Gare de Grenoble1

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Fer de lance d'une modernité sans cesse proclamée à Grenoble, cette gare sobre et élégante se présente comme une longue lisse rythmée et sobre en bordure des voies, seulement animée par une sculpture monumentale - les Trois Pics - œuvre du sculpteur Alexander Calder¹. Inaugurée en février 1968 en lieu et place de l'ancienne gare datant de 1858, la gare actuelle était dimensionnée pour accueillir les Jeux Olympiques d'Hiver. Partiellement démantelée par la suite (suppression de certains quais), elle a été renforcée en tant que pôle multimodal avec l'arrivée du tramway (ligne A, puis B) et la construction de la gare routière en 1986.

Aujourd'hui une importante restructuration² est lancée sous l'égide opérationnelle de Gare & Connexions, épaulée par sa filiale de maîtrise d'œuvre AREP (Jean-Marie Duthilleul et Étienne Tricaud, architectes). Estimé à 36 millions d'Euros, le projet (dont l'AVP a été présenté au public en novembre 2012³) prévoit à échéance 2017 :
- un réaménagement complet du parvis ;
- une extension du bâtiment de la gare ferroviaire ;
- une démolition/reconstruction de la gare routière ;
- la création d'un parking-silo pour les vélos ;
- l'édification d'une passerelle paysagée (doublant le passage inférieur actuel qui dessert les quais tout en étant emprunté par près de 10 000 personnes/jour comme liaison piétonne inter-quartier).

En outre, une gare annexe est prévue côté Europole afin de fluidifier le trafic passager en répartissant la charge du côté du centre d'affaires.

À noter que parallèlement la gare se prépare à la refonte du quartier puisque le prolongement du Tram B (2013) ainsi que l'arrivée du Tram E (2014) préfigurent la dynamisation progressive du nord-ouest de Grenoble autour de la Presqu'île⁴ et de l'Esplanade⁵, l'ensemble étant partie-prenante de la Polarité Nord-Ouest de l'agglomération et encadré par le label EcoCité mis en place par le Ministère idoine. À terme, un pont mixte TC/voitures/modes doux devrait voir le jour dans le prolongement de la rue Arago et reliera directement le quartier Centre-Gares à l'avenue des Martyrs. Cette dernière sera l'ossature de la transformation de la Presqu'île puisqu'elle sera le support d'une densification importante : 10 000 habitants et 25 000 emplois sont attendus à la confluence du Drac et de l'Isère, contre 15 000 emplois et une poignée d'habitants aujourd'hui. 


Coût de l'opération : 36 millions d'euros.

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