277.html

En Espagne, le nombre des constructions a fortement diminué

[...]Malgré 651 000 logements mis en chantier en 2007, la construction a chuté de 19 % par rapport à 2006, et les prévisions pour 2008 ne dépassent pas 400 000 unités. Des milliers d'agences immobilières ont fermé. Au premier trimestre, une quarantaine de promoteurs espagnols ont été déclarés en cessation de paiement ou ont suspendu leur activité. "Il s'agit surtout de petits promoteurs, certains spécialisés dans la résidence secondaire, qui représente ici 28 % de la construction de logements neufs", explique Jean Tavernier, directeur général de Premier, filiale hispanique des Nouveaux Constructeurs : "Ils s'endettent lourdement pour acheter de vastes terrains agricoles, en vue de les transformer en parcelles constructibles et de s'enrichir rapidement.[...]

http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html

Le Figaro  28/10/2008

L'économie espagnole a la gueule de bois

L'éclatement de la bulle immobilière et la crise financière mondiale provoquent un choc brutal après une décennie de croissance exceptionnelle.Si un lieu emblématique existe pour évoquer la crise espagnole, c'est bien El Quinon, près de Sesana, à quarante kilomètres au sud de Madrid, au beau milieu des plaines de Castille. Une ville nouvelle, coincée entre l'autoroute et des entrepôts industriels, a poussé en pleine euphorie immobilière, en 2003. À cette époque, il se construisait en Espagne 700 000 logements par an, plus que dans l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne réunies ! Toutes les conditions étaient remplies pour cette course au ladrillo («brique») : une croissance enviée de 4 % par an, des taux d'intérêt très bas, des crédits faciles jusqu'à 50 ans… et une culture de la propriété. De fait, 85 % des Espagnols possèdent leur résidence.
Cinq ans plus tard, que reste-t-il du projet mégalo de Fernando Hernando, ancien puisatier devenu promoteur multimillionnaire, qui a érigé sur l'une des places d'El Quinon la statue de ses parents ? Il y flotte comme un air d'abandon. D'immenses bâtiments inachevés, des dizaines de grues à l'arrêt. Un peu plus loin, de grandes rues désertes bordées d'arbustes et de lampadaires.[...]

http://www.lefigaro.fr/international/20 … -bois-.php

Un "Robin des bois de la brique" espagnol promet des logements "à prix coûtant"

LE MONDE | 14.11.08 | 14h14

http://www.lemonde.fr/la-crise-financie … 01386.html

Le long de l'avenue de la Hispanidad, principale artère de Fuenlabrada, une commune de la banlieue sud de Madrid, la piste cyclable est sacrément embouteillée.

Depuis cinq jours, on n'y circule plus, on y campe. Des centaines de personnes ont installé leur tente devant le siège de l'association de quartier La Avanzada, dans l'attente du jour J et de l'heure H. Samedi 15 novembre, à 10 heures précises, commencera la distribution des 2 100 logements que le président de l'association, promoteur immobilier de son état, entend vendre "à prix coûtant".

http://www.7sur7.be/7s7/fr/2765/Environ … nnee.dhtml

Espagne: plus d'un quart de la côte méditerranéenne bétonnée
[...]
"Aujourd'hui 27,5% (du pourtour) de la Méditerranée est bétonné contre 22% cinq ans avant et seulement 16% en 1987",
[...]
Les zones côtières construites ont progressé de 23%, en l'espace de six ans, sur la Méditerranée et de 19% sur le littoral atlantique espagnol. Au rythme actuel, l'ensemble de la côte méditerranéenne espagnole sera bétonnée en 2071, selon cette étude. La côte espagnole s'est hérissée d'un "mur de béton inoccupé la majeure partie de l'année" car il s'agit dans l'immense majorité des cas de résidences secondaires, commente, dans El Pais, Carolina de Carvalho, chercheuse pour l'Observatoire du développement durable.
[...]

Marianne 13/02/09

L’Espagne: encore un modèle qui s’effondre!

On nous rebattait les oreilles avec le modèle anglais, qui va pas bien du tout, le miracle Irlandais, dégonflé comme une baudruche, et voila que le miracle espagnol n’en est plus un. L’Espagne sort de dix ans d’une croissance fondée sur le bâtiment, l’automobile et le tourisme. Soleil plus béton plus bagnole égale miracle espagnol. Il faut aller au sud de Valence, à Benidorm, pour voir de ses yeux voir le miracle des tours et des autoroutes ! En 2009 le PIB devrait chuter de 2 à 3% le chômage, qui était tombé à 7.5% remonter à 16%. L’Espagne est plus riche que l’Italie, aussi riche que la France. Était. Était. Car les défaillances d’entreprises explosent.
Les causes de cette chute ? Le crédit. L’emprunt facile, qui faisait emprunter 100% de la valeur des immeubles sur 40 ans à des taux très bas, et qui a porté l’endettement privé des ménages à 140% du PIB, ce qui est colossal ! Depuis janvier 2008 le nombre des mises en chantier s’est effondré de 50% contre 20% dans l’hexagone. Certains économistes calculent qu’il faudra au moins cinq ans et une baisse des prix de 50% pour absorber les invendus.[...]

http://www.marianne2.fr/L-Espagne-encor … 75015.html

Crise immobilière : Un million de logements invendus en Espagne
LEMONDE.FR | 02.03.09 | 19h02  •  Mis à jour le 03.03.09 | 10h22

La construction de Monte Carmelo, quartier "fantôme" de la banlieue nord de Madrid. Extrait de l'emission "Station météo" du samedi 28 février 2009, sur France Culture. (...)

http://www.lemonde.fr/la-crise-financie … 01386.html

Merci pour l'article, Sinha, c'est quand même "estupendo", les espagnols ont vraiment construit sans regarder devant ...

Quelques images pour illustrer, attention comme souvent avec les vidéos extérieurs, le bruit du vent saoule rapidement, hésitez pas à éteindre le son.

Une ville vide, c'est incroyable !!

On peut pas dire que l'architecture actuelle en Espagne soit très travaillée. Le quantitatif a tué le qualitatif. Le point positif par contre c'est que les nouveaux quartiers ont de belles hauteurs et sont donc denses et très urbains... Lorsqu'ils sont habités

L'Espagne compte aujourd'hui 16% de chômage et devrait compter 19% en 2010. Selon différents articles que j'ai lu. La reprise reprendra vraiment en 2010 ou 2011 (Pour 2010, encore -0,2% pour Bruxelles et +1,2% pour le gouvernement espagnol), aprés une chute de 3% du PIB en 2009.

Bruxelles a identifié le déficit de l'Espagne a 6,2% et devrait donc la sanctionner. On est loin des 3%.

EL PAIS
http://www.elpais.com/articulo/primer/p … glse_1/Tes
La priorité, c'est le chômage.

Le gouvernement a abusé en de nombreuses reprises de grands discours quand il aurait fallu aborder les problèmes concrets par des solucions concrétes. Cette actitude n'a pas favorisé la réduction du principal problème espagnol du moment : la plus rapide destruction d'emplois de ces dernières décennies au sein de l'UE.  Quand commencera la reprise de la croissance économique, le taux de chômage devrait dépasser les 20% et le PIB aura été réduit de manière significative tant en taux absolu que en comparaison des économies développées.